Le 03 mars 2018 à 18:12:14 Nightred a écrit :
Le cycle je trouve que c'est mieux quand tu connais déjà bien le réal, que tu veux confirmer ton avis ou simplement redécouvrir les films, sinon je trouve effectivement que ça peut embrouiller mais ça peut aussi gâcher le plaisir de regarder tout d'un coup, il restera rien à découvrir pour plus tard.
Pour la nouvelle vague je conseille : Bande à part, le mépris, Pierrot le fou, les 400 coups, ma nuit chez Maud, Hiroshima mon amour.Et si t'as du courage : Les parapluies de Cherbourg et La maman et la putain
Tout vu sauf bande à part et je ne me suis pas ennuyé une seule seconde en regardant les films dont il est question, je ne suis absolument pas hermétique au cinéma moderne de la nouvelle vague.
Buzz J'inventais. C'est que ta def perso, j'y retrouve mal quelqu'un de passionné par un genre de film et rien d'autre (en polar comme en Duras-like)
Savoir analyser un film ne bloque pas le plaisir de la découverte, de l'expérience que l'on vit. Il faut juste être dans l'état d'esprit "je me laisse embarquer" plutôt que "je vais analyser chaque plan".
C'est après coup que notre capacité d'analyse intervient. Lorsqu'on a besoin de mettre des mots sur ce qu'on a vécu. Ça se fait alors de manière inconsciente.
Et l'analyse de ce qu'on vient de voir peut être un vrai moment de plaisir quand on se rend compte de la richesse de l'oeuvre. J'ai donc envie de dire que savoir analyser permet d'encore plus prendre de plaisir à voir des films !
Le 04 mars 2018 à 20:27:08 batflo3012 a écrit :
Savoir analyser un film ne bloque pas le plaisir de la découverte, de l'expérience que l'on vit. Il faut juste être dans l'état d'esprit "je me laisse embarquer" plutôt que "je vais analyser chaque plan".C'est après coup que notre capacité d'analyse intervient. Lorsqu'on a besoin de mettre des mots sur ce qu'on a vécu. Ça se fait alors de manière inconsciente.
Et l'analyse de ce qu'on vient de voir peut être un vrai moment de plaisir quand on se rend compte de la richesse de l'oeuvre. J'ai donc envie de dire que savoir analyser permet d'encore plus prendre de plaisir à voir des films !
J'aime bien ta signature c'est quoi ton film préféré ??
Sinon, un conseil pour commencer à écrire sur les films que je visionne ?
Le 04 mars 2018 à 21:36:05 Riptos a écrit :
Sinon, un conseil pour commencer à écrire sur les films que je visionne ?
Ce que je trouve stimulant, pour écrire, c'est la discussion. Essaie de lire des critiques, et commence à écrire comme si c'était en réponse à ce que tu viens de lire. Je ne suis pas sur que ce soit une bonne chose de baser son texte entièrement là-dessus, mais c'est très pratique pour se lancer.
Le 04 mars 2018 à 22:04:20 Melaine a écrit :
Le 04 mars 2018 à 21:36:05 Riptos a écrit :
Sinon, un conseil pour commencer à écrire sur les films que je visionne ?Ce que je trouve stimulant, pour écrire, c'est la discussion. Essaie de lire des critiques, et commence à écrire comme si c'était en réponse à ce que tu viens de lire. Je ne suis pas sur que ce soit une bonne chose de baser son texte entièrement là-dessus, mais c'est très pratique pour se lancer.
Dixit le gars qui voulait pas lire Lourcelles parce qu'il avait pas supporté sa critique du Rayon Vert.
Buzz qui lâche les doss.
Le ressentiment...
Continuer à discuter du coup, mais difficile de répondre sans avoir (tant) de connaissance que ça. ce que je peux faire pour l'instant c'est retranscrire sous une autre façon ce que j'ai lu par ci par là, exemple faire un dossier rétrospectif sur un réal. Puis lire tout ce qui me tombe sous la main, mais je pense avoir un bon niveau de français mais quand je lis certains textes un peu plus soutenus, y'a de smots auxquels je dois me référer dans le dico, je l'avoue. Continuer à forger son esprit, c'est la clé je présume.
Le 04 mars 2018 à 22:04:20 Melaine a écrit :
Le 04 mars 2018 à 21:36:05 Riptos a écrit :
Sinon, un conseil pour commencer à écrire sur les films que je visionne ?Ce que je trouve stimulant, pour écrire, c'est la discussion. Essaie de lire des critiques, et commence à écrire comme si c'était en réponse à ce que tu viens de lire. Je ne suis pas sur que ce soit une bonne chose de baser son texte entièrement là-dessus, mais c'est très pratique pour se lancer.
Je plussoie. Perso je suis nul pour parler de films, les seuls moments où j'y arrive un peu c'est pour défendre un film que j'aime bien en réponse à une critique négative dessus. Ça donne un point de départ quand on ne sait par où commencer.
Le 04 mars 2018 à 22:45:04 BuzzMeeks a écrit :
Le 04 mars 2018 à 22:04:20 Melaine a écrit :
Le 04 mars 2018 à 21:36:05 Riptos a écrit :
Sinon, un conseil pour commencer à écrire sur les films que je visionne ?Ce que je trouve stimulant, pour écrire, c'est la discussion. Essaie de lire des critiques, et commence à écrire comme si c'était en réponse à ce que tu viens de lire. Je ne suis pas sur que ce soit une bonne chose de baser son texte entièrement là-dessus, mais c'est très pratique pour se lancer.
Dixit le gars qui voulait pas lire Lourcelles parce qu'il avait pas supporté sa critique du Rayon Vert.
Quel rapport ?
Puis tu m'avais vendu ce très mauvais texte comme l'une de ses meilleures notices, alors forcément ça ne donnait pas très envie de continuer... Cela-dit je l'ai fait quand même, et je reconnais maintenant que Lourcelles a écrit de belles choses à propos de quelques cinéastes (Lang, Ford, Dwan, Tourneur...), même si je reste assez réfractaire à l'approche critique développée dans son dictionnaire du cinéma (je préfère de loin ses longs textes publiés dans Présence du cinéma). Et je suis d'accord avec Slorecki pour dire que Lourcelles est très fort pour les résumés, mais ceux-ci ont perdu beaucoup de valeur aujourd'hui, avec internet. L'approche de Daney, qui avait aussi lui aussi un certain talent pour "raconter les films", a bien mieux résisté à l'épreuve du temps, étant donné que chez lui le film raconté est toujours déjà un élément de critique. Puis il y a ce coté plus "littéraire", qui rend le résumé de Daney bien plus agréable à lire que celui très factuel, presque journalistique, de Lourcelles.
Ouais comme d'hab un mec est brillant quand il est d'accord avec toi et il dit de la merde quand il est pas d'accord. . Bizarrement quand il défonce Leone avec autant de violence ça te semble pas du tout problématique (ah oui j'oubliais Leone est plus VISION depuis la mise à jour numéro 492 de la doxa). Le gars qui lit uniquement pour le plaisir d'être conforté dans ses petites certitudes. Pitié, ne parle pas " d'approche critique " quand il s'agit uniquement de ton ego. Tu cherches des bases théoriques suffisamment floues pour pouvoir leur faire dire ce que tu veux (d'où ton problème avec le " factuel ", c'est sur que Lourcelles, Tavernier ou Sabatier, on aurait du mal à en tirer de l'extrapolation fumeuse, là ou Daney, Deleuze et compagnie s'y prêtent parfaitement) et en tirer des assertions justifiant tes ridicules prétentions théorisantes.
Toute ta démarche ça consiste à faire rentrer une pyramide dans un trou fait pour un cube en réduisant tout ce qui peut-être complexe à de la pseudo vérité universelle : le " beau ", le " juste " et compagnie. Le catéchisme moralo-analytique qui se résume à une suite d'assertions fondées sur du vent.
Le 05 mars 2018 à 01:16:51 BuzzMeeks a écrit :
Ouais comme d'hab un mec est brillant quand il est d'accord avec toi et il dit de la merde quand il est pas d'accord. . Bizarrement quand il défonce Leone avec autant de violence ça te semble pas du tout problématique (ah oui j'oubliais Leone est plus VISION depuis la mise à jour numéro 492 de la doxa). Le gars qui lit uniquement pour le plaisir d'être conforté dans ses petites certitudes. Pitié, ne parle pas " d'approche critique " quand il s'agit uniquement de ton ego. Tu cherches des bases théoriques suffisamment floues pour pouvoir leur faire dire ce que tu veux (d'où ton problème avec le " factuel ", c'est sur que Lourcelles, Tavernier ou Sabatier, on aurait du mal à en tirer de l'extrapolation fumeuse, là ou Daney, Deleuze et compagnie s'y prêtent parfaitement) et en tirer des assertions justifiant tes ridicules prétentions théorisantes.Toute ta démarche ça consiste à faire rentrer une pyramide dans un trou fait pour un cube en réduisant tout ce qui peut-être complexe à de la pseudo vérité universelle : le " beau ", le " juste " et compagnie. Le catéchisme moralo-analytique qui se résume à une suite d'assertions fondées sur du vent.
Il n'est pas forcément question d'être d'accord ou non, il m'arrive de trouver très beaux des textes défendant des films que je n'aime pas (ou l'inverse). Par exemple je trouve fantastique le texte de Jean-Pierre Oudart à propos d'''Orange Mécanique'', alors que je ne suis pas très fan du film et qu'Oudart termine en attaquant avec virulence les films de Godard et des Straub, que j'adore. Mais bon, tu sembles avoir une dent contre moi en ce moment.
Pour le reste, je préfère ne pas répondre, je t'invite seulement à essayer de lire vraiment un texte de Daney, n'importe lequel.
Tout critique ne peut que dire du bien de Kubrick ou Kurosawa, les deux références du 7ème art.
Comment peut-on ne pas aimer
Titre : A propos d'"Orange mécanique", Kubrick, Kramer et quelques autres
Titre du périodique : Cahiers du cinéma
Numéro : 293
Auteur : Jean-Pierre Oudart (auteur principal)
Date : octobre 1978
Description : [6] p. : ill. - pages 55-60
Langues : français
Sujets (films) :
- A clockwork orange (Orange mécanique) - Stanley Kubrick - 1971
- Milestones - Robert Kramer - 1976
Sujet (thèmes) :
- VIOLENCE (THèME)
- RELATION CINéMA / MORALE
- RELATION CINéMA / RéALISME
- CINéMA MODERNE
- FILM DE FICTION
Il est aussi en ligne, son article ?
Le 05 mars 2018 à 01:51:20 Araneaah a écrit :
Tout critique ne peut que dire du bien de Kubrick ou Kurosawa, les deux références du 7ème art.Comment peut-on ne pas aimer
Titre : A propos d'"Orange mécanique", Kubrick, Kramer et quelques autres
Titre du périodique : Cahiers du cinéma
Numéro : 293
Auteur : Jean-Pierre Oudart (auteur principal)
Date : octobre 1978
Description : [6] p. : ill. - pages 55-60
Langues : français
Sujets (films) :
- A clockwork orange (Orange mécanique) - Stanley Kubrick - 1971
- Milestones - Robert Kramer - 1976
Sujet (thèmes) :
- VIOLENCE (THèME)
- RELATION CINéMA / MORALE
- RELATION CINéMA / RéALISME
- CINéMA MODERNE
- FILM DE FICTIONIl est aussi en ligne, son article ?
Je ne sais pas, mais je peux te l'envoyer si tu veux.
https://f.hypotheses.org/wp-content/blogs.dir/2002/files/2015/10/Daney-Le-travelling-de-Kapo.pdf
Ah y a pas à dire, faire un article sur un film qu'on n'a pas vu, c'est la puissance intellectuelle. Qu'on défende encore ce torchon aujourd'hui... enfin bref. Ceci dit, je lui reconnais au moins sa clarté. C'est d'une débilité limpide.
En fait, je pense que la clé de ta méthode, c'est ce que t'as écrit sur The Strangers. A un moment tu t'es lancé dans un " y a trop de plans " que personne n'a trop compris, t'avais décidé que les plans étaient trop courts, voilà, c'était éliminatoire. Et là, j'ai eu un flash d'Amadeus, film qui m'emmerde pourtant assez sec, lorsque Mozart joue devant Joseph II qui lui répond " y a trop de notes ". Là c'était clair, Joseph II version Forman, c'est Melaine. C'est l'art de chercher des trucs dénués de sens pour justifier un ressenti : " y a trop de plans " ça pourrait être aussi " ça manque de nuages " ou " y a une lumière trop claire ", le truc auquel tu ne peux rien répondre, en tout cas rien d'intelligent.
PS : la pique de Daney sur Kurosawa qui jouirait devant les combats est non seulement ridicule - il suffit de voir Kagmeusha ou Ran pour s'en rendre compte - mais elle est profondément minable au vu de l'histoire personnelle de Kurosawa, m'enfin bon on sait comme les intégristes de la morale se trouvent toujours d'excellentes raisons de se comporter comme des connards.
Daney avait beaucoup aimé Ran.
Le 03 mars 2018 à 23:02:29 BuzzMeeks a écrit :
Le 03 mars 2018 à 22:55:52 Limbal a écrit :
C'est quoi pour vous êtres Cinéphile ?Définition personnelle et n'ayant aucune réalité encyclopédique :
Un cinéphile est une personne cherchant à comprendre la place d'un film dans l'histoire du cinéma au delà de son gout personnel, quelqu'un qui essaie de s'affranchir de la simple question du ressenti pour parvenir à la vision la plus large possible.
Il va de soi qu'avec cette définition - qui je le répète est strictement personnelle - des gens comme Durendal ou reso sont autant cinéphiles que je suis plâtrier-peintre.
Quelle est la différence entre un cinéphile et un historien du cinéma ?
Là c'était clair, Joseph II version Forman, c'est Melaine
Rofl