Merci père noël

Sweet pas avant samedi ou dimanche j'ai pas commencé

Des avis/conseils/questions en attendant la suite ? Suggestions ? Non ?

Bon, très bien.

• Tente vainement de desserrer ses chaines, regarde par la fenêtre de sa cellule puis recommence à écrire *

Le gardien arrive et dépose une coupelle.

Tiens voilà ton repas, il peut te servir de toilettes par la même occasion, mais pour te prévenir, on ne le lave jamais

Ce soir si vous etes chanceux sinon demain midi

J'étais sur d'avoir la poisse aujourd'hui

Le 27 décembre 2015 à 02:30:48 Sozrag a écrit :
J'étais sur d'avoir la poisse aujourd'hui

La journée vient juste de commencer

au passage

attend c'est bien le pleurnichard de la dernière fois qui a manqué de vomir lors qu'il a vu le meurtre des gardes par la goule?

Il savait que Petrus était allé dans le désert ?

Alors oui c'est bien le même et il se doutait plus ou moins que Petrus avait quitté la ville mais sans en être sur. Pour la suite j'ai pas commencé mais elle sera la pour le nouvel an

Bon en fait elle sera la vers dimanche

On est dimanche.

Il me reste un peu a écrire ca devrait arriver ce soir sinon demain

Un grand combat s'annonce

La suite arrivera probablement mercredi soir

On est mercredi
Comment ça 05h du mat? Jmenfou !

Un peu de patience
22h au pire

Chapitre 15

-Abandonne tant qu'il en est encore temps ! cria Rigel à l'inconnu en dégainant deux hachettes de son dos. Nous avons l'avantage du nombre et de la force.

-Je n'imaginais pas nos retrouvailles de cette façon, Rigel, répondit l'intéressé. Mais quand bien même vous seriez capable de l'emporter, nous avons déjà décimé les trois quarts de la garde et pouvons en faire autant avec votre ordre dépassé ! Il sera ensuite un jeu d'enfant de faire venir nos renforts afin de mettre fin à votre régime agenouillé !

Le chef des Compagnons eut un sourire sarcastique :

-Je serais fort curieux de voir ca.

-Alors ouvre bien les yeux. En avant, mes amis !

Cinquante hommes se ruèrent soudain les uns sur les autres dans un brouhaha indescriptible. Les boucliers se heurtèrent aux lames et les flèches se perdirent dans la foule. Ce combat serait rude et sanglant, Rigel le savait. «Cet homme est dangereux. Espérons que les autres soient moins retors», songea t-il en se jetant corps et âme dans la mêlée sans perdre de vue son objectif.

Son premier adversaire était un nordique squelettique à l'agilité impressionnante. Celui-ci évita le premier coup du bréton et contourna sa garde en une fraction de seconde. Il s'enroula tel un serpent autour de son corps et lui bloqua fermement un bras dans le dos tout en brandissant un long poignard effilé. Malheureusement pour lui, un homme armé de deux lames possédait par extension deux mains libres. L'imprudent en fit les frais, une moitié de crâne retomba mollement sur le sol tandis que son corps resta sur place, prit d'intenses soubresauts.

Vinrent ensuite se mesurer à lui deux jumeaux rougegardes aux corps couverts de tatouages brandissant chacun un sabre argenté. Ils se placèrent de part et d'autre de lui en restant parfaitement coordonnés dans leurs mouvements.

-Il est fort dommage de mettre fin à vos jours de cette manière, je trouve. Vous auriez fait des danseurs hors pair à mon avis.

La pique fit mouche et le bandit sur sa gauche se rua sur lui dans un grognement de colère. L'autre rattrapa tant bien que mal son frère et conserva un retard négligeable. Le bréton dût se pencher brusquement pour éviter deux frappes simultanées destinées à son cou et sa poitrine.

«Cela va être compliqué» fit le Compagnon en bondissant en arrière. À force de combattre encore et encore, il était devenu capable de jauger un combattant d'un simple coup d'oeil. Ces deux-là étaient rapides, et leur style de combat semblait aussi agressif qu'efficace. Il devait trouver un moyen de les déstabiliser pour en finir au plus vite avant que les pertes ne soient trop lourdes dans son camp. Son regard s'illumina soudain. Il connaissait ce style de combat !

Au vu de leurs origines Alik'r, et de leur techniques singulières, ses adversaires étaient probablement des membres du Cours Dormant, plus connu sous le nom de l'ordre des Danselames. Créé une dizaine d'années auparavant, il n'avait acquérit sa réputation que deux ans plus tôt, lorsque trois de ses membres avaient vaincu un dragon en Hauteroche sans aide extérieure. Bien que leurs ambitions de surpasser les légendaires Chantelames fut ridicule, ses membres demeuraient de grands combattants capable de relever bien des défis. Cependant, quelque chose clochait... Comment des membres d'un ordre aussi réputé pouvaient-ils finir en Bordeciel, luttant pour une cause qui ne les concernaient plus ?

Rigel grimaça. Si cet homme avait la possibilité de rassembler d'aussi bon guerriers, la bataille s'annonçait particulièrement serré.

-Qu'y a-t-il ? Tu te fatigues ? l'interrompit le jumeau de droite.

-Très drôle, fit le bréton en reprenant un sourire moqueur. Je vous aurais bien laissé m'attaquer pendant des heures si ca avais pu vous faire plaisir. Mais je n'ai malheureusement pas le temps de vous accorder ce privilège !

Sans attendre, il bondit sur ses adversaires et frappa horizontalement avec sa première arme, tandis que sa main gauche effectua une feinte complexe vers l'autre sans pour autant attaquer. Le combattant de gauche recula prudemment mais celui de droite para, laissant un angle mort minuscule en dessous de son bras levé. Il n'en demandait pas tant. Il fit mine de frapper, avec un sourire en direction de son second adversaire resté en retrait. Ce dernier se rua en direction de son comparse pour l'avertir du danger, mais seul un gargouillement sortit de sa gorge lorsqu'une hache vint s'y ficher. En se remettant en garde, l'homme de droite constata avec horreur la situation et se rua sur Rigel dans un cri bestial.

-La compassion fraternelle est bien le pire des handicaps en combat. Et la rage, n'en parlons pas.

Une lame aussi vive que l'éclair remonta du bas du ventre jusqu'au cou du rougegarde, passant à travers sa protection de mailles et faisant voler en éclats son sabre comme une brindille.

«De bons combattants, mais sans plus». Le bréton essuya sa lame et poursuit son chemin meurtrier en direction de leur chef, qui s'était perché sur la muraille extérieure et observait le combat avec amusement.

Plus loin, Fjol ouvrit péniblement les yeux. Il reconnut le khajiit qui se tenait face à lui, la mine soucieuse.

-Ri'Drassa ! Ca va ?

-C'est plutôt à moi de dire ca... Ja'Hiza va s'occuper de te conduire en sûreté. Tu peux marcher ?

-J'en doute... Je vais rester discret, ne vous occupez pas de moi.

-Je reste avec toi, lui intima la khajiit. Ri', tu peux y aller.

-Soit, fit Renji en jetant un dernier regard à ses compagnons. De toute façon, ce type ne m'a pas l'air disposé à me rendre mon arme avant que je lui prenne de force.

-Ne fait pas l'idiot, l'ami, lanca Vilkas plus loin. Tu as vu de quoi il est capable.

De toute façon, il ne comptait pas prendre trop de risques. Il s'approcha d'un cadavre et dégota une épée d'argent dans son fourreau. Pas terrible, mais il s'en contenterait. Il s'avançait en évitant au mieux les combats lorsqu'un nordique aux longs cheveux noirs se mit en travers de sa route.

-Eh, chaton ! Tu dois sûrement être un allié de ces satanés elfes, nan ? J'ai promis de m'en débarrasser seul, mais ton pote m'a vexé à la taverne, et j'ai eu très envie de ramener mes copain ! Enfin, je ferais mieux de m'occuper de toi, t'as pas l'air d'écouter de toute façon.

Renji s'avança en conservant une mine fermée. Son adversaire, probablement agacé par si peu de loquacité, se jeta sur lui avec un cri de joie. Le khajiit passa sous une première lame qui érafla sa tunique, et riposta d'un revers qui fit reculer l'homme. Ce dernier revint à la charge en enchaînant les feintes et les bottes avec adresse.

Renji arrivait tant bien que mal à prévoir ses coups, mais cela lui demandait trop de concentration pour qu'il songe à attaquer. Soudain, il se cogna au dos d'un combattant. Celui ci se retourna lentement, révélant une armure d'acier qui le recouvrait intégralement. De son casque s'échappait une respiration saccadée, le khajiit espérait que c'était un signe de fatigue et non d'excitation.

-Rognir ! Aide moi à le buter ! cria le nordique dans son dos.

Sans rien répondre, le chevalier leva son espadon et l'abattit avec violence devant lui. En roulant de côté, la recrue grimaça. Même si il avait l'habitude d'affronter plusieurs ennemis à la fois, il ne s'était pas suffisamment exercé au maniement de l'épée, et cela allait lui poser problème. Il se redressa lentement, évitant de forcer sur ses articulations endolories, et rabattit sa capuche sur sa tête. Ses deux adversaires se tenaient face à lui, attendant son attaque.

Il s'apprêtait à bondir lorsqu'un éclair jaillit de nulle part et passa au dessus de la mêlée, aveuglant la plupart des combattants présents.

-Ugh ! C'est quoi ce bordel ! Rognir, ca va ?

Le nordique s'approcha de son ami, qui était resté pétrifié comme une statue. Il posa la main sur son épaule, mais senntit une chaleur incroyable remonter le long de son bras. Il le retira vivement en emportant avec sa main un filet d'acier en fusion. Il se recroquevilla sur le sol en hurlant, tentant d'enfouir ses doigts dans le sol afin de se soulager de la douleur.

-Aaaah ! Putain ! Mais c'est quoi ce bordeeeeeel !

-Ferme-là, tu veux ?

L'homme leva la tête vers son interlocuteur, un altmer de grande taille aux yeux violets portant une longue robe noire. Ce dernier tendit un doigt vers son front et une stalactite en jaillit, mettant instantanément fin à sa vie.

-Ces déchets osent se battre sans moi ? Je vais leur montrer ce qu'il en coûte de me laisser derrière...

Renji planta sa lame dans le dos d'un malfrats occupé à combattre deux impériaux, puis poursuivit son chemin vers la muraille. Il s'arrêta au pied de celle-ci, pour y trouver Rigel, face au chef des assaillants.

-Ooh, ta chère recrue est venue t'aider, on dirait. Je vais essayer de ne pas la tuer par inadvertance, je suis particulièrement tête-en-l'air ces derniers temps...

-Recule, Renji. Je vais m'en charger.

-Mais...

-Ne t'occupes pas de ca ! Va plutôt aider tes frères là-bas.

Le khajiit acquiesca et repartit en arrière sans discuter, le regard vide.

L'inconnu ricana :

-Tu utilises l'illusion à merveille, à ce que je vois ! Tu as bien progressé en dix ans.

Le bréton stoppa son avancée, stupéfait.

-Que...

-Je me souviens, elle était si douce avec toi... Quant elle passait sa main dans tes cheveux en te racontant une histoire...

«Non... c'est... impossible ! Comment a-t-il...»

-Même le forgeron t'appréciait. Tu portes toujours son foulard, il me semble.

-Ferme la et viens te battre ! cria Rigel en perdant son calme et sa bonne humeur habituelle. Allez !

-Qu'il en soit ainsi, fit l'homme masqué en prenant un ton moqueur. Voyons si tu parviens à résister face à moi !

Il se laissa tomber du mur et se réceptionna sur le sol sans le moindre bruit. Puis il se mit en garde, poings levés.

Le bréton se mit en garde, intrigué. Comptait-il vraiment se battre à mains nues ? Pourtant, il portait l'arme de Renji... Il devait être très sur de lui.

Sans perdre plus de temps en réflexions, le chef des Compagnons se rua vers son adversaire et tenta une frappe horizontale au niveau du cou. Comme il s'y attendait, l'adversaire se pencha en arrière pour éviter le coup, se mettant ainsi sur la pointe des pieds. D'un coup de talon puissant, il frappa le genoux droit de son opposant tout en déviant un poing de sa main libre. L'homme masqué se courba douloureusement en laissant échapper un grognement de surprise, mais se releva presque aussitôt et se remit en garde.

Il était coriace, mais il finirait bien par céder. Feintant de sa main gauche, il abattit sa hache en direction de l'épaule de l'homme mais ce dernier se plaça de profil et le frappa très lentement au cou, presque avec douceur.

Un choc électrique d'une intensité incroyable parcouru le corps du bréton, qui fut projeté un mètre plus loin dans une gerbe d'étincelles. Il releva la tête en gémissant de douleur. Maintenant, il comprenait pourquoi l'homme semblait si certain de sa victoire. Il se laissa retomber mollement, incapable de faire le moindre geste. Un cri rageur le tira de sa torpeur :

-Tous aussi faibles !!! Bat-toi, insecte !

Rigel reçu un grand coup de pied aux cotes et sursauta en reprenant ses esprits. Devant lui se tenait l'altmer qui les avait rejoint quelques semaines plus tôt. Névérar, ou quelque chose comme ça. Mais... Que faisais t-il au sol ?

Il se releva péniblement et remercia l'elfe pour sa sollicitude.

-Merci, je ne sait pas ce qui m'a prit.

-Si tu t'imagines que les excuses d'un mortel me feront chaud au coeur, alors tu es comme les autres.

-Je dis ce que je pense, voilà tout.

-Pardonnez moi d'interrompre ces émouvantes retrouvailles, mais je crains que ce combat entre ton chef et moi n'est pas terminé. Aussi te prierais-je de...

Une lame de glace fusa et vint se briser sur sa tête, faisant geler la surface du masque.

-Épargne moi donc tes vulgaires bavasseries, ragea Névérar avec un rictus cruel. Je hais ceux qui préfèrent les débats stériles au combats, alors viens donc te faire massacrer au lieu de rester planté là !

L'homme retira son masque avec lenteur, révélant un bréton au visage bordé de cheveux noirs comme la mort. Sa face anguleuse et sans pommettes était froide et pleine de cruauté, mais le pire restait ses yeux. Au dessus d'un nez tranché, deux pupilles de glace fixaient fermement l'altmer.

-J'ai horreur des fourbes et par dessus tout des créatures impolies. Tous les mortels et les mages de seconde zone comme toi me craindront lorsque je règnerai sur vos cendres. Et je crois bien que tu viens de me mettre dans une colère noire...

Ouais je l'aime bien cet Altmer, surtout que c'est un enfoiré alors je l'apprécie encore plus