Les uniformes gris, se-
Perdent dans l´obscurité
Tournes, tournent les places et-
Nous tous souffront à leurs grés
Les prémices d´un jour nouveau
Embrasent le ciel
Et la ronde va Crescendo!
Deversant de son fiel
Nous avons chacun licence
De vanter avant le bagne
Et dans notre frenetique transe
Liberté- Braille le bétail
Mais je ne suis qu´à l´aurore
De ma funeste peine
Et j´attend toujours de clore
Mes paupières pleine...
un peu particulier celui-là Heretic...
Je te dédie ce poème mon cher Pilou
pour tous nos délires les plus fous
pour ces moments de franche camaraderie
et nos discussions pleines de folie
C´est agréable de te fréquenter
de faire fructifier cette amitié
avec toi je peux me lâcher
sans toujours me sentir jugée
Tu m´as acceptée telle que j´étais
surtout ne change pas reste comme tu es
un mec classe, un vrai gentleman
tu es ma drogue mon héroïnoman
Aucun sujet n´est tabou
avec toi on parle de tout
de sentiments profonds
ou de trucs un peu cons
Et toujours ton oreille se dresse
pour entendre religieusement ma détresse
balayer savamment ce qui m´oppresse
vers un avenir plein de promesses
Merci Pilou...
In Capitalism We Trust
Au capitalisme nous croyons
C’est le monde dans lequel nous vivons
N’êtes vous point heureux
De vivre des jours tous aussi joyeux ?
Derrière l’écran de ton ordinateur
Secrétaire sous le bureau
Paperasses à rendre tout à l’heure
Le col blanc à son boulot
A bien des raisons d’être heureux
Car il vit constamment sous pression
Et se bourre de toxiques potions
Pour pouvoir dormir une heure ou deux
Les cernes sous les yeux
Il accomplit son métier routinier
N’a-t-il pas de quoi être radieux
De travailler ainsi toute la journée ?
Et le petit ouvrier quant à lui
S’use les mains sur des produits
Tellement cher qu’il ne pourra les acheter
Un luxe qui ne pourra pas consommer
Il gagne son petit salaire
Permettant de tenir quelques mois
Mais ce n’est pas de la misère
Dehors des personnes meurent de froid
Il faudrait cependant sucrer
Les indemnités chômages et les allocations
Ceux qui vivent de la société
Ne méritent plus ces diverses intentions
Ces fainéants ont déjà eu trop de monnaie
Ne l’entendez-vous pas à la télé ?
Si vous voulez du boulot il suffit de chercher
Alors s’ils veulent de l’argent suffit de bosser
Au PIB nous croyons
Car il est facteur de notre évolution
Sans tenir compte de la pollution
Qui n’est que dérision
Si des personnes pouvaient en mourir
Voilà qui élargira nos sourires
Des postes libérés !
Des enterrements à payer !
Le capitalisme est bon
Et tous, nous y croyons
Car c’est la seule solution
D’un monde de perfection
La Douleur
La douleur est un abysse profond ,
on ne peut toucher son fond ,
on se demande pourquoi on on y est entré ,
une fois qu´on y est on est enterré .
La douleur c´est un tiraillement ,
un enfer permanent ,
1001 façon de souffrir ,
mais pas une seule pour s´en sortir .
La douleur c´est pas une seule minute de répit ,
c´est ce torturer et finir décrépit ,
c´est ne plus pouvoir se sortir de ses problèmes ,
jusqu´a en finir avec le visage blème .
La douleur est longuement repétée ,
jusqu´a ce qu´on ne puisse plus respirer ,
et à un moment on se dit ,
que cette fois c´est fini ,
qu´on ne peut plus y faire façe
Mais sa continue malheuresement ...
Désolé pour les quelques fautes
Soul > toujours excellent...
Oh-Yeah > j´aime beaucoup... réaliste, clair, efficace, imagé...
redsissi Posté le 19 décembre 2005 à 00:08:56
Soul > toujours excellent...
Oh-Yeah > j´aime beaucoup... réaliste, clair, efficace, imagé...
===> Merci ,sa fait plaisir ^^ J´aime bien tes poemes aussi ^^
Mais si tu écris très bien ma chère Red. Le truc c´est que nous ne traitons pas des mêmes sujets et c´est pour ça que tu penses que le mien est mieux que le tien. Mais je t´assure que tu peux faire largement mieux que moi à ce niveau
Arf... Un poème en mon honneur ?
C´est trop gentil, Red !
Merci beaucoup !!
Je vais essayer de t´en écrire un quand l´inspiration me reviendra... Mais enfin, bon, comme je te l´ai déjà dit, je ne suis pas vraiment poète dans l´âme...
Bises, la Rouge !
Noêl pourri
Saloperie de Noël
devenu la fête des bébelles
ça me fout en rogne
me donne envie de faire l´ivrogne
Pourquoi a-t-on oublié
les sans-abris, les mal-aimés
même pas pour eux une petite pensée
dans nos maisons bien éclairées
Même pas une petite lumière
pour ceux qui sont dans la misère
parfois l´humain est ignoble
il n´a pas toujours des sentiments nobles
Le pire c´est d´être seul et triste
n´en déplaise aux humanistes
trop de gens en souffrent encore
et ne peuvent se gaver comme des porcs
Pendant que d´autres fêtent et s´amusent
ou font retentir la cornemuse
certains sont malades et rejetés
et n´attendent qu´un peu de bonne volonté
Ils n´en demandent pas beaucoup
toucher votre coeur et y faire quelques remous
faire vibrer votre sensibilité
comme un sentiment oublié...
Tssss....et l´pire c´est qu´tout est vrai là-d´dans....tssss...forcément après ça les repas engraissant des deux derniers jours apparaissent plus comme dégueulasses...(dans tous les sens du terme d´ailleur)...
L´humanité m´écoeure aussi parfois...
et je dois bien avouer que je suis très proche de tes sentiments Az´
j´ai parfois honte d´être humaine...
Moi j´ai tout le temps honte d´être un humain. Y´a rien de pire on this world je trouve. Le clou du spectacle serait qu´il en existe d´autres ailleurs que sur Terre, aussi improbable cela soit-il...
Une foule de personnes marchait dans l’antique agora,
Où les sages penseurs formaient leur projet. Parmi eux Nagora,
Cet illustre homme ne vivant que pour servir le monde,
Découvre les joies du jugement, quand comme tout à chacun, il sonde
Intentions, et actes de tout le monde. Bien sur, les médisants
Vous diront ça ne doit pas prendre bien longtemps, amenuisant
Toutes les réalités de la vie, aux réalités de sa petite bulle,
Il n’a que peu de travail. Mais moi je vous le dis, soyons honnête,
Personne ne diffère de lui tant que ça dans le fond. A la fête des bêtes,
Il participe aussi, mais il joue simplement le rôle de la triste mule,
Qui porte à elle seul, tout le poids de ces contemporains.
Alors aujourd’hui, vous qui profiter de la fête, et moi joyeux forain
Qui trime pour qu’elle continue, souhaitons lui un joyeux noël.
Car malgré ce que les hommes pensent, rien ne change, dans un an ce sera noël.
Il y a des jardins où poussent des fleurs, il y a des villages où naissent des femmes,
Jusqu’ici rien ne va à l’encontre du vulgaire commun des mortels. Mais il y a un charme
Que je n’ai rencontré qu’une fois, et toujours je m’en souviendrais. Apres le blâme
De quelque autorité cherchant sa légitimité, j’errais hagard dans les rues, les larmes
Me venaient aux yeux, quand je m’imaginai, qu’aucun homme n’avait jamais compris
L’essence de sa vie, et qu’ils étaient condamné à chercher dans la boue, le prix
De leur existence, je n’espérais même pas sortir de ce lot. Et pourtant un parfum
Changea toute ma vie, je venais de respirer une subtile et douce flagrance. Afin
De comprendre l’humilité, la sérénité mais aussi le plaisir qui m’envahissaient,
Je décidai de trouver son origine, pour y vivre à jamais, ou y mourir, si elle bannissait
Ma présence de sa divine cour, aux pensées multiples et délicieuses. Apres une course
Où je m’enivrais toujours plus et à chaque instant de son insaisissable beauté, la source
De toutes mes pensées m’apparut. Un haut portail soutenu par deux colonnes finement
Ciselé, laissait place à quelques jardins naturels, au milieu elle se tenait élégamment,
Sans un geste de trop, souriante et éblouissante, cette femme fleur épanouie, assise et éclairée.
Sur un parterre de jade. Ma raison d’être : La femme qui avait poussé toute une éternité.
très bel hommage cher ami Zech...
tu es et restera toujours un rêveur... ne change surtout pas... on t´aime comme tu es...
On a passé tant d’années à s’aimer
On a vécu tant de moments enlacés
On s’était promis de ne jamais se quitter
Mais il est temps pour toi d’y aller
Laisse-moi une derrière fois t’admirer
Voir ce magnifique sourire s’étirer
Sur ce visage au teint pâli
Et sur ces joues vaguement rosies
Sublime femme qui m’a fait rêver
La vie m’oblige à me réveiller
Mon cœur va bientôt s’éteindre
Mais tu n’as rien à craindre
Tu vas me permettre de rester
Pour cela tu vas te dévouer
Et me laisser prendre ton cœur
Afin que tu n’aies plus jamais peur
Meurs !
Jolie poésie Bourreau
heureusement que tout le monde est pas comme moi...
Pourquoi ça ?
je me sens plutöt sinistre à Noël...
Jolie poème bourreau en effet.
red Je viens de lire le tien c´est en grande partie vraie, et bien écris.
Mais je n´ai jamais eu une vision de la vie exterieur comme celle là, jj´essaye devoir la vie à travers les yeux de chacun.
Et on est beaucoups moins pessimiste je crois avec cette facon de voir la vie, mais on est peut etre un peu plus triste.
C´est difficile à expliquer.