enfin le jeune est terminé, et je reprends du poile de la bête, la suite sera pour samedi, c'est promis. Soyez nombreux a lire et a poster
Oh yeah enfin la suite =)
Je serais présent samedi =P
Je ne sais pas si je serai la demain mais je te promet de lire la suite plus tard
On est dimanche.
je dois sire que je ne m'attendais pas à un double combat, la présence de Balder me surprend... On a donc droit à une attaque d'envergure! J'aime beaucoup le changement de personnalité d'Avan, je trouve que tu décris bien. Et inutile de dire que j'attends la suite avec impatience!!! Merci de continuer à nous faire partager cet univers et ces personnages!
Un gros suspense à la fin je trouve l'échange entre Avan et Mercurius mémorable c'est trop bon et on en redemande
Je sais c'est une suite un peu léger, mais la prochaine clôturera le chapitre, et le prochain sera le dernier de la fic, et ce sera comment dire... Je vous laisse le découvrir.
A Plus
on sens la fin arriver, avec la mort (définitive j'imagine?!) de deux puissants adversaires... belle suite en tout cas! j'attends ce dernier chapitre avec impatience!
juste wow je viens de me taper les 95 pages en a peine un mois et c'est tout simplement génial !!! continue !
Je veux bien que lisa hesse soit doué mais dela à pouvoir tuer un seigneur sith au sabre lasr je suis pas convaincu perso
@kaeling: je me suis aussi posé la question, mais quand on relis bien le passage, Balder n'a pas senti Lisa venir et s'est prit une premiere rafale de fusil d'assaut. Seigneur Sith ou pas, s'il se prends des tir de blaster dans la poitrine il meurt. Là en l'occurence il s'en est prit deux qui l'ont "sonné" et s'est pris encore une peleté de rafale dans le bide. Après ça, seigneur sith ou pas, tu fais plus grand chose ^^
Après c'est sur c'est une mort un peu conne pour un seigneur sith, mais d'un autre côté je suis content que ça ne soit pas Den qui l'ai tué, ça prouve qu'il est loin d'être invincible.
L’attaque Sith sur Koros provoqua un ras de marré médiatique. HNE n’a pas hésiter a déclarer que l’empire allait cette fois accepter d’entrer a la ligue galactique du chancelier Anarius. Et c’est ce qu’elle fit au final. Avalane se rendit a Coruscant avec Den Orion et Lisa Hesse, ainsi que tout les membres du gouvernement Korosiens pour signer le traité. L’empire allait contribuer a l’effort de guerre contre les Sith, mais un autre événement bouleversa l’administration d’Anarius, ainsi que des Jedi. Bastila Shan fut convoquée au temple et même si Revan ne faisait plus parti de l’ordre, il n’en demeurait pas moins un utilisateur de la force qui a pour devoir de rendre des comptes aux Jedi avant la république galactique. De ce fait, Den présidait personnellement le conseil quand Bastila se présenta devant lui. La Jedi écoutait Den parler sans oser interrompre son discours, Brianna, ainsi que d’autres membres du conseil, suivaient aussi tout en regardant le grand maître reprendre ses fonctions officielles au conseil.
« Il me semble maître Shan que vous avez oublié ou va d’abord votre loyauté, ainsi que vos devoirs, a une époque je me souvenait d’une padawan qui défendait avec fougue les lois Jedi, et respectait le code sans faillir, avec le temps il semble que cette dévotion a disparu, ou a changer de direction. Vous n’aviez aucune autorisation de notre part pour accompagner les délégués républicains sur Koros. Et Revan n’avait aucune autorité sur vous pour vous y envoyer, vous êtes un maître Jedi, a ce titre vous avez des obligations envers les Jedi et envers la force, par le passé j’avais déclaré que chaque Jedi place les intérêts de l’ordre avant les siens. Ainsi notre ordre perdurerait tout en servant la galaxie, et j’ai bien précisé ce point, la galaxie et non la république. J’avais précisé aussi que si la république se détournait du droit chemin, notre devoir était d’apporter conseilles et sagesses. Mais au lieu de cela, vous vous êtes perdu dans les eaux agitées de la politique. »
Bastila baissa la tête et Den continua de la regarder avec des yeux perçants. Elle a eu un enfant avec Revan et ne pouvait plus séparer son rôle de Jedi et celui d’épouse. Parfois lui-même n’arrivait pas a agir par impartialité mais essayait tout de même d’accomplir ses devoirs avant tout, c’était ça le problème, lui essayait de la faire, et Bastila non. Il avait envie de l’aider mais quelque part il n’avait plus confiance en son ancienne padawan, elle s’est égarée, si il la renvoyait de l’ordre, elle rejoindrait Revan et ce n’était pas une solution, si il décidait de la garder, elle jouerait les espions pour lui, et Den observa le vide un moment, dans une bataille l’ennemi cherche toujours a connaître l’adversaire plus lui-même. Den porta a nouveau son regard vers Bastila, puis déclara d’une voix puissante :
« Vous êtes confiné au temple, votre rôle sera d’assurer l’apprentissages des apprentis padawan, ce qui veut dire que vous n’aurez plus aucun contact avec le monde extérieur jusqu'à ce que le conseil décide du contraire, je vous recommande aussi de méditer et de réfléchir sur votre rôle de Jedi, vous pouvez disposer. »
- Avec tout le respect que je vous dois…
- Je n’ai rien d’autre à ajouter.
Clouée au bec, Bastila s’inclina et se retira en faisant flotter sa cape derrière elle, a cet instant Bao Dur regarda Den et secoua la tête avec gravité.
- Je ne crois pas que garder Bastila avec nous sois une si bonne idée, général. Elle pourrait informer Revan à tout bout de champs.
Brianna croisa les mains et regarda son ami Zabrak.
- Revan sait déjà tout ce qu’il a besoin de savoir, même de nos soupçons, depuis qu’il a rejoint la rotonde du sénat pour intriguer avec les politiques, sans oublier les flottes qu’il possède et les soldats qui lui obéissent, il sait parfaitement que les Jedi voient d’un mauvais œil que l’un des leur agit plus comme leader de la république, et non comme guide.
Atton qui resta silencieux finit par sortir de son mutisme.
- Un des nôtres, ça reste à prouver, je crois qu’il est temps d’arrêter de désapprouver ce que fait Revan et commencer à agir. Si on reste comme ça les bras croisé, on va livrer la galaxie à Revan sur un plateau d’aurodium.
Juhani regarda Den qui observait le vide puis jeta un regard a Bao qui semblait d’accord avec Atton, elle secoua la tête et intervint avec douceur :
- Il est indéniable que nous avons des problèmes avec Revan, mais nos ennemis restent les Sith, et nous les combattons pour assurer la paix dans la galaxie, pas pour permettre a Revan de réaliser ses plans politique. Remportons d’abord cette guerre, ensuite nous nous occuperons de Revan si jamais il va trop loin.
- Il est déjà aller trop loin, explosa Atton qui se leva de son siège pour regarder Coruscant par la fenêtre.
Juhani et Brianna jetèrent un regard désapprobateur à Atton, Bao Dur se mordit la lèvre, hausser le ton devant le grand maître est une erreur de mauvais goût, mais Den ne releva pas l’injure, Atton gardait toujours son esprit rebelle et son franc parler malgré son statut de Jedi, c’est ce qui faisait sa force en tant que personne.
- Vous pensez que rester les bras croisé et regarder Revan sauver la république est une erreur. Demande Den en les regardant avec un doux sourire.
Une lueur d’approbation apparut dans leurs regards, le maître sourit amusé, ils ont beaux êtres maîtres, ils ne possèdent pas le courage d’exprimer leurs pensées comme le faisait Atton. Ils ont encore beaucoup a apprendre de lui, c’est ironique.
- Je n’aime pas ça, admit Brianna, Revan se joue de nous.
- Je suis d’accord, mais que devrions nous faire ? Changer de camps et soutenir les Sith contre Revan ?
Juhani rougit.
- Personne ne suggère une telle chose, maître Orion.
Sachant qu’il devait les impliquer tous, Den se tourna vers Atton.
- Peut être devrions nous arrêter Revan pour… et bien je ne sais pas certain de savoir quelle loi il a violée, ni comment nous pourrions le prouver. Mais je suis sérieux. Devrions nous foncer vers la rotonde et l’arrêter sur la seule base de nos soupçons ?
Atton baissa les yeux.
- Ce n’est pas une si mauvaise idée après tout.
- Maître Atton ! Rugit Brianna indignée.
- Oui je sais, réplique-t-il en se mordant les lèvres. Ce ne serait pas correct, ce serait même idiot.
- Ravie de te l’entendre dire, dit Brianna en s’adossant contre son siège de maître.
- A choisir entre le despote et l’absence de loi, fit Bao Dur en hochant la tête, je pense que nous devons opter pour le despote, pour le moment, en tout cas.
- C’est ce que je pense aussi, affirme Den.
- Mais quand déciderons nous que Revan est allé trop loin ? Demande Atton vivement, ou plaçons nous la limite ?
Cette fois c’est Juhani qui finit par traduire les pensées de Den.
- Nous ne laisserons jamais Revan nous pousser plus loin dans nos retranchements, le moment venu nous agirons en conséquence, pour le moment concentrons nous sur un seul ennemi a la fois.
- C’est exprimé avec beaucoup de sagesse, maître Juhani. Réplique Den en la regardant avec reconnaissance.
- Je suis d’accord, affirme Brianna.
- Moi aussi, intervint Bao Dur.
Atton se tourna vers eux et opina du chef.
- Très bien, nous sommes d’accord.
Mais Den ignorait lui-même ou placer la limite, il espérait juste qu’il ne serait pas trop tard.
Pendant ce temps, Revan lisait les rapports qu’il venait de recevoir et se mordit la lèvre, son équipe de Venoms s’est fait massacré, Segavax a été tué et peut être qu’il a fournit des informations aux assaillants ou pire a Den, Balder est mort, Mercurius est morte. Mais malgré la tournure de la situation, Koros a finit par rejoindre la ligue galactique. Mais Den et les Jedi commencent sûrement a le soupçonner de quelque chose, même Andeddu et les Sith se posent des questions que ses réelles motivations. Les files qu’il a tissé pendant des années commencent a s’entre mêler et même la force reste muette devant ce chaos. Revan se leva et croisa les bras en essayant de faire le vide dans son esprit. Il avait besoin de Bastila, mais elle est confinée au temple Jedi, il devait absolument reprendre les choses en main, il n’a pas prévu de perdre autant d’effectifs dans l’opération de Koros, tout comme il n’avait pas prévu la survie d’Avalane, ou même la découverte des cellules d’espionnages qu’il a implanté en plein empire. C’était une mince victoire, les événements ont échappés de son contrôle pour la première fois de sa vie.
Mais il lui reste tout de même un dernier espoir pour reprendre les choses en main, les trois clés de la racine qu’il garde sur Shiva IV dans la bordure extérieure, il va découvrir l’emplacement de la relique et l’utilisera pour réaliser ses plans comme il a fait avec la forge stellaire des années plutôt. Revan s’assit en tailleur et commença a méditer pour sauvegarder son self contrôle, tout ceci n’est qu’un contre temps, un simple contre temps, rien de plus, rien de moins.
Après le départ des maîtres, Den resta seul dans la salle du conseil, regardant Coruscant et son trafic aérien, Avalane se trouve encore dans la capitale dans des appartements réservés aux au dignitaires étrangers, l’exilé se dit qu’il pourrait aller la saluer avant son départ pour Koros, Lisa l’avait appeler pour lui annoncer que l’amiral Jocasta avait envoyer deux flottes dans la bordure extérieure pour terminer la conquête du bras de Tingel. Les Venoms furent rappelés a Coruscant, lui-même convoqua Ione et aussi d’autres Jedi pour les éloignés des troupes de Revan, l’ordre servait les habitants de la république, pas les politiques et leurs ambitions égoïstes. Il fera tout pour sauvegarder l’ordre du piège de la politique, car les Jedi doivent avant tout se fier a la force, il ne commettrait pas la même erreur des anciens maîtres. Den se tourna et vit soudain devant lui une silhouette encapuchonnée, sans hésiter il activa sa lame bleue et resta debout bien droit en fixant le nouveau venu.
- Qui que vous soyez je ne donnerai pas cher de votre vie, si jamais vous ne vous rendez pas.
Den sonda l’inconnu, et jeta un regard circulaire, il était seul. Et pourtant il n’avait pas senti sa présence dans la force, et Den était toujours sur ses gardes.
- Je regrette maître Orion, mais je ne peux me résoudre a me rendre, ni a vous ni a personne.
- Que faites vous ici ?
- Vous n’avez aucune raison de me craindre, et puis je ne suis pas sur de faire le poids face a quelqu’un de votre stature.
- Cela dépend du point de vue, dit Den en souriant. Je n’ai pas senti votre présence, vous êtes très doué pour vous dissimuler.
- Ma survie est a ce prix, il ne s’agit pas de talent.
Den abaissa son sabre mais le garda allumé.
- Que voulez vous ?
- Je suis venu vous présenter mes adieux. Car vous risquez de ne pas me revoir.
Den fronça les sourcilles, mais aussitôt son cœur fit un bond dans sa poitrine.
- Avan ? Dit Den en tremblant d’émotions. C’est bien toi ?
Le Miraluka releva sa capuche et regarda l’exilé avec gravité, ce dernier ne savait plus quoi faire, déchiré entre l’envie de serrer son fils dans ses bras et de lui dire combien il l’aimait, mais sa froideur et sa distance l’en empêchait, il était froid et serein comme sa mère, son portrait craché.
- Je croyais que tu étais mort ? Dit Den en reprenant ses esprits.
- Je l’étais, d’une certaine manière. Et après ce qui s’est passé sur Jaguada, il valait mieux rester mort pour tous.
- Mira ne s’est toujours pas remis de ta mort, et Lisa refuse encore d’y croire, elle t’aime beaucoup.
- Lisa est ma seconde Amedha et Mira reste ma sœur. Si je dois rester mort c’est pour leur bien. J’ai des choses importantes a faire et mieux vaut pour eux et pour tout les Jedi que je demeure ainsi.
- Quand tu dis Jedi, tu veux dire moi en particulier ?
Avan détourna les yeux et observa le vide un moment puis le regarda a nouveau.
- Oui, pour vous également.
- Que s’est il vraiment passé sur Jaguada ?
Avan décrocha une carte mémoire de sa poche et la lança au Jedi qui l’attrapa au vol.
- Voila tout les détailles de mes missions d’assassinat quand j’étais spectre, avec les enregistrements de mes briefings avec Revan, ce dernier a oublié qu’un assassin doit toujours assurer ses arrière avant un contrat.
- Donc c’est bien Revan qui a orchestré tout ceci, cette guerre et tout ces malheurs.
- Oui, mais je vous demande de ne pas intervenir, c’est encore trop tôt, laissez Revan trahir les Sith, après tout il est l’élu. Celui qui donnera le pouvoir aux Sith et qui les détruira ensuite.
Il s’était exprimé avec un sourire si sinistre que Den eut froid dans le dos. Son fils avait perdu son innocence, maudit sois-tu Revan.
- Et toi que vas-tu faire ?
Avan remit sa capuche et passa devant son père sans le regarder.
- Moi je vais demeurer dans l’ombre, et continuer d’harceler Revan et ses sbires, qu’ils soient Sith, Jedi ou républicains.
- Tu n’as pas a faire ça, reviens dans l’ordre, je laverais ton honneur et je te réintégrerais en tant que chevalier.
- Non, un honneur entaché ne peut être lavé, il est trop tard, et puis c’est mon destin, vous ne pouvez rien faire. Les gens comme nous doivent accomplir les sacrifices nécessaires pour ceux que nous aimons, vous-même l’avez fait, et aussi ma mère.
- Cela a détruit notre famille.
- Mais cela a sauver des milliers d’autres, ma mère m’a enseigné le poids des responsabilités, étant jeune je ne le comprenais pas, mais les épreuves vous font voir les choses différemment.
- C’est exprimé avec beaucoup de sagesse. Dit Den avec un sourire chaleureux, tu aurais fais un grand maître Jedi.
Pour la première fois, Avan sourit a son père.
- Je crois que ce destin appartient à ma seconde petite sœur.
- Tu le savais ?
- Oui, je suis sur qu’elle fera votre fierté. Au revoir, maître Orion.
Il s’apprêtait a partir quand :
- Je suis fière de ton mon fils, et que la force sois avec toi.
- A vous aussi.
Le Miraluka disparut et laissa Den tout seul dans la salle du conseil, il baissa les yeux et secoua la tête encore secoué. Il a trouver son fils, et il l’a perdu a nouveau, le dernier vestige de Visas vient de disparaître, sans hésiter il activa son COM et appela sa femme.
- Lisa c’est Den, que dirais-tu de partir pour Naboo pour aller voir notre fille… Oui… je t’attends aux hangars du temple.
L’exilé désactiva son COM. Il voulait serrer Taramis dans ses bras, lui donner tout l’amour qu’il na pas pu donner a Avan. Et il voulait se sentir aussi père, et oublier son statut de Jedi, oublier aussi la perte qui lui déchire le cœur.
De retour au temple, après avoir été convoqué. Ione descendit de la navette et salua Anson avant de se diriger la grand entrée, elle commença a monter les grands escaliers et passa devant les immenses statues des Jedi, quand elle arriva a la porte principale elle salua le Jedi de garde et entra dans le couloir central.
Un homme de grande taille enveloppé d’une cape sombre passa devant elle, sa posture était bien droite, et sa manière de se mouvoir lui rappela quelqu’un. Elle s’arrêta brusquement et se tourna en criant.
- Avan !
Mais aucune trace de l’homme, il s’était volatiliser et Ione sonda les alentours avec la force, mais il n’était nulle part, est-ce qu’elle a rêver ? Son cœur se mit a battre si fort qu’elle s’écroula a genoux, sans l’expliquer elle se mit a pleurer a chaudes larmes. Tout n’était que perte et désolation dans la galaxie, même pour ceux qui continuent d’aimer les morts, même quand ils sont morts.
Fin du chapitre.
Ps : J’ai écris le dernier passage en écoutant une chanson française. « Ohé, Ohé, capitaine abandonné, Ohé, Ohé, capitaine a ton voilier. Sonné, sonné, les sirènes au port salé. » Du groupe Gold, il faut dire que les vieilles chansons françaises sont les plus belles, je tiens a rendre hommage au groupe pour m’avoir inspiré. »
le prochain chapitre arrivera bientôt. Et il risque de vous surprendre, surtout ceux qui s'attendent a une fin comme ils se l'imaginent, les choses ne sont pas comme celle qu'on croit.
a+
oui la suite !!! je n'en peux plus de tout ce suspence
Auteur : Merouane
Adresse Internet : Tmerouane@hotmail.com
Titre de la fic : Commencement 3 « Les Conquérants »
Chapitre 10: L’antre des Dieux.
« Celui qui ne crains pas ton pouvoir, a du pouvoir sur toi. »
Proverbe Sith.
Histoire :
Le vent se leva dans les pleines, et l’aube allait aussi se lever pour chasser les ténèbres de la nuit, la force demeurait calme, et même un peu trop au goût d’Atris, le maître Jedi en exile. Elle était assise et position méditative, les yeux clos mais l’esprit en éveille. La femme Echani avait médité toute la nuit, laissant son esprit se perdre dans les courants de la force. L’avenir était parsemé de nuages, et n’arrivait plus a voir ce qui arrivait au-delà. Trois mois s’étaient écoulés depuis l’attaque Sith sur Koros. Et la république forte de ces flottes et de ses soldats chevronnés réussit a repousser les Sith et les chasser du bras de Tingel, la victoire finale semblait inéluctable, mais le coté obscure gagnait en force de plus en plus, elle n’arrivait pas a comprendre pourquoi, ni comment. Peu lui importait, il lui restait une tache a accomplir, une fois accomplie, elle pourra enfin retrouver la paix. Elle ouvrit les yeux et regarda les lueurs de l’aube illuminer les plaines de Vontor. Sa planète d’adoption dans Hégémonie de Tion, au temps de la pré République, cette région était la base secrète du conquérant Xim le Despote mais aujourd’hui, un trou perdu et désolé. Un lieu Parfait pour la méditation, ici régnait une sorte d’écho si doux qu’il apaisait l’Echani chaque fois qu’elle fermait les yeux. Ses servantes avaient insister pour l’accompagner même si elle les libera de leurs engagements, même Yuya lui rendait des visites de temps a autre, a part eux, personne d’autre ne savait ou elle vivait.
La seule paix qui existe est en sois même, et non dans des lieux désolée, aurait dit son vieil ami Vendar. Le vieux Jedi lui manquait, ainsi que Zhar et sans oublier Kavar, ses compagnons et frère d’armes. Atris contempla le sabre laser posé a ses cotés, et ne pouvait s’empêcher de penser, est-ce que cette guerre finira un jour ? Est-ce que l’obscurité et la lumière sont condamnés a s’affronter jusqu'à a la fin des temps ? Jusqu'à quand perdurera ce combat entre Jedi et Sith, combien d’autres vont encore mourir pour une guerre de religion ? Arren Kae lui avait dit un jour ; tant qu’il y aura des Jedi, il y aura des Sith. Et elle avait raison, les Sith n’ont cessé de naître et des renaître des rangs Jedi. Xendor, Freedon Nadd, Exar Kun, Revan, et aussi elle-même. Par bien des chemins, Atris a suivit la voie des Sith, d’abord pour les comprendre, ensuite pour les imiter, séduite par leurs pouvoirs et leurs enseignements, mais suivre les enseignements Sith ne faisait pas vous un Sith, il fallait se dépasser sois même, faire des sacrifices pour prouver sa dévotion au coté obscure, abandonner des émotions comme l’amour, et la compassion. Les rejeter pour acquérir la compréhension par le pouvoir. Oui elle allait emprunter ce chemin, mais elle n’y est pas parvenu, aujourd’hui elle méditait sur son passé et réapprenait a sentir la force avec sérénité.
Atris regarda vers la droite puis revint a sa contemplation, sans crier gare elle activa son sabre laser a lame verte et bloqua une autre lame verte similaire qui s’abattit sur elle en transversale, Le Miraluka fronça les sourcilles, comment elle réussit a repérer sa présence alors qu’il la dissimule toujours dans la force ? Existe-t-il une technique qui puisse contrer la dissimulation ? C’est dans ce but qu’il était venu voir Atris, il voulait approfondit ses connaissances dans la force, depuis trois mois, il passait son temps a s’exercer aux arts Echani et aux formes de combats Jedi, mais son mentor ne lui prodiguait aucun conseil, elle se contentait de bloquer ses assauts et le battre a chaque fois, Avan se remettait toujours en question après chaque défaite, mais il a beau se remémorer ses duels avec Atris, il n’arrivait toujours pas a comprendre comment elle faisait pour contrer ses meilleurs assauts, le défaire a chaque fois. Même sa découpe de l’eau débordante était inefficace. Elle parvenait a anticiper ses attaques comme si elle savait en avance ou et comment il allait frapper, si elle était une ennemie, elle l’aurait tuer depuis longtemps.
L’Echani bloqua un autre enchaînement destiné a déstabiliser son attention, le Miraluka essaya d’utiliser toute les ruses qu’il a appris quand il combattait les Sith, certaines lui avaient donner la victoire, mais aucune ne marcha sur Atris. Sans hésiter elle contre attaqua et parvint a lui faire voler son sabre des main et a pointer la lame a quelque centimètres de sa gorge.
- Tu es mort, annonce-t-elle froidement, encore.
Elle désactiva sa lame verte et Avan récupéra son sabre par le biais de la force, puis secoua la tête et regarda son mentor encore abasourdi par sa nouvelle défaite.
- Maître, déclare Avan poliment. Cela fait trois mois que je suis ici avec vous et pourtant vous ne m’avez toujours pas révéler ce qui n’allait pas en moi.
Atris lui tourna le dos et retourna a sa méditation, le Miraluka attendit quelque seconde puis secoua la tête frustré. Elle est retourné a son mutisme et ne lui répondra pas, la réponse est en lui-même et il devait la retrouver seul. Il se battait bien, sa forme de combat et ses techniques sont parfaitement exécutés et pourtant elle parvenait a les contrer avec des défenses basiques et des contre attaques directes. Il a beau ressassé le combat dans sa tête, il ne trouvait toujours pas la réponse. Atris voulait qu’il y réponde seul, hésitant au début, il salua son mentor et se retira. Tout en marchant il réfléchissait, son Makashi était parfait, ses techniques également, même son esprit parvenait a trouver les failles de son adversaire pour les exploiter a son avantage. Quand il attaqué Atris, il a pourtant juré avoir remarqué des failles dans sa défense, et pourtant elle réussit toujours a bloquer ses charges comme si elle savait en avance ou et quand il frappait.
Le Miraluka s’agenouilla a l’ombre d’un arbre et commença a méditer, Atris est un maître Jedi, elle doit sûrement connaître des techniques capables de lui donner avantage sur l’adversaire, c’est ce qui faisait sa force, de même pour Revan. Il devra croiser le fer contre lui un jour, et pour cela il va se surpasser. Pour ça il devra s’armer de patience et faire confiance a Atris pour le guider au mieux, la réponse est en lui-même, et il va la retrouver.
Mais pour trouver une réponse, il faut poser la question. Qu’est ce qui ne va pas chez lui ? Il a certes acquit des connaissances dans la force mais suffiront-t-elles contre Revan ? Non, ce n’est pas le nombre de connaissances qui compte, mais leurs qualités. Une seule technique puissante peut venir a bout de plusieurs techniques moyennes. Il a battu des seigneurs Sith deux fois plus puissants que lui, et même plus expérimentés. Il apprit qu’un combattant surpuissant peut aisément perdre contre quelqu’un de plus faible, le combat n’a jamais été une science exacte, tout est question de volonté. Sa volonté est sans faille, il a vraiment l’intention d’arrêter Revan coûte que coûte. Non il faut continuer de poser d’autres questions si il devait trouver la réponse.
D’abord, une question qui lui brûlait les lèvres. Comment Revan a fait pour détecter sa présence cachée dans la force, sa technique Quey’tek pouvait le dissimulait de tout utilisateur. Elle lui a même sauver la vie a mainte reprise, se pourrait il qu’elle comporte des failles ? Atris a bien réussi a le localiser, et Den dans tout ça ? Il n’y est pas parvenu alors qu’il était aussi sur ses gardes dans la salle du conseil. La réponse vint aussitôt, Atris devait sentir des parcelles d’émotions qui échappait de son contrôle quand il passait a l’attaque, au temple Den ne pouvait pas le sentir car il n’y avait aucun danger qui le menaçait, de même pour les autres Jedi. Mais Revan l’avait eu par surprise, comme si il l’attendait tout en savant a quel moment il allait entrer, le Miraluka ouvrit subitement les yeux, Revan l’attendait comme si il savait ou et quand il allait entrer, Atris parait ses charges et ses attaques surprise comme si elle savait en avance ou et quand il allait frapper.
Ce n’est donc pas un problème de technique. A cette instant, il entendit des bruits de pas derrière lui, il ouvrit les yeux et se retourna pour apercevoir Atris, debout devant lui dans sa magnifique bure blanche. Le visage paisible mais toujours sévère.
- Le point de rupture. Déclare Atris d’une voix sombre.
- Est-ce une technique ?
- Non, fit Atris en regardant sa main de façon étrange. C’est plutôt une conscience des choses, percevoir les lignes de failles d'un être humain, d'un événement ou encore d'une organisation. Capable de voir comment les personnes et les situations se rejoignaient dans la Force, de connaître leur ligne de faille, leur point sensible.
Atris se baissa et ramassa un caillou puis le regarda intensément.
- Imagine une gemme Corusca : un minéral encore plus solide que le duracier. On peut frapper la gemme avec un marteau de cinq kilos et tout ce qu'on obtient, c’est des entailles à la surface du marteau. Pourtant, cette même structure cristalline qui donne sa résistance à la gemme lui confère également ses points de rupture. Des zones où l'application d'une force mesurée, pas plus qu'une simple pichenette, pourra réduire le joyau en pièces. Mais la découverte de ces points de rupture, et le fait de s'en servir pour tailler la gemme en un objet utilitaire ou une parure somptueuse, requiert des années d'études, une compréhension presque intime de la structure du cristal, un entraînement rigoureux. La main du joaillier doit être en mesure de combiner puissance et précision afin de produire les tailles désirées.
Atris montra le caillou a Avan.
- Ce caillou contient plusieurs failles, je peux les voir aussi facilement que regarder normalement une personne.
D’un geste sec de la main, elle réduisit le caillou en cendre sous le regard abasourdi du Miraluka.
- Il n’existe aucun entraînement pour acquérir cette aptitude, comme je te l’ai expliquer, c’est une conscience des chose, et rare sont capable de l’atteindre. Si cela peut te rassurer, je te dirais que certains des plus puissants maîtres Jedi ne possédaient pas le point de rupture, seul quelques personnes réussissaient a l’atteindre. Kreia, le mentor de Revan était une grande adepte de ce pouvoir, je dirais même que Revan ne l’a jamais égaler dans ce domaine, elle pouvait voir les lignes de failles de chaque chose. C’est ce qui faisait d’elle une des Jedi les plus puissants de la galaxie.
Atris activa rapidement son sabre laser et le tournoya rapidement, puis pointa la lame entre les yeux de son jeune protégé.
- Les techniques c’est pour les apprentis, Tu sais tout ce que tu as à savoir. C’est en toi. Il te suffit d’en prendre conscience et de l’accepter pleinement.
Atris désactiva sa lame et se retira, laissant le Miraluka observer le vide, voir les points de rupture de chaque chose, même les événements, il soupira de déception, trouver une réponse pour gagner une autre question. Comment réussir cet exploit impossible ?
sweet !!!
j'aime particulièrement ce passage, l'idée du point de rupture est excellente! et j'ai vraiment, mais alors vraiment vraiment hâte de savoir la fin...
Quatre jours qu’il méditait sans résultat. Le Miraluka ouvrit les yeux et se releva pour secouer ses membres ankylosés. Ce n’est pas une technique, mais une conscience des choses lui avait répété Atris. Avan regarda les cieux et les alentours, d’une certaine manière il avait conscience de son environnement, mais comment observer ou percer les points de rupture de chaque chose ? C’est quelque chose d’inédit et le détenteur de ce savoir pouvait prévenir les imprévus ou la faiblesse de chaque chose. Qu’elles soient physiques ou célestes. Sa mère maîtrisait-elle ce pouvoir ? Et dire qu’il croyait atteindre un bon niveau dans sa maîtrise de la force, maintenant il se rendait compte qu’il n’était qu’au début du chemin, le point de rupture est une aptitude que seuls quelque rares privilégiés parvenaient a atteindre. Il faut des années et des années d’études pour y percer tous ses secrets. Mais il ne disposait pas de temps, d’ailleurs le temps lui manquait, et bientôt il devra repartir. Il secoua la tête et se remit en question, si il repartait sans être suffisamment préparé il se fera tué, mieux vaut s’armer de patience. Il devait se calmer, chasser les doutes de son esprit et recommencer ses exercices de méditation, c’est en lui-même lui avait dit Atris, il suffisait d’en prendre conscience et de l’accepter.
Le Miraluka ferma les yeux, son esprit s’apaisa et finit par se laisser emporter par les courants de la force. Il resta immobile pendant toute la journée, méditant tout seul, assis a l’ombre d’un arbre. Atris l’observa de loin et opina du chef. Les jeunes de son âge finissaient toujours par succomber à la frénésie et à l’impatience, mais ce jeune garçon adoptait la patience comme le ferait un maître Jedi chevronné, il avait eu raison sur lui depuis le début, il ferait un bon consul et pourra devenir plus tard un grand érudit. L’Echani se retira et le laissa méditer en paix, le Miraluka était aussi immobile qu’une statue, le soleil finit par se coucher, et les étoiles apparurent aux cieux aussi brillants que des rubis.
A cet instant, Avan entendit un craquement, sans hésiter il se releva et activa son sabre laser a lame verte et regarda les alentours, il ne sentait aucune présence et pourtant il y a quelqu’un. Il entendit soudain une lame balayer le vent derrière lui, rapidement il fit une pirouette et bloqua une lame verte similaire. Atris ? Non ce n’est pas elle, mais une ombre encapuchonnée, qui l’attaqua en exécutant le Makashi le plus raffiné qu’il ait vue de sa vie, sans effort, elle passa sa garde et plaça sa lame entre ses deux yeux bleus. Le Miraluka respira rapidement et regarda son agresseur, ce dernier désactiva son sabre laser et recula de quelque pas. D’un geste sec, il retira sa capuche et fit découvrir son visage. Il n’en croyait pas ses yeux, devant lui se tenait le mentor de Revan, celle qui lui a tout appris, le maître Jedi Kreia, la dame Sith Darth Traya, son arrière grande mère. Elle avait les yeux blancs et ses cheveux gris tressés dans de nombreuses nattes. Et le regardait avec froideur.
- Je vais te montrer comment on fait ça. Déclare-t-elle froidement.
Elle activa son sabre laser puis sortit un Shoto et l’activa aussi, le Miraluka activa le siens et dégaina son Sat’skar. Kreia leva ses deux armes et les tournoya entre ses doigts, comme deux reptiles qui attendaient l’ordre de leur maîtresse pour attaquer.
- Nous allons nous servir des mathématiques.
Elle dessina un cercle avec l’un de ses sabres.
- Les cercles, les ongles, la science des mouvements, et des positions. Fit elle tournoyant autour d’elle avec ses deux sabres. Cette combinaison forme un cercle magique, la magie du combat.
Kreia les tournoya a nouveau.
- En garde.
Avan attaqua le premier, mais Kreia dévia toutes ses attaques sans riposter, ce dernier se lança dans des enchaînements mais Kreia contre attaque cette fois et fit glisser son Shoto à quelques centimètres de la gorge d’Avan. Elle bougeait comme un reptile des marrais, et sa forme Makashi plus élégante que jamais.
- Sais-tu ce qu’est la dextérité ? Murmure Kreia d’une voix sombre. L’habilité de se défendre l’arme a la main ?
Kreia lui tourna le dos, puis tournoya et l’attaqua en transversal.
- Si le coup vient de l’épaule…
Elle continua a l’attaquer tout en parlant
-… réplique avec le coude. ATTENTION !
D’un coup puissant, elle fit voler son Sat’skar.
- Personne ne peut lutter contre la dynamique des forces.
Kreia recula et désactiva son Shoto, gardant que son sabre. Le Miraluka se mit en position et préféra rester en garde, Kreia l’attaqua mais réussit à le désarmer et à le mettre a nouveau au sol.
- Peut-on tuer un homme avec ces techniques mathématiques ? Déclare Kreia avec gravité. OUI, a condition qu’il le veuille.
- Mais personne ne veut mourir. Fit Avan vivement.
- Les multiples erreurs qu’il commette trahissent l’envie de mourir de l’adversaire. Réplique-t-elle en désactivant sa lame. Si tu tiens trop droit, tu es mort. Si tu ne bouges pas, tu es mort. Si tu ne regardes pas les failles de ton ennemi, tu es mort.
- Mais comment les regarder ? Explose Avan frustré.
- Oh mais tu les vois, minaude Kreia avec un sourire malicieux. Mais seulement avec tes yeux.
Seulement avec mes yeux ?
Il se réveilla en sursaut et regarda Uko debout devant lui. Ce dernier inclina la tête en guise de salut :
- Qui a-t-il ? S’enquit Avan.
- Nous avons du nouveau, et je ne suis pas venu seul. Ajoute-t-il d’un air d’excuse.
- De qui tu parles ?
- Elle a insisté pour venir.