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Ganryu Ganryu
MP
Niveau 17
07 novembre 2007 à 16:18:43

Doumix, plus ça va et plus Sarkozy me fait penser à Jean Lefebvre jeune. Un petit excité au débit de parole digne des chutes du Niagara. Le romantisme en moins.

Ce qui est à la fois inquiétant et consternant, c´est que l´on remette en cause à ce point les notions de base du Droit Pénal.

On ne juge pas les gens en fonction de l´actualité ou des tendances médiatiques... Modifier à ce point les règles de Droit s´apparente autant au populisme qu´à l´incompétence.

Maintenant, tout est possible. "Le pire n´est jamais décevant". (Claude Lelouch dans le texte).

Ganryu Ganryu
MP
Niveau 17
12 novembre 2007 à 14:22:19

"Fortes perturbations" mercredi, selon la RATP

La RATP a annoncé; lundi 12 novembre; qu´elle prévoyait "de fortes perturbations sur l´ensemble du réseau" (métro-bus-RER-tramway) pour mercredi à la suite des préavis de grève de sept syndicats contre la réforme des régimes spéciaux de retraite.

LA RATP ne donne aucune précision de trafic par ligne ou réseau. Cinq syndicats (CGT, SUD, UNSA, indépendants, FO) sur huit ont appelé à une grève reconductible, la CFTC et la CFDT à une grève de 24 heures. La CFE-CGC n´appelle pas à la grève.

AFP

doudou990 doudou990
MP
Niveau 10
12 novembre 2007 à 14:34:16

zarkosy en voyage au USA
Mr Buch l´a invite a un brunch aujourd´ui.
et zou nico prend son avion et s´en va dejeuner.

hein!!! comment ca c´est pô drôle!!!
bon :ok: j´arrete :gni:

Ganryu Ganryu
MP
Niveau 17
14 novembre 2007 à 22:14:32

L´Organisation internationale du travail condamne le contrat nouvelle embauche

LEMONDE.FR avec AFP | 14.11.07

Le contrat nouvelle embauche (CNE), en vigueur en France depuis août 2005, a été recalé, mercredi 14 novembre, devant l´Organisation internationale du travail (OIT), car la période d´essai de deux ans n´est pas "raisonnable".

Le 9 septembre, avant le verdict de l´OIT, le Medef avait indiqué qu´il accepterait de renoncer à ce contrat en échange de la signature d´un accord sur la modernisation du marché du travail. Cette négociation, qui a commencé en septembre à raison d´une réunion chaque semaine, doit en principe se conclure à la fin de l´année.

Dans le rapport adopté par consensus par le conseil d´administration de l´OIT, réuni à Genève jusqu´à vendredi, le comité chargé du dossier du CNE dit être "dans l´incapacité de conclure (...) qu´une durée aussi longue que deux ans soit raisonnable". En outre, un contrat de travail ne peut être rompu "en l´absence d´un motif valable", a estimé le comité.

PÉRIODE DE CONSOLIDATION

Créé en août 2005 malgré l´opposition des syndicats, le CNE est un contrat de travail à durée indéterminée (CDI) destiné aux entreprises de moins de 20 salariés. Il débute par une période de deux ans, dite "période de consolidation" pendant laquelle l´employeur peut licencier son salarié sans avoir à fournir de justification. Il a été beaucoup utilisé par des employeurs du bâtiment.

Le comité de l´OIT, qui a examiné la réclamation présentée par le syndicat Force ouvrière, "note que la durée normalement considérée comme raisonnable de la période d´ancienneté requise n´excède pas six mois en France". Il relève cependant que la justice française a apprécié de manière contrastée la durée de cette période. Le Conseil d´Etat, plus haute juridiction administrative, l´a jugée raisonnable, tandis que la chambre sociale de la Cour de cassation a estimé qu´une période supérieure à six mois est excessive, rappelle le rapport du comité.

Ce rapport devrait être adopté sans difficulté par le conseil d´administration du Bureau international du travail (BIT), selon des représentants des trois collèges (employeurs, salariés et gouvernements). Dès mercredi soir, le collège des employeurs de l´OIT a déploré "l´interprétation rigide" des conventions internationales de l´OIT "en réponse à une politique tournée vers l´amélioration de l´emploi".

:-)

Je souligne le fait que le Droit du Travail des pays de l´Union Européenne est assujetti aux règles établies par l´Organisation Internationale du Travail. ^^

Ganryu Ganryu
MP
Niveau 17
15 novembre 2007 à 12:45:10

"Epidémie de suicides" chez les vétérans américains des guerres d´Afghanistan et d´Irak

LEMONDE.FR | 15.11.07

Une véritable "épidémie de suicides" sévit chez les anciens militaires américains, avec 120 morts par semaine, révèle une enquête de la chaîne de télévision américaine CBS. Au moins 6 256 personnes ayant servi dans l´armée ont mis fin à leurs jours en 2005 – soit une moyenne de 17 par jour –, rapporte la chaîne dans son enquête diffusée mercredi soir.

Alors que le taux de suicide dans la population est de 8,9 pour 100 000, la proportion chez les anciens militaires est de 18,7 à 20,8 pour 100 000. Le chiffre est encore plus élevé chez les jeunes âgés de 20 à 24 ans, où la proportion atteint 22,9 à 31,9 suicides pour une population de 100 000, soit quatre fois le taux de suicide enregistré chez les non militaires pour cette même tranche d´âge.

"Ces chiffres montrent clairement une épidémie de problèmes de santé mentale", estime, dans l´émission de CBS, un militant des droits des anciens combattants, Paul Sullivan. La chaîne cite aussi le père d´un soldat de 23 ans ayant mis fin à ses jours en 2005, qui affirme que les dirigeants du pays et l´état-major ne veulent pas que la véritable ampleur du problème soit connue. Le gouvernement "ne veut pas de chiffres", il "ne veut pas que le nombre des morts soit diffusé", estime ainsi Mike Bowman.
"PERSONNE NE REVIENT ÉGAL À LUI-MÊME"

Les Etats-Unis comptent 25 millions d´anciens militaires, dont 1,6 million ont combattu en Afghanistan et en Irak, selon CBS. Cette enquête ne porte pas seulement sur les militaires ayant été au combat, en Irak, en Afghanistan, au Vietnam ou durant la deuxième guerre mondiale, mais sur tous les anciens soldats.

"Tout le monde ne revient pas de la guerre blessé, mais au bout du compte personne ne revient égal à lui-même", souligne sur la chaîne Paul Rieckhoff, un ancien combattant dans les marines, fondateur de l´association Anciens combattants en Irak et Afghanistan pour l´Amérique.

CBS souligne qu´il s´agit du premier calcul du nombre de suicidés chez les anciens militaires conduit à l´échelle des Etats-Unis. Le département des anciens combattants dépense quelque 3 milliards de dollars par an pour des services spécialisés dans la santé mentale, selon CBS.

Une étude publiée la semaine dernière montre que les anciens combattants représentent un quart des sans-abri aux Etats-Unis, alors qu´ils ne représentent que 11 % de la population adulte. Selon l´étude, citée par le Times, au moins 1 500 anciens combattants des guerres d´Afghanistan et d´Irak auraient déjà été identifiés comme sans-abri. L´organisme chargé d´aider cette population (The National Alliance to End Homelessness) estime qu´en 2006 il y avait 195 827 vétérans sans-abri.

Le Monde.fr avec AFP

:hum:

abannir abannir
MP
Niveau 10
16 novembre 2007 à 08:35:25

Crysis
https://www.jeuxvideo.com/jeux/0001/00015839.htm

Editeur : Electronic Arts
Développeur : Crytek
Type : FPS
Site web officiel : http://www.nanosuit.com
Sortie France : :d) 16 novembre 2007 :g)
Classification : Interdit aux - de 18 ans
Similaire à : Far Cry

Ganryu Ganryu
MP
Niveau 17
16 novembre 2007 à 12:43:38

La gauche radicale veut déborder les directions syndicales en généralisant le mouvement

LE MONDE | 16.11.07

"Tous ensemble, tous ensemble !" Dès la rentrée de septembre, le slogan du mouvement social de décembre 1995 était dans les têtes de la gauche radicale. Qu´ils soient dirigeants syndicaux, simples délégués d´entreprise, leader étudiant ou militant politique, voilà des semaines qu´ils rêvent d´un grand mouvement social et s´y préparaient. SUD, minoritaires de la FSU ou de la CGT, cadres du PCF, activistes de la LCR, de LO ou du Parti des travailleurs, ils ont tout fait pour pousser les feux de la grève.

Le scénario leur paraissait presque trop beau : un gouvernement enfin ébranlé par des sondages en baisse, un mécontentement latent sensible depuis la rentrée dans les entreprises sur le pouvoir d´achat et une réforme des régimes spéciaux touchant des bastions syndicaux combatifs.

Le succès de la grève du 18 octobre semble confirmer les pronostics. "Le mouvement social a démarré", s´enthousiasme Arlette Laguiller (LO) sur les trottoirs parisiens tandis que son alter ego de la LCR, Olivier Besancenot, explique "attendre la poursuite du mouvement". Marie-George Buffet, elle, y voit "une journée test".

L´entrée dans la danse des universités les a ravis. Les jeunes militants de la LCR, de Sud ou de la CNT (anarcho-syndicaliste) n´ont de cesse d´étendre le mouvement d´occupation et de chercher les liens avec les cheminots ou les gaziers. Comme en 1995. "Ca passe très bien dans les AG", assure Tristan Pablo, étudiant à Tolbiac. Même constat pour Adrien Bonzard responsable de Sud à Nanterre.

Pour cette gauche radicale, seul un "mouvement général" allant du secteur public aux entreprises privées pourrait faire reculer le gouvernement qu´ils accusent, derrière la remise en cause des régimes spéciaux, de préparer une nouvelle réforme générale du système des retraites.

"Si on veut gagner, on n´a pas intérêt à rester dans des luttes catégorielles", prétend Gérard Mazet, délégué CGT à la gare d´Austerlitz, membre du PCF. "Face aux attaques du gouvernement, il faut construire des convergences", renchérit Annick Coupé, porte-parole de Solidaires.

Mais derrière cette stratégie affichée, ces cadres syndicaux savent que la réalité du terrain est plus complexe. La grève "presse-bouton" ne marche pas, répètent-ils. "La convergence des luttes est compliquée car il faut trouver un mot d´ordre unificateur", analyse Jean-Michel Drevon, secrétaire national de la FSU pour la tendance École émancipée. "Dans les AG, le débat n´est pas sur la grève générale interprofessionnelle mais d´élargir la grève sur les retraites", reconnaît Christian Mahieux, secrétaire général de SUD-Rail.

Le ton reste prudent. D´autant que les premiers "reculs" des confédérations syndicales acceptant les négociations entreprise par entreprise auraient désorienté les troupes. "Après le coup de poignard dans le dos du mouvement de la CGT et les appels à la reprise de la CFDT, les salariés sont dans l´attente", estime Dominique Mezzi, dirigeant de la LCR.

"Le front syndical s´est divisé", constate-t-on à Solidaires. "C´est vrai qu´on a beaucoup attendu après le 18 octobre. L´attitude de Thibault a été vécue comme une trahison", soutient Tony Fraquelli, délégué CGT au dépôt d´Austerlitz et militant LCR.

Ces partisans de la grève dure continuent donc leur travail de fourmi. "Il y a de nombreuses fédérations départementales qui appellent à la reconduction", assure M. Mahieux. "On n´est qu´au début d´un mouvement pas à la fin. Les formes qu´il va prendre, personne ne les connaît", prévient M. Mazet. Le constat est partagé par les militants de LO.

L´objectif est de "tenir" jusqu´au 20 novembre, jour de la grève de la fonction publique. "Si la mobilisation passe le week-end, on pourra faire la jonction ave le 20", espère M. Fraquelli.

Dans les AG des cheminots, mercredi, les radicaux se sont sentis "en phase" avec la grogne générale qui poussait à la reconduction et exprimait clairement la méfiance à l´égard des directions syndicales. Plusieurs dépôts ont exigé "d´être consultés pour toute décision qui engagerait l´avenir et informés du contenu des discussions à chaque étape".

La LCR a proposé à l´ensemble des partis de gauche d´organiser une initiative de soutien aux grévistes. Et se dit même prête à mettre sur pieds des comités d´usagers pro-grève.

Sylvia Zappi

Ganryu Ganryu
MP
Niveau 17
18 novembre 2007 à 11:41:39

Réforme des retraites : ce que les gauches auraient fait
LE MONDE | 17.11.07

A gauche, la réforme des régimes spéciaux dessine une ligne de fracture. Le PS admet la généralisation des quarante années de cotisations, déjà en vigueur dans le secteur privé et la fonction publique, mais considère que ce principe doit être modulé en fonction de la pénibilité de certaines professions et s´intégrer dans le cadre d´une négociation plus vaste, incluant les salaires et l´emploi. Les dirigeants socialistes concentrent leurs critiques sur la volonté délibérée du gouvernement de mettre en difficulté les syndicats en ne jouant pas à fond la carte de la négociation.

Au-delà des régimes spéciaux, le PCF, les Verts ou la LCR développent des positions très différentes sur la question des retraites. Ces partis jugent possible de rétablir le principe des 37,5 annuités en augmentant les ressources par l´instauration de nouveaux types de prélèvements sur les entreprises et les revenus financiers.

François Hollande, député de Corrèze, premier secrétaire du PS

"Si nous avions été au gouvernement, nous aurions ouvert le chantier des retraites, du régime général comme des régimes spéciaux. Des appels à la grève auraient sans doute été lancés. Mais nous aurions procédé différemment de l´actuel gouvernement. Notre but aurait été de responsabiliser le mouvement syndical. Pour les régimes spéciaux, nous aurions fixé des principes généraux dans un cadre national tripartite, avant d´ouvrir des négociations tripartites entreprise par entreprise. Outre la durée de cotisation, nous aurions proposé de faire intervenir d´autres variables, comme la valeur de la décote (pénalisation financière pour les salariés qui partent sans avoir tous leurs trimestres) ou le mode d´indexation des pensions. La perspective des quarante années de cotisations doit s´imposer à tous, mais en prenant en compte la pénibilité des tâches, définie dans un cadre général. Le gouvernement impose un bras de fer préjudiciable aux usagers. Au lieu de conforter l´évolution de la CGT, il cherche une victoire sur les syndicats en vue d´autres réformes sur le contrat de travail ou l´assurance-maladie."

Marie-George Buffet, secrétaire nationale du PCF

"Nous militons pour le retour aux 37,5 ans pour tous à taux plein. Notre mot d´ordre, c´est l´équité par le haut. Une véritable réforme des retraites doit mettre au centre l´emploi, les salaires et la formation. Rappelons que 100 000 emplois créés, c´est 1,5 milliard d´euros en plus de cotisations et une augmentation de 1 % de la masse salariale, soit 2,5 milliards.

Pour financer cette réforme et faire face à la montée des déficits, nous proposons une cotisation sur les revenus financiers des entreprises et des banques. Si on les soumettait au même taux de prélèvement que les salariés - 10 % -, cela ferait rentrer 24 milliards d´euros dans les caisses de l´Etat. Nous souhaitons réformer l´assiette des cotisations patronales en fonction de la part de l´emploi et de la formation dans la valeur ajoutée : une entreprise qui embauche et investit dans la formation de ses salariés devrait bénéficier d´un taux de cotisation inférieur à celui d´une autre qui licencie. Il faut aussi prélever des cotisations sur toutes les rémunérations (stock-options, primes d´intéressement, participation)."

Olivier Besancenot, porte-parole de la LCR

"Notre position, c´est 37,5 ans de cotisation pour tous, la retraite à 60 ans calculée sur les dix meilleures années.

S´il y a moins d´actifs aujourd´hui en France, la productivité et la production des richesses se sont suffisamment accrues pour assurer des retraites correctes pour tous les salariés. Pendant les 45 dernières années, la part des retraites dans la richesse a augmenté de 7 points. Le monde ne s´est pas écroulé. Or, c´est l´équivalent de l´augmentation nécessaire pour les 40 prochaines années, selon les calculs du Conseil d´orientation des retraites. Une nouvelle augmentation de 7 % d´ici à 2040, pour assurer cette retraite à 60 ans, implique un investissement équivalent à 0,37 % du PIB par an qui pourrait être affecté à un fonds de retraite. Cela nécessite d´augmenter progressivement les cotisations patronales et de réduire le chômage à zéro. C´est une nouvelle distribution radicale des richesses en faveur du monde du travail et au détriment du capital."

Cécile Duflot, secrétaire nationale des Verts

"Les Verts maintiennent l´objectif des 37,5 annuités, mais nous n´en faisons pas une priorité. L´urgent est de sauver les retraites par répartition sans remettre en cause les régimes spéciaux. Pour cela, nous voulons élargir l´assiette de cotisations à tous les revenus non salariaux et payer les retraites sur la plus-value produite par les entreprises.

La réforme doit être globale, c´est-à-dire tenir compte des salaires, des primes, du temps de formation, des évolutions de carrière, de l´âge de départ à la retraite et des conditions de travail. Il faut cesser de compter les annuités seulement à partir de l´activité salariale sur les 25 dernières années, et mettre en place un mode de calcul qui prenne en compte toutes les activités de la personne (chômage, formation, reprise d´études, emplois précaires...). Nous sommes dans une logique de revenu d´activité intégrant tous les temps de la vie, un "revenu minimum" qui profite aux étudiants, aux chômeurs et aux retraités."

Ganryu Ganryu
MP
Niveau 17
21 novembre 2007 à 13:09:19

Affaire des chargés de mission de la Ville de Paris : Jacques Chirac mis en examen

LE MONDE | 21.11.07

L´ancien président de la République Jacques Chirac a été mis en examen pour détournement de fonds dans le cadre de l´affaire des chargés de mission de la Ville de Paris. Il était entendu depuis 8 h 30 du matin, au pôle financier de Paris, par la juge Xavière Simeoni, a indiqué son avocat, Jean Veil. Déjà entendu le 19 juillet, dans ses nouveaux locaux professionnels, par le juge de Nanterre Alain Philibeaux, chargé de l´affaire des emplois de complaisance du RPR, M. Chirac n´a pu cette fois éviter de se déplacer dans le cabinet du magistrat, Mme Simeoni demeurant inflexible sur ce sujet. Elle est chargée d´enquêter sur les chargés de mission employés entre 1983 et 1995 au cabinet du maire de Paris, Jacques Chirac (1977-1995).

Au total, une vingtaine de personnes sont poursuivies dans cette affaire, dont l´ancien secrétaire d´Etat, Raymond-Max Aubert, Michelle de Charette, épouse de l´ancien ministre (UDF) des affaires étrangères, Marie-Thérèse Poujade, épouse de l´ancien maire (RPR) de Dijon, Robert Poujade, ou encore l´ancien secrétaire général de Force ouvrière, Marc Blondel, qui a bénéficié, pendant dix ans, d´un garde du corps payé par la ville de Paris. M. Blondel, qui avait reconnu une "erreur" a depuis remboursé les salaires versés.

C´est aussi dans ce dossier qu´Alain Juppé a été entendu, comme témoin, le 15 mai. La Cour de cassation a rejeté, mardi 26 juin, les pourvois de plusieurs mis en examen – dont Michel Aurillac, ministre de la coopération en 1986-1988, et trois ex-directeurs de cabinet de M. Chirac : Michel Roussin (1989-1993), Daniel Naftalski (1986-1989) et Robert Pandraud (1983-1986) – dans cette procédure, validant ainsi l´enquête judiciaire.

M. Chirac a été le signataire d´un contrat établi par la Ville de Paris en faveur d´Alain Costecalde, chauffeur du sénateur RPR Lucien Lanier, faussement affecté au cabinet du maire en qualité de chargé de mission, le 10 janvier 1990. Dans un texte publié dans Le Monde daté du jeudi 22 novembre, l´ancien président de la République veut replacer cette affaire dans le contexte de l´époque et tente d´expliquer les raisons de ces embauches successives.

Gérard Davet

abannir abannir
MP
Niveau 10
21 novembre 2007 à 13:20:36

ouf, certains tribunaux ne sont donc pas encore fermés

Monkey-D-Dubi Monkey-D-Dubi
MP
Niveau 10
21 novembre 2007 à 15:15:51

Grand Esprit-Banane, fais que demain, juste demain, ily ait des métros, steplé :ange:

cpt_kurk cpt_kurk
MP
Niveau 10
21 novembre 2007 à 15:52:31

on s´en fou du métro , vive la merde a Paris :diable:

merci a toi l´spirit of banane :ange:

Monkey-D-Dubi Monkey-D-Dubi
MP
Niveau 10
21 novembre 2007 à 16:28:40

Anarchy for Uk, Anarchy for all :fete:

abannir abannir
MP
Niveau 10
28 novembre 2007 à 23:22:24

2 000 clients impatients attendaient ce soir devant la boutique Orange des Champs Elysées pour se procurer le Saint Graal.

1 000 selon la Police, 2 000 selon les organisateurs. Non, il ne s´agit ici pas d´une manifestation, mais bien de l´évènement créé par Orange ce soir sur les Champs Elysées pour lancer officiellement le mobile d´Apple. Malgré le froid et la queue interminable, les futurs "iPhonautes" ne se démontent et savent, de toutes façons, qu´ils ont toute la nuit devant eux : ce soir, la boutique Orange des Champs Elysées fermera ses portes à 2h30 du matin.

Le lancement officiel de l´iPhone en France est donc, au vu de l´agitation de ce soir, un vrai succès. "Pas étonnant !" , nous dit l´un des fans d´Apple dans la file d´attente : "Apple est le meilleur à ce jeu-là. Ils ont réussi à nous faire patienter un an et demi, ils ont réussi à nous dissuader d´acheter le mobile avant la date prévue, et ils ont réussi à nous faire envie avec des fonctions hallucinantes". Plus loin, on nous dit que "l´attente en vaut la peine, l´iPhone est vraiment un appareil exceptionnel" mais on reste aussi conscient que "même si ce n´est pas le téléphone le plus complet du marché, on se laisse volontiers avoir par la stratégie d´Apple."

Ganryu Ganryu
MP
Niveau 17
03 décembre 2007 à 11:04:57

Analyse

Le 2 décembre de Vladimir Poutine, par Marie Jégo

LE MONDE | 01.12.07

Les élections législatives russes, dimanche 2 décembre, ont un enjeu : pérenniser le pouvoir de Vladimir Poutine, empêché par la Constitution de briguer un troisième mandat. En conduisant la liste de Russie unie, le "parti des fonctionnaires", dont il n´est pas membre, le président russe a transformé le scrutin en un plébiscite sur sa personne. "Le 2 décembre, la question du chef de l´Etat sera réglée. Vladimir Poutine, est, doit être et sera ce chef", a affirmé récemment Boris Gryzlov, président de la Douma.

Dans le même temps, Vladimir Poutine affirme qu´il va laisser la place dès l´élection présidentielle de mars 2008. Qui croire dans cette Russie du mystère, où vingt-sept ans après le lancement de la "glasnost" (la transparence), l´opacité a retrouvé tous ses droits ? Le président est formel : il ne modifiera pas la Constitution. "Il y aura un nouveau président" en 2008, a-t-il assuré lors de son adresse à la population, jeudi 29 novembre.

Le processus de la succession est contrôlé. Hors de question, pour la "corporation Poutine", l´élite en uniforme qui tire les ficelles, d´admettre un intrus dans la meute. De plus, le président sortant jouit d´une telle cote de popularité que le candidat qu´il adoubera sera certain de remporter la majorité des suffrages. Depuis que le chef de l´Etat l´a nommé premier ministre, Viktor Zoubkov, seul candidat déclaré à ce jour, est bien placé, avec 32 % d´opinions favorables.

Mais, plus l´échéance approche, plus la question de l´héritier devient secondaire. Le "mystère Poutine" s´épaissit. Les commentateurs s´interrogent : que va donc faire l´actuel maître du Kremlin après mars 2008 ? Une rumeur chasse l´autre. Non, il ne dirigera pas Gazprom. Et s´il prenait la tête du Conseil de sécurité ? A moins qu´il ne devienne le nouveau chef du parti Russie unie ? L´intéressé a bien songé devenir premier ministre, puis en a très vite repoussé l´idée. Une chose est sûre : "il sera plus populaire que le nouvel élu", dit un de ses conseillers. Pour combien de temps ?

La mise en place, ces dernières années, de la "verticale du pouvoir" a fait du chef de l´Etat russe une sorte de pharaon au pouvoir illimité. S´il quitte la fonction suprême, il risque de tout perdre. Dans la société russe, imprégnée de l´esprit de servilité envers le "maître", celui qui n´a plus de pouvoir n´est plus rien. Comment changer la donne ? Pour l´opposant Garry Kasparov, fin stratège de l´échiquier, Vladimir Poutine "cherche des solutions mais il n´y en a pas".

Pris au piège de son propre système, celui que son entourage compare souvent à Franklin D. Roosevelt - seul président américain à avoir été élu pour quatre mandats consécutifs -, il a un projet en réserve. "Il part pour mieux rester", dit l´homme de la rue. Comment ? Divers scénarios sont évoqués. La cour constitutionnelle aurait, dit-on, été chargée de trouver l´astuce juridique qui permettrait de tailler un nouvel habit à Vladimir Poutine sans toucher à la loi fondamentale.

Les zélotes de Russie unie proposent de lui conférer le titre de "père de la nation", soit "la plus haute émanation du pouvoir". Convoquée après les élections législatives, une "Assemblée de la société civile" lui prêterait serment. L´idée n´est pas nouvelle, elle a quatre siècles. En 1613, les boyards, le clergé, les marchands, réunis au sein d´une assemblée de ce type, firent allégeance au jeune Mikhaïl Fiodorovitch (1596 - 1645), qui devint alors le premier tsar de la dynastie Romanov. Cet épisode allait marquer la fin du "Temps des troubles", quand les luttes entre les divers prétendants au trône avaient mis en péril l´existence de l´Etat russe.

Appliqué à la Russie actuelle, le temps des troubles, ce sont les années Eltsine (1991-1999), associées au chaos. Vladimir Poutine est censé y avoir mis fin. La métaphore est largement utilisée. Quand, en 2005, il a fallu adopter une nouvelle fête nationale pour remplacer la traditionnelle commémoration de la révolution de 1917 (le 7 novembre), on a choisi le 4 novembre, en référence à ce jour de 1612 où les Russes s´unirent pour chasser les Polonais et les Lituaniens de Moscou.

Un film, 1612 , est actuellement projeté dans les salles de cinéma. Le tournage de cette superproduction a été financé par l´oligarque proche du Kremlin Viktor Vekselberg. Son réalisateur, Vladimir Khotinenko, répète à l´envi que les Russes voudraient bien d´un tsar. A quand l´avènement du tsar Poutine ? Certains, comme l´ultranationaliste Alexandre Douguine, veulent aller encore plus loin avec "la canonisation" de Vladimir Poutine... de son vivant.

Un autre scénario se dessine. Le président pourrait prendre la direction de Russie unie, vouée à devenir une sorte de PCUS, l´ancien parti unique soviétique. "Depuis Staline, nous n´avons jamais eu un chef aussi fort. Le peuple russe a besoin de ça", assure Dima, militant de l´organisation de jeunesse de Russie unie. En proie à une sorte de transe collective, des éléments de la population russe - des Tchétchènes de Grozny aux artistes Nikita Mikhalkov et Zourab Tsereteli - n´ont pas cessé, ces derniers mois, de supplier le président de rester, au nom de la stabilité.

C´est tout le contraire, avance la politologue Lilia Chevtsova. En restant au Kremlin, Vladimir Poutine "ne fera que renforcer l´incertitude, car il deviendra l´otage de ses subordonnés". En apparence tout est calme, mais, sous le tapis, la lutte des clans fait rage. Le groupe des libéraux, représenté au gouvernement par le vice-premier ministre Alexeï Koudrine, ne comprend toujours pas pourquoi le vice-ministre des finances, Sergueï Stortchak, en charge du Fonds de stabilisation (148 milliards de dollars), a été récemment arrêté.

Le groupe des "tchékistes" - les officiers du FSB, les services de sécurité - n´en finissent plus de s´étriper. Le clan de Nikolaï Patrouchev, le chef du FSB, veut faire rendre gorge au clan de Viktor Tcherkessov, le général du FSB qui est chargé de la lutte antidrogue. Il y a quelques semaines, le général Alexandre Boulbov, l´adjoint de Tcherkessov, a été arrêté. Dernier épisode en date, un officier de l´agence de lutte contre la drogue, Konstantin Drouzenko, a été retrouvé mort à Saint-Pétersbourg, le 27 octobre, empoisonné.

Visiblement, la Russie, tiraillée entre le modèle de pouvoir de 1613 et celui de 1937, a tourné le dos à la modernité. "Tout est fait pour éradiquer les mécanismes européens de transfert du pouvoir au profit d´un système byzantin de succession", explique l´ancien dissident Sergueï Kovalev. L´ancien compagnon de Andrei Sakharov en est sûr : le modèle byzantin est appelé à durer.

Marie Jégo

Flomarseil Flomarseil
MP
Niveau 10
03 décembre 2007 à 13:37:06

salut hier j´ai mangé une pomme.

Ganryu Ganryu
MP
Niveau 17
05 décembre 2007 à 13:10:41

Dissimulation "orchestrée" des comptes à l´UIMM

LE MONDE | 05.12.07

Une comptabilité volontairement opaque, un directeur financier tenu à l´écart, des contrôles inexistants : le procès-verbal de synthèse de la brigade financière, daté du 29 novembre, que Le Monde a pu consulter, insiste longuement sur la dissimulation des comptes "orchestrée" par l´Union des industries et métiers de la métallurgie (UIMM).

Le parquet de Paris a mis un terme à l´enquête préliminaire, lancée le 26 septembre après la découverte de retraits suspects en liquide, et a ouvert, mardi 4 décembre, une information judiciaire, confiée au juge financier Roger Le Loire.

L´instruction vise nommément son ancien président et toujours délégué général, Denis Gautier-Sauvagnac, 64 ans, pour "abus de confiance". Pour la brigade financière, les décaissements suspects s´élèveraient finalement à 18 944 691 euros, du 19 janvier 2000 au 5 septembre 2007 : le chiffre, un temps estimé à 26 millions d´euros, a été révisé à la baisse. Reste à savoir où sont allés les fonds, M. Gautier-Sauvagnac n´ayant pas livré d´élément nouveau lors de sa garde à vue, du 27 au 29 novembre.

Les enquêteurs, dans le procès-verbal de synthèse, démontrent en tout cas clairement que l´UIMM a sciemment organisé l´opacité de ses comptes.

Selon Bernard Adam, l´ex-directeur financier de l´UIMM, il n´existait, jusqu´en 1985, qu´une "comptabilité de ménagère" du trésor de guerre de la fédération patronale, enregistrant simplement les crédits et les débits. Denis Gautier-Sauvagnac, en 1996, a certes confié l´expertise comptable à un cabinet, Expaci. Mais les policiers estiment que "le recours à un expert-comptable extérieur relève plus de l´alibi que d´une volonté réelle de transparence comptable, au vu des dissimulations orchestrées par le service comptable, dans le cadre d´instructions générales ou particulières du délégué général".

M. Gautier-Sauvagnac a indiqué, lors de sa garde à vue, que la non-prise en compte des mouvements financiers dans les bilans de l´UIMM répondait à un souci de "discrétion".

Une "discrétion" qui a aussi poussé la chef comptable de l´organisation, Dominique Renaud, à détruire la comptabilité dès l´approbation en assemblée générale. Une "coutume locale", ironise la brigade financière, à laquelle ont miraculeusement échappé les bilans 2005-2006. MmeRenaud a indiqué aux policiers avoir aussi, de sa propre initiative, fait disparaître les reçus que lui signait M. Gautier-Sauvagnac, lorsqu´elle lui remettait les sommes d´argent en liquide, dans une enveloppe kraft, dans le secret de son bureau, après avoir soigneusement pris la peine de fermer la porte derrière elle.

La précédente chef comptable, de 1977 à 2000, Suzanne Ducouret, procédait de la même manière. Elle a par ailleurs indiqué aux policiers qu´il était arrivé à deux ou trois reprises qu´un délégué régional de l´UIMM lui remette des valises de billets de 500francs "sans que les origines soient précisées". Ces comptables présentaient régulièrement des comptes expurgés au directeur financier, où n´apparaissaient pas les transferts de fonds.

Le comité de surveillance de l´UIMM se limitait lui "à un visa annuel des comptes", selon M. Gautier-Sauvagnac, invoquant une "tradition". Il se satisfaisait d´une brève présentation orale où il n´était pas fait mention des retraits en liquide.

Une "caisse d´entraide". L´affaire vient de loin. Depuis 1972, 1 793 entreprises du secteur de la métallurgie ont décidé, au lendemain de Mai 1968 et à l´initiative de François Ceyrac, alors président de l´UIMM, de cotiser à une caisse d´entraide, pour faire face "à un conflit collectif du travail". Elles versaient 2 pour mille de leur masse salariale brute dans cette caisse, baptisée EPIM (entraide professionnelle des industries de la métallurgie), puis 4 pour mille à partir de 2001. Ces entreprises n´étaient plus que 175 en 2006.

Le montant total de ces cotisations volontaires s´élève, depuis 1972, à 310 millions d´euros. L´UIMM a reversé 144 millions aux entreprises touchées par des grèves, les 166 millions restants ont été confiés à un consultant indépendant. Qui s´est avéré de bon conseil : à la fin de l´année 2006, la valeur d´achat des titres de l´EPIM était de 301,5 millions d´euros, ils valent aujourd´hui sur le marché près de 600 millions, selon l´estimation de Denis Gautier-Sauvagnac.

Les entreprises versaient leur cotisation sur un compte de l´UIMM à l´agence BRED de Vincennes (Val-de-Marne). La fédération patronale les virait sur quatre "comptes spéciaux", deux à la BNP Paribas, deux autres à la banque Martin-Maurel à Paris.

19 millions de retraits en liquide. Denis Gautier-Sauvagnac et sa chef comptable, Dominique Renaud, retiraient des espèces par simple chèque cosigné, et plaçaient les fonds dans les coffres-forts de l´UIMM. Sur ces quatre comptes, les enquêteurs ont identifié 17043437 euros de retraits en liquide, des années 2000 ou 2001 jusqu´à 2004, ou même le 5 septembre 2007, la pratique étant variable selon les comptes. A cela s´ajoutent d´autres retraits dans deux autres agences de la BNP, de 2000 à 2006, pour 1901254 euros. Soit un total général de 18944691euros.

398.900 euros ont été retrouvés dans un coffre de la BNP, et 2 millions dans un coffre de l´Adase, une émanation associative de l´UIMM.

Les destinataires des fonds. Les chefs comptables assurent ne pas savoir où allaient les fonds. Les deux femmes se contentaient de les tenir à disposition. Pierre Guillen, le prédécesseur de M. Gautier-Sauvagnac à la délégation générale de l´UIMM, venait très tôt le matin pour éviter les curieux. "DGS" s´est contenté de répéter pendant sa garde à vue que ces fonds servaient à "la régulation sociale".

Ses réponses ont cependant "donné à penser" aux policiers qu´ils ont été "remis à une organisation syndicale". M. Gautier Sauvagnac a précisé qu´en dire plus "ne servirait pas l´intérêt général et la vie sociale de notre pays". Pierre Guillen a, lui, parlé de "dépenses de rayonnement", pour ceux qui pouvaient faire l´opinion : bureaux d´études, sociologues, journalistes… Les libéralités de l´UIMM.

Plusieurs cadres de la fédération patronale ont par ailleurs touché des compléments de salaire en espèces, pouvant aller jusqu´à 2000 euros par mois : des "primes de cabinet", selon l´ex-président de l´UIMM.

Par ailleurs, 6,3 millions ont été reversés en 2005 et 2006 sur les comptes de l´UIMM pour financer une caisse de retraite complémentaire pour les cadres, et 5 millions d´euros ont été versés en 2005 aux chambres syndicales territoriales de l´UIMM. Enfin, 1 million d´euros a servi à acheter un appartement pour le prochain président de l´UIMM – "DGS" a indiqué ne rien voir d´anormal dans ces dépenses. Et vingt-cinq personnes de l´UIMM ou de l´Adase ont bénéficié, sur les fonds de l´EPIM, de prêts pour acheter leur appartement, pour un total de 683282euros.

Sur cette somme, 323 140 euros ont bénéficié au seul Denis Gautier-Sauvagnac, dont le prêt n´apparaît que dans l´actif du bilan de l´UIMM, "par un souci de discrétion", a indiqué le directeur financier, Bernard Adam.

Gérard Davet et Franck Johannès

Ganryu Ganryu
MP
Niveau 17
06 décembre 2007 à 08:35:44

"Où sont les vrais Français ?"

LE MONDE | 05.12.07

Fabien A. est arrivé en 2000 de Cotonou, capitale du Bénin. Il a fait faillite dans son pays après avoir mal géré son affaire de grossiste en riz, comme il le dit lui-même. Suivent cinq années de galère où il se retrouve sans papiers. "Si j´avais su, je ne serais pas venu en France, explique-t-il. Jamais au Bénin, je n´ai entendu parler du problème des sans-papiers."

Il a été régularisé en 2005. Sa femme, Assia, en août dernier. Elle est arrivée en 2002 avec comme bagage sa fille Nelly. Elle découvre un pays, une ville, un quartier si éloignés de la chaleur africaine... Elle doit marcher pour faire les courses, attendre le bus. "A Cotonou, il y a des petits taxis partout. Tu ne marches pas", dit-elle. Ici le ticket coûte 1,50 euro, soit 1 000 francs CFA. Une fortune ! Dix fois plus cher que dans son pays.

La famille se fait des amis à Villiers-le-Bel (Val-d´Oise). La seule souffrance vient des enfants du quartier. "Ils sont gâtés", souffle Fabien. En Afrique, cette expression signifie qu´ils sont... foutus.

"ILS DOIVENT AVOIR LA BASE"

Le couple porte un regard sévère sur les garçons de la cité. Il ne comprend pas leur rage. "En plus, ils tirent sur la police", s´insurgent Fabien et Assia. Au pays, c´est la police qui aurait tiré. "Ça fait mal au coeur de voir une partie de notre jeunesse qui ne veut rien faire", se désole le père. Pour lui, ces jeunes-là sont "gavés". Ils ont tout ce qu´ils veulent. Les parents n´ont aucune autorité. "Ils n´ont même pas le droit de frapper leurs enfants quand ils font une bêtise, explique Francis, 28 ans, un ami de la famille venu les visiter. Sinon, les gamins disent qu´ils vont appeler les flics." "Moi, j´irai même en prison s´il le faut, mais je frappe mes enfants. Ils doivent avoir la base", enchaîne Fabien. Il le dit clairement à sa petite fille : "Si tu fais trop de bêtises, je t´envoie un an en Afrique. Tu souffriras !" Assia s´emporte : "Y en a marre ! Dans le RER D, il n´y a que des Arabes et des Noirs. Où sont les vrais Français ? Pourquoi ils ne viennent pas ici, vivre avec nous ? Il faut du mélange !" Son mari la reprend : "Mais, ma chérie, les Blancs ont peur de nous."

Mustapha Kessous
Article paru dans l´édition du 06.12.07.

La mixité sociale et culturelle est le fond même de la société française. :hap:

Monkey-D-Dubi Monkey-D-Dubi
MP
Niveau 10
06 décembre 2007 à 11:49:54

Mon dieu.

Ganryu Ganryu
MP
Niveau 17
06 décembre 2007 à 13:06:25

Monkey, laisse-donc ton Dieu où il ne se trouve pas.

Qu´est-ce qui te choque à ce point? L´abandon des règles de base de la mixité sociale? La manière d´éduquer ses enfants?

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