Ce matin, allant chercher dans le supermarché du coin mon petit dej’ pour becter sur le trajet dodo -> boulot, je fus témoin d’une scène atroce tristement commune. Le meurtre de la curiosité et de l’intelligence humaine. Un brave futur Einstein, tout fraichement arrivé sur cette belle planète, il n’a pas du voir beaucoup d’hiver, son cerveau n’a pas encore massacré par les démagogues et les pédagogues fous de l’Ed Nat dans leurs expériences scabreuses de moulage de l’homme nouveau.
Il a demandé a son indigne mere: « why the price of this french bread higher than this one ? » (pourquoi le prix de cette baguette française est plus haut que ce pain ?)
Elle a repondu : Cause french are greedy striking bastards. (parce que les francais sont de cupides grévistes)
J’avoue, jerry, mais j’etais sceptique sur le lien de cause a effets sur le coup.

J’ai recroise ce même petite génie a la sortie du magasin, et il a demande : why is the sky blue ? (pour quoi le ciel est bleu ?)
Elle a repondu : Why ? you expected it to be green or what ? (Pourquoi ? tu t’attendais à ce qu’il soit vert ou bien ?)

J’étais consterné. Décourager ainsi sa propre progéniture de tenter d’appréhender la réalité, a chercher la Verite. Même si cette brave femme ne connait pas la réponse, elle aurait pu exprimer des paroles encourageantes pour l’inciter a continuer a toujours être étonné, curieux, sceptique. C’était atroce.

Et ici je compte répondre a cette question fondamentale, qu’est-ce que le prix ? Ce qui m’amènera irrémédiablement a une autre question : a quoi servent les prix pour organiser un ordre économique rationnel ? Ce qui nous emmènera sur la troisième partie de mon topic : Les prix sont une information, peut on faire sans information ? Non, mais peut on faire sans prix, c'est-à-dire peut-on planifier par une autorité centrale l’économie ?

Comment ces questions sont liées entre elles, même si intuitivement du premier coup ca ne vous paraitrait pas évident, ne soyez pas malheureux, je vais vous montrer.

Apres cette brève introduction dont la matière aurait pu servir à créer 50 talcs de VRP, attaquons le vif du sujet. Pourquoi la baguette française est plus chère que le pain en tranche emballe avec du plastique ? C’est une tres bonne question. Pourquoi la même voiture décapotable est plus chère que le même modèle sans capote ? Pourquoi le whisky de 20 ans d’âge est plus cher que le whisky d’un an d’âge ? Pourquoi le poivre rouge est plus cher que le poivre vert ? Pourquoi les employés de Wall-Mart gagnent moins que la moyenne ? Pourquoi l’essence est plus chère en été qu’en hiver ? Pourquoi une même maison serait plus chère dans les Alpes que dans le Creuse ? Pourquoi la bière n’est pas plus chère le jour du mondial de foot ? Pourquoi un kilo de glace vaut plus au Sahara qu’en Antarctique ?

Ignorez pour l’instant la réponse a ces questions. Les prix pourraient être en effet complètement aléatoires d’un jour a l’autre, un jour une orange pourrait être plus chère qu’un t-shirt de l’équipe de France, et le lendemain moins chère qu’un dixième de litre de lait. Mais les prix sont tout même prévisibles dans une certaine mesure. Quelle est la source de cet ordre ?

A première vue, la réponse est évidente. Le vendeur fixe le prix de vente. Mais si vous avez déjà essayé de vendre quelque chose, vous devriez savoir que c’est largement faux. Essayez demain de vendre votre maison, ou votre chat. Apres tout, votre maison et votre chat sont uniques, donc vous n’avez qu’à trouver une personne qui les aime et qui soit prête a en payer le prix pour la vendre contre des milliards d’euros. Mais vous vous apercevrez bien vite, que si le prix est trop haut, même un amoureux de votre maison qui aurait franchi le pas de la porte ne l’achètera pas. Vous ne pourrez pas la vendre. Si vous vendez votre maison 500 000 euros, et qu’un de vos voisins vend la sienne, presque identique à la votre, à 300 000 euros, tant qu’aux yeux d’un potentiel acheteur les avantages relatifs de votre maison ne valent pas 200 000 euros, vous êtes cuits. Votre maison ne se vendra pas. Les gens paient ce qu’ils sont prêts a payer seulement s’ils le doivent, s’ils ont le choix, ils n’en sont pas obliges. La concurrence protège l’acheteur. Et elle protège le vendeur. Vous seriez prêts a vendre votre maison 100 000 euros, si les maisons similaires sont vendus 300 000 euros, vous n’avez pas a la vendre 100K.
Les vendeurs et les agents immobiliers comprennent qu’une maison est en concurrence avec les autres, même celles qui sont plus belles, plus grandes. Donc les vendeurs de maison regardent le prix de maisons ‘comparables’, les maisons du voisinage avec le même nombre de chambre, à peu près la même taille en surface, le même charme, une notion subjective mais pourtant réelle.

Mais si le prix de votre maison est fixe par le prix des maisons similaires, qu’est-ce qui fixe le prix des maisons similaires à la votre ? Ca semble circulaire jusqu’ici, un vrai château de cartes. Qu’est-ce qui tient les cartes ensemble ?

Une réponse est que pour un même bien, le prix s’ajuste selon la quantité de personne qui veulent l’acheter et le nombre de personne qui veulent le vendre.
Le prix dépend de la quantité d’acteurs de chaque cote de l’offre et de la demande.
Et si les acheteurs veulent acheter plus d’un même bien qu’ils ne le faisaient avant, les prix montent. Si les vendeurs veulent vendre plus qu’avant, les prix baissent.

L’offre et la demande : les acheteurs se concurrencent entre eux, les vendeurs se concurrencent entre eux.

C’est une idée étrange de présumer qu’il n’existe qu’un seul prix pour un bien. Dans le monde réel, il y a plusieurs prix pour le même bien. Il y a des affaires, des ventes, qui peuvent paraitre être des erreurs quand une partie vend pour moins ou qu’une autre surpaie.

C’est une idée étrange puisque les désirs des gens, leurs situations, leurs revenus et les différentes alternatives a un échange, changent constamment. Nul ne peut pointer du doigt instantanement le prix d’un bien. Meme si on evoque « le » prix, il change constamment.

C’est encore une fois etrange puisque cela requiert enormement d’informations. Comment savoir fixer un prix de vente, ou comment savoir s’il faut payer le prix d’un vendeur si vous etes l’acheteur ?

Cette etrangete a mene certains, par exemple les neo classiques, a conclure que la loi de l’offre et la demande ne s’applique que sur des biens homogenes sur lequels il y a un nombre presque infini de vendeur et une parfaite information sur les proprietes d’un bien et sur les alternatives a ce bien et leurs prix. La concurrence pure et parfaite toussa.

La perception alternative est que la loi de l’offre et la demande est irrealitste. Sinon il n’y a pas de manieres d’expliquer les myriades de transaction sur un marche donne. Chaque transaction sur un marche immobilier est unique. Alors quelle est la relation entre toutes ces transactions ?

L’offre et la demande est une manière de voir la relation qui expliquerait tout excepte que ce que les acteurs du marche sont prets a acheter ou vendre a un tel prix depend des alternatives.

Les deux lames d’un ciseau. Une des principales vertu de la loi de l’offre et de la demande est qu’elle vous obliger a considerer les deux lames de l’equation. Si les voitures decapotables sont plus cheres, c’est parce que les gens les aiment plus. Ce n’est qu’une partie de l’equation. Et prefere une voiture a une autre est une pensee tres subjective : dans certains pays pluvieux ou glacial la capote ne sert a rien. Il devrait donc y avoir plein de gens qui preferent une voiture normale a ne voiture decapotable. Traiter qu’une seule partie de l’equation est insatisfaisant. Il y a aussi le cote de l’offre, parce que le mecanisme du toit ouvrant ou de la capote est un cout supplementaire pour le producteur. La voiture decapotable existe sur le marche parce que son prix est plus elever que le meme modele sans capote. Tres peu seraient prets a vendre pour le meme prix deux biens dont l’un a un cout de production superieur. Donc ca n’inciterai pas a la production d’une modele qui demande plus d’effort et plus de ressources si son prix etant inferieur ou egale au meme modele sans l’option decapotable. La voiture decapotable existe sur le marche parce que des gens la prefere a la voiture non decapotable, mais si la voiture decapotable est disponible, c’est parce que des vendeurs et des producteurs sont prets a les fournir, si et seulement si pour les vendre a un prix plus eleve. Sinon ils ne se casseraient pas le cul a ralonger le temps de production d’une voiture pour un meme montant d’argent. Un investisseur ou un producteur prefere toujours 100 euros aujourd’hui que 100 euros demain parce qu’il sera capable d’investir les 100 euros tout de suite. C’est d’ailleurs de la que nait au passage le prix de l’interet. L’intérêt est le ratio entre la préférence entre avoir un pomme aujourd’hui et la même pomme dans deux ans, ou dans dix ans ; l’usure est le ratio entre une satisfaction du présent et la même dans le futur.

Je pense avoir ainsi globalement expliquer la loi de l’offre et la demande. En tout cas je crois que ca suffit pour passer a la deuxieme partie de mon pavey qui est je vous le rappel : a quoi servent les prix pour organiser un ordre économique rationnel ?

Les economistes modernent excellent pour identifier des raisons theoriques qui expliquent pourquoi le marche peut faillir. Alors que ces critiques peuvent temperer une absence de perception critique du marche, il est important de noter que, dans les faits, les marches fonctionnnent incroyablement bien. Tellement que ca ne se remarque meme pas.

Considerez que le nombre de facons d’arranger, meme dans une seule dimension, une vingtaine d’objets depasse le nombre de secondes qu’il y a dans 10 milliards d’annees. Maintenant considerez que le monde contient des trilliards de ressources differentes : mon travail, l’acier, le port de Hong Kong, la scene de l’Olympia, les innombrables forets de pins, les fertiles plaines d’Argentine ou de Russie, les satellites en orbite, les usines automobiles, les studios p0rnogrpahiques de la Californie ou du Japon (quand j’essaie d’intéresser mon auditoire, je parle de cul, c’est pour ca que VRP m’aime), bref cette liste est sans fin. Aucun cerveau humain ne peut intuitivement se représenter ces nombres qui dépassent l’entendement quotidien du soit disant ‘bon sens’ humain.

Et la plupart des facons d’arranger ces objets sont inutiles.

Ce serait une erreur par exemple de combiner Arnold Schwarzenneger avec un equipement medicale pour faire la chirurgie neuronnale. Comme ce serait une honte d’utiliser les fruits du Château Petrus pour faire du jus de raisin.

Seule une infime fraction des possibles manieres d’allouer les ressoucres est utile. Comment pouvons nous decouvrir ces facons ?

Le hasard aleatoire ne marche clairement pas. Non plus la planfiication centrale qui n’est rien d’autre qu’une methode qui se base sur le hasard. C’est impossible pour un corps centralise de ne serait-ce etudier toutes les possibilites d’arrangement, et encore moins de les classer les unes avec les autres pour servir une fin donnée.
Mais j’y reviendrai dans ma troisieme partie. Patience.

Les citoyens des societes de marches modernes mangent et se douchent regulierement, portent des vetements propres, conduisent des voitures, volent du fonsd du Missouri a Rome pour les vacances, et discutent d’une manière routiniere sur des telephones portables. Bref, le pekin lambda vit mieux que les Rois d’autrefois. Donc le bordel est plutôt bien arrange. Le moyen qui permet cet arrangement est le système decentralise des prix. Le point critique de son fonctionnement est le respect de la propriete privee avec les droits, non droits et devoir qui lui sont associes : le devoir d’eviter d’atteindre physiquement ou de prendre la prorpiete d’autrui, et le droit d’echanger sa propriete et ses fruits par des termes acceptes volontairement.

La plupart des gens cherche a user chaque parcelle de sa propriete de facon a obtenir le plus de benefices, en la consommant selon son jugement subjectif ou a l’employer de manière la plus profitable possible dans la production. Les prix du marche sont vitaux pour faire de telles decisions.

Les prix du marche sont vitaux parce qu’ils condensent, dans une forme la plus objective possible, de l’information sur la valeur des alternatives d’utilisation de chaque parcelle de propriete. Par exemple, un terrain peut etre utilise pour planter des citrouilles, monter un restaurant, des bureaux de physiciens ou n’importe quoi.

Si une parcelle de terre peut etre utilisée de manière beneficiaire ou d’une manière gaspillante, ceux qui sont responsables de savoir comment elle sera utilisee doivent etre capables de determiner une idee de la valeur de chaque alternative. Faire une telle decision necessite des informations fiables. Les prix du marche sont une source merveilleusement compacte et fiable d’information.

Les offres d'acheteurs potentiels ou des locataires se combinent avec l'évaluation du propriétaire actuel de la valeur de son terrain pour créer un prix. Chaque utilisateur potentiel estime la terre par au moins autant qu'il est enclin à offrir. Plus intense l'offre, plus probablement que chaque offre reflétera la valeur maximale de la terre. Bien sûr, le cours du marché de marchandises ou les services qui peuvent être produits avec la terre est une source particulièrement importante d'informations exploitées par les utilisateurs potentiels de la terre pour déterminer combien chacun offrira.

Si le propriétaire actuel de la terre ne peut pas l'utiliser d’une manière qui lui promet autant de valeur qu'il peut obtenir en le vendant, il vendra à l'acheteur offrant le prix le plus haut. Si un promoteur achète la terre comme un site pour les bureaux des docteurs, c'est parce que cet acheteur a observé les loyers pour l'espace de bureau actuellement payé par des médecins sont suffisamment haut pour justifier son achat de la terre, la construction de bâtiments, l'achat et l'assemblage de tous les autres apports nécessaires pour créer ded bureaux médicaux.

Le fait que le promoteur enchérit des fermiers de citrouille, des restaurateurs et tous les autres utilisateurs potentiels de la terre montre que ce morceau particulier de terre est maintenant le mieux utilisé comme un site pour des bureaux médicaux - ou au moins c'est la meilleure option dans un monde en soi incertain. Les prix ont guide chacun dans sa decision pour une utilisation optimale des ressources afin de satisfaire les satisfactions des consommateurs finaux.

Si les consommateurs estimaient des citrouilles avec une intensité suffisamment plus grande, le prix du marché de citrouille aurait été assez haut pour informer des fermiers de citrouilles qu'il était valable d'enchérir un autre utilisateur potentiel.

Rien n’exige des cours du marche qu’ils soient "corrects" dans le sens d'être les prix qui existeraient dans l'équilibre compétitif général. Tout ce qui est exigé pour les meilleurs résultats économiques réalisables est que par les prix réels les consommateurs donnent des informations suffisamment fiables aux producteurs pour les aider et les motiver a coordonner leurs actions - pour utiliser des ressources des façons qui sont mutuellement avantageuses quant à toutes les autres voies possibles actuellement dans la portée humaine.

Des erreurs seront faites et des changements se feront qui révèlent continuellement quelles utilisations de ressources sont moins désirables que d'autres utilisations possibles perçues. Les producteurs et des consommateurs répondent continuellement à ces informations en ajustant leurs décisions à la marge. Les prix changent en conséquence. Chaque ajustement a tendance à améliorer l'utilisation de ressource. De tels rajustements décentralisés, locaux qui améliorent l'utilisation de ressource sont le mieux que les gens peuvent réaliser.

Comparer le processus d’ajustement du marche actuel, d’amelioration de l’utilisation des ressources a un hyptothetique ‘parfait’ etat d’equilibre ne peut mener qu’a l’alter-compréhension. Le fait que les marches dans le monde réel n’atteignent pas tout gain imaginable ou n’éradique pas tous les vestiges de l’ignorance et de l’erreur humaine n’est pas pertinent, puisqu’aucun agencement d’institutions ne peut atteindre un fantasme pareille.

Bien sûr, pour ce processus puisse fonctionner, les prix doivent refléter les coûts appropriés et les bénéfices. Si les gens ne tiennent pas compte des coûts substantiels de leurs actions, ils agiront de façons inopportunes. Ils s'engageront dans une action (si les effets ignorés sont des coûts imposés aux tiers) ou trop peu de cela (si les effets ignorés sont des avantages dont jouissent des tiers. L'existence bien reconnue d'externalités, au moins en théorie, est une situation qui peut être remédiée selon le sage règlement gouvernemental, la taxation, ou les subventions.

J’en arrive a la dernière partie de mon pavey, fortement inspiré par l’école autrichienne d’économie, en fait carrement pompée sur Hayek et mal traduit par mes propres soins : comment construire un ordre économique rationnel, l’information peut-elle être gérée par un corps centrale ou ne peut elle être gérée que par les prix du marche ?

Base sur certaines assertions familières, la réponse est tres simple. Si nous possédons toutes les informations appropriées, si nous pouvons commencer d'un système donné de préférences et si nous commandons la connaissance complète de moyens disponibles, le problème qui reste n’est qu’une question de logique.
C'est-à-dire, la réponse a la question est implicitement déjà dans les prémisses de départ d’un tel raisonnement. Beaucoup de ‘si’, n’est-ce pas ?

Les informations pour un tel calcul économique ne sont pas justement ‘données’ a un seul esprit. Le caractère particulier du problème d'un ordre économique rationnel est déterminé précisément par le fait que la connaissance des circonstances desquelles nous devons faire l'utilisation n'existe jamais sous une forme concentrée ou intégrée, mais seulement comme les morceaux dispersés de connaissance incomplète et fréquemment contradictoire que tous les individus séparés possèdent.
C'est plutôt un problème de la façon de garantir la meilleure utilisation de ressources connues à n'importe lequel des membres de la société pour atteindre des fins dont l'importance relative n’est connu que par des individus. Ou, pour parler brièvement, c'est un problème de l'utilisation de connaissance qui n’est donnée à personne dans sa totalité.

Dans le langage ordinaire nous décrivons par le mot "planification" le complexe de décisions d'assignation de nos ressources disponibles. Toute l'activité économique est une planification dans ce sens; et dans n'importe quelle société dans laquelle beaucoup de personnes collaborent, cette planification, qui de fait, devra dans une certaine mesure être basée sur la connaissance qui, en premier lieu, n’est pas donne au planificateur, mais à quelqu'un d'autre, qui d'une façon ou d'une autre devra être transmise au planificateur. Les voies diverses pour que la connaissance sur laquelle les gens basent leurs plans leur soient communiquées est le problème crucial pour n'importe quelle théorie expliquant le processus économique et le problème de ce qu'est la meilleure façon d'utiliser la connaissance initialement dispersée parmi tous les gens est au moins un des problèmes principaux de politique économique - ou de concevoir un système économique efficace.

La réponse à cette question est étroitement connectée avec cette autre question qui surgit ici, celui de qui doit faire la planification. Ce n'est pas une discussion de savoir si la planification est à faire ou non. C'est une discussion qui demande si la planification est à faire au centre, par une autorité pour le système économique entier, ou si elle doit être divisée parmi beaucoup d'individus. La planification dans le sens spécifique dans lequel le terme est utilisé dans la controverse contemporaine signifie nécessairement la direction de planification centrale du système économique entier selon un plan unifié. La concurrence, d'autre part, est le moyen décentralisé planifiant par beaucoup de personnes séparées. Hébergent à mi-chemin entre les deux, dont beaucoup de personnes parlent, mais que peu aiment quand ils le voient, est la délégation de planification aux industries organisées, ou, autrement dit, le monopole. (banque centrale, Securite sociale, etc..)

Lequel de ces systèmes va probablement être plus efficace dépend principalement de la question par laquelle nous pouvons nous attendre d’eux à ce que l'utilisation la plus complète soit faite de la connaissance existante. Et cela, à son tour, dépend sur si nous allons plus probablement succéder dans la mise à la disposition d'une autorité centrale toute la connaissance qui doit être utilisée, mais qui est initialement dispersée parmi beaucoup d'individus différents, ou dans la transmission aux individus d’une telle connaissance supplémentaire qui leur permettent d'adapter leurs plans avec ceux de d'autres.

Il sera immédiatement évident que sur ce point que la position sera différente en ce qui concerne les différentes sortes de connaissance ; et la réponse à notre question mettra en évidence donc en grande partie l'importance relative des différentes sortes de connaissance; probablement ceux qui sont prêts a être la disposition d’individus sont ceux qui s'attendent a trouver dans la possession d'une autorité composée des experts convenablement choisis. S'il est aujourd'hui si largement assumé que ces derniers seraient dans une meilleure position, c'est parce qu'une sorte de connaissance, la connaissance scientifique, occupe maintenant une place si en vue dans l'imagination publique que nous avons tendance à oublier que ce n'est pas la seule sorte qui est appropriée. (‘I don’t think physics can tell your neighbor how to behave’ Hawking)Il peut être admis que, autant que la connaissance scientifique est concernée, un corps d’experts convenablement choisis peut être dans la meilleure position pour commander toute la meilleure connaissance disponible - quoique cela change bien sûr simplement la difficulté au problème de choisir les experts.

Aujourd'hui c'est presque l'hérésie de suggérer que la connaissance scientifique ne soit pas la somme de toute la connaissance. Mais un peu de réflexion montrera qu'il y a incontestable un corps de connaissance très importante mais inorganisée qui ne peut pas probablement être appelée scientifique dans le sens de connaissance de règles générales : la connaissance des circonstances particulières de temps et endroits. C'est en ce qui concerne cela que pratiquement chaque individu a un peu d'avantage sur tout autre parce qu'il possède des informations uniques dont l'utilisation avantageuse pourrait être faite, mais dont l'utilisation peut être prise seulement si les décisions selon cela lui sont laissées ou sont faites avec sa coopération active.

Nous devons nous souvenir seulement combien nous avons du apprendre dans n'importe quelle occupation après que nous ayons complété notre formation théorique, comment nous dépensons une grande partie de notre vie active sur l'étude de travaux particuliers et comment la valeur d’un actif est la connaissance des gens de conditions locales et de circonstances spéciales. Connaître et savoir utiliser une machine non entièrement employée, ou une quelconque compétence qui pourrait être mieux utilisée, ou être conscient d'un stock en surplus qui peut être utilise pendant une interruption de provisions, est socialement tout à fait aussi utile que la connaissance de meilleures techniques alternatives.

Nous devons regarder le système des prix comme un tel mécanisme pour communiquer des informations si nous voulons comprendre sa réelle fonction. Bien sûr, il accomplit moins parfaitement comme les prix deviennent plus rigides. (Même quand les prix contrôlés centralement sont devenus tout à fait rigides, cependant, les forces qui opéreraient par des changements du prix opèrent toujours à une mesure considérable par des changements en autres termes du contrat.) Le fait le plus significatif de ce système est l'économie de connaissance avec laquelle il opère, ou comment les participants individuels doivent connaitre si peu pour pouvoir prendre une action juste. En forme abrégée, par une sorte de symbole, seulement les informations les plus essentielles sont transmises et transmises seulement à ceux concernés.

Mais ceux qui réclament à cor et à cri "la direction consciente" - et qui ne peuvent croire que rien ne puisse se développer sans design (et même sans notre compréhension) devrait résoudre les problèmes que nous ne devrions pas pouvoir résoudre consciemment - devrait se le rappeler : le problème est précisément comment prolonger le laps de temps de l'utilisation de ressources au-delà du laps de temps du contrôle de n'importe quel esprit; et donc, comment se passer du besoin de contrôle conscient et comment fournir les incitations qui feront les individus faire les choses désirables sans quelqu'un devant leur dire que faire.

La thèse que sans le système des prix nous ne pouvions pas préserver une société basée sur une telle division du travail vaste comme le nôtre a été saluée d'un hurlement de dérision quand il a été d'abord avancé par von Mises il y a 90 ans. Mais il avait raison, et maintenant que la globalisation, la division internationale du travail, est arrive a un développement fantastique encore jamais atteint de nos jours, il devient encore plus impossible de donner a une autorité centrale toute la connaissance nécessaire pour planifier. Alors que les prix sont des messages, des signaux, qui permettent a des individus n’ayant qu’une connaissance partielle, subjective, plus ou moins erroné, de quand même agir dans la bonne direction sans avoir a lui pointer une arme sur la temps.

Je voulais aussi traiter des manières gouvernementales de gérer les externalités, mais ce sera pour demain. J

Free market > All

Bon maintenant que la raison a tranche, que les cocos et autres constructivistes attardes de ce forum ne répondront pas pertinemment a ce problème, puisqu’aucun socialiste n’a pu le faire depuis que von Mises a mis la question sur le plateau il y a presque un siècle. Alors ce n’est pas un troll de ce forum qui rêve d’homme nouveau qui pourra le faire d’une manière satisfaisante. Donc je propose qu’on passe à l’autre sujet, la question de mon bambin initial : Why the sky is fucking blue, mum ?

OMG il réitère ses attaques.

Non mais Clint Eastwood le meilleur acteur est libertarien, ça veut tout dire.

Je vais finir par écrire une encyclopédie : Le monde selon Sanksion.

D'ailleurs, t'as vu ta page wikiberal sur l'UMP : ils ont rajouté deux trois phrases mais garder l'essentiel.

Euh depuis quand en France il parlent anglais ?

Oui la page UMP est courte est efficace. C'est pas comme la bureaucratie

je ne suis pas France sale nazi.

T'es déjà en Colombie-Britannique ?

Sinon c'est THE pavé pour démonter namor

Je suis aux Pays Bas, l'une des civilisations la plus avancée du monde Occidentale.

Et +1 pour les références au dieu VRP dans le texte

Ca va, t'arrives à maîtriser la langue moche ?

ja, ik kan spreken nerderlands leuk

je suis très attaché aux langues étrangères, me permettant ainsi de transformer le monde en un vaste complexe de millions et de millions d'opportunités.

Non les planificateurs veulent une seule langue, comme montré maintes fois dans le passé par eux

et ils ont échoué, les satellites de l'URSS n'ont pas oublié leurs langues, ne parlent pas le russe.

En France ils ont presque réussi avec la Bretagne, la Corse et le reste

Je pense que dans le futur, si nous nous détruisons pas nous mêmes et donc adoptons le marché libre, avec suffisamment de compréhension scientifique des lois fondatrices de l'univers, Mass Effect ne sera plus de la SF. Une ère glorieuse nous attende, de nos jours déjà, nous avons eu la chance d'être les pionniers dans l'histoire de l'humanité à avoir en fait, visiter d'autres mondes. Ce n'est qu'un début.