En ce moment, mon bébé ne fait que taper , il commence à être à l'étroit dans mon ventre (et je ne suis qu'à 4,5 mois de grossesse!).
Aujourd'hui, je lui ai posé une question. "Si tu es une fille, frappe 2 fois, si tu es un garçon, frappe 3 fois".
Le bébé a frappé 1 fois
un trans ?
ou un non humain ?
un chien ?
une baguette de pain ?
ou alors...
un... nazgul !
MARSEILLE (AFP) - Des fans de Marseille ont créé un site internet pour y faire des promesses de dons, qui s'élevaient lundi à près d'un million et demi d'euros, en vue de réunir les 28 M EUR nécessaires selon eux au retour à l'OM de l'attaquant ivoirien Didier Drogba, aujourd'hui à Chelsea.
(Publicité)
Le "Drogbathon" (sur www.didier-revient.com) a suscité le sourire du président de l'OM Pape Diouf dans le journal La Provence: cette initiative qui l'a "étonné et amusé (...) montre ce que peut être la passion d'un supporter". Mais le dirigeant rappelle que le montant du transfert n'est pas la seule donnée: "Je connais le salaire de Didier à Chelsea"...
Le capitaine de l'équipe de Côte d'Ivoire a été élevé au rang d'icône marseillaise en une seule saison (2003-2004), avant d'être transféré à Chelsea. L'attaquant de 30 ans, qui fait partie des plans du nouvel entraîneur des Blues Luiz Felipe Scolari, serait courtisé par les plus grands clubs européens, comme l'AC Milan ou le FC Barcelone.
Jusqu'où va la connerie humaine????
Ce sont les mêmes personnes qui gueulent parce que les temps sont durs, qui ne lèvent pas le petit doigt pour aider leur prochain ou les animaux, tout ça pour donner du pognon à un mec qui en a déja plus qu'assez et qui se fout royalement de leurs vies.
Heureusement qu'il existe des personnes plus intelligentes pour profiter de ce genre d'abrutis
et moi, personne ne me donne de l'argent
Pourtant tu fais pitié
faut croire que ça suffit pas
Aujourd'hui 15 juillet...
...LinaInverse77 a posté sur ce topic.
De l'uranium militaire incriminé au Tricastin
LE MONDE | 16.07.08 | 08h56
Dix jours après l'accident survenu sur le site nucléaire du Tricastin (Drôme-Vaucluse) où, dans la nuit du 7 au 8 juillet, le débordement d'une cuve d'effluents radioactifs a entraîné la dispersion de 74 kg d'uranium dans les rivières et la nappe phréatique (chiffre annoncé par l'exploitant de l'installation, la société Socatri, filiale d'Areva), des interrogations subsistent. En particulier sur l'origine de la contamination de certains captages de la nappe alluviale.
Dans les eaux de surface et la nappe phréatique, l'Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN) a certes fait état, vendredi 11 juillet, d'une "diminution régulière de la concentration en uranium", revenue à "une valeur proche de la normale, de l'ordre de quelques microgrammes par litre". Les résultats de nouvelles mesures, portant également sur des poissons, des légumes, des végétaux aquatiques et des sédiments, devaient être communiqués mercredi 16 juillet.
Pourtant, des taux anormaux d'uranium, dix fois supérieurs au "bruit de fond" enregistré habituellement, ont été relevés dans plusieurs captages utilisés par des particuliers. Ces "marquages" intriguent d'autant plus qu'ils fluctuent selon les jours.
Au robinet relié à un puits situé à 2 kilomètres au sud de la station de la Socatri, la concentration était de 64 microgrammes par litre (µg/l) le 8 juillet, de 22 µg/l le 10 juillet, de 36,6 µg/l le 14 juillet. Dans une ferme voisine, la teneur était de 15,2 µg/l le 9 juillet, de 12,5 µg/l le 14 juillet.
L'accident de la Socatri ne semble pas pouvoir expliquer ces concentrations en uranium, qui approchent ou dépassent la limite de 15 µg/l fixée par l'Organisation mondiale de la santé, pour les eaux destinées à la consommation humaine. Jean-Christophe Gariel, directeur adjoint de l'environnement à l'IRSN, avance deux hypothèses : "Une présence d'uranium d'origine naturelle, ou un incident plus ancien". L'hydrogéologie "très complexe" de la zone du Tricastin pouvant expliquer les disparités observées.
Corinne Castagnier, directrice de la Commission de recherche et d'information indépendantes sur la radioactivité (Criirad), exclut l'origine naturelle. "Pour un autre radionucléide naturel, le polonium 210, issu de la chaîne de désintégration de l'uranium, on trouve des valeurs similaires en amont et en aval du site, alors que pour l'uranium, elle sont six à sept fois supérieures en aval. Il y a donc bien une pollution à l'uranium", fait-elle valoir.
STOCKAGE À CIEL OUVERT
La Criirad suspecte un entreposage de déchets, issus d'une ancienne usine militaire d'enrichissement de l'uranium ayant fonctionné, sur le site du Tricastin, de 1964 à 1996. Dans un tumulus de terre haut de 5 à 6 mètres ont notamment été accumulées 760 tonnes de "barrières de diffusion", parois poreuses permettant de séparer l'uranium fissile, nécessaire aux armes nucléaires, de l'uranium naturel qui n'en contient que 0,7%.
Une étude du Haut-Commissariat à l'énergie atomique, réalisée en 1998, estimait entre 2,6 et 3,5 tonnes la quantité d'uranium contenue dans ces résidus, dont la teneur en U235 variait de 0,6 à 3,5 %. Les eaux de pluie, ruisselant sur ce stockage à ciel ouvert, auraient lessivé une partie de l'uranium vers la nappe.
Areva a la charge de ce dépôt. Des contrôles réguliers sont effectués par l'Autorité de sûreté nucléaire pour les installations relevant de la Défense, la DSND. Le rapport du Haut-Commissariat notait que "la contamination de la nappe liée à cette butte de stockage a été mise en évidence dès 1977" et estimait que "900 kg environ d'uranium auraient quitté la butte via les eaux souterraines". Au point que l'exploitant a procédé, jusqu'en 1998, à un pompage dans cette nappe pour l'assainir, en rejetant les eaux aspirées dans le canal Donzère-Mondragon qui rejoint le Rhône. La Cogema (devenue Areva) avait envisagé une couverture de la butte de stockage, jamais réalisée.
"Une quarantaine de familles de la zone du Tricastin possède des puits. Certaines en boivent l'eau, souligne Corinne Castagnier. Les niveaux d'uranium ne sont certes pas très élevés. Mais ce qui est inadmissible, c'est le cynisme des responsables et la violation du b-a-ba de la gestion des déchets nucléaires."
Pierre Le Hir
Légion d'honneur pour la juge du divorce Sarkozy
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Nicole Choubrac, qui était encore il y a quelques jours vice-présidente chargée des affaires familiales au tribunal de grande instance de Nanterre, figure dans la promotion du 14 Juillet de la Légion d'honneur, révèle le journal Le Parisien.
La magistrate avait prononcé le divorce du couple Cécilia - Nicolas Sarkozy à l'automne dernier. C'est dans son bureau que le président de la République et son ex-épouse s'étaient rendus, le 15 octobre 2007, pour régler leur séparation.
Selon Le Parisien, "Nicolas Sarkozy a manifestement apprécié le professionnalisme de cette femme affable, nommée chevalier de la Légion d'honneur sur le contingent présidentiel. Mais aussi sa discrétion, à l'époque où tous les médias guettaient un acte officiel de séparation du couple". « Je crois qu'il a apprécié que je n'en parle pas, réagissait hier Nicole Choubrac. Et Dieu sait si les journalistes m'ont sollicitée. »
« Cela couronne des années de service public », conclut-elle.
"
c'est ça, et ta soeur ?
Rachida Dati pompette à l'Elysée
Rachida Dati a visiblement apprécié le verre de l'amitié offert après le discours de José-Manuel Barroso, à l'occasion du transfert de la présidence française de l'Union Européenne, le 1er juillet dernier. Comme le rapportent nos confrères d'Ozap, il semblerait que la Garde des Sceaux ait un peu forcé sur le champagne... Heureusement, le dévoué Bernard Laporte était là pour la soutenir !
http://www.marianne2.fr/Rachida-Dati-pompette-a-l-Elysee_a89290.html?preaction=nl&id=2938816&idnl=25490&
on dirait son sarkosy de président au g8
Ce qui est bien avec downloadhelper, c'est qu'on peut sauvegarder ce genre de vidéo... avant qu'elle ne soit censurée.
Pollution à l'uranium au Tricastin : soupçon et inquiétude s'insinuent chez les riverains
LE MONDE | 17.07.08 | 09h04
Bollène (Vaucluse), envoyé spécial
"Une année de travail fichue !" Luc Eymard est découragé. Sur des dizaines de mètres, ses plants de basilic, alignés sur une terre sèche comme du cuir tanné, ont grillé sur pied. Brûlés par le soleil et la soif. Les jeunes pousses ont rôti avant d'arriver à maturité. Celles qui attendaient d'être cueillies se sont flétries prématurément. "Le basilic, on le pousse à la chaleur et à l'eau. Il faut l'arroser tous les jours, tous les deux jours au maximum. L'irrigation a été interdite et voilà le résultat!" se désole le maraîcher.
A 2 kilomètres à vol d'oiseau de son champ se découpent les tours évasées, coiffées d'un panache de vapeur d'eau, de la centrale nucléaire du Tricastin. Derrière un rideau de cyprès, on devine le parallélépipède gris de la Socatri, l'usine de traitement des effluents radioactifs par qui le mal est arrivé, dans la nuit du 7 au 8 juillet : le déversement accidentel, dans les eaux des rivières la Gaffière et le Lauzon, puis dans la nappe phréatique, de 74 kg d'uranium.
C'est dans cette nappe que Luc Eymard, comme les autres cultivateurs du quartier de la Plaine, à l'ouest de Bollène, puise l'eau nécessaire à son exploitation de plantes aromatiques (thym, aneth, coriandre) et de légumes. L'interdiction d'arrosage a été levée – à l'exception d'une bande de 100 mètres de part et d'autre des cours d'eau – mais il a perdu "entre 80 et 100 tonnes" de basilic et il ne pourra pas "sortir" les 120 tonnes qu'il doit livrer, par contrat, à une entreprise de conditionnement.
"Pour les pommes de terre, il a fallu commencer la récolte sans le dernier arrosage qui permet de gagner en calibre, dit-il. Pareil pour les oignons, qui ne répondront pas au cahier des charges." A un jet d'eau de la parcelle déshydratée, Sylvie Eymard, son épouse, vit au rythme des prélèvements quotidiens effectués par la Socatri dans le puits qui alimente leur maison. "Dans les jours qui ont suivi l'accident, on était à 15 microgrammes d'uranium par litre, relate-t-elle. Au début de cette semaine, on était descendu autour de 12. Je me suis dit que c'était bon, puisque la limite de potabilité est de 15. Mais mercredi, on est remonté à 16,5 !"
La municipalité de Bollène a mis à la disposition du foyer, comme à celle d'une dizaine d'autres familles, une citerne de 1 000 litres d'eau à usage domestique et, tous les deux jours, le ravitaille en bouteilles d'eau potable. Mais Sylvie Eymard n'est pas tranquille. "Voilà vingt ans que nous buvons l'eau de la nappe. Nous avons fait des analyses chimiques, mais jamais nous n'avons pensé à un risque radiologique, explique-t-elle. Ce qui me préoccupe, ce sont nos deux enfants en bas âge", ajoute-t-elle.
"LA POPULATION NE CROIT PLUS AUX CHIFFRES OFFICIELS"
La mairie de Bollène s'efforce de relativiser la crise. Seuls les quartiers situés à l'ouest du canal Donzère-Mondragon – soit 800 des 14 000 habitants de la commune – sont concernés par "l'incident de pollution", précise un avis affiché à l'hôtel de ville. André-Yves Becq, adjoint aux finances et à la communication, reconnaît pourtant ne pas savoir exactement combien de foyers utilisent des captages d'eau privés, certains n'étant pas déclarés. Surtout, il met en cause le déficit d'information des autorités.
La municipalité envisage d'engager des poursuites judiciaires pour obtenir "réparation de l'énorme préjudice subi", et de faire appel à un laboratoire d'analyses indépendant. "La population est inquiète et ne croit plus aux chiffres officiels", assure l'adjoint au maire. D'autant, rapporte un autre élu, que "l'attitude de la Socatri, qui a fait des prélèvements de nuit et a tenté d'expliquer une teneur en uranium de 64 microgrammes d'uranium par litre d'eau, chez un particulier, par une souillure des instruments de mesure, nous a paru suspecte".
A Bollène comme à Lapalud, Lamotte-du-Rhône et Mondragon – les quatre communes touchées par les restrictions d'usage de l'eau –, les ventes d'eau minérale ont grimpé en flèche. "Au lendemain de l'accident, c'était la ruée, raconte la gérante d'un supermarché. Nous avons écoulé en trois heures huit palettes de 500 bouteilles, alors qu'une palette nous fait habituellement deux jours. Nous continuons à en passer trois par jour." A la pharmacie, certains clients ont même réclamé des pastilles d'iode, prescrites en cas de pollution radioactive de l'air.
Aujourd'hui, la vie a repris son cours. Mais le soupçon persiste, alimenté par l'hypothèse d'une pollution ancienne de la nappe, due peut-être aux déchets d'une usine militaire d'enrichissement d'uranium. Vendredi 18 juillet se réunira, à Valence, la Commission d'information des grands équipements énergétiques du Tricastin (Cigeet). La séance s'annonce houleuse.
Pierre Le Hir
Chronologie
2 juillet. La Socatri, filiale d'Areva qui traite des effluents radioactifs sur le site du Tricastin (Vaucluse), constate un défaut d'étanchéité sur un bac de rétention entourant une cuve de solution uranifère. La brèche n'est pas colmatée.
7 juillet, après-midi. Deux agents interviennent sur une vanne bouchée par des cristaux d'uranium, qui continue à fuir.
19 heures. Une alarme se déclenche. Le débordement n'est pas détecté.
Minuit. Le débordement est constaté.
8 juillet, 4 heures. Une ronde montre qu'une partie de la solution fuit dans le réseau d'eau pluviales. La pollution sera évaluée à 74kg d'uranium.
6 h 15. Le plan d'urgence interne est activé.
7 h 30. L'Autorité de sûreté nucléaire et la préfecture de la Drôme sont alertées.
13 h 30. Les maires des communes voisines sont alertés.
Tricastin : Areva admet des erreurs et limoge le directeur de l'usine
LEMONDE.FR avec AFP et Reuters | 18.07.08
Areva a reconnu, jeudi 18 juillet, que des erreurs et des dysfonctionnements internes avaient conduit à la fuite d'uranium à l'usine Socatri, au Tricastin (Vaucluse) il y a dix jours. L'enquête interne fait apparaître "un manque de coordination évident entre les équipes en charge des travaux et celles responsables de l'exploitation". Ce dysfonctionnement est "à l'origine de cet incident", a reconnu le groupe nucléaire dans un communiqué."L'erreur de l'exploitant est aussi d'avoir attendu les résultats des mesures complémentaires pour prévenir les autorités, près de trois heures" plus tard, a encore admis Areva, dont la dirigeante, Anne Lauvergeon, doit se rendre sur place vendredi.
Le groupe, qui avait prévenu que "d'éventuels manquements" pourraient être "sanctionnés", a limogé, jeudi après-midi, le directeur de l'usine du Tricastin. Son remplaçant, dont l'identité n'a pas été révélée, sera chargé de faire "une revue globale du fonctionnement de l'établissement et de sa sécurité" et de "conduire avec l'aide du groupe un retour d'expérience approfondie de l'événement et sera chargé de la mise en oeuvre des conclusions".
Areva a estimé que le rejet, "involontaire", dans l'environnement de 74 kg d'uranium n'a eu de conséquence "ni sur la santé des personnels et des riverains, ni sur leur environnement". "Des mesures d'accompagnement vont être proposées aux Chambres d'agriculture du Vaucluse et de la Drôme à destination des agriculteurs touchés par l'interdiction temporaire d'arrosage", a également assuré le groupe. La consommation d'eau, la baignade, et la pêche ont également été interdites par précaution aux abords du site.
PLAINTES DE LA CRIIRAD
Alors que des nappes phréatiques ont été contaminées près de l'usine, sans qu'on puisse en déterminer l'origine, le ministre de l'écologie, Jean-Louis Borloo, a demandé que soit notamment vérifié l'état des nappes phréatiques situées près de toutes les centrales nucléaires françaises. Greenpeace demande que ces études portent sur l'ensemble des sites nucléaires et leur environnement proche, notamment les anciennes mines d'uranium, les sites militaires et les centres de stockage des déchets. Pour le réseau Sortir du nucléaire, les rejets radioactifs gazeux et les sites nucléaires exploités par divers organismes doivent aussi être examinés.
La Criirad (Commission de recherche et d'information indépendantes sur la radioactivité) soupçonne que les fortes concentrations d'uranium constatées dans des captages de particuliers auraient pour origine les déchets d'une ancienne usine militaire de traitement d'uranium ayant fonctionné sur le site de Tricastin de 1964 à 1996 et stockés, sans précaution, sous une butte de terre. L'organisme compte déposer plainte "contre deux exploitants de Tricastin, tous deux filiales du groupe Areva : Areva NC (Cogéma), pour l'enfouissement de plus de 700 tonnes de déchets, et Socatri pour ses rejets radioactifs dans l'environnement".
Les habitants et élus de la région estiment avoir été "traités en sous-citoyens". Jugeant "inacceptable" la manière dont l'incident a été géré par les autorités et Areva, ils se disent déterminés à obtenir réparation.
j'ai ma cuisine... en kit
ça a l'air plus compliqué que ce que je croyais ^^
Deux semaines de boulot...
| https://www.jeuxvideo.com/forums/1-52-599087-84-0-1-0-0.htm#message_1588175
| Citation de : Ganryu
| Date du message : 18 juillet 2008 à 10:05:14
| Contenu du message :
| "Deux semaines de boulot... "
au moins... mais c'est pas moi (seul) qui vais le faire ^^
"Ce journal n'est PAS indépendant en fin de compte..."
yep
je ne l'ai jamais aimé, merci de me fournir une raison ^^
Une fuite d'uranium constatée sur un site d'Areva à Romans-sur-Isère
LEMONDE.FR avec AFP | 18.07.08 | 12h13
A peine le groupe Areva a reconnu, jeudi 17 juillet, que des erreurs et des dysfonctionnements internes avaient conduit à la fuite d'uranium à l'usine Socatri au Tricastin, qu'une nouvelle fuite, sur un autre site, vient relancer la polémique sur la sécurité des infrastructures nucléaires en France. Des rejets d'effluents radioactifs ont en effet été constatés dans une usine exploitée par une filiale d'Areva à Romans-sur-Isère, dans la Drôme, à la suite d'une rupture de canalisation, a annoncé, vendredi, l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN).
L'incident s'est produit dans l'usine FBFC, qui fabrique du combustible nucléaire pour des centrales de production d'électricité et des réacteurs de recherche. "Les premières analyses montrent qu'il n'y a pas du tout d'impact sur l'environnement, car les quantités d'uranium sont très faibles, de l'ordre de quelques centaines de grammes", a déclaré Evangelia Petit, porte-parole de l'ASN. L'Autorité indique avoir été prévenu jeudi soir par Areva. Elle a dépêché dans la nuit trois inspecteurs "pour examiner les circonstances de l'événement et les mesures prises par l'exploitant".
"PAS DE LIEN AVEC SOCATRI"
"Les inspecteurs de l'ASN ont relevé que la rupture de la canalisation enterrée daterait, selon l'exploitant, de plusieurs années", précise l'ASN. Selon la société FBFC, il s'agit d'une canalisation reliant un atelier de fabrication de combustible à une station de traitement. L'ASN a notamment relevé "la non-conformité de cette tuyauterie vis-à-vis des exigences de la réglementation applicable" et a noté "une capacité de résistance aux chocs insuffisante pour éviter leur rupture".
"La tuyauterie défaillante a été fermée par les équipes", a précisé la filiale d'Areva, qui assure que "l'incident est circonscrit à l'endroit de la rupture de la canalisation et reste donc limité au site". FBFC veut proposer à l'ASN de classer cet incident au niveau 1 de l'échelle des incidents nucléaires (Ines), qui va de 0 à 7.
Interrogée sur d'éventuelles similitudes avec l'incident qui a lieu sur l'usine Socatri du site de Tricastin (Vaucluse), dans la nuit du 7 au 8 juillet, l'ASN a souligné qu'il s'agissait d'un incident de nature très différente. "De notre point de vue, il n'y a absolument pas de lien avec Socatri car il n'y a pas du tout d'impact sur l'environnement", a expliqué l'ASN.
et de deux...
Point de vue
Non à l'hyperprésidence, par Robert Badinter
LE MONDE | 19.07.08 | 14h49 • Mis à jour le 20.07.08 | 17h20
Certains se demandent si, en refusant de voter la révision constitutionnelle, les socialistes ne sont pas en train de passer à côté d'une opportunité : rééquilibrer les institutions. La réponse est non. Cette révision est une occasion perdue, non pour les socialistes, mais pour la République. Nos institutions souffrent d'un mal profond : l'hyperpuissance du président. Il est le véritable chef du gouvernement, pour ne pas dire le gouvernement à lui seul, dans la pratique actuelle de l'Elysée. Et, depuis le quinquennat et la succession des élections présidentielle et législatives, il est le chef réel de la majorité présidentielle à l'Assemblée. La séparation des pouvoirs n'est plus qu'apparence. De surcroît, ce pouvoir sans pareil n'est assorti d'aucune responsabilité. J'appelle ce régime la monocratie : le pouvoir d'un seul dans la République.
Or le projet de révision ne réduit pas les pouvoirs du président. Il les accroît en lui permettant de s'adresser directement aux parlementaires réunis en Congrès. Le président présentera un bilan flatteur de son action et fera acclamer par sa majorité son programme de gouvernement. Le premier ministre comme chef de la majorité parlementaire disparaît. Le renforcement des prérogatives du Parlement, premier objectif de la révision selon le président, est un leurre en termes de pouvoir réel. Tant que le président sera le chef incontesté de la majorité à l'Assemblée, le Palais-Bourbon demeurera une annexe du palais de l'Elysée. "Cy veut le Roi, cy fait la loi", l'axiome de l'Ancien Régime demeure la règle sous la Ve République.
Quant aux pouvoirs de nomination du président aux grandes fonctions (Conseil constitutionnel, CSA, etc.), on annonce "un changement considérable" : le choix du président pourra être refusé par un vote des trois cinquièmes des membres d'une commission parlementaire. Mais un tel vote requiert le concours de la majorité présidentielle, qui ne sera jamais donné contre la volonté du président. Si on voulait rendre ces nominations consensuelles, il faudrait une majorité positive des trois cinquièmes nécessitant l'accord de l'opposition. On est loin du compte.
D'autres font valoir que la réforme accorde à l'opposition parlementaire des droits nouveaux. Mais il faut regarder la portée des textes et non pas seulement l'étiquette. On nous dit : le Parlement aura la maîtrise de la moitié de l'ordre du jour, "un progrès immense". Mais qu'en est-il pour l'opposition ? Le projet lui réserve un jour pour trois semaines, à partager avec les centristes. Belle avancée démocratique !
Autre exemple. Le président annonce que la présidence d'une commission parlementaire sur huit sera réservée à l'opposition. Pourquoi pas trois ? Nous ne demandons pas des pourboires, mais un rééquilibrage.
Enfin, la révision proposée consolide le mode d'élection archaïque des sénateurs, qui assure à la droite une majorité pérenne au Sénat. Cette situation est un défi à la démocratie. Le comité Balladur avait ouvert la voie à un changement possible. La droite sénatoriale a tout refusé à ce sujet. Elle entend demeurer maîtresse du Sénat et, par là, de toute révision constitutionnelle proposée par la gauche. Lors de la prochaine alternance, la gauche devra donc présenter un projet de révision constitutionnelle, soumis directement au pays par voie de référendum. Il devra inclure la reconnaissance du droit de vote aux élections municipales des immigrés régulièrement établis en France. Cette réforme-là, si importante pour l'intégration, est ignorée par l'actuelle révision.
Dans ces conditions, libre à qui le veut de danser un pas de deux constitutionnel avec le président de la République. Ce n'est pas notre choix.
Robert Badinter, sénateur, ancien président du Conseil constitutionnel
Article paru dans l'édition du 20.07.08
En quelques jours, le prix du baril a baissé de 10%...
...et le prix à la pompe...
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