Je pense que Aryn aura plus de chances
Oups, désolé, je me suis gouré de topic
ça risque d´être dur de finir aujourd´hui mais je vais essayer ^^
Rah, encore un faux espoir!!
Désolé mais votre pseudo a été créé il y a moins de deux décénies, ce qui ne vous permet pas de poster plus d´un message toutes les 1 seconde.
RRRAAAAHh!
c´était pas un faux espoir je fais tout mon possible mais c´est dur
tu peux te connecter sur msn,j´aurais besoin d´une relecture...
Layandra
pour les persos sans parents c´est volontaire...
J´ai fini d´écrire la suite, il ne me reste plus qu´à contacter mon relecteur et je poste
c´est pas juste...
mon relecteur ne se manifeste toujours pas
bon tant pis, je me fait une auto-relecture puis je poste
Chapitre 12 : La traversée.
Elian était en train de parler lorsqu’un grondement retentit, venant du fond de la mer… L’équipage du navire cessa aussitôt toute activité, tous essayèrent de découvrir l’origine de ce bruit, en y incluant les quatre amis… Le grondement se fit entendre à nouveau, mais cette fois il avait énormément gagné en intensité ; alors qu’avant tous étaient inanimés, ils se mettaient maintenant à hurler, dominés par leur surprise, et par leur frayeur. L’équipage était terrorisé ; et le capitaine, un vieil homme qui n’avait que de la peau sur les os, ne montrait aucun signe de courage : il parcourait son bateau et ordonnait à tous les matelots de jeter leur cargaison à la mer pour gagner de la vitesse.
Les trois navires dont la mission était de transporter les villageois sur la côte opposée, étaient partis dans des directions différentes.
« Les désians risquent de nous poursuivre, avait expliqué le maire, si nous nous dispersons, nous leur échapperons plus facilement ; ils devront chercher dans plusieurs orientations… »
Elian avait suggéré à ses nouveaux amis de ne pas rester davantage à l’écouter, car ses discours passionnés pouvaient très rapidement devenir extrêmement soporifiques.
« … Je tiens tout ça d’une lecture passionnante lors d’un de mes voyages à Sybak, avait opiné le maire pendant que la plupart des gens censés à côté de lui fuyaient discrètement. Vous savez, les ouvrages à lire absolument dans la grande bibliothèque sont si nombreux qu’un homme n’aurait pas assez de sa vie pour les lire entièrement… »
C’est ainsi qu’ils avaient embarqué dans le navire qui portait un insigne où « L’étalon des mers » était gravé dans la pierre blanche qui venait des carrières environnantes.
« Un peu cliché ce nom… » avait soupiré Alvec en le voyant.
Soudain, le grondement continu se stoppa ; les matelots virent la surface de l’eau s’agiter près du flanc droit du navire, puis la tête et le long cou d’un animal marin s’élevèrent devant les regards ébahis des membres de l’équipage. La bête était vraisemblablement un reptile vu que les parties visibles de son corps étaient entièrement recouvertes d’écailles bleutées. Son cou devait approcher la longueur de huit mètres ; sa gueule ouverte découvrait des dents acérées, où le sang de son précédent repas perlait encore… Ensuite, trois cous ( et trois têtes ) identiques se dressèrent à leur tour devant les minces silhouettes terrifiées des différents matelots. Enfin le corps du monstre surgit derrière les têtes, un corps gigantesque, avec quatre nageoires énormes. La taille du reptile marin dépassait sans peine celle du navire. La signification du grondement qu’avait poussé le monstre apparaissait maintenant à tout le monde comme une évidence : il était affamé, et ce bruit provenait sûrement de l’estomac de l’animal. Sa première action fut de percer, d’entailler, d’abîmer le plus possible la voile du bateau, pour stopper son mouvement. Il savait comment procéder, et ce n’était sûrement pas la première fois qu’il attaquait un navire.
Le capitaine, qui, comme pétrifié, avait assisté à l’apparition du monstre marin, fuyait maintenant vers sa cabine, suivi de son second et de ses quatre matelots, puis un peu plus loin d’Alvec et ses amis. La cabine du capitaine était trop petite pour recevoir tout ce beau monde, et seuls ce dernier, son second et deux matelots purent s’y réfugier puis s’y barricader.
« Réglons lui son compte ! » s’exclama Koji.
Chacun sortit ses armes, se plaça en position de combat tout en restant vigilant, les pauvres marins étaient désemparés face à la bête, l’un était tellement paralysé par la terreur qu’il ne réagit même pas lorsque la gueule de l’une des têtes du monstre s’approchait dangereusement de lui. Son comparse, à la carrure d’athlète, avait aussitôt pris la fuite, et s’était caché dans un grand tonneau qui était utilisé pour transporter le vin. La gueule de l’animal allait maintenant se refermer sur le marin, mais dans un choc bruyant, une autre tête du monstre éloigna la première pour s’accaparer la nourriture fraîche qui s’offrait à eux… Le mouvement avait été habile : le matelot n’avait pas été emporté par le mouvement et était maintenant à la merci de cette machine à tuer qu’était le monstre.
« Qu’est-ce que vous faites ? cria Alvec. Il ne faut pas abandonner ce pauvre marin ! »
Depuis un moment, les amis avaient assisté pétrifiés à l’apparition de l’animal et à ses différentes actions. La bête semblait alors savourer sa victoire, elle faisait face, la gueule grande ouverte, découvrant ses dents de carnassier ( et sa très mauvaise haleine ) . Bizarrement, les trois autres têtes de l’animal ne cherchaient plus à prendre possession de la proie, comme si chacune avait déjà élaboré un plan… Par chance, l’homme semblait peu à peu recouvrer ses esprits, et Alvec arrivait en courant, brandissant sa longue épée finement forgée et très tranchante, tandis que ses amis se préparaient à attaquer le monstre à distance. Le marin, plus ou moins remis, se mit à prendre la fuite pour se mettre à l’abri, mais le monstre était vif, et, avant que quiconque ne puisse agir, il emporta le matelot en le saisissant aux pieds. Sentant les dents de l’animal s’enfoncer dans sa chair, il hurla de douleur, les yeux de la bête brillèrent de satisfaction, mais trois autres paires d’yeux semblaient aussi vouloir leur part du butin. Avant que la tête n’ait pu engloutir le marin, une autre avait creusé la chair de l’homme près de son diaphragme et avait entaillé le muscle. Non seulement la douleur était de plus en plus intense dans le corps du matelot, mais la perce de son diaphragme l’empêchait de respirer convenablement. Il mourut rapidement d’étouffement, pendant que les deux têtes se disputaient son corps. Finalement, il fut divisé en deux parties inégales ; la tête qui le saisissait aux pieds avait mordu trop fort pour garder son repas et n’avait pu savourer que les pieds de sa victime. La seconde tête du monstre, possédait maintenant presque la totalité de la proie. Les deux dernières se contentèrent des deux jambes qui dépassaient de la gueule de la tête victorieuse, qui les leur laissa sans rechigner, avant de déguster le corps du marin.
Les quatre amis avaient une nouvelle fois assisté au spectacle sans pouvoir réagir, mais il leur fallait maintenant défendre leur propre peau. De plus, le « festin » n’était pas terminé pour la bête : vu sa taille, il fallait plus d’un homme pour lui constituer un repas solide.
Chacun lui faisait face, tout en restant vigilant, Alvec brandissant son épée, Koji prêt à décocher une flèche et Elian, qui venait de graver une rune sur sa pierre. Tous sauf Yena, dont les effroyables nausées avaient repris.
Ses maux de tête se manifestaient depuis son enfance, à chaque fois qu’elle montait dans quelque navire, elle n’arrivait pas à surmonter son mal de mer. C’est pour ça que, lorsqu’elle voyageait avec ses parents, elle montait fréquemment dans une Barge Elementale, un moyen de naviguer plus stable, et plus sûr ; même si la dernière fois qu’elle y était montée, elle avait été attaquée. Ses nausées avaient commencé quand elle avait six ans. Ses parents, en raison de leur haute fonction dans la société de Palmacosta, l’emmenaient souvent dans leurs voyages et là, c’était la première fois qu’elle montait dans un bateau. La fillette était alors toute excitée, mais lorsque l’embarcation prit la mer, son état d’excitation était rapidement devenu un état maladif… Le bateau ne cessait de se balancer au rythme des vagues, et c’était ceci que la gamine ne put supporter. Par la suite, ses maux se manifestaient même peu avant d’embarquer, à la simple vision du navire dans la mer.
Et maintenant, parce qu’elle n’avait jamais réussi à les dominer, elle restait inactive alors que ses amis se préparaient à affronter le monstre le plus imposant de ceux qu’ils avaient rencontré.
Yena n’avait jamais eu de vrais amis durant toute son enfance, issue d’une famille aisée, elle habitait dans un quartier où se trouvaient seulement les gens de classe sociale moyenne. Ses parents l’avaient placée à l’école de ce quartier et elle avait dû subir le mépris des autres enfants. Elle avait tout fait pour leur montrer qu’elle était une fille comme les autres, mais les écoliers avaient systématiquement ignoré ses tentatives d’intégration. Certes, elle avait eu quelques camarades, plus ouverts que les autres, mais par moments : il suffisait que quelques élèves lui forgent une mauvaise réputation auprès de ses nouveaux « amis » pour que ceux-ci décident de l’ignorer définitivement. Et pourtant, elle avait toujours eu un caractère jovial. Elle le devait en fait à ses parents, ils lui avaient toujours apporté beaucoup d’affection, et c’est grâce à cette affection qu’elle avait pu supporter son enfance sans amis. Mais là, ils lui manquaient énormément : les regarder mourir avait été une épreuve insupportable, mais y repenser était tout aussi douloureux. Quelques larmes s’écoulèrent le long de son visage, mais, voyant que le monstre marin commençait à les charger, elle s’efforça de chasser ces souvenirs de son esprit…
Soudain, après avoir longuement gesticulé sans vraiment agir autour de leurs nouvelles proies, deux têtes fondirent sur Alvec et deux autres sur Elian. Ce dernier éloigna la première qui le chargeait par la sort de feu qu’il avait préparé et évita de justesse la seconde en se jetant contre la cabine du capitaine. Les différents membres de l’équipage, en entendant le petit choc qu’avait engendré le jeune demi-elfe, sursautèrent, de peur que ce soit le monstre à quatre têtes. Ils poussèrent un soupir de soulagement en voyant par la fenêtre de la cabine qu’Elian avait provoqué le bruit, mais ils restèrent graves et pensifs : quelque chose avait sûrement poussé le garçon ici, et ils avaient une idée précise de ce que ça pouvait être… Quant à Alvec, il parvint, par une habile taillade de une trajectoire circulaire, à repousser les deux têtes qui l’attaquaient. Celle qu’Elian avait hésité hasardeusement s’y attaqua à nouveau ; le demi-elfe était de nouveau sur pieds mais encore un peu sonné par le choc qu’il venait de subir. Observant la gueule béante de l’animal marin s’ouvrir devant lui, il tremblotait ; ses cheveux turquoises déjà en bataille se dressaient encore plus et son regard bleu clair se faisait implorant.
Heureusement, Koji décocha une flèche qui se planta dans l’un des yeux de cette tête ; le monstre laissa échapper un cri horriblement strident et terrifiant, mais l’elfe garda son sang-froid, et lui creva le deuxième œil. Les quatre têtes de la bête s’agitèrent un bref instant, puis elles arrêtèrent leur mouvements incessants pour se préparer à attaquer de nouveau leurs proies…
Yena, à ce moment, se leva lentement en respirant fort pour se donner du courage. Après tout, si tous les traitements que lui avait proposés le médecin de Palmacosta avaient échoué, il devait y avoir une raison. Et Yena supposait qu’en pensant aux bateau qui balançait à cause des vagues, elle songeait à son premier voyage, et ne pouvait plus luter contre ses maux de tête. De plus, lors de l’apparition du monstre marin, elle ne pensait qu’à ce monstre et ses nausées arrêtaient de se manifester. Aussi simple que cela pouvait le paraître, sa « maladie » était peut-être psychologique. Elle empoigna sa fronde pour se donner du courage, y plaça une mini-bombe et la fit tournoyer, attendant son ennemi. Elle s’efforça de ne penser qu’à la bataille, pour l’instant, ses nausées s’étaient un peu atténuées, et elle arrivait plus ou moins à les supporter.
« Ca devrait aller encore mieux dans le feu de l’action, se dit-elle, mais là, il faut que je sois forte. »
L’animal était cette fois resté plus longtemps inactif avant de partir à l’assaut, comme s’il avait médité sur la situation et préparé une stratégie. Cette fois, chaque tête s’attaqua à une personne ; ce qui semblait logique. Il suffit à Alvec de quelques coups de taille dans le vide pour éloigner celle qui le chargeait ; d’ailleurs, aucun n’eut de problème particulier à éloigner son assaillant. Elian put utiliser une rune de foudre tracée rapidement : quelques minces étincelles se formèrent dans la gueule ouverte de l’agresseur qui l’éloigna aussitôt. La tête aveugle s’attaqua à Yena, même avec ses problèmes de vue, elle arrivait bien à se déplacer et à repérer ses proies : en effet, la bête avait un odorat et une ouïe très développés et possédait une sorte de sixième sens. De la même façon qu’une orque pouvait repérer ses proies à l’aide de son sonar, cet animal, en combinant sa réception des ultrasons, des infrasons et des odeurs, parvenait à situer parfaitement tout objet ou tout être vivant dans l’espace. Il se servait principalement de cette aptitude lorsqu’il chassait en eaux profondes ; mais là, elle lui était tout aussi utile. Pendant que le monstre avançait gueule grande ouverte sur la jeune fille, celle-ci faisait encore tournoyer sa fronde : elle avait l’intention d’envoyer une ou plusieurs mini-bombes dans la tête qui l’attaquait. Quand celle-ci fut suffisamment proche, Yena mit la main dans sa bourse remplie de munitions, elle en sortit une de ses éternelles mini-bombes puis la jeta à la main dans la gueule de l’animal. Avant qu’il ne puisse réagir, elle projeta celle qui était dans sa fronde depuis un bon moment à une vitesse phénoménale. Elle jubilait : non seulement elle avait sûrement réussi à les débarrasser d’une tête du monstre, mais en plus elle ne ressentait quasiment plus de maux de tête. L’animal fut contraint d’avaler les bombes que la jeune fille lui avait envoyées qui explosèrent alors qu’elles traversaient la trachée de la tête en question ( cet idiot les avait avalées de travers ) .
Alors qu’elle s’attendait à voir une déflagration sanguinolente, les écailles bleues de ce cou et de cette têtes prirent une teinte grise, comme pétrifiés… Koji, Elian et Alvec n’avaient pas pu profiter de ce spectacle : les trois autres têtes, sans se soucier de leur défunte compagne, attaquaient à nouveau mais cette fois à l’aide d’une habile stratégie. Celle qui avait attaqué Koji l’avait fait d’une telle voracité et d’une telle détermination que ce dernier n’avait pas le temps de décocher ses flèches précisément. Il était donc obligé d’esquiver chaque assaut et, même s’il était assez agile, cette épreuve lui donnait du mal tant le monstre était vif. Le monstre s’était ainsi réparti sur le bateau : centrées sur la cabine du capitaine, et entourant leur compagne pour la protéger, les deux premières têtes bloquaient l’accès à Elian vers la proue et à Alvec vers la poupe en les attaquant. Ces attaques ne leur causaient que de minces dommages, et les têtes se montraient agressives pour dissuader leurs proies de se frotter à elles. Yena se trouvait à la poupe du bateau : elle ne pouvait donc communiquer qu’avec Alvec. Koji, lui était prisonnier entre ces deux têtes et devait subir les assauts de la troisième. Comme elle l’avait déjà fait pour son précédent repas, elle prenait un malin plaisir à savourer sa victoire, chassant lentement sa proie…
Yena appela alors Alvec, elle venait d’avoir une idée… Celui-ci s’éloigna du monstre, en restant relativement vigilant, mais observa interloqué l’état de la tête dont son amie s’était débarrassée.
« Qu…Qu’est-ce qu…, balbutia-t-il.
- On n’a pas le temps ! cria la jeune fille en guise de réponse. Derrière-toi ! !
En effet, le monstre profitait de l’instant d’absence du jeune homme pour le charger ; grâce aux bons conseils de son amie, celui-ci put réagir assez tôt pour éviter les dents pointues de son agresseur. Il fit tournoyer son épée pour l’éloigner, et, le gardant dans son champ de vision, s’adressa à Yena :
« On fait quoi maintenant ?
- Je vais faire diversion, arrange-toi pour tuer cette tête-ci.
- Quelle genre de diversion ? »
Il avait à peine fini sa phrase que l’intrépide jeune fille s’était jetée à l’eau ; l’animal avait aussitôt réagi et sa tête était désormais à l’affût de sa proie et à la merci des coups d’épée d’Alvec. Yena avait appris à nager depuis son plus jeune âge, encore une fois grâce à ses parents. Elle se sentait très à l’aise dans l’eau, contrairement à lorsqu’elle était sur un navire, et pouvait nager longtemps en apnée, même si là, vu les sens surdéveloppés du monstre marin, cela ne lui servirait à rien. En cette journée ensoleillée, l’ombre de la tête prête à agir se profilait autour de la jeune fille, menaçante. Celle-ci ne s’en inquiétait pas trop, elle faisait confiance à son ami pour la déchiqueter à coups d’épée ; et avait un plan au cas où sa tentative se révélait désastreuse.
Alvec avait dès le début compris le plan de son amie, mais le problème était que la tête centrale, délaissant un Koji exténué, cherchait à protéger sa compagne. Elle attaquait toujours avec la même voracité, et le jeune homme peinait pour la repousser.
Pendant ce temps là, Yena qui nageait le plus vite possible plongea sa main dans sa bourse à munitions. En l’ouvrant, elle fit couler une ou deux mini-bombes, mais elle saisit fermement sa dernière création ; réalisée à l’aide de mana de type Sylphe, puis elle la referma rapidement. Si tout se passait bien, elle devait logiquement être projetée hors de portée des dents acérées de la bête par une bourrasque. Quand le monstre marin approcha sa gueule ( il s’était déjà suffisamment amusé à voir la jeune fille s’épuiser en nageant et commençait à perdre patience ) , elle enclencha le mécanisme de sa « bourrasque express » et fit un bond formidable, portée par le mana, avant d’atterrir au-dessus de la tête qui la traquait. Sa nouvelle invention n’était pas tout à fait au point… L’animal se mit alors à gesticuler pour faire tomber Yena et celle-ci se cramponna le mieux possible.
De son côté, Alvec subissait encore les assauts de la tête qui avait abandonné Koji. Ce dernier profita de son instant de répit pour observer autour de lui : il vit qu’Alvec était en mauvaise posture et décocha une flèche vers la tête qui attaquait son ami. Celle-ci se redressa complètement en poussant son cri strident. Alvec put enfin planter sa lame dans le cou de celle qui bougeait sans cesse. Soudain, elle s’arrêta ; Yena, à bout de forces, poussa un soupir de soulagement quand elle vit les écailles devenir grises.
Elian commençait sérieusement à fatiguer ; cela faisait un bon bout de temps qu’il essayait de venir à bout de son agresseur, mais en vain. A chaque fois qu’il déchaînait une rune, l’animal l’évitait aisément puis s’attaquait au pauvre garçon. Ce dernier évita pour la énième fois un assaut de son ennemi puis se cacha derrière le tonneau de vin où le marin s’était caché auparavant. Il avait l’intention de graver une rune complexe sur son caillou. Les runes étaient divisées en deux catégories : les runes dites simples, qui ne mettaient en jeu qu’une seule élémentale et les runes complexes ou composées qui en utilisaient plusieurs. En règle générale, les runes composées étaient plus difficiles à reproduire que les runes simples, mais elles permettaient d’enrichir considérablement sa magie. Il s’appliqua à dessiner le mieux possible une rune complexe qui mêlait eau et vent. Il était étonné que le monstre ne l’ait pas débusqué, mais ce dernier était en train d’observer le sort de ses compagnons.
« Rune smog ! » cria le demi-elfe.
Un épais brouillard se forma autour de la tête qui ne voyait maintenant plus qu’un blanc éblouissant. Il ne restait plus qu’une seule tête en état de combattre.
Celle-ci était maintenant en train de charger Koji ; mais l’elfe s’y attendait, il était prêt à tirer une flèche… Lorsque la gueule s’ouvrit, Koji envoya son projectile au fond de la gorge de la bête. Le coup fut fatal, et désormais, seule une tête demeurait vivante, mais aveuglée par la brume qu’Elian avait engendré. Alvec marcha tranquillement, faisant balancer son épée au rythme de ses pas puis perça le cou de cette tête d’une estocade un peu mollassonne.
Cette fois, l’ensemble de l’animal passa au gris, comme changé en pierre. Cependant, comme l’animal flottait encore, la matière qui le composait maintenant était trop légère pour en être.
C’est à ce moment que le capitaine fit irruption, suivi de ses plus « courageux » matelots.
« Ce fut laborieux, critiqua-t-il, mais, heureusement que j’étais là ! »
Enfin, le marin caché dans le tonneau en avait été ressorti, complètement ivre. En effet, il avait dû vider un bon litre de vin pour se mettre dans une position confortable. Alvec s’adressa ensuite au capitaine :
« Heu… Comment on va faire pour la voile déchiquetée ?
- Ce sont des choses qui arrivent assez souvent dans les environ, répondit le vieil homme. Nous emportons toujours une voile de rechange ; les tempêtes sont fréquentes ici »
Le bateau se remit donc en route, après que la voile ait été changée, et deux heures plus tard, alors que le soleil se couchait, ils arrivèrent au port ; sans aucune trace des deux autres navires partis de Stalle… Un grand homme enveloppé d’une longue cape noire les y attendait, avec à ses côtés une garnison désiane…
voilà !
j´espère que ça vous plaira, j´attends vos commentaires
Pour la suite, elle sera sûrement moins longue que ce chapitre et comme samedi, je suis en vacances , elle ne devrait pas mettre longtemps à arriver
Pas que je veux faire ma Aryn ( non loin de là) mais cette idée de " V2" ça ne te dit rien Pas que sa me dérange mais jaurais bien aimé en etre avisée avant mais bon ce qui est fait est fait J´en ferais pas un plat comme une autre personne que je ne nommerais pas puisqu´elle se reconnaitra elle meme.
Sachez que je suis pleinement consciente de ce que je dis et je sais également, connaissant les filles ( puisque jen suis une aussi), qui si ce n´est pas cette " personne conserné" qui lit ce message... quelqu´un d´autre lui reporteras alors allez-y ca ne me dérange pas et ca lui donneras sans doute une raison " de plus" de men vouloir
Bonne journée
Sakurafan9 Il est plus que normal de faire une " V2", et je doute fort que ce soit toi qui ait inventé ce procédé. Normalement, le relevé des fautes d´orthographe sert justement à faire une version corrigée.
Et pour ta gouverne, j´ai été le premier à faire une V2, le 16 mars 2005.
Sion assez bon chapitre. Je voit que tu a prit mon idée du capitaine qui frime
Le titre est mieux que celui de ta version a corriger
Bon travail
sakurafan9 Premièrement, comme l´a dit tosheros, l´idée de la " V2" ne vient pas de toi. Deuxièmement, j´ai changé de topic principalement parce que mon ancien titre ne plaisait pas ( je ne suis d´ailleurs pas mécontent de l´avoir changé ) et j´ai remarqué qu´il y avait une différence de qualité et de longueur entre les quatre premiers chapitres et le reste...
Bon pour finir, tu ne verras aucun topic " le Symbole d´Anam V2.0" pour la simple raison que je n´en ferais pas
Je suppose que tu es venue sans lire, libre à toi de ne pas me lire mais j´aimerais bien que les personnes qui laissent des messages ici jettent au moins un coup d´oeil
J´ai bien aimé aussi le passage sous marin ou el
J´ai bien aimé aussi le passage sous marin ou el
Raah zut!!! double poste