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Sujet : Fanfic : Le Symbole d'Anam

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hatchan hatchan
MP
Niveau 10
30 juillet 2005 à 16:31:15

d´accord wonder!!! aller bonne vacance :bye: !!!!!!!!

illidankan illidankan
MP
Niveau 10
30 juillet 2005 à 16:32:21

:bye: wonder

Le_Wonder_Chef Le_Wonder_Chef
MP
Niveau 10
31 août 2005 à 11:20:34

de retour :-)

Le_Wonder_Chef Le_Wonder_Chef
MP
Niveau 10
01 septembre 2005 à 16:41:43

Si tout se passe bien, le prochain chapitre sera prêt avant la fin de la semaine prochaine :)

Tosheros Tosheros
MP
Niveau 10
02 septembre 2005 à 13:13:43

:up:

:salut: Wonder chef!!

Tosheros Tosheros
MP
Niveau 10
02 septembre 2005 à 19:58:35

Finit!
AAh, oki, cT la voie d´urgence ce chariot
OK

Pas mal! a bientot pour la suite! :ok:

Tosheros Tosheros
MP
Niveau 10
02 septembre 2005 à 23:19:45

Je la recommande à tous le monde cette fanfic

Deathsandro Deathsandro
MP
Niveau 10
03 septembre 2005 à 00:08:10

Cela faisai longtemps que je n´était pas venu lire cette fic.

Etant donné que j´ai pas grand chose a faire je vais m´y remmettre. :p)

Tosheros Tosheros
MP
Niveau 10
03 septembre 2005 à 10:58:05

Vas-y, ça ne te coute rien et ça vaut la peine

Le_Wonder_Chef Le_Wonder_Chef
MP
Niveau 10
03 septembre 2005 à 12:36:17

:merci: deathsandro :content:
Si tu trouvesdes problèmes n´hésite pas à les signaler :ok:

Deathsandro Deathsandro
MP
Niveau 10
03 septembre 2005 à 17:40:40

Ok. Ceci dit je suis assez nul en critique (Pour repéré ce qui va et éventuellement ce qui ne va pas)

Comme j´avais tous zappé de ce que j´aivais déja lu j´ai recomancé ma lecture depuis le début. :p)
La je vien de finir le chapitre 5.

Ba franchement, j´aime bien. La facon dont c´est écrit rend la fic agréable a lire, pas de faute d´ortho (enfin je croi, en tout cas j´en ai pas vu ) ect...

Aussi a chaque fois que je finnaisai un chapitre j´avais envi de voir la suite.

Le scénario est également bien fait. :ok:

J´aime bien aussi la facon dont les héros se foute de la gu**** des désians :rire:

Voila voila.
Je renprendrais ma lecture quand j´en aurait le temps.

Sinon ba, bonne continuation. :ok:

Le_Wonder_Chef Le_Wonder_Chef
MP
Niveau 10
03 septembre 2005 à 19:17:28

Laya :d)le prochain est en cours d´écriture ( 50% ) PEUT ETRE pour demain :ok:

Deathsandro :d) :merci:

Le_Wonder_Chef Le_Wonder_Chef
MP
Niveau 10
03 septembre 2005 à 19:54:37

Laya :d) au fait j´ai vu sur le pic d´Aryn que tu avais été hospitalisée alors bon rétablissement :ok:

250ème post :cool:

Tosheros Tosheros
MP
Niveau 10
03 septembre 2005 à 22:28:49

Laya? hospitalisée? Ma pauvre, j´espère que tout va bien maintenant.

( :doute: Laya et Jacques chirac pourraient-ils être la même personne? )

Le_Wonder_Chef Le_Wonder_Chef
MP
Niveau 10
03 septembre 2005 à 22:32:17

tosheros :d) tu peux te connecter sur sn stp j´ai besoin d´une petite relecture

Tosheros Tosheros
MP
Niveau 10
03 septembre 2005 à 22:32:54

Je répond à ton appel :ok:

Le_Wonder_Chef Le_Wonder_Chef
MP
Niveau 10
04 septembre 2005 à 13:59:37

Bonne nouvelle :-)

Je vais avoir l´ordi toute l´après-midi ce qui va probablement me laisser le temps de finir la suite ( qui est maintenant à 60% ) aujourd´hui :ok:

Tosheros Tosheros
MP
Niveau 10
04 septembre 2005 à 15:13:54

Super

Le_Wonder_Chef Le_Wonder_Chef
MP
Niveau 10
04 septembre 2005 à 17:33:07

Chapitre 14 : ManaCorp ( 1ère Partie )

Un grand homme enveloppé d’une longue cape noire les y attendait, avec à ses côtés une garnison désiane…
« Fornius » pensa Alvec.
Le désian parla par l’intermédiaire d’un porte-voix, sa voix était beaucoup moins voilée que celle de Fornius. Alvec poussa un soupir de soulagement : ils étaient prisonniers, mais leur adversaire était bien moins sérieux que celui auquel ils s’attendaient.
« Arrêtez-vous au quai de droite, annonça l’homme. Ne faites rien de louche si vous voulez rester en vie. Après vous être amarré, laissez toutes vos armes sur le bateau et présentez-vous devant moi. Ne cherchez pas à fuir par la mer : un dispositif magitechnologique de fermeture du port a été installé et il fonctionne parfaitement. »
Pour confirmer ce qu’il venait de dire, il se dirigea vers un poste de contrôle qui se trouvait derrière lui et abaissa un levier. Dans la baie, l’entrée était la partie la plus étroite. Des générateurs de mana y avaient été placés ( ils ressemblaient grossièrement à des marmites géantes ) ; lorsque le levier fut complètement rabaissé, un mur multicolore se forma.
« C’est un mur infranchissable, expliqua le commandant des désians. Constitué exclusivement de mana. Il bloque aussi bien les intrusions physiques que magiques ! »
A bord du navire, tout le monde était quelque peu apeuré… Le capitaine tenta vainement de rassurer ses matelots.
« Allez, ne faites pas cette tête ! conseilla le vieil homme. On pourra peut-être s’arranger avec les désians pour qu’ils nous libèrent ! Et si nous sommes emprisonnés, ce ne sera pas pire que de se retrouver entre les dents du monstre que nous avons terrassé en mer ! »

Après avoir amarré leur embarcation, ils allèrent auprès de la garnison de désians. Alvec, Koji, Yena et Elian avaient pris soin de déposer leurs affaires sur le bateau, à un endroit relativement facile d’accès. Yena n’avait pas pu s’empêcher de dire : « On ne sait jamais ». Elle avait également voulu prendre discrètement une mini-bombe dans la poche de sa veste mais les autres l’avaient dissuadée de la faire.
« Ils n’auront pas confiance, avait expliqué Koji. Ils vont sûrement nous fouiller. »

En effet, les désians cherchèrent en vain rien qu’un petit soupçon d’arme chez les quatre amis et furent particulièrement déçus de ne rien trouver.
« Je vois que vous avez préféré être prudents, ricana leur chef d’une voix fausse. C’est parfait ! »
Son capuchon, contrairement à celui que portait Fornius, découvrait une partie de son visage : un regard d’un marron particulièrement fonçé. Une mèche de cheveux d’un gris brillant dépassait, à côté d’une mèche d’un noir de jais. Enfin, on pouvait également voir son sourire énigmatique : il était difficile de deviner s’il était forcé ou non. Sa cape était noire, mais pas d’un noir aussi vif que celle de Fornius, elle prenait quelques reflets tirant vers le gris au soleil.
« Et bien je ne vais pas vous faire attendre ! Je vous propose un arrangement ! » affirma le désian énigmatique.
Les différents villageois commencèrent à parler entre eux, par des murmures pas toujours discrets.
« Un arrangement, entendait-on. Mais quelle sorte d’arrangement ? »
Alvec chuchota à ses amis qu’il était prêt à parier que le chef désian allait troquer la liberté des villageois contre leur captivité. Son hypothèse fut d’ailleurs confirmée lorsque l’homme s’adressa au groupe de riverains dubitatifs.
« Livrez-moi simplement ces quatre jeunes gens, annonça-t-il en montrant Alvec, Koji, Yena et Elian du doigt ; et je promets de vous libérer sur le champ. »
Les villageois furent très surpris de pouvoir obtenir si facilement la liberté.
« Je vous laisse un peu de temps pour faire votre décision, ajouta le désian. Cependant ( il prononça ce mot avec une telle force que tout son entourage sursauta ), je n’hésiterai pas à faire de vous mes esclaves personnels… »
Les derniers mots prononcés par le commandant et les membres de sa petite armée qui roulaient des mécaniques décidèrent rapidement les villageois. Bien que quelques dames soient outrées de laisser des enfants chez les désians, le capitaine du navire parla au nom de ses compatriotes.
« Nous acceptons votre marché.
- Parfait… déguerpissez ! »
Il ne se firent pas prier et sortirent rapidement du village, laissant les quatre jeunes gens à leur triste sort. Ceux-ci se firent ligoter solidement à des pilotis qui soutenaient une habitation côtière, tout en étant en joue des arbalétriers, ce qui les obligeait à se laisser faire. Le chef désian se plaça en face de ses prisonniers puis claqua des doigts en regardant ses hommes de main. Ces derniers allèrent chercher un siège dans une maison du village occupé, puis le posèrent délicatement auprès de son futur occupant. L’homme à la cape noire s’y affala avant de s’adresser à ses « invités d’honneur ».
« Mes chers amis, commença-t-il d’une voie faussement polie au milieu des éclats de rires de sa troupe hébétée, je crains de devoir bientôt vous laisser partir pour un autre endroit bien moins chaleureux qu’ici !
- Mais oui, on la connaît. Vous allez nous emmener dans le Q-G de votre chef, rétorqua Alvec.
- Oh ! Quelle perspicacité ! ironisa le commandant comme s’il n’avait pas fait attention au ton dédaigneux de son hôte. Je suis surpris que vous ayez de… »
- Ordure ! Viens te battre ! hurla un guerrier qui venait d’apparaître dans le village.
Alvec et ses amis entrevirent le téméraire qui se présentait seul devant toute une garnison. Grand et assez baraqué, il portait un casque doré orné d’une longue plume rouge sang. Quelques plates de métal, également dorées protégeaient son torse et ses épaules et ses hanches, au-dessus d’une tunique et d’un pantalon de cuir léger. Il avait une épée courte à la main, et son autre main était probablement refermée sur un petit objet.
« Vous cinq, restez avec moi ! ordonna le chef d’un ton sévère qui n’avait plus rien à voir avec celui qu’il prenait lorsqu’il parlait à ses hôtes. Les autres, ramenez-moi la tête de cet insolent ! »
Un groupe hétéroclite composé d’un arbalétrier, de deux lanciers et de deux épéistes se rassembla près des prisonniers. Les vingt autres se lancèrent à la poursuite du guerrier. Koji observa leur allure ; c’était assez étrange : ils couraient tous en cadence, sans perdre d’efficacité. Mais le fugitif s’imposait, avec une pointe de vitesse étonnante malgré le métal qui devait l’allourdir, et apparemment sans trop faiblir. L’elfe le vit se retourner un bref instant et, voyant qu’une distance appréciable le séparait des désians, adapter son allure. Il fut tiré de ses réflexions lorsque Yena lui chuchota :
« Eh ! Tu penses que cet homme fait ça pour nous ?
- C’est possible, les elfes d’Heimdall ont de nombreuses relations. »
Personne n’avait remarqué qu’ils se parlaient car tous les désians étaient captivés par la course du fuyard et de leurs compères.

Le guerrier, qui se nommait Feth, esquissa un virage pour s’engouffrer dans une ruelle. Il commençait un peu à fatiguer et c’était le moment de mettre son plan à exécution. Il avait eu récemment trente neuf ans ; et faisait partie de la ManaCorp depuis ses vingt-cinq ans. La ManaCorp était un organisme très réputé et connu dans tout Symphonia. Ils avaient été, neuf cent soixante dix ans auparavant, ceux qui avaient éliminé les anciens désians. Mais depuis, leurs missions n’étaient plus les mêmes : ils se chargeait surtout d’espionnage, pour garder un œil sur tous ceux qui s’opposaient au système ( jusque là quasiment irréprochable ) du nouveau monde. C’était une véritable élite, composée de relativement peu de membres ( le nombre variait selon les périodes de quarante à cinquante ), surentraînée et parfaitement efficace. Feth était assez puissant dans la hiérarchie de la ManaCorp : il possédait le grade d’Espion Spécialiste, ce qui le plaçait au-dessus des Espions de troisième, seconde et première classe (il avait revêtu un costume peu adapté pour l’espionnage car son but était de se faire remarquer dans cette mission ). Les personnes de rang plus élevé que lui étaient d’ailleurs les principaux gérants et capitaines de l’organisme, qui n’étaient presque jamais envoyés sur le terrain. Malgré plusieurs propositions de montée d’échelon, il avait toujours catégoriquement refusé : ce qu’il aimait dans son métier, c’était justement toutes ces missions qui le mettaient à l’épreuve et l’obligeaient sans cesse à se surpasser.

Le_Wonder_Chef Le_Wonder_Chef
MP
Niveau 10
04 septembre 2005 à 17:33:38

C’était d’ailleurs les missions difficiles qui lui étaient très souvent confiées, et, bien qu’il se plaignait souvent ouvertement d’être envoyé droit au suicide ; cela ne lui déplaisait absolument pas.
Il observa l’objet qu’il tenait dans sa main droite ( il était gaucher et tenait donc logiquement son épée dans la main gauche ) : c’était un objet « magimachinlogique » ( il avait oublié les termes exacts de cet adjectif pourtant souvent employé ) qui libérait un gaz soporifique ( l’endormissement durait jusqu’à quatre heures. Il n’aimait pas trop ce genre de gadget et préférait des méthodes « à la barbare » mais pour cette mission délicate il n’avait aucune autre alternative. L’objet avait une forme sphérique, d’environ un centimètre de diamètre et était orné d’un petit bouton pour enclencher le retardateur de dix secondes. Feth appuya dessus et le lâcha discrètement après avoir une dernière fois contrôlé la distance. Il était très doué pour ça et on lui disait souvent qu’il avait un compas dans l’œil. L’espion accéléra son allure, les désians également. C’était exactement ce dont il avait besoin : les désians couraient droit dans le piège. Lorsque le nuage de gaz soporifique ( il était inodore et ressemblait à du brouillard ) se matérialisa, dix-huit désians tombèrent dans un sommeil profond. Les deux rescapés ( deux épéistes ), contournant le nuage, allèrent droit sur le fugitif.
« Super ! pensa Feth. Enfin du combat noble ! »
Ses adversaires s’arrêtèrent pour lui faire face, brandissant leurs épées, prêts à bondir sur leur ennemi. L’espion savait que les désians d’Etyon étaient bien entraînés et qu’il ne fallait pas les méjuger. Il se plaça dans une position défensive, attendant l’assaut de ses opposants.
Ces derniers bondirent en même temps et attaquèrent simultanément par le biais d’une taillade. Feth esquiva par un saut latéral, et reprit sa posture initiale. Cette fois les désians tentèrent d’attaquer tour à tour. Erreur fatale. Du moins pour le premier : l’espion se baissa pour éviter une estocade, et le faucha par un croche-pied. Le deuxième adversaire dut se reculer pour que son congénère ne lui tombe pas dessus, laissant le temps à Feth d’enfoncer sa lame dans la tête du malheureux. Le second désian ne perdit pas son sang-froid et entailla légèrement le bras droit de son ennemi. La blessure n’était pas très profonde et l’espion avait déjà vécu bien pire ; il para un coup d’épée et riposta par un coup de pied au creux de l’estomac du désian. Celui-ci se plia en deux et Feth put l’occire tranquillement.
« Voilà une bonne chose de faite ! » s’exclama-t-il.
Et dire que son coéquipier attendait paisiblement qu’il fasse le sale boulot avant d’agir ! Ce jeunot qui avait rapidement enchaîné les promotions, qui l’énervait tout le temps avec ses gadgets de technologie de pointe. Mais même s’ils se disputaient sans cesse au cours de leurs missions, les deux hommes étaient dans la vie de très bons amis. Feth jalousait un peu son équipier, car il avait mis deux fois moins de temps que lui à devenir Espion Spécialiste au sein de la ManaCorp.
Feth se dirigea vers la rue principale, traversant la masse de désians endormis. Il marcha un peu nonchalamment vers le commandant, dans une attitude provocante.

Tout le monde poussa un cri de stupeur en voyant l’espion s’avancer tranquillement vers eux, en ayant survécu à l’assaut de vingt désians. En effet, ils n’avaient pas vu la scène qui s’était déroulée au plus profond de la ruelle et pensait que le guerrier avait terrassé tous ses poursuivants à lui seul. Les cinq désians qui gardaient les prisonniers tremblèrent ; mais leur chef ne semblait pas apeuré : il était toujours très ( voire trop ) sûr de lui.
« Vous n’avez rien de mieux que vingt abrutis pour me battre ! » provoqua Feth qui n’était plus qu’à quelques mètres des prisonniers et de leurs gardes.
Ces derniers reculèrent un peu, laissant à leur capitaine la « chance » d’affronter l’espion.
« Je crois que je vais devoir te donner une petite leçon ! »
Les deux hommes se firent face, Feth empoignant son épée et prêt à bondir, son adversaire dépourvu d’arme mais très concentré.

Un jeune homme de vingt cinq ans se trouvait tout près de cette scène, mais à l’abris de son réacteur d’invisibilité. Il s’agissait justement de Zoras , le coéquipier de Feth. Contrairement à son ami, il était assez petit ( un peu moins d’un mètre soixante-dix ) et pas très musclé. Leurs collègues les taquinaient souvent à propos de leur gabarit différent. Ses cheveux d’une couleur paille étaient soigneusement coiffés sur le côté et ses yeux bleus luisaient à travers des lunettes rectangulaires au tour noir. Il portait une combinaison gris clair avec de multiples poches où il rangeait tous ses outils ( des gadgets magitechnologiques en tous genres ). Il s’avança lentement vers le chef désian énigmatique, toujours invisible. Il observa sur l’écran d’informations de son réacteur le temps qu’il lui restait.
« Une minute trente… se dit-il. Ça va, j’ai encore de la marge. »
A ce moment, Feth fonça sur son adversaire. Ce dernier réagit immédiatement et se plaça sous la protection d’une bulle d’ombre. Feth s’arrêta pour éviter de se cogner contre l’écran protecteur de son ennemi et recula un peu. Pendant que les ténèbres qui enveloppaient le chef désian se dissipaient, il fit mine de lui jeter un sort.
Zoras était alors tout près du commandant ; il sortit d’une de ses poches une petite aiguille, la trempa dans un flacon de liquide noirâtre et piqua le désian. Celui-ci tomba lourdement à terre. Le polycarbonate à l’état liquide était une arme redoutable qui permettait, à petite dose, de provoquer un évanouissement ; à plus forte dose, la mort était immédiate lorsqu’on entrait en contact avec cette matière.

Les cinq derniers désians qui devaient surveiller les prisonniers étaient ébahis. Voir cet étonnant guerrier revenir sain et sauf d’un combat à un contre vingt était déjà impressionnant. Mais le voir en action avec sa magie bizarre, en assommant le chef à distance, c’était presque invraisemblable. Ils choisirent de sauver leur peau plutôt que de défier Feth et détalèrent le long du port puis le long de la plage.
Celui-ci éclata de rire en les voyant s’enfuir, tandis que Zoras apparut brusquement, il avait bien rentabilisé son invisibilité et il lui restait encore quarante huit secondes. Alvec et ses amis sursautèrent ( malgré les liens qui les entravaient ) en voyant l’homme apparaître d’un coup.
« Ne vous inquiétez-pas, il était juste sous l’emprise d’un détraqueur d’invisibi… expliqua Feth.
- Un réacteur d’invisibilité, corrigea son équipier.
- Ce n’est que pour un petit mot, c’était inutile de me couper pour ça !
- Non, désolé, mais c’est important !
- Oui, il est vrai que môssieur Zoras ne veut jamais qu’on écorche les mots.
- Et môssieur Feth souhaiterait toujours parler comme bon lui semble !
- Heu… je ne voudrais pas jouer les trouble-fêtes, mais est que vous pourriez nous libérer ? demanda Elian.
- Excusez-nous, dit Feth pendant qu’il tranchait une a une chaque corde qui entravait les quatre prisonniers. Ces querelles ne nous avancent à rien…
- Surtout quand tu commences » répliqua Zoras.
Puis voyant son coéquipier aller vers lui en faisant craquer les articulation de ses doigts, il s’empressa d’ajouter : « Mais c’était pour rire ! »
Feth retourna à sa tâche et finit de libérer les quatre amis qui partirent récupérer les armes qu’ils avaient laissées sur le bateau. Ils retournèrent ensuite auprès de leurs sauveurs.
« Qui êtes-vous ? questionna Koji.
- Deux agents de la ManaCorp, répondit Zoras.
- Vous voulez dire la légendaire… s’étonna Alvec.
- Je ne pense pas qu’on aie le temps de vous en parler maintenant, le coupa Feth. Mais dès que nous serons en sécurité, nous répondrons à vos questions. Pour l’instant, il faut que nous allions prendre le téléporteur de notre planque, et je ne pense pas que la patrouille qui devait aller vous chercher soit encore loin. D’après nos informateurs, elle compte une trentaine de désians surentraînés, menés par un certain Skand…
- Oh non, râla Yena. Pas encore cet abruti !
- Je pense qu’il est plus malin que ce qu’il laisse paraître… opina Zoras. Bon allons-y tout de suite.
Ils se mirent en route, longeant le port puis la plage du côté opposé que celui où avaient fuit les cinq désians. La ballade était assez agréable : il faisait assez chaud mais une légère brise les rafraîchissait. Quelques mouettes peuplaient la plage, et voletaient à la recherche de crabes ou d’autres crustacés à se mettre sous la dent. Au bord de cette plage, quelques dunes s’élevaient, ornées d’oyats et d’autres buissons. La mer était plutôt retirée ( à peu près à mi-hauteur ). Au bout de cinq minutes de marche, ils apercevaient déjà la petite cabane qui servait de cachette aux deux espions lors de leurs missions dans les environs. Par chance, les dunes les cachaient de la patrouille de désians qui marchaient probablement dans les environs.
Ils arrivèrent finalement à la cabane, après avoir marché dix bonnes minutes.
Dans la cabane il n’y avait aucune trace de téléporteur, mais juste un clavier numérique fixé au mur. Zaros composa une série de chiffres, attendit un instant puis une trappe coulissante s’ouvrit au centre de l’habitation, découvrant une échelle.
Au sous-sol se trouvait un siège, un grand écran et un clavier, dans une structure cubique entièrement métallique. Feth s’assit et composa un code. L’écran prit une couleur bleue translucide et un tourbillon aspira les quatre jeunes gens et les deux agents de la ManaCorp.

Ils réapparurent dans un laboratoire, sous l’œil satisfait de quelques scientifiques.
« C… C’est pas possible… » balbutia Koji.

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