ça a l´air plutôt bien pour un débutant
Genèse
Debout, froides et nues, récifs d´une mer de terre,
S´enroulant tantôt dans une veste d´épine
Ou d´un drap doux dont la blancheur masque le vert
Qu´Hélios aide à ternir la plus pure platine.
Entres les fils des Dryade vont les ruisseaux
Dont la chanson claire, ravissant Apollon,
Vont éclairer la sombre vie des arbrisseaux
Protégés par Artémis et ses compagnons.
Echarpes de neiges célestes contemplent
Avec des regards purs aux reflets maternels
Ce que Nature a donnée aux dieux, leur temple.
Mais les Hommes d´ici-bas, orgueilleux et fiers,
Règnent sur la Terre, et pareils à des serpents
Feront de ce divin paradis un Enfer.
Bon c´est académique on va dire (sonnet en alexandrins). Moi j´aime pas (de toute facon tout ce que j´écris me parait ridicule) mais bon, je poste si jamais ca peut aider à l´inspiration ou à détendre certains par le rire ^^
répétition de "vont" dans le deuxième quatrain!
Ah merci bien ^^
J´aimerais savoir si vous aimez ce que vous écrivez ?
Pour ma part quand je l´écris ca me semble bien mais quand je le relis deux-trois jours plus tard j´trouve ca gamin...
Moi, personnellement, j´aime ce que j´écrit et quand je les relis, ça me fait penser au pourquoi je les ai écrit.
Un pour le nouveau
merci je les met bientot
Souris-moi
Ô je t´ai mise au monde ma charmante,
Je t´ai veillée et tu germas en amante.
Souris-moi montre-moi tes dents.
Toi je te tombe mort dessus quand vient la nuit,
Tue mon désir dessous sans que tu ne fuis
-Souris-moi montre-moi dedans
Toi -mais il ressucite tant tu suscites;
Alors ton corps devient mon antre, mon site.
Souris-moi montre-moi tes dents.
Toi tu m´ as sauvé, moi je m´assouvis; ainsi
Va l´amour du singulier quand le coeur mincit.
Souris-moi montre-moi dedans
Toi. Et je parle couramment à ta langue
Pendant que gentiment ton petit corps tangue.
Souris-moi montre-moi tes dents.
Toi dont le gémissement grave quand je viens
Trahit mon propre râle comblant le tien.
Souris-moi montre-moi dedans
Toi. Joue-moi tes parties pour un sommeil sans heurts,
Jouis la symphonie de toi en moi majeur.
Souris-moi montre-moi tes dents.
Toi, tu n´es pas au plaisir mais je fais semblant
De te sentir dans le silence des draps blancs.
Aime-moi fais de moi ton sang.
"Séraphin, sans feindre" j´aime beaucoup l´assonance
Il a traversé la lande un beau matin
Et survolé les étendues les plus vertes
Il a passé en fusion au-delà de l’inerte
Le majestueux phénix des pays lointains
Ses ailes ont vibré dans le plus doux des vents
Et la braise qui s’en dégage a crépité lentement
Son regard a chassé le doute, la mort
Et son cri larmoyant a résonné tel un cor
Lorsqu’il est venu, il était tout de feu
Et son cœur exultait de porter une fin
Aux misères, au malheur et aux malheureux
Dont les échos, seuls, ont nourri le destin
Mais à peine arrivé, le voilà reparti
Contemple, fils, son cœur et son âme
Car le phénix est tant fléau de l’infâme
Que rare, pur, une créature de l’oubli.
Rêveries de complicité
Cœur déchiré quand éclateras-tu?
Triste mélancolie quand me quitteras-tu?
Je suis lassé de continuellement t’attendre
Je n’ai pas cherché pourtant à me méprendre
Patience et longueur de temps
Chatouille mon désir trop ardent
Comment t’oublier mon bel ange de lumière
Ta présence est à la fois profonde et éphémère
Tu comprends tout d’un simple regard
Tu ressens ma joie ou ma peine, tu es mon phare
Guide-moi dans ta chaleur profonde
Que tout mon être intensément tu inondes
Pour en illuminer la moindre parcelle
Mon esprit te suis au bout de l’éternel
Où nous serons un jour réunis
Loin de tout ce qui est interdit
A Toi que j’aime
Ma Weed
Ma weed, tu m´as permis de m´évader
Ma weed, gràce à toi j´ai plané
Ma weed, tu as éffacé mes ennuis
Ma weed, tu m´as transformé en junkie
Ma weed, tu m´as enlevé mes repéres
Ma weed, tu m´as plongé dans les ténébres
Ma weed, tu m´as défiguré
Ma weed, tu as tout brisé
1) pour les fautes d´orthographes
2)je sais c´est pas du Hugo ou du Beaudelaire
pour ce topic sympa
Les soldats foulèrent les terres,
Les pierres chutèrent,
Et sous un halo lumineux,
les Anges dansèrent.
Les épée se brandirent,
les gerbes d´étincelles resplendirent,
Et sous un arc en ciel,
Les Anges dansèrent.
Les lames percèrent les corps,
Le sang coula sur les morts,
Et dans les cieux,
Les Anges dansèrent.
Avides de pouvoirs,
Les Hommes flachèrent,
Avides de morts,
Les Anges dansèrent.
Le chemin
Un individu
Cheveux au vent
Intrigue intrus
Part en chantant
Un humain
En ignorance
Dans le chagrin
Part en cadence
Un inconnu
Pensée au vent
Senti exclu
Part en parlant
Mais si par hasard
Le chemin ne mène nulle part
Prenez le sentier
Qui mène à l´éternité...
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Qu´en pensez-vous
Le dernier quatrain me laisse sur ma fin!
Sinon, c´est bien!
merci
Bon, voilà quelques mots en prose... C´est mon premier poème sur ce topic, dites-moi ce que vous en pensez.
Au sein de mon cœur rit une petite fille. Les coins de sa bouche dessinent une moue attendrissante, ses grands yeux pétillent de malice. Parfois, elle tourne autour de mon âme en chantant une petite comptine, et en sautant à cloche-pied sur mon essence. Son sourire timide éclaire mes nuits. Dans son grand manteau rouge, elle joue gaiement avec mes cheveux, et ses grands yeux verts me regardent tendrement. Ses boucles claires brillent au soleil de mon cœur, ses petites mains caresse mon visage tendrement.
Au cœur de mon cœur vit une petite fille. Elle parle, marche, tombe, elle apprend à vivre à ses dépends. Elle pleure parfois, mais son courage me fait pâlir d’envie. Son sourire a disparut de ses lèvres roses, ses rires ne retentissent plus dans mon être. Elle apprend à survivre dans le monde de ma triste vie. Elle serre les dents pour ne pas hurler, elle mord sa langue et sent un liquide chaud couler le long de sa gorge, elle vit.
Au fond de mon cœur souffre une petite fille. Ses larmes coulent le long de mon âme, son sang inonde ma tête, ses cris enveloppe ma raison. Son regard me transperce, mais je ne peux pas lui venir en aide. Je sens ses boucles blondes noircir, j’observe impuissante son souffle ralentir et se raréfier, son doux visage blêmir, et ses yeux s’éteindre lentement dans une douleur obscure.
A l’ombre de mon cœur gît une petite fille. Son corps repose à jamais dans mon esprit, au bord de ma passion. La sépulture est sale, les chaires pourrissent à l’ombre de ma vie morne et maculée de boue et de cendre. Je perçois parfois l’écho du rire de cette fillette retentir dans ma poitrine, je sens parfois son essence renaître, mais rien au monde ne me la ramènera, ma douce, douce petite fille…
Ca n´est pas une poésie, ni même un texte de moi, mais je n´ai pas trouvé d´endroit mieux adapté. Les quelques lignes qui suivent représentent la préface du portait de Dorian Gray, et alors que je le relisais, je me suis rendu compte qu´elles étaient vraiment très belles. Du moins elles m´ont profondément marquées. Enjoy.
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L´artiste est celui qui crée des choses de beauté.
Révéler l´art et dissimuler l´artiste, tel est le but de l´art.
Le critique est celui qui sait traduire d´une autre façon ou avec un autre matériau l´impression que lui font des choses de beauté.
La forme la plus haute, comme la plus basse, de la critique est une manière d´autobiographie.
Ceux qui trouvent des signification laides à des choses belles sont corrompus sans être charmants. C´est regrettable.
Ceux qui trouvent des significations belles à des choses belles sont les gens cultivés, pour lesquels il y´ a de l´espoir.
Ce sont les élus pour lesquels des choses belles ne signifient rien d´autre que la Beauté.
Il n´existe pas de livres moraux ou immoraux. Les livres sont bien écrits ou mal écrits. C´est tout.
L´antipathie du XIXe siècle pour le réalisme, c´est la rage de Caliban qui se voit dans son miroir.
L´antipathie du XIXe siècle pour le romantisme, c´est la rage de Caliban qui ne se voit pas dans son miroir.
La vie morale de l´homme forme une partie du sujet sur lequel travaille l´artiste, mais la moralité de l´art consiste en un usage parfait d´un moyen imparfait. L´artiste ne désire rien prouver. Or, même ce qui est vrai se prouve.
L´artiste n´a pas de préférences morales. Chez l´artiste, une préférence morale trahirait un style impardonnablement maniéré.
L´artiste n´est jamais morbide. L´artiste peut tout exprimer.
La pensée et le langage sont, pour l´artiste, les instruments de son art.
Le vie et la vertu sont, pour l´artiste, le matériau de son art.
Du point de vue de la forme, l´art du musicien est typique de tous les arts. Du point de vue de l´émotion, c´est le métier de comédien qui est typique.
Tout art est à la fois surface et symbole. Ceux qui dépassent la surface le font à leurs propres risques. Ceux qui dépassent le symbole le font à leurs propres risques.
C´est en réalité le spectateur et non la vie que reflète l´art.
Des opinions différentes au sujet d´une oeuvre d´art montrent que cette oeuvre est neuve, complexe, vitale.
Quand les critiques ne sont pas d´accord entre eux, l´artiste est en accord avec lui-même.
On peut pardonner à un homme d´accomplir une oeuvre utile à condition qu´il ne l´admire pas. La seule excuse d´une oeuvre inutilen c´est qu´on l´admire intensément.
Tout art est complètement inutile.