Il y a Togedemaru.

Le 04 janvier 2017 à 09:52:19 Rowlett a écrit :
Il y a Togedemaru.

Ahem... Il est comment dire... un peu petit ?

Il y a bien Grolem alola mais il y a déjà un type roche, quant à Raichu, Tili en aura déjà un

Triste qu'elle n'aime pas Lucanon, c'est un Pokémon 7G que j'aime beaucoup moi...

J'aime la tartiflette, surtout quand elle est saupoudrée de semence mais ce message passera inaperçu

Non

CHAPITRE 25

- « L’Aquazélite et la Pyrozélite sont déjà en ta possession… Dans ce cas, il ne te reste plus qu’une dernière Épreuve à présenter à Akala et tu pourras défier notre doyenne, » m’indiqua Kiawe.

J’eus un léger sourire, sachant que trop bien ce qui allait m’attendre : l’Épreuve que je redoutais le plus, celle de mon amie Barbara. Le rendez-vous avait été fixé le premier jour où j’avais débarqué à Akala et où elle m’avait accueillie au port d’Ho’ohale.

- « Elle t’attend à la Jungle Sombrefeuille, poursuivit Kiawe. Sais-tu comment t-y rendre ? »

Je pris une minute afin de consulter la carte de mon Pokédex tout en pensant également à Tili. Lors de nos retrouvailles au dôme de combat, il m’avait annoncé son intention de défier ladite Épreuve des plantes.

- « Hum… Oui, il faut que je passe par la Route 8, en bas de la montagne, fis-je.

- C’est cela. Tu m’excuseras mais je dois avant tout faire passer quelques consignes à mes assistants, au cas où si d’autres challengers venaient ici pendant mon absence, avant de te rejoindre. »

Je clignai un moment des yeux, surprise.

- « Ah ? Parce que tu viens également, Kiawe ?

- Barbara m’a demandé de lui ramener une Masse Os pour son Épreuve. Ne me demande pas pourquoi, moi-même je l’ignore… »

N’ayant pas trop la motivation de descendre de la montagne après son escalade éreintante alors que l’heure indiquait déjà minuit, je plantai ma tente sur la partie la plus plate que je puisse trouver sur le versant du volcan. Le seule avantage avec cette chaleur, c’est le fait que les campeurs n’ont pas à s’encombrer avec les sacs de couchage ou les couvertures, songeai-je.

Kiawe, quant à lui, était reparti au ranch Ohana, là où il habitait, afin de faire passer son message d’absence et m’avait donné rendez-vous demain matin au pied de la montagne pour prendre la route vers le nord.

N’ayant pas encore très sommeil à cause de l’adrénaline, j’en profitai pour faire plus ample connaissance avec mon tout nouveau compagnon, Élekid. De type électrique, il avait surtout l’avantage de ne pas se retrouver complètement démuni face aux Pokémons de type sol avec son Poing-Glace, qui pourrait également m’être salvateur contre les types plante que j’allais devoir affronter.

Néanmoins, étant fraîchement capturé, il n’avait pas encore l’expérience, ni le niveau de Lougaroc ou d’Otarlette et j’allais devoir, indubitablement, passer par la case entraînement avec lui.

Je me levai aux aurores le lendemain. Depuis le début de mon tour des îles, j’avais réussi à me débarrasser de ma vieille manie de marmotte et désormais, seules quelques heures de sommeil par jour me suffisaient. Chose complètement impensable il y a de cela quelques mois.

J’éteignis mon feu de camp en le piétinant et entrepris le chemin inverse pour descendre de ce volcan. Il fut beaucoup plus facile de dévaler les pentes que de les grimper et je fus rapidement au pied de la montagne où Kiawe m’attendait déjà.

- « Alola, Kiawe ! le saluai-je. As-tu terminé tes tâches administratives ?

- Oui. Mes assistants sauront quoi faire si quelqu’un venait à me défier pendant ma courte absence. Ils n’auront qu’à s’occuper de la Malamandre Dominante et de donner une Pyrozélite à ceux qui parviendront à la vaincre, ce qui n’est pas si courant, soit dit en passant.

- Je me suis toujours demandée où est-ce que vous aviez trouvé tous vos Pokémons Dominants. Je veux dire, des Pokémons plus gros et plus forts que d’autres membres de leur espèce, ça ne court pas les rues.

- C’est là le travail d’un Capitaine, répondit Kiawe. Un bon Capitaine se doit de repérer quel Pokémon est susceptible de remplir ce rôle de Dominant. Cela va te surprendre, mais cette Malamandre Dominante était encore plus petite que ses congénères lorsqu’elle n’était un bébé Tritox.

- Je vois… Je pense que nous, les Dresseurs, nous avons du mal à réaliser toutes les qualités qu’il faut posséder pour espérer devenir Capitaine. Tout comme le travail en amont pour organiser ce genre d’Épreuve.

- J’y consacre effectivement une grande partie de mon temps, affirma Kiawe. Tous les jours, je dois progresser et m’entraîner pour représenter du mieux que je le peux, ce rôle dont je suis fier. »

Il marqua une courte pause avant de poursuivre.

- « Être Capitaine, ce n’est pas seulement accepter les défis de challengers. C’est vérifier et s’assurer que la relève soit bien présente. C’est être l’étendard de la culture de nos îles et de notre région.

- Présenté comme cela, c’est un travail magnifique, » admis-je.

Nous quittâmes les chemins montagneux pour revenir à un sol beaucoup plus meuble et verdoyant. Je fus presque soulagée lorsque je pus retirer mes chaussures de randonnée pour les troquer contre ma paire de sandales légères. Non pas que je détestais la montagne mais marcher dans des plaines était tout de même beaucoup plus agréable.

Nous étions sur le point de nous engager sur la Route 8 qui partait en direction de l’ouest quand nous nous fîmes apostropher par une voix féminine derrière nous.

- « Hé, vous n’oubliez pas quelqu’un ? »

Je fis volte-face et eus un large sourire. Néphie. La jeune Capitaine de l’eau nous fit de grands signes avec son bras et nous rejoignis avec sa canne à pêche et un panier.

- « Salut Néphie ! Ça me fait plaisir de te revoir, lui souris-je.

- Le plaisir est partagé, relança-t-elle. Pfiou… Enfin la liberté, je ne vous raconte pas la misère de ces derniers jours. J’ai dû accompagner le Piclairon avalé par mon Froussardine aux urgences et rester à son chevet pour rassurer son Dresseur. Il faut dire qu’il avait été quasiment digéré quand j’ai pu le sortir de l’estomac, le pauvre…

- Rassurant pour tes futurs challengers, ironisai-je.

- Néphie ne nourrit jamais son Pokémon Dominant pour qu’il soit plus féroce... à moins que ce soit parce qu'elle est trop paresseuse pour le faire, soupira Kiawe avant de remarquer son panier. Au fait, Barbara t’a demandé d’apporter quelque chose aussi ?

- Oui, des sushis frais de Poissirène, répondit-elle. Je me demande ce qu’elle compte réserver pour Luna… J’espère que ce ne sera pas trop indigeste. »

Comme la Route 8 avait pour destination la forêt puis la jungle, les Pokémons sauvages des environs étaient, en grande majorité, des oiseaux en migration. Piclairons et Braisillons notamment, fendaient le ciel à vive allure. Ces Pokémons volants ne m’intéressaient pas énormément mais je vis en eux une occasion rêvée de faire mes premiers combats avec mon nouveau type électrique.

- « Oh, tu viens d’attraper un Élekid ? me demanda Néphie. Je ne me souviens pas de l’avoir déjà vu.

- Tu as de la chance, ils sont plutôt rares près du Parc Volcanique, ajouta Kiawe. Des Dresseurs viennent exprès dans cette zone pour en trouver un mais la plupart repartent bredouilles. »

Malgré sa petite taille, le duo de poings, Poing-Éclair et Poing-Glace, d’Élekid était déjà particulièrement efficace. Ce fut à nuancer du fait qu’il affrontait principalement des types vol qui étaient faibles à l’électricité mais il y avait là, un potentiel intéressant. En revanche, en tant que bébé Pokémon, ses capacités défensives laissaient clairement à désirer et je ne pouvais pas l’envoyer au casse-pipe comme Otarlette ou Lougaroc.

Avec Néphie et Kiawe, nous nous partageâmes les Dresseurs sur la route qui avaient cherché à nous défier. Et je n’avais pas honte à admettre qu’à l’heure actuelle, les deux Capitaines étaient meilleurs que moi. L’Ossatueur de Kiawe et le Tarenbulle de Néphie ne laissèrent strictement aucune chance aux inconscients qui avaient songé à les provoquer en duel. De mon côté, mes victoires étaient moins expéditives mais m’avaient permis de peaufiner quelques combinaisons avec mon nouveau Pokémon.

Nous marchâmes la journée entière sur la longue route pour parvenir enfin à un Centre Pokémon bâti non loin de la partie forestière de l’île. Ce fut un véritable soulagement, pour moi qui n’ai pas vu le moindre Centre Pokémon depuis cette fameuse nuit enfermée dans une douche étroite avec Barbara et Néphie. Je n’avais rien contre le camping sauvage mais une nuit complète dans un véritable lit était quand même beaucoup plus agréable.

- « Luna, j’ai remarqué un petit étang pas loin d’ici en arrivant, ça te dit qu’on aille y jeter un œil ? me proposa Néphie en dégainant sa canne à pêche.

- Je peux t’accompagner, oui, acceptai-je.

- Moi, je vais plutôt réserver des chambres au Centre, fit Kiawe pour qui la pêche ne faisait pas partie des loisirs. Ce serait bête que tout soit complet et que l’on se retrouve sans toit parce que la personne qui est censée s’occuper des réservations n’a rien fait, n’est-ce pas, Néphie ?

- Euh… hé, hé… » rougit Néphie en se remémorant elle aussi la nuit dans la douche à cause de son oubli de nous réserver une chambre.

L’étang en question n’était pas bien grand, en revanche, l’eau y était claire et propre, un endroit idéal pour que des Pokémons aquatiques y élisent domicile. Possédant déjà Otarlette, je n’étais pas forcément dans le besoin de chercher des Pokémons de type eau mais je savais que cela tenait à cœur à mon amie et j’avais décidé de l’accompagner.

- « La pêche, c’est à la fois simple et complexe. Tout est une question de timing, m’apprit Néphie. Tu dois remonter ta ligne exactement au moment où tu sens une touche, ni trop tôt, ni trop tard, au risque de perdre ta proie. »

Passant des mots à l’acte, elle s’assit et jeta son hameçon à l’eau tout en m'invitant à en faire également de même.

- « La patience est la principale vertu du pêcheur, poursuivit-elle. Il ne faut pas se décourager si on n’attrape rien dans les premières minutes, oh… quand on parle du loup… »

D’un coup de poignet magistral, Néphie ferra un Poissirène qui jaillit de l’eau, accroché à sa canne alors que je n’avais même pas remarqué que sa ligne avait bougé. Il fallait dire que, contrairement à moi, mon amie avait de l’expérience dans cette discipline.

- « C’est juste un Poissirène, rien de folichon, fit-elle en le relâchant. Et un petit, en plus, même pas de quoi faire des sushis de qualité…

- Ce sont des spécialités d’Akala, le sushi de Poissirène ? m’enquis-je. J’ai croisé quelques restaurants ambulants qui en vendent en chemin.

- Oh oui ! Quand je dis que les Pokémons aquatiques sont vraiment les meilleurs partout… même en tant que repas, hé, hé… »

Après quelques minutes d’attente, ce fut au tour de ma ligne de bouger. Je tentai de reproduire le même geste du poignet que Néphie mais fus un poil trop lente. Le Magicarpe qui avait mordu à mon hameçon parvint à se dégager et s’échappa rapidement.

- « Dommage, me dit Néphie. Essaye de ramener ta canne en te servant de ta main gauche également, ça te conférera plus de force. »

Notre partie de pêche était bien sympathique mais les seuls Pokémons que nous parvînmes à ferrer ne furent que les habituels Poissirènes et Magicarpes. Nous étions sur le point de plier les bagages et de rentrer au Centre quand Néphie me tira le bras et me montra un drôle de Pokémon caché derrière un rocher.

- « C’est quoi ce Pokémon ? Un Sovkipou ? demandai-je en plissant les yeux.

- Oui, et ce petit finaud, comme son nom l’indique, fuit dès qu’il se sent menacé, répondit Néphie. Cela le rend assez difficile à capturer.

- Sauve qui peut, en quelque sorte, fis-je en regrettant instantanément ce calembour stupide.

- Je n’en possède pas dans ma collection de Pokémon aquatique. Tu permets que je capture ? me demanda Néphie.

- Bah, évidemment ! Mais comment comptes-tu t’y prendre s’il s’enfuit dès que tu envoies ton Pokémon ? »

Néphie se contenta d’un petit sourire et ramassa un gros gourdin en bois parmi les branches mortes au sol.

- « Tu n’es pas sérieuse ! » rigolai-je.

Malheureusement si, elle avait été sérieuse. Se déplaçant sur la pointe des pieds et sans faire appel à un Pokémon pour ne pas effrayer le Sovkipou, elle s’approcha de lui en cachant son gourdin derrière le dos.

- « Petit… Petit… Viens ici voir maman…

- Elle ne va pas le faire… Elle ne va pas le faire… » murmurai-je dans ma tête, refusant de croire ce que j’étais sur le point de voir.

En un coup de gourdin bien placé, Néphie assomma le Sovkipou qui n’avait rien vu venir. Eh bien si, elle l’a fait…

- « Luna, c’est bon, je l’ai eu ! s’exclama-t-elle.

- J’ai vu ça, oui. C’est original comme technique, je devrais essayer à l’occasion, souris-je.

- Le Soporifik de la Team Skull peut confirmer, ricana mon amie en lançant une Pokéball vide sur le Sovkipou.

- Ah ? Parce que tu as vu cette scène du pont… Mince, je passe pour une grosse brute maintenant, » rougis-je.

Pendant que nous discutions, la Pokéball de Sovkipou s’était immobilisée, le capturant définitivement à l’intérieur. Notre partie de pêche terminée sur une belle prise, nous retournâmes au Centre Pokémon pour rejoindre Kiawe.

Ta Néphie, elle me fout les jetons
On dirait une psycho qui se rend pas compte qu'elle est détraquée, c'est ça le pire
Néphie > Lougaroc sur l'échelle de dangerosité

Ce serait tellement cool si on pouvait attraper des Pokémon comme ça dans les jeux...

J'imagine tellement néphie avec son bout de bois en train de faire l'attaque Z des tokos

CHAPITRE 27

Après plus d’une semaine et demie à dormir à même le sol dans une tente pour quatre misérables heures de sommeil par nuit, je m’étais assoupie comme une souche à la seconde où mon corps s’était écroulé sur le matelas moelleux de notre chambre au Centre Pokémon.

La matinée était déjà bien entamée quand je sentis une plume me chatouiller le nez pour me réveiller. Inconsciemment et dans un demi-sommeil, je me retournai de l’autre côté pour m’échapper mais, aussi collante qu’un vieux chewing-gum sur la semelle, la plume fit le tour pour continuer à me harceler.

- « Hmm… Néphie, arrête… » grommelai-je d’une voix endormie.

Je ne reçus pour réponse qu’un petit rire étouffé alors qu’elle ne semblait pas encline à me laisser dormir en paix en poursuivant à faire courir sa plume sur mon visage, de plus en plus insistante.

- « On se réveille… Il est déjà neuf heures… » me chantonna sa voix.

À contrecœur et sachant que ma nuit de sommeil était bel et bien terminée, j’ouvris difficilement un œil tout en essayant de repousser cette maudite plume en agitant ma main devant mon visage comme s’il s’agissait d’un moustique particulièrement agaçant.

- « Néphie, tu…

- Bouh ! »

Je sursautai en découvrant un visage à dix centimètres du mien. Ce n’était pas Néphie mais Barbara ! Elle se mit à rire en voyant mon expression qui devait être assez grotesque à ce moment, dans un mélange de sommeil et de surprise.

- « On paresse au lit alors qu’on a une Épreuve avec sa Capitaine préférée, aujourd’hui ? » me demanda-t-elle.

Je me redressai légèrement, la serrai dans mes bras et lui déposai un bisou sur la joue.

- « Ça me fait plaisir de te revoir… ma Capitaine préférée, lui dis-je.

- De même, je suis venue aux aurores pour te voir mais Néphie m’a dit que tu étais encore aux pays des rêves. »

Je me levai, totalement réveillée, et me coiffai devant le miroir de la chambre. Il était effectivement neuf heures, soit une heure déjà tardive pour le réveil d’un Dresseur sur les routes. Mais pour ma défense, j’avais un besoin urgent de récupérer après ces semaines de camping sauvage forcé.

- « Tiens ? Où est Néphie, au fait ? m’enquis-je.

- Sous la douche depuis une heure, elle doit chercher à se noyer comme toujours. Règle numéro un, ne jamais se réveiller après Néphie sinon tu peux attendre longtemps avant que la salle de bain soit libre. »

Barbara se mit à taper sur la porte fermée de la douche.

- « Dépêche-toi, Fifie, tu comptes utiliser tout le stock d’eau de la région ou quoi ? » rigola-t-elle.

Une petite heure plus tard, après que j’aie pu prendre ma douche et prendre une petite collation matinale, nous nous rejoignîmes devant le Centre. Le soleil brillait dans un ciel sans nuage dans cette partie de l’île et la température commençait déjà à affoler le mercure. Kiawe, toujours aussi assidu, était en train de s’entraîner avec ses Ossatueurs à la danse quand je retrouvai les trois Capitaines à l’extérieur. Nous prîmes ainsi, tous ensemble, le chemin nous conduisant jusqu’à la Jungle Sombrefeuille.

- « Maintenant que je te tiens, tu pourrais m’expliquer la raison pour laquelle tu tenais à ce que je t’amène une Masse Os, Barbara ? demanda Kiawe en lui tendant l’objet en question.

- Oui, et pour les sushis de Poissirène aussi ? relança Néphie. Heureusement que j’ai songé à prendre la glacière, cela aurait été infect sinon. »

Barbara eut un large sourire avant de me faire un clin d’œil.

- « Tu n’as pas oublié ce que je t’ai dit le premier jour où on s’est rencontrées ? Que j’allais te mijoter une Épreuve aux petits oignons ! »

Néphie et Kiawe s’entreregardèrent et eurent les mots pour me rassurer, ironiquement parlant.

- « J’ai peur… murmura Néphie.

- Je n’aimerai pas être à sa place, renchérit Kiawe.

- Vu dans quel état le pauvre Tili est sorti de ton Épreuve, je m’attends déjà à tout, fis-je remarquer.

- Tili ? Oh, lui, il a eu juste droit à la version classique, ricana Barbara. Toi, ce seras plus spécial… vraiment spécial…

- Je vais faire des cauchemars, je peux rentrer chez moi me rouler en boule ? plaisanta Néphie.

- Tu pourras te rouler en boule contre un arbre si tu veux, fit Barbara. Ah, on arrive. Que dis-tu de ma superbe jungle, Luna ? »

Nous arrivâmes à destination en début d’après-midi après quelques heures de marche qui passèrent comme un éclair. L’Épreuve de Barbara s’étendit sur des dizaines d’hectares de terrain couvert d’arbres et de végétation. Elle n’exagérait pas quand elle avait indiqué qu’il s’agissait d’une véritable jungle.

En voyant la Capitaine sur les lieux, trois membres du personnel soulevèrent la barrière de sécurité et nous autorisa à pénétrer dans la Jungle Sombrefeuille, là où les cimes des arbres bloquaient les rayons du soleil, malgré le fait qu’il devait être au zénith au vu de l’heure.

Un frisson me parcourut l’échine dès mes premiers pas sur les lieux de l’Épreuve. Il y avait tellement de recoins, de cachettes possibles, d’arbres et d’herbes folles… sans compter le fait qu’une obscurité permanente régnait en maître. Que d’endroits rêvés pour un Pokémon sauvage malin de se terrer afin de surprendre sa victime au moment où elle s’y attend le moins.

Kiawe également ne semblait pas trop apprécier la végétation abondante des lieux, lui qui préférait le climat aride de ses montagnes et de son volcan. Quant à Néphie, elle chantonnait entre ses lèvres comme pour se donner du courage, mais cela eut l’effet complètement inverse. En l’entendant, on aurait pu croire à un esprit frappeur de la forêt qui chercherait à effrayer les gens.

- « Avant de commencer, je vais te demander de faire quelques courses pour moi, Luna, me dit Barbara. Néphie et Kiawe ont déjà fait les leurs, maintenant, c’est à ton tour de me ramener un petit quelque chose.

- D’accord, que souhaites-tu ?

- Juste trois ou quatre petites choses. »

Mon amie me tendit une petite liste sur laquelle elle avait écrit quelques ingrédients que l’on pourrait dénicher dans une forêt. Un gros champignon, une graine miracle, une baie oran et une herbe rappel.

Je pris donc les devants et commença à ratisser les lieux afin de trouver ces quatre ingrédients. Je décidai de commencer par le champignon, en songeant qu’il serait le plus facile à dégoter. Mes yeux se mirent à scanner le sol, à la recherche d’un chapeau de champignon qui pourrait m’indiquer la présence de ces eucaryotes.

J’en découvris quelques uns mais ils étaient beaucoup trop petits pour entrer dans la catégorie des gros. Ceux-ci devaient être des parasites plus que des champignons comestibles, songeai-je, bien que je ne sois pas une experte dans ce domaine. Après quelques minutes de recherches infructueuses, je tombai enfin sur un champignon au chapeau rouge imposant. Toutefois, à la seconde où je le déracinai, je fus attaquée par un Parasect sauvage, qui devait garder farouchement sa nourriture !

- « Un Parasect ? Élektek, go ! »

Mon Pokémon électrique apparut juste devant moi et campa sur ses appuis pour stopper le Parasect dans sa course avec ses bras, désormais devenus puissants et musclés.

- « Poing-Glace, » ordonnai-je.

Élektek parvint à libérer un bras et concentra l’énergie du froid autour de son poing avant de l’abattre sur le corps du Parasect. Celui-ci, à moitié gelé, ne tarda pas à s’enfuir sans demander son reste.

- « Ça va être joyeux s’il y a des Pokémons sauvages tapis un peu partout, commentai-je. Bon, pour le champignon, c’est fait… Passons à l’herbe rappel. »

En ce qui concerne les herbes, ce n’était pas ce qui manquait, dans le coin. Pour plus de sureté, je pris une minute afin de consulter mon Pokédex, véritable encyclopédie, afin de trouver une image d’herbe rappel.

J’en profitai pour jeter un œil en arrière pour voir ce que mijotait Barbara, dans les deux sens du terme. Elle avait sorti d’un buisson une grosse marmite en fer et commençait à examiner la Masse Os ramenée par Kiawe ainsi que les sushis de Poissirène de Néphie. J’en déduisis que les quatre ingrédients qu’elle m’avait envoyé chercher allaient compléter cette « recette ».

Dix minutes passées dans les hautes herbes plus tard et je mis enfin la main sur une herbe de couleur verte, plus longue et plus fine que les autres. Après avoir vérifié deux fois qu’elle ressemblait au modèle montré dans le Pokédex, j’en conclus que je venais de trouver l’herbe rappel.

Pour la baie oran, ce fut un peu plus simple dans la mesure où je savais parfaitement à quoi elle ressemblait. Ronde et bleue marine. Il s’agissait même de la baie la plus courante, utilisée pour soigner des blessures superficielles. Je ne mis pas longtemps à en trouver dans les branches des arbres, ce qui m’obligea à faire un peu de grimpette au passage afin de m’en emparer.

- « Il ne reste plus que la graine miracle, murmurai-je à moi-même pour me motiver. »

Comme son nom l’indiquait, la graine miracle devait se trouver quelque part au niveau du sol. J’espérai intérieurement de ne pas avoir à labourer des hectares de terre pour la trouver, avec la désagréable sensation de chercher une aiguille dans une botte de foin.

Je marchai lentement, les yeux fixés sur le sol avec ma lampe torche. Je savais à quoi elle ressemblait, mais réussir à la différencier au milieu d’un tas de fougères ou d’herbes, ce fut une toute autre histoire.

Je mis presque une demi-heure, bâton en main, à retourner ou dégager tous les obstacles qui se dressaient sur ma route avant de tomber enfin sur ma délivrance, cachée en dessous d’un rocher. À moitié enfoncée dans la terre mais encore brillante, il n’y avait pas de doute, il s’agissait bien du dernier ingrédient.

Je m’autorisai à souffler de soulagement et revins rapidement sur mes pas les donner à Barbara. Celle-ci m’accueillit avec un large sourire et quelques applaudissements.

- « Waouh, tu as fait vite ! La grosse majorité des candidats mettent plusieurs heures en général, commenta-t-elle. Je n’en attendais pas moins de toi !

- C’est donc ça, ta fameuse surprise ? » lui demandai-je.

Avant qu’elle ne puisse répondre, je pus déjà voir Néphie et Kiawe me faire non de la tête silencieusement tout en prenant un air désolé, ce qui n’allait pas être très rassurant.

- « Ça, c’est juste l’échauffement, Luna, m’indiqua Barbara. Parce que la véritable Épreuve… commence maintenant ! »

C'pas sérieux tout ça ! J'ai 2 romans à lire pour dans pas longtemps et je tombe sur cette merveille...
C'est pas bon pour mes études ! Allez je me lance dans la lecture, en tout cas le peu que j'ai lu était super bien écrit, alors...

J'avais complètement oublié Lilie.

Hâte de lire la suite.

Tant d'amour dans le Luna + Barbara
J'avoue, Lilie qui est portée disparue depuis quelques chapitres
Hâte de voir la suite et l'épreuve

Luna qui va finir elle-même le floramantis parce qu'elle en aura marre du combo zénith+synthèse

Le 05 janvier 2017 à 21:14:41 Benjyvee a écrit :
Luna qui va finir elle-même le floramantis parce qu'elle en aura marre du combo zénith+synthèse

Luna@Bandeau muscle
Talent : Colérique
Nature : Mauvais, EVs en attaque
- Close Combat
- Ultimawashi
- Uppercut
- Fracass'Tête

Uber direct

Le 05 janvier 2017 à 21:14:41 Benjyvee a écrit :
Luna qui va finir elle-même le floramantis parce qu'elle en aura marre du combo zénith+synthèse

+ Lame Solaire + Morphéo feu + Piclairon

Pour être honnête j'aimerais bien que Luna se fasse déglinguer et qu'elle revoit sa stratégie.

Ravi de voir que ça vous plait toujours (et désolé pour celui qui a déjà 2 romans à lire )

Concernant Luna, avant même de commencer la fic, j'avais déjà en tête la personne sur qui elle va bloquer à un moment ou à un autre qui entrainera une remise en question (justement pour éviter l'effet terminator invincible qui ne plait pas)

CHAPITRE 28

Kiawe alluma un feu avec quelques branchages en bois et de la mousse sèche et souffla dessus afin qu’il prenne, permettant à Barbara de déposer sa grosse marmite dessus pour commencer faire chauffer l’eau à l’intérieur.

- « Tu veux bien me donner un petit coup de main, Luna ? me demanda-t-elle.

- Oh, bien sûr. Que dois-je faire ? »

Elle me demanda de concasser la Masse Os ramenée par Kiawe en petit morceaux en me servant d’un marteau. Requête pour le moins étrange mais je m’exécutai sans discuter alors qu’elle commençait à plonger des tas d’ingrédients dans l’eau chaude, un peu comme si elle préparait une soupe géante.

- « Néphie, tu veux bien découper les sushis que tu as ramenés en tranches fines ? fit Barbara.

- Mais tu m’as dit que je pouvais me rouler en boule contre un arbre, protesta l’intéressée en faisant exprès de prendre la voix d’une sale gamine capricieuse.

- Néphiiiiie ? » insista la Capitaine des plantes.

Néphie, tout comme Kiawe, mirent également la main à la pâte et, tous les trois, nous commencèrent à suivre les consignes de Barbara qui s’était transformée en chef de cuisine. Émincer la viande, découper des herbes, peler des baies… tout y passa.

- « Dis, Barbara, finit par intervenir Kiawe. Ce n’est pas que j’ai envie de mettre mon nez dans tes affaires mais tu es en train d’organiser une Épreuve ou un concours de cuisine ?

- Ni l’un, ni l’autre, répondit Néphie d’un air espiègle. Je te parie qu’elle n’a pas livré à temps la commande au restaurant de sa famille et qu’elle a besoin de main d’œuvre gratuite pour l’aider à terminer !

- Ne les écoute pas, Luna, me sourit Barbara. Ils sont juste jaloux que mon Épreuve est plus sophistiquée que les leurs ! »

Sous les demandes de Barbara, je me mis à touiller fortement l’immense potage qui cuisait à petit feu. Malgré la quantité assez importante d’ingrédients de toute sorte, l’odeur demeurait agréable. Légèrement sucrée et parfumée, sans doute grâce aux différentes baies présentes dans la recette.

- « Quand j’ai vu tout ce qu’on a mis dedans, j’ai cru que ça allait être une catastrophe culinaire, rigolai-je. Mais ça ne sent pas mauvais du tout !

- Et puis quoi encore ? Encore un peu plus et tu vas me dire que j’ignore ce que je fais ? » protesta Barbara.

Je continuai à mélanger jusqu’à ce que la mixture prenne une forme onctueuse et crémeuse, signe qu’elle était prête, et la sortit du feu.

- « Bon, et maintenant ? demanda Néphie. On prend chacun un bol et on goûte ou comment ça se passe ?

- Mais non, rigola Barbara. Ce n’est pas pour nous !

- Ah, et pour qui donc ? » questionnai-je en ayant malgré tout, une petite idée derrière la tête.

Je vis Kiawe reculer d’un pas, le regard abasourdi posé sur un point fixé derrière mon épaule. Néphie, quant à elle, plaqua ses mains contre sa bouche.

- « Euh… C’est moi où il a encore grossi depuis la dernière fois ? glapit Kiawe.

- Ça t’étonne ? Avec tout ce qu’elle lui donne à manger, il aurait déjà dû être obèse, » commenta Néphie.

Je dus me retenir pour ne pas paniquer. Il y avait quelque chose dans mon dos… visiblement attirée par l’odeur de notre mixture préparée. Et à en juger par les faciès de Kiawe et de Néphie, cela ne devait pas être très joli.

- « Notre convive est arrivé, accueille-le donc chaleureusement, Luna ! » me lança Barbara.

Prenant mon courage à deux mains, je fis volte-face et manquai de défaillir devant une vision presque d’horreur. Une mante géante de plus de deux mètres se dressait à quelques centimètres de moi ! Il s’agissait d’un immense Floramantis, l’évolution du Mimantis, sans aucun doute le Pokémon Dominant de Barbara.

Réagissant presque à l’instinct, je reculai de plusieurs pas en arrière, me saisis de la première Pokéball à ma portée, celle d’Élektek et le libéra. Entretemps, les trois Capitaines s’étaient également éloignés du lieu du combat afin de me laisser me débrouiller seule.

Floramantis leva ses pattes vers le ciel et accentua les rayons du soleil avec son attaque Zénith, à un tel point qu’ils parvinrent à percer les épais feuillages de la jungle afin de l’éclairer. Profitant qu’il soit occupé à invoquer le soleil, j’utilisai ces quelques secondes pour porter la première attaque.

- « Élektek, go ! Poing-Glace ! »

Mon Pokémon électrique gonfla les biceps et expédia un coup de poing gelé qui cueillit Floramantis en pleine mâchoire, le forçant à reculer. Les attaques glace étant efficace contre le type plante, j’espérai intérieurement parvenir à le vaincre rapidement en le ciblant sur cette faiblesse.

Le Pokémon Dominant de Barbara donna alors l’impression de charger son énergie au niveau de ses pattes, ce qui, je le supposai, allait lui prendre quelques secondes. Autrement dit, j’avais encore une fois l’occasion de frapper fort.

- « Encore une fois, Poing-Glace ! » criai-je.

Élektek bondit de nouveau, son poing levé pour réitérer son assaut. Mais à la seconde où il brandit son poing, une terrible épée de lumière fendit les airs et lui porta une violente estocade en plein torse ! La patte de Floramantis s’était transformée en lame géante de couleur verte et s’abattit sur Élektek dans une explosion lumineuse.

- « Élektek ! Tu vas bien ? » m’écriai-je.

Mon Pokémon électrique gisait au sol, sur le dos, les bras en croix. Totalement KO. Je dus mettre plusieurs secondes pour réaliser que ce Floramantis Dominant avait vaincu mon Élektek en une seule frappe, et quelle frappe !

Un peu groggy par cette démonstration, je rappelai mon Pokémon dans sa Pokéball avant de me demander qui je pourrais désormais envoyer… Mes deux Pokémons restants, Lougaroc et Otarlette, étaient tous deux faibles face au type plante de Floramantis et partiraient avec un handicap certain. Vu que le soleil brillait, peut-être valait-il mieux ne pas envoyer de Pokémon aquatique, songeai-je.

- « Lougaroc, je compte sur toi ! »

Comme à son habitude, Lougaroc apparut en poussant un hurlement en direction du ciel avant de grogner furieusement en direction de son adversaire.

- « Lance ton Crocs Feu, vas-y ! »

Floramantis se servit une nouvelle fois de son attaque Lame Solaire, faisant apparaître son épée de lumière au bout de ses pattes et la faisant tournoyer comme un chevalier armée d’une lourde épée à deux mains. Je compris alors que, sous les rayons solaires, cette attaque fonctionnait exactement comme Lance-Soleil, c’est-à-dire qu’elle n’avait plus besoin de se charger.

Lougaroc fut forcé de faire une roulade pour éviter un coup de taille horizontal et mordit Floramantis en plein corps avec son Crocs Feu. Boostée par le soleil, son attaque feu infligea des dommages considérables au Pokémon Dominant qui abandonna sa lame géante pour reculer et se ressaisir.

- « Ne le laisse pas souffler, Crocs Feu, encore ! »

Floramantis ne se laissa, toutefois, pas faire. Se servant de sa Lame Solaire, il fit un tour complet sur lui-même, tranchant les troncs des arbres voisins aussi facilement que s’il s’agissait de feuilles de papier. Les arbres abattus se mirent à tomber au sol, ralentissant les mouvements de Lougaroc en posant des obstacles sur sa route.

Grâce à ses secondes de répit, Floramantis écarta les pattes et diffusa une douce lumière dorée à travers son corps. Complètement dépitée, je compris qu’il s’agissait d’une Synthèse, qui lui permit de récupérer toute son énergie !

- « Ce n’est pas vrai… » murmurai-je, désabusée.

Ce fut comme si les dégâts causés par le Poing-Glace d’Élektek et le Crocs Feu de Lougaroc avaient été dissipés en quelques secondes et que j’allais devoir recommencer du début. Kiawe n’avait pas du tout exagéré en indiquant que Barbara était la meilleure Capitaine d’Akala et, pour être honnête, je l’avais tellement appréciée en tant que personne que j’avais complètement oublié de prendre en compte ses qualités de Dresseuse à l’approche de son Épreuve.

- « Lougaroc, reviens ! appelai-je. À toi, Otarlette. »

Je préférai conserver Lougaroc pour le moment et le substitua par Otarlette malgré l’immense désavantage qu’elle avait face à cet adversaire.

- « Lance Aqua-Jet, » criai-je.

Grâce à sa fusée aquatique aérienne, Otarlette ne fut pas gênée par les rondins de bois au sol et frappa Floramantis en plein torse. Toutefois, si elle l’avait touché, elle ne lui avait pas occasionné énormément de dégâts.

- « Voix Enjôleuse ! »

Otarlette se jeta au niveau de l’épaule de son adversaire et commença à lui chanter aux oreilles à bout portant. Les ondes violettes de son heurtèrent Floramantis qui porta ses deux pattes à sa tête comme s’il avait été atteint d’une migraine.

Si j’avais, l’espace d’un instant, espéré qu’en l’assommant avec Voix Enjôleuse, je parviendrais à le déconcentrer suffisamment pour l’empêcher de se servir de sa Lame Solaire, je ne tardai pas à constater à quel point j’avais tort. Floramantis se mit à siffler de colère et chargea à nouveau sa terrible épée de lumière.

Le Pokémon Dominant se mua en un véritable bretteur, portant estocades et tailles à une vitesse prodigieuse. Otarlette fut forcée de reculer à toute vitesse pour éviter l’averse qui lui pleuvait dessus mais, d’une fioriture bien sentie, Floramantis anticipa son déplacement, pivota astucieusement sur ses pattes arrières et la cueillit avec un revers de lame qui la fit décoller du sol !

- « Essaye de te rétablir, vite ! » paniquai-je en voyant ma partenaire se faire valdinguer dans les airs.

Inutile, elle eut à peine le temps que bouger une nageoire que la deuxième taille verticale fut sur elle. La Lame Solaire de Floramantis toucha Otarlette de plein fouet et l’écrasa violemment au sol dans la même explosion de lumière qui avait achevé Élektek.

Lorsque la fumée se dissipa, je ne pus qu’assister à la déroute de ma plus fidèle partenaire, inerte et vaincue au sol.

- « Non… »

Je me précipitai à ses côtés et la prit dans mes bras pour vérifier qu’elle n’était pas trop blessée, son corps criblé de brûlures à cause de cette Lame Solaire. Mon cœur se serra quand je réalisai à quel point il était dur de voir ses Pokémons dans un tel état et pourquoi Tili avait semblé si démoralisé.