J'aurais pas dit mieux, même si par pragmatisme je ne suis pas anticapitaliste.
L'anticapitalisme est réaliste, après il s'agit juste de "méthode" et je peux comprendre que la révolution peut faire peur.
Mais tant que le but est bien le "régime de propriété collective" C'était d'ailleurs dans l'un des premiers textes directeur de la SFIO, mais peu importe
Un idéal républicain d'égalité et de fraternité...
Mais alors ceux qui ne sont pas républicains (mais aussi ceux qui ne sont pas pour l'égalité ni pour la fraternité) ne font pas partie de la nation française ?
Je trouve ca un peu outrageux de prétendre qu'il y a une communauté d'idées politiques dans un pays comme la France.
C'est juste faux.
J'ai pas dit que c'était le cas mais que ça devrait être le cas, si on vivait dans le socialisme.
L'idéal républicain est de toute manière bafoué depuis le début, la république devrait de toute manière êtres socialiste, sauf qu'elle s'est transformée en république bourgeoise à chacune d'entre elles.
D'ailleurs la en un sens décrit dans "Les Luttes de classes en France".
Du coup la nation devient un idéal qui n'existe pas encore mais qui pourrait exister sous le socialisme ?
Ou alors elle existe déjà ?
Elle n'existe pas à proprement parler puisque les divergences de classes existent encore, avec des intérêts opposés.
Donc à mon sens elle n'existe pas encore, je le vois comme ça.
Par contre la patrie entant que sol, frontières, là oui, mais la nation non.
Pour les hôpitaux, soigner les gens me parait être une raison d'être assez suffisante. De quelle "légitimité" veux-tu parler ?
Les soins sont justement le fruit de grands mouvements aux tendances internationales, et ce sont les luttes sociales ouvrières et des prolos qui ont permis, en combattant non pas "l'élite" mais la bourgeoisie, de gagner ces acquis sociaux.
http://www.parasite.antifa-net.fr/sav-des-neonazis-et-denonciation-de-sans-papiers-le-journalisme-selon-edouard-choulet/
La nation est une étape historique pour le marxisme, progressiste au départ.
Bah je vois pas en quoi la nation est contraire au marxisme, du moins pas dans la phase socialiste, après lors de la phase communiste je vois plus différentes fédération en coopération les unes avec les autres.
La nation est un concept bourgeois, ayant mis fin au royaume et sa multitude de taxes. Quel intérêt de conserver cette même nation, avec ses frontières, dans une monde socialiste ? Aucun.
C'est typiquement le genre de truc qui plaisait au bon camarade Staline, "le socialisme dans un seul pays" et toute ses conneries antimarxistes.
Le 31 mars 2015 à 23:54:32 ClassStruggle a écrit :
La nation est un concept bourgeois, ayant mis fin au royaume et sa multitude de taxes. Quel intérêt de conserver cette même nation, avec ses frontières, dans une monde socialiste ? Aucun.C'est typiquement le genre de truc qui plaisait au bon camarade Staline, "le socialisme dans un seul pays" et toute ses conneries antimarxistes.
La révolution devras bien partir de quelque part, celles-ci devra forcément se fédérer autour d'un grand ensemble qui sera l'État-nation. Après ça dépend comment on le conçoit...
Étude d'économistes libéraux du FMI ( donc difficilement attaquables sur le plan politique ) :
Le POUVOIR et le PEUPLE
http://www.imf.org/external/pubs/ft/fandd/fre/2015/03/pdf/jaumotte.pdf
Quand les Syndicats sont faibles ou volontairement affaiblis par le Patronat, la paupérisation et les inégalités dans l'entreprise s'accroissent.
Pas de rapports de force un tant soit peu favorables au peuple, pas de gain sur les capitalistes.
Quand les Syndicats sont faibles ou volontairement affaiblis par le Patronat, la paupérisation et les inégalités dans l'entreprise s'accroissent.
Faux. Les syndicats font parti de la machine du contrôle social. Je dis pas qu'il faut les fuire mais en général, les patrons en cas de période de conflits sociaux durs cherchent à renforcer les syndicats qui sont une sorte "d'assurance" : en gros on concède plus mais au final on ne perd jamais gros. Au contraire, les prolétaires doivent s'organiser hors des syndicats ou dans des syndicats autonomes, c'est à dire qui ne s'inscrivent pas dans la représentativité.
La CGT est surement le meilleurs exemple, malgrès une base parfois très active, qui bouge beaucoup, elle est très forte et n'est quasiment jamais débordée. Et la plupart des luttes sont perdues.
Les syndicats français actuels dits "représentatifs" ne servent plus qu'à canaliser le mécontentement populaire pour qu'il s'oriente vers une gentille marche sur le boulevard accompagnée de quelques merguez plutôt que vers des mouvements plus offensifs.
TROIS PETITES LETTRES
Il était une fois trois lettres, trois petites lettres de l’alphabet: pas plus.
Trois petites lettres qui, partant du principe que l’union fait la force, se réunissent à la fin du siècle dernier.
Au grand bonheur des exploités, lesquels en conçoivent un immense espoir.
Au grand effroi du patronat qui, dans la crainte de perdre ses prérogatives, tombe aux genoux du ministre de l’Intérieur en le suppliant de perfectionner la machine policière.
Mais les trois lettres n’en ont cure.
Elles comptent près de cent mille adeptes.
Tout est possible à cent mille hommes qui veulent,
Au cours d’une année célèbre d’action directe, la grève générale est annoncée.
Si fort que la bourgeoisie perd contenance et que certains de ses représentants vont se cacher dans leurs caves, terrorisés.
Résultat satisfaisant.
Les trois lettres sautent de joie.
Seulement, quoique fort jeunes, elles ne manquent pas de réflexion et devinent bientôt le grave danger que présente la politique.
Aussi, le Congrès d’Amiens, en 1906, les voit-il prendre la décision de demeurer toujours éloignées de ce foyer de corruption, de ne jamais céder aux avances des politiciens.Tout marche à merveille.
Les exploités continuent d’espérer.
Les exploiteurs de trembler.
Mais la politique veille.
Elle n’a pas désespéré de mettre sa main malpropre sur les trois petites lettres dont la pureté devient choquante.
Et son opiniâtreté se voit bientôt couronnée. En 1914, la C.G.T. accepte l’idée de l’union sacrée. C’en est fait de sa liberté, de son idéal. Chaque jour qui passe l’enfonce de plus en plus dans la lie.
La fameuse scission en fait deux parties, qui s’empressent de se prostituer. La première (C.G.T) dans les bras du parti socialiste, la seconde (C.G.T.U) dans ceux du parti communiste.
De compromissions en compromissions, de déchéances en déchéances, elle en arrive à devenir conseillère de l’État, agent d’exécution des réglementations gouvernementales.
La classe ouvrière, assidûment, progressivement trompée, ne cesse hélas de lui confier ses représentants.
Si bien que la Confédération générale du Travail, «…qui avait été à l’origine un organisme destiné à endiguer les exigences du patronat au profit de la classe ouvrière», devient bientôt l’organisme chargé d’endiguer les exigences légitimes de la classe ouvrière au profit du patronat.
Et comme toutes ces infamies ne parviennent pas à satisfaire pleinement ce besoin de dégradation de la C.G.T., elle y met finalement le comble en s’abandonnant aux répugnantes caresses des policiers.
Des policiers qui, après le premier Congrès de la C.G.T., reçurent du patronat l’ordre de sévir contre ce mouvement ouvrier menaçant dangereusement de saper les fondements de l’édifice bourgeois.
Les patrons peuvent exulter, dormir sur leurs deux oreilles.
Que risquent-ils à la vérité?
Ce sont eux qui mènent la barque et leurs défenseurs, les policiers, font partie de l’équipage.
Plus de danger et vogue la galère!
Plus de danger… en apparence seulement. Car, un beau jour –plus proche que d’aucuns le supposent– lassés de subir le joug de leurs maîtres, les matelots se souviendront du sens des mots mutineries, insurrection et, ce jour-là messieurs les capitaines, rira bien qui rira le dernier.
Il était une fois trois lettres, trois petites lettres bien pures!
Mais le temps a passé et avec lui la pureté. Aussi, les ouvriers doivent-ils se persuader que ces lettres fameuses ne méritent rien d’autre que les cinq non moins fameuses avec lesquelles Cambronne fabriqua le célèbre mot.Georges Brassens
Le syndicalisme constitue le plus souvent la première forme d'engagement en faveur de sa classe, au sein de l'entreprise et au contact des réalités du terrain. C'est une des premières formes d'organisation de la classe ouvrière, et n'est donc pas à délaisser. Les syndicats et leur dirigeants, bien que la base soit souvent plein de bonnes volontés, sont très souvent contaminés par le réformisme et le bureaucratisme, héritage par excellence du stalinisme. Cependant, les luttes à venir de se détermineront pas par l'emprise de tel ou tel syndicat sur le mouvement, mais par le pouvoir des ouvriers réunis en assemblée, comme à Goodyear ou à PSA.
Sinon, j'aurais voulu savoir ce que pensent les stal' d'ici du lyssenkisme svp
Quel est le problème ?
D'où vient le problème ?
Pourquoi ce problème ?
etc etc