Le 28 mai 2024 à 12:57:38 :
Le 28 mai 2024 à 12:54:39 :
Le 28 mai 2024 à 12:42:07 :
Mais vous voyez la société grandir ? Je vois la plupart de ces boîtes stagner dans leur niche, avec une potentielle petite croissance.La croissance passée et le potentiel futur sont là et c'est pour ça que j'ai acheté, la société exporte déjà beaucoup et c'est bon signe. L'accès à l'export est une énorme barrière, une jeune société qui y arrive franchit déjà un seuil.
Il y a une demande pour tout ce qui est dans le trip "naturel" pour les produits de santé, soin, cosmétiques, etc. Suffit de voir la réorientation du marketing de L'Oréal. C'est peut-être une niche mais à l'échelle d'une petite société, c'est un gros marché. On vend la sensation d'acheter un produit d'antan dans une belle boîte, on valorise un peu le côté "terroir" en France, "français" à l'étranger, etc.
T'as pu acheter à quel PRU ? Tu as été très patient pour être exécuté ?
Il y a un apporteur en liquidité qui "nettoie" les transactions deux fois dans la journée. Il faut simplement le savoir. J'ai payé à peu près le prix "du marché" si l'on peut dire, y a pas eu de grosse dérive comme tu l'imagines peut-être. Mon PRU est d'environ 31 de mémoire, soit le prix moyen depuis le début de l'année.
Donc pour du trading c'est évidemment pas adapté mais pour acheter une louchée d'actions à garder quelques années osef de payer 1% ou même 2% au-dessus du "prix" actuel.
Ah mais oui, il est enfin paru, tout fraîchement, ce vendredi, le rapport de Savonnerie de Nyons pour 2023
https://www.lasavonneriedenyons-bourse.com/_files/ugd/3f093c_f6c2f73b8f144c74a659cf4e48ec4aec.pdf
Effectivement, y en a des belles comme dit plus haut, et ça sera pas leur meilleur exercice. Ce que j'en retiens cela dit, c'est que malgré les conteneurs non facturés, des hausses de salaire et des investissements, le résultat net reste largement dans le vert et pas tellement en-dessous de celui des années précédentes. Voilà qui coche la case de l'activité assez simple pour que même avec un imbécile aux commandes, l'entreprise ne puisse pas vraiment se planter
Le 28 mai 2024 à 12:58:24 :
Le 28 mai 2024 à 12:44:49 :
Magean sert toi un peu du bilan dans tes analyses tu trouverais d'autres stocks bien sympa même si je sais que les net net et apparentés c'est pas trop ton choix de prédilectionOui c'est une approche trop value / retournement, il faudrait que je m'y forme en fait.
Après une société rentable, avec peu de dette et un potentiel de croissance ça me va, je suis patient
Bien sûr c'est en complément de tout ton savoir existant, continue khey je te le dis à chaque message
Le 28 mai 2024 à 14:22:51 :
Le 28 mai 2024 à 12:58:24 :
Le 28 mai 2024 à 12:44:49 :
Magean sert toi un peu du bilan dans tes analyses tu trouverais d'autres stocks bien sympa même si je sais que les net net et apparentés c'est pas trop ton choix de prédilectionOui c'est une approche trop value / retournement, il faudrait que je m'y forme en fait.
Après une société rentable, avec peu de dette et un potentiel de croissance ça me va, je suis patient
Bien sûr c'est en complément de tout ton savoir existant, continue khey je te le dis à chaque message
Ce qui m'ennuie avec la book value c'est que plus en plus de trucs essentiels à l'économie contemporaine ne sont pas capitalisés au bilan. C'était très bien pour comparer des cimenteries ou des aciéries qui vendent le même produit avec la même technologie de production...
Mais pour prendre le cas de la savonnerie, il est clair qu'une grande partie de la valeur de l'entreprise, c'est la marque qu'elle est en train de se construire. Or ses dépenses de marketing et R&D ne sont pas intégrées au bilan. À mesure que l'entreprise va se développer (si elle continue bien sûr), le ratio prix / BV ne peut qu'augmenter puisque la BV ne contient pas ce qui fait que la société n'est pas "juste" une usine de savons.
Le 28 mai 2024 à 13:01:41 :
Le 28 mai 2024 à 12:57:38 :
Le 28 mai 2024 à 12:54:39 :
Le 28 mai 2024 à 12:42:07 :
Mais vous voyez la société grandir ? Je vois la plupart de ces boîtes stagner dans leur niche, avec une potentielle petite croissance.La croissance passée et le potentiel futur sont là et c'est pour ça que j'ai acheté, la société exporte déjà beaucoup et c'est bon signe. L'accès à l'export est une énorme barrière, une jeune société qui y arrive franchit déjà un seuil.
Il y a une demande pour tout ce qui est dans le trip "naturel" pour les produits de santé, soin, cosmétiques, etc. Suffit de voir la réorientation du marketing de L'Oréal. C'est peut-être une niche mais à l'échelle d'une petite société, c'est un gros marché. On vend la sensation d'acheter un produit d'antan dans une belle boîte, on valorise un peu le côté "terroir" en France, "français" à l'étranger, etc.
T'as pu acheter à quel PRU ? Tu as été très patient pour être exécuté ?
Il y a un apporteur en liquidité qui "nettoie" les transactions deux fois dans la journée. Il faut simplement le savoir. J'ai payé à peu près le prix "du marché" si l'on peut dire, y a pas eu de grosse dérive comme tu l'imagines peut-être. Mon PRU est d'environ 31 de mémoire, soit le prix moyen depuis le début de l'année.
c'est pas claire cette histoire d'apporteur de liquidité qui "nettoie" les transactions, ca te dérangerais de m'expliquer stp ?
Le 28 mai 2024 à 14:29:10 :
Le 28 mai 2024 à 14:22:51 :
Le 28 mai 2024 à 12:58:24 :
Le 28 mai 2024 à 12:44:49 :
Magean sert toi un peu du bilan dans tes analyses tu trouverais d'autres stocks bien sympa même si je sais que les net net et apparentés c'est pas trop ton choix de prédilectionOui c'est une approche trop value / retournement, il faudrait que je m'y forme en fait.
Après une société rentable, avec peu de dette et un potentiel de croissance ça me va, je suis patient
Bien sûr c'est en complément de tout ton savoir existant, continue khey je te le dis à chaque message
Ce qui m'ennuie avec la book value c'est que plus en plus de trucs essentiels à l'économie contemporaine ne sont pas capitalisés au bilan. C'était très bien pour comparer des cimenteries ou des aciéries qui vendent le même produit avec la même technologie de production...
Mais pour prendre le cas de la savonnerie, il est clair qu'une grande partie de la valeur de l'entreprise, c'est la marque qu'elle est en train de se construire. Or ses dépenses de marketing et R&D ne sont pas intégrées au bilan. À mesure que l'entreprise va se développer (si elle continue bien sûr), le ratio prix / BV ne peut qu'augmenter puisque la BV ne contient pas ce qui fait que la société n'est pas "juste" une usine de savons.
On considère que ça vaut 0 tout ça effectivement ahah
Alors déjà ce sont des ordres "trading at last":
https://www.boursedirect.fr/fr/support/guide/types-d-ordres-en-bourse/ordre-trading-at-last
Ensuite ils ont je crois un contrat avec une société payée pour acheter et vendre un certain volume de titres, ce qui fait qu'on trouve toujours une contrepartie dans la journée à notre échelle.
Évidemment si on découvre une énorme douille on ne pourra pas tous revendre en même temps
Mais pour acheter / vendre occasionnellement quelques (dizaines de) titres aucun souci.
Le 28 mai 2024 à 14:33:59 :
Le 28 mai 2024 à 14:29:10 :
Le 28 mai 2024 à 14:22:51 :
Le 28 mai 2024 à 12:58:24 :
Le 28 mai 2024 à 12:44:49 :
Magean sert toi un peu du bilan dans tes analyses tu trouverais d'autres stocks bien sympa même si je sais que les net net et apparentés c'est pas trop ton choix de prédilectionOui c'est une approche trop value / retournement, il faudrait que je m'y forme en fait.
Après une société rentable, avec peu de dette et un potentiel de croissance ça me va, je suis patient
Bien sûr c'est en complément de tout ton savoir existant, continue khey je te le dis à chaque message
Ce qui m'ennuie avec la book value c'est que plus en plus de trucs essentiels à l'économie contemporaine ne sont pas capitalisés au bilan. C'était très bien pour comparer des cimenteries ou des aciéries qui vendent le même produit avec la même technologie de production...
Mais pour prendre le cas de la savonnerie, il est clair qu'une grande partie de la valeur de l'entreprise, c'est la marque qu'elle est en train de se construire. Or ses dépenses de marketing et R&D ne sont pas intégrées au bilan. À mesure que l'entreprise va se développer (si elle continue bien sûr), le ratio prix / BV ne peut qu'augmenter puisque la BV ne contient pas ce qui fait que la société n'est pas "juste" une usine de savons.
On considère que ça vaut 0 tout ça effectivement ahah
Sur ce point d'ailleurs, lecture intéressante :
https://osam.com/Commentary/negative-equity-veiled-value-and-the-erosion-of-price-to-book
Le 28 mai 2024 à 14:37:00 :
Alors déjà ce sont des ordres "trading at last":
https://www.boursedirect.fr/fr/support/guide/types-d-ordres-en-bourse/ordre-trading-at-lastEnsuite ils ont je crois un contrat avec une société payée pour acheter et vendre un certain volume de titres, ce qui fait qu'on trouve toujours une contrepartie dans la journée à notre échelle.
Évidemment si on découvre une énorme douille on ne pourra pas tous revendre en même temps
Mais pour acheter / vendre occasionnellement quelques (dizaines de) titres aucun souci.
super merci, en gros c'est quelqu'un qui a un petit pf et qui achète lorsque personne achète et a l'inverse vend quand personne vends
Le 28 mai 2024 à 14:38:10 :
Le 28 mai 2024 à 14:33:59 :
Le 28 mai 2024 à 14:29:10 :
Le 28 mai 2024 à 14:22:51 :
Le 28 mai 2024 à 12:58:24 :
> Le 28 mai 2024 à 12:44:49 :
>Magean sert toi un peu du bilan dans tes analyses tu trouverais d'autres stocks bien sympa même si je sais que les net net et apparentés c'est pas trop ton choix de prédilection
Oui c'est une approche trop value / retournement, il faudrait que je m'y forme en fait.
Après une société rentable, avec peu de dette et un potentiel de croissance ça me va, je suis patient
Bien sûr c'est en complément de tout ton savoir existant, continue khey je te le dis à chaque message
Ce qui m'ennuie avec la book value c'est que plus en plus de trucs essentiels à l'économie contemporaine ne sont pas capitalisés au bilan. C'était très bien pour comparer des cimenteries ou des aciéries qui vendent le même produit avec la même technologie de production...
Mais pour prendre le cas de la savonnerie, il est clair qu'une grande partie de la valeur de l'entreprise, c'est la marque qu'elle est en train de se construire. Or ses dépenses de marketing et R&D ne sont pas intégrées au bilan. À mesure que l'entreprise va se développer (si elle continue bien sûr), le ratio prix / BV ne peut qu'augmenter puisque la BV ne contient pas ce qui fait que la société n'est pas "juste" une usine de savons.
On considère que ça vaut 0 tout ça effectivement ahah
Sur ce point d'ailleurs, lecture intéressante :
https://osam.com/Commentary/negative-equity-veiled-value-and-the-erosion-of-price-to-book
Ça sent la pépite j'ai lu 5 minutes je finirai tout a l'heure merci du partage
Le 28 mai 2024 à 14:29:10 :
Le 28 mai 2024 à 14:22:51 :
Le 28 mai 2024 à 12:58:24 :
Le 28 mai 2024 à 12:44:49 :
Magean sert toi un peu du bilan dans tes analyses tu trouverais d'autres stocks bien sympa même si je sais que les net net et apparentés c'est pas trop ton choix de prédilectionOui c'est une approche trop value / retournement, il faudrait que je m'y forme en fait.
Après une société rentable, avec peu de dette et un potentiel de croissance ça me va, je suis patient
Bien sûr c'est en complément de tout ton savoir existant, continue khey je te le dis à chaque message
Ce qui m'ennuie avec la book value c'est que plus en plus de trucs essentiels à l'économie contemporaine ne sont pas capitalisés au bilan. C'était très bien pour comparer des cimenteries ou des aciéries qui vendent le même produit avec la même technologie de production...
Mais pour prendre le cas de la savonnerie, il est clair qu'une grande partie de la valeur de l'entreprise, c'est la marque qu'elle est en train de se construire. Or ses dépenses de marketing et R&D ne sont pas intégrées au bilan. À mesure que l'entreprise va se développer (si elle continue bien sûr), le ratio prix / BV ne peut qu'augmenter puisque la BV ne contient pas ce qui fait que la société n'est pas "juste" une usine de savons.
Elles peuvent l'être en immobilisation incorporelle de mémoire, et passées en charge au fil des années ensuite. Ou alors elles sont passées en charge immédiatement.
Après c'est normal qu'à long terme elles disparaissent (sauf brevet etc, quelque chose de tangible). Car ce sont des "non valeurs". Cela ne veut pas dire que c'est inutile, mais voilà.
Pareil pour la "marque", pas évaluable. Au final, la valeur de la société en terme de "marque / techno / capacité à générer des marges" c'est ce qui est payé au-dessus du niveau des fonds propres, retraités des non valeurs (comme les immobilisations incorporelles non tangibles).
Le 28 mai 2024 à 15:01:12 :
Le 28 mai 2024 à 14:29:10 :
Le 28 mai 2024 à 14:22:51 :
Le 28 mai 2024 à 12:58:24 :
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Magean sert toi un peu du bilan dans tes analyses tu trouverais d'autres stocks bien sympa même si je sais que les net net et apparentés c'est pas trop ton choix de prédilectionOui c'est une approche trop value / retournement, il faudrait que je m'y forme en fait.
Après une société rentable, avec peu de dette et un potentiel de croissance ça me va, je suis patient
Bien sûr c'est en complément de tout ton savoir existant, continue khey je te le dis à chaque message
Ce qui m'ennuie avec la book value c'est que plus en plus de trucs essentiels à l'économie contemporaine ne sont pas capitalisés au bilan. C'était très bien pour comparer des cimenteries ou des aciéries qui vendent le même produit avec la même technologie de production...
Mais pour prendre le cas de la savonnerie, il est clair qu'une grande partie de la valeur de l'entreprise, c'est la marque qu'elle est en train de se construire. Or ses dépenses de marketing et R&D ne sont pas intégrées au bilan. À mesure que l'entreprise va se développer (si elle continue bien sûr), le ratio prix / BV ne peut qu'augmenter puisque la BV ne contient pas ce qui fait que la société n'est pas "juste" une usine de savons.
Elles peuvent l'être en immobilisation incorporelle de mémoire, et passées en charge au fil des années ensuite. Ou alors elles sont passées en charge immédiatement.
Après c'est normal qu'à long terme elles disparaissent (sauf brevet etc, quelque chose de tangible). Car ce sont des "non valeurs". Cela ne veut pas dire que c'est inutile, mais voilà.
On peut les assimiler à des actifs qui créent bel et bien de la valeur, mais qui sont très illiquides : on ne peut pas vraiment les revendre, ni même mettre un prix dessus.
Pareil pour la "marque", pas évaluable. Au final, la valeur de la société en terme de "marque / techno / capacité à générer des marges" c'est ce qui est payé au-dessus du niveau des fonds propres, retraités des non valeurs (comme les immobilisations incorporelles non tangibles).
Exactement. La difficulté est qu'en l'absence de prix pour ces actifs, on ne sait pas si la survaleur de la société par rapport à sa BV est justifiée ou non...
Le 28 novembre 2023 à 12:12:37 :
Le 28 novembre 2023 à 12:10:39 paris-97480 a écrit :
Ya en a sur Thermador ici ?Magean m'a convaincu de rentrer dessus oui
Résumax ?
Le 28 mai 2024 à 16:23:03 :
Le 28 mai 2024 à 15:01:12 :
Le 28 mai 2024 à 14:29:10 :
Le 28 mai 2024 à 14:22:51 :
Le 28 mai 2024 à 12:58:24 :
> Le 28 mai 2024 à 12:44:49 :
>Magean sert toi un peu du bilan dans tes analyses tu trouverais d'autres stocks bien sympa même si je sais que les net net et apparentés c'est pas trop ton choix de prédilection
Oui c'est une approche trop value / retournement, il faudrait que je m'y forme en fait.
Après une société rentable, avec peu de dette et un potentiel de croissance ça me va, je suis patient
Bien sûr c'est en complément de tout ton savoir existant, continue khey je te le dis à chaque message
Ce qui m'ennuie avec la book value c'est que plus en plus de trucs essentiels à l'économie contemporaine ne sont pas capitalisés au bilan. C'était très bien pour comparer des cimenteries ou des aciéries qui vendent le même produit avec la même technologie de production...
Mais pour prendre le cas de la savonnerie, il est clair qu'une grande partie de la valeur de l'entreprise, c'est la marque qu'elle est en train de se construire. Or ses dépenses de marketing et R&D ne sont pas intégrées au bilan. À mesure que l'entreprise va se développer (si elle continue bien sûr), le ratio prix / BV ne peut qu'augmenter puisque la BV ne contient pas ce qui fait que la société n'est pas "juste" une usine de savons.
Elles peuvent l'être en immobilisation incorporelle de mémoire, et passées en charge au fil des années ensuite. Ou alors elles sont passées en charge immédiatement.
Après c'est normal qu'à long terme elles disparaissent (sauf brevet etc, quelque chose de tangible). Car ce sont des "non valeurs". Cela ne veut pas dire que c'est inutile, mais voilà.
On peut les assimiler à des actifs qui créent bel et bien de la valeur, mais qui sont très illiquides : on ne peut pas vraiment les revendre, ni même mettre un prix dessus.
Pareil pour la "marque", pas évaluable. Au final, la valeur de la société en terme de "marque / techno / capacité à générer des marges" c'est ce qui est payé au-dessus du niveau des fonds propres, retraités des non valeurs (comme les immobilisations incorporelles non tangibles).
Exactement. La difficulté est qu'en l'absence de prix pour ces actifs, on ne sait pas si la survaleur de la société par rapport à sa BV est justifiée ou non...
C'est plus que "peu liquide", il n'existe aucune contre partie. Les actions de la savonnerie sont peu liquide, une tour à la défense c'est peu liquide, là y'a plus de notion de liquidité puisqu'il n'existe pas de contre partie possible.
En cas de faillite la valeur = 0€. C'est pour cela que cela doit valoir, à terme, dans un bilan 0€. Je comprends totalement que si tu fais de lourdes dépenses là-dedans dont les bénéfices attendus sont sur plusieurs années, tu peux passer en immobilisation incorporelles et passer progressivement en charge. C'est même ,plus cohérent : pourquoi plomber le compte de résultats des années de R&D dont le bénéfice est par la suite ? Cela n'encouragerait pas du tout.
Aussi, parfois, si tu ne fais pas de R&D, tu es "foutu" car le marché évolue, au final, parfois, ta R&D c'est d'ailleurs plus de la charge directe de "maintien" au niveau qu'autre chose. Pour ne pas être "largué".
Le 28 mai 2024 à 16:41:17 :
Le 28 mai 2024 à 16:23:03 :
Le 28 mai 2024 à 15:01:12 :
Le 28 mai 2024 à 14:29:10 :
Le 28 mai 2024 à 14:22:51 :
> Le 28 mai 2024 à 12:58:24 :
>> Le 28 mai 2024 à 12:44:49 :
> >Magean sert toi un peu du bilan dans tes analyses tu trouverais d'autres stocks bien sympa même si je sais que les net net et apparentés c'est pas trop ton choix de prédilection
>
> Oui c'est une approche trop value / retournement, il faudrait que je m'y forme en fait.
>
> Après une société rentable, avec peu de dette et un potentiel de croissance ça me va, je suis patient
Bien sûr c'est en complément de tout ton savoir existant, continue khey je te le dis à chaque message
Ce qui m'ennuie avec la book value c'est que plus en plus de trucs essentiels à l'économie contemporaine ne sont pas capitalisés au bilan. C'était très bien pour comparer des cimenteries ou des aciéries qui vendent le même produit avec la même technologie de production...
Mais pour prendre le cas de la savonnerie, il est clair qu'une grande partie de la valeur de l'entreprise, c'est la marque qu'elle est en train de se construire. Or ses dépenses de marketing et R&D ne sont pas intégrées au bilan. À mesure que l'entreprise va se développer (si elle continue bien sûr), le ratio prix / BV ne peut qu'augmenter puisque la BV ne contient pas ce qui fait que la société n'est pas "juste" une usine de savons.
Elles peuvent l'être en immobilisation incorporelle de mémoire, et passées en charge au fil des années ensuite. Ou alors elles sont passées en charge immédiatement.
Après c'est normal qu'à long terme elles disparaissent (sauf brevet etc, quelque chose de tangible). Car ce sont des "non valeurs". Cela ne veut pas dire que c'est inutile, mais voilà.
On peut les assimiler à des actifs qui créent bel et bien de la valeur, mais qui sont très illiquides : on ne peut pas vraiment les revendre, ni même mettre un prix dessus.
Pareil pour la "marque", pas évaluable. Au final, la valeur de la société en terme de "marque / techno / capacité à générer des marges" c'est ce qui est payé au-dessus du niveau des fonds propres, retraités des non valeurs (comme les immobilisations incorporelles non tangibles).
Exactement. La difficulté est qu'en l'absence de prix pour ces actifs, on ne sait pas si la survaleur de la société par rapport à sa BV est justifiée ou non...
C'est plus que "peu liquide", il n'existe aucune contre partie. Les actions de la savonnerie sont peu liquide, une tour à la défense c'est peu liquide, là y'a plus de notion de liquidité puisqu'il n'existe pas de contre partie possible.
En cas de faillite la valeur = 0€. C'est pour cela que cela doit valoir, à terme, dans un bilan 0€.
La contrepartie ce serait la valeur de l'entreprise une fois dissociée de ses actifs corporels. Exemple : les dirigeants d'Hermès ont fait une dinguerie, la société est démembrée et vendue à l'encan pour payer les dettes, on ne garde que la marque qui peut potentiellement se louer. Est-ce que sa valeur serait nulle ? Sans doute pas. Dit autrement : vaut-il mieux faire faillite avec la société Hermès ou avec les seuls d'actifs d'Hermès sans le nom de marque?
La liquidité 0 ça n'existe pas (c'est le capital humain, à la rigueur : je parle couramment anglais mais je ne peux pas revendre cette compétence), je dirais qu'on est juste très très loin dans l'illiquide avec ce genre d'actif.
Je comprends totalement que si tu fais de lourdes dépenses là-dedans dont les bénéfices attendus sont sur plusieurs années, tu peux passer en immobilisation incorporelles et passer progressivement en charge. C'est même ,plus cohérent : pourquoi plomber le compte de résultats des années de R&D dont le bénéfice est par la suite ? Cela n'encouragerait pas du tout.
Aussi, parfois, si tu ne fais pas de R&D, tu es "foutu" car le marché évolue, au final, parfois, ta R&D c'est d'ailleurs plus de la charge directe de "maintien" au niveau qu'autre chose. Pour ne pas être "largué".
Oui effectivement la R&D est parfois capitalisée et d'ailleurs c'est un "piège" dans les secteurs comme tu décris, qui fonctionnent comme des courses sans fin.
Légitimement (de prime abord) les sociétés vont capitaliser leur R&D puisqu'elle leur permet de créer des actifs. Par exemple, de la propriété intellectuelle.
Comme c'est une dépense capitalisée, elle peut être amortie. Ce faisant, les dépenses sont étalées, ce qui crée un décalage entre profits comptables et flux de trésorerie. Et là, pourquoi pas, c'est le principe de l'amortissement, sauf que...
Si justement le secteur est ainsi fait que les dépenses de R&D sont inévitables et doivent être consenties chaque année, alors elles se rapprochent davantage de coûts de fonctionnement. Et pourtant, elles permettent d'enjoliver le compte de résultat puisqu'elles sont sans arrêt remises à plus tard.
Je l'ai bien constaté quand j'ai étudié l'industrie du JV, c'est flagrant, il y a un perpétuel écart entre profits et FCF puisque les dépenses/investissements dans les propriétés intellectuelles sont sans arrêt amortis et donc "reportés"
Discussion passionnante en tout cas
Le 28 mai 2024 à 14:38:10 :
Le 28 mai 2024 à 14:33:59 :
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> Le 28 mai 2024 à 12:44:49 :
>Magean sert toi un peu du bilan dans tes analyses tu trouverais d'autres stocks bien sympa même si je sais que les net net et apparentés c'est pas trop ton choix de prédilection
Oui c'est une approche trop value / retournement, il faudrait que je m'y forme en fait.
Après une société rentable, avec peu de dette et un potentiel de croissance ça me va, je suis patient
Bien sûr c'est en complément de tout ton savoir existant, continue khey je te le dis à chaque message
Ce qui m'ennuie avec la book value c'est que plus en plus de trucs essentiels à l'économie contemporaine ne sont pas capitalisés au bilan. C'était très bien pour comparer des cimenteries ou des aciéries qui vendent le même produit avec la même technologie de production...
Mais pour prendre le cas de la savonnerie, il est clair qu'une grande partie de la valeur de l'entreprise, c'est la marque qu'elle est en train de se construire. Or ses dépenses de marketing et R&D ne sont pas intégrées au bilan. À mesure que l'entreprise va se développer (si elle continue bien sûr), le ratio prix / BV ne peut qu'augmenter puisque la BV ne contient pas ce qui fait que la société n'est pas "juste" une usine de savons.
On considère que ça vaut 0 tout ça effectivement ahah
Sur ce point d'ailleurs, lecture intéressante :
https://osam.com/Commentary/negative-equity-veiled-value-and-the-erosion-of-price-to-book
Bonsoir j'ai lu en entier et je trouve en fait qu'ils enc**** des mouches dans cet article, oui Netflix n'a intrinsèquement aucune valeur tangible c'est le principe de l'analyse par rapport au bilan comptable, et que les long term asset soient aussi sous estimé c'est une bonne chose par ailleurs il vaut mieux soit utiliser la NCAV ou le NNWC qui va appliquer un discount sur les assets LT.
C'est évident qu'avec cette analyse les entreprises tech seront très mal evaluées mais pour des business en détresse (oui c'est le principe de base de la deepvalue on achète des business moyen ou bof à un prix très bas en visant une mean réversion ou prise de pouvoir par des investisseurs activist) c'est le top.
Je te conseille "net net stock strategy" de e.bleker si tu veux approfondir Magean je pense qu'il t'intéressera
Le 28 mai 2024 à 17:52:13 :
Bonsoir j'ai lu en entier et je trouve en fait qu'ils enc**** des mouches dans cet article, oui Netflix n'a intrinsèquement aucune valeur tangible c'est le principe de l'analyse par rapport au bilan comptable, et que les long term asset soient aussi sous estimé c'est une bonne chose par ailleurs il vaut mieux soit utiliser la NCAV ou le NNWC qui va appliquer un discount sur les assets LT.
C'est évident qu'avec cette analyse les entreprises tech seront très mal evaluées mais pour des business en détresse (oui c'est le principe de base de la deepvalue on achète des business moyen ou bof à un prix très bas en visant une mean réversion ou prise de pouvoir par des investisseurs activist) c'est le top.Je te conseille "net net stock strategy" de e.bleker si tu veux approfondir Magean je pense qu'il t'intéressera
Ok, merci pour ton retour et la référence
Le plaisir d'être dans les microcap sans volume quand tout le reste du marché est rouge vif
Soutien à la bonne tenue de Fleury Michon : Pierre "le traiteur intraitable parfaitement intraitable" Martinet en voie de rachat par le géant de l'agroalimentaire LDC https://www.bfmtv.com/economie/entreprises/ldc-souhaite-s-emparer-du-leader-du-taboule-pierre-martinet_AD-202405280791.html
Martinet c'est 300M de CA, à comparer aux 900M de Fleury Michon, mais ça permet de garder foi en une possible consolidation dans le secteur, en dépit du fait qu'il n'intéresse que modérément les gérants Il n'y a pas si longtemps, c'était Tipiak, très comparable à FM, qui avait été sortie de la cote par ses majoritaires