(du coup, je ne pense pas tant avoir des problèmes avec les libéraux de tout bord qu'avec les libertariens en particulier.
De toute façon mon problème avec la liberté-d'en-faire-qu'à-sa-tête ne se joue qu'au niveau économique, car au niveau des moeurs je suis à 8000 % libéral.
Mais faut pas confondre libéralisme en général
=> je suis pas convaincu de l'utilité du terme libertarien
Bastiat c'était un libéral, c'tout.
suffit pas de geindre contre les impôts pour être révolutionnaire
Il serait intéressant d'étudier en détail les déterminants des révolution, depuis Spartacus jusqu'à la révolution des oeillets en tout cas
"De toute façon mon problème avec la liberté-d'en-faire-qu'à-sa-tête ne se joue qu'au niveau économique"
-> Pourtant le libre-échange et le capitalisme sont le seul moyen durable de sortir de la pauvreté.
Les seuls cas dans lesquelles les populations se sont échappées de l'écrasante pauvreté, les seuls cas de mémoire historique sont ceux où elles ont eu le capitalisme et le libre-échange. Si tu veux savoir où les populations sont les plus mal loties, c'est exactement dans les sociétés qui s'éloignent de cela.
L'Histoire est sans appel : il n'y a à ce jour aucun autre moyen découvert pour améliorer la situation de l'Homme qui puisse arriver à la cheville des activitées productives libérées par un système de libre entreprise.
C'était pour clarifier Anken =X
"# De toute façon mon problème avec la liberté-d'en-faire-qu'à-sa-tête ne se joue qu'au niveau économique, car au niveau des moeurs je suis à 8000 % libéral."
Et tu partages pas le constat selon lequel jamais l'Etat ne pourra être incorruptible, parce que conduit par des Hommes ?
"=> je suis pas convaincu de l'utilité du terme libertarien "
-> Tu te prends encore la tête sur ça ? >.<
Je suis pas convaincu de l'utilité des libertariens
-> Pourtant le libre-échange et le capitalisme sont le seul moyen durable de sortir de la pauvreté.
Les seuls cas dans lesquelles les populations se sont échappées de l'écrasante pauvreté, les seuls cas de mémoire historique sont ceux où elles ont eu le capitalisme et le libre-échange. Si tu veux savoir où les populations sont les plus mal loties, c'est exactement dans les sociétés qui s'éloignent de cela.
L'Histoire est sans appel : il n'y a à ce jour aucun autre moyen découvert pour améliorer la situation de l'Homme qui puisse arriver à la cheville des activitées productives libérées par un système de libre entreprise.
Je suis bien entendu d'accord avec tout cela. Je suis juste pour ne pas laisser faire n'importe quoi, je suis pour des régulations comme c'est le cas et encore heureux pour les citoyens. Sortir de la pauvreté n'est pas un pretexte ultime pour démolir des communautés et des existences par cynisme.
et, poui, je suis d'accord avec ce malheur universel de la totale corruption des dirigeants, mal nécessaire.
à mon avis le libéralisme constituerait cependant précisément une espèce de corruption généralisée. Il faut des règles du jeu. Et un arbitre. Qui pourrait il être, si ce n'est l'Etat? Toutes les tentatives utopiques de création de société alternatives ont lamentablement échouées.
Quand à nos sociétés dirigées par les Etats providence, elles ne sont pas très performantes, c'est sûr, mais c'est juste dû au dumping social et au manque d'investissement de l'Etat par exemple dans la recherche, à mon sens.
Elles dicteraient quoi par exemple ces règles du jeu ?
Elles é-dicteraient de quoi possibiliser de la liberté mais aussi de quoi créer de la cohésion sociale, comme de l'égalité et de la solidarité.
Si par "égalité" tu entends "égalité en droit", c'est un des fondements du droit naturel. Après, solidarité, tout dépend... =p Tu peux appeler à la générosité de tes concitoyens tant que tu veux, tu peux monter des assoc' pour ce que tu veux, mais si ça passe par l'imposition effectivement on va pas être copains
Je ne parle pas que de l'égalité en droit, précisément corruptible par les inégalités économiques, comme tu l'as admis plus haut.
Les hommes de l'Etat, pour dépouiller les autres avec des airs arrogants de vertu outragée, ont perverti la charité et la générosité en altruisme collectiviste. Leurs vols, ils les appellent « humanisme », « solidarité » ou « justice sociale ».
(François Guillaumat)
Bref, la solidarité provient des individus et ne s'apparente en rien au vol étatique.
Ah bah après c'est sûr si tu préfères te laisser faire... Mais le DN reste quasi inviolable et bien plus pérenne que n'importe quel droit positif.
Je te montre simplement que la solidarité ne peut être que privée. La solidarité est un acte volontaire, elle ne se décrète pas. Tu ne peux pas appeler solidarité le fait de prendre à l'un -sans son accord- pour donner à autrui.
C'est toi qui le dit. Je peux soutenir l'inverse. Qu'est ce qu'on fait?
Dehu- Voir le profil de Dehu-
-> Les mots ont un sens, hein. Si je te vole quelque chose et que j'appelle ça de la solidarité, t'es d'accord ?
Oh mais le problème n'est pas dans la définition, mais dans l'usage polémique que tu en fais.
Je n'admets pas que l'impôt soit un vol; désolé pour ton pauvre et unique petit prisme te permettant d'avoir accès aux phénomènes necessaires de la vie en communauté
"désolé pour ton pauvre et unique petit prisme te permettant d'avoir accès aux phénomènes necessaires de la vie en communauté "
et