Avis personnel ou bien info ?
Glandeuses , glandeurs c´est aujourd´hui
http://www.journeedelaglande.com/
La fiabilité des radars routiers mise en cause
Le magazine "Auto Plus" a levé un lièvre qui pourrait provoquer un énorme embouteillage devant les tribunaux. Dans on dernier numéro, l´hebdomadaire publie un rapport confidentiel du ministère de l´Intérieur qui met en évidence d´importantes "erreurs de mesure" des radars de vitesse fixes ou embarqués. Conséquence : des milliers de PV seraient illégaux.
http://www.rtl.fr/info/article.asp?dicid=572502
* Posté le 19 octobre 2007 à 13:34:32 avertir modérateur
* En France, il n´y aura pas de référendum.
* beretta98 profil
* Posté le 19 octobre 2007 à 14:01:39 avertir modérateur
* Avis personnel ou bien info ?
info.
référendum = non
donc consultation (et pas vote) parlementaire
Point de vue
Traité européen : "les outils sont exactement les mêmes, seul l´ordre a été changé dans la boîte à outils"
LE MONDE | 26.10.07 | 08h40
Les événements médiatiques du 18 octobre ont captivé l´attention du public, qui a semblé porter peu d´intérêt à l´accord intervenu à Lisbonne, au sein du Conseil européen, en vue de l´adoption d´un nouveau traité institutionnel. Pourtant beaucoup de Français, perturbés par le rejet du malheureux référendum de 2005, aimeraient comprendre en quoi le traité de Lisbonne diffère du projet de traité constitutionnel.
La différence porte davantage sur la méthode que sur le contenu. Le traité constitutionnel résultait d´une volonté politique exprimée dans la déclaration de Laeken approuvée à l´unanimité par les membres du Conseil européen : il s´agissait de simplifier les institutions européennes rendues inefficaces par les derniers élargissements, de mettre davantage de démocratie et de transparence dans l´Union européenne, et d´ouvrir "la voie vers une Constitution pour les citoyens européens".
Cet objectif se reflétait dans la composition de la Convention, qui regroupait des représentants du Parlement européen et des Parlements nationaux, des gouvernements des Etats membres et de la Commission européenne. Et surtout ses débats étaient publics. Chacun pouvait peser le pour et le contre. Le projet de traité constitutionnel était un texte nouveau, inspiré par une volonté politique, et se substituant à tous les traités antérieurs.
Pour le traité de Lisbonne, ce sont les juristes du Conseil qui ont été chargés de rédiger le texte. Ils l´ont fait avec compétence et précision, en respectant le mandat qui leur avait été donné par le Conseil européen du 22 juin. Ils ont repris la voie classique suivie par les institutions bruxelloises, qui consiste à modifier les traités antérieurs par voie d´amendements : le traité de Lisbonne se situe exactement dans la ligne des traités d´Amsterdam et de Nice, ignorés du grand public.
Les juristes n´ont pas proposé d´innovations. Ils sont partis du texte du traité constitutionnel, dont ils ont fait éclater les éléments, un par un, en les renvoyant, par voie d´amendements aux deux traités existants de Rome (1957) et de Maastricht (1992).
ILLISIBLE POUR LES CITOYENS
Le traité de Lisbonne se présente ainsi comme un catalogue d´amendements aux traités antérieurs. Il est illisible pour les citoyens, qui doivent constamment se reporter aux textes des traités de Rome et de Maastricht, auxquels s´appliquent ces amendements. Voilà pour la forme.
Si l´on en vient maintenant au contenu, le résultat est que les propositions institutionnelles du traité constitutionnel – les seules qui comptaient pour les conventionnels – se retrouvent intégralement dans le traité de Lisbonne, mais dans un ordre différent, et insérées dans les traités antérieurs.
Je me contenterai de deux exemples : celui de la désignation d´un président stable de l´Union européenne, qui représente l´avancée la plus prometteuse du projet. Elle figurait dans le traité constitutionnel au titre des institutions et organes de l´Union. L´article 22 indiquait : "Le Conseil européen élit son président à la majorité qualifiée pour une durée de deux ans et demi, renouvelable une fois", et l´article se poursuivait par 11 lignes décrivant le rôle de ce président.
Si l´on recherche cette disposition dans le traité de Lisbonne, on la retrouve dans l´amendement 16 au titre III du traité de Maastricht qui indique : "… un article 9B est inséré : le Conseil européen et son président"; paragraphe 5 : "Le Conseil européen élit son président à la majorité qualifiée pour une durée de deux ans et demi, renouvelable une fois…", et le paragraphe se prolonge par 11 lignes décrivant à l´identique le rôle du président.
Le même exemple pourrait être cité concernant le rôle et l´élection du Parlement européen. L´article 9A du traité de Lisbonne reproduit au mot à mot l´article 20 du projet de traité constitutionnel.
La conclusion vient d´elle-même à l´esprit. Dans le traité de Lisbonne, rédigé exclusivement à partir du projet de traité constitutionnel, les outils sont exactement les mêmes. Seul l´ordre a été changé dans la boîte à outils. La boîte, elle-même, a été redécorée, en utilisant un modèle ancien, qui comporte trois casiers dans lesquels il faut fouiller pour trouver ce que l´on cherche.
Il y a cependant quelques différences. Trois d´entre elles méritent d´être notées. D´abord le mot "Constitution" et l´adjectif sont bannis du texte, comme s´ils décrivaient des maladies honteuses. "constitutionnel". Le concept avait pourtant été introduit par les gouvernements eux-mêmes dans la déclaration de Laeken (approuvée à l´époque par Tony Blair et Jacques Chirac).
Il est vrai que l´inscription dans le traité constitutionnel de la partie III, décrivant les politiques de l´Union, constituait sans doute une maladresse. L´apparence pouvait faire croire qu´il s´agissait de leur donner une valeur "constitutionnelle", alors que l´objectif était seulement de réunir tous les traités en un seul.
Et l´on supprime du même coup la mention des symboles de l´Union : le drapeau européen, qui flotte partout, et l´hymne européen, emprunté à Beethoven.
Quoique ridicules, et destinées heureusement à rester inappliquées, ces décisions sont moins insignifiantes qu´elles n´y paraissent. Elles visent à écarter toute indication tendant à évoquer la possibilité pour l´Europe de se doter un jour d´une structure politique. C´est un signal fort de recul de l´ambition politique européenne.
Concernant, ensuite, les réponses apportées aux demandes formulées notamment en France par certains adversaires du traité constitutionnel, il faut constater qu´elles représentent davantage des satisfactions de politesse que des modifications substantielles.
Ainsi l´expression "concurrence libre et non faussée", qui figurait à l´article 2 du projet, est retirée à la demande du président Sarkozy, mais elle est reprise, à la requête des Britanniques, dans un protocole annexé au traité qui stipule que "le marché intérieur, tel qu´il est défini à l´article 3 du traité, comprend un système garantissant que la concurrence n´est pas faussée".
Il en va de même pour ce qui concerne le principe de la supériorité du droit communautaire sur le droit national, dont le texte de référence reste inchangé dans le traité. En revanche, la France va pouvoir accroître de plus d´un tiers ses droits de vote au Conseil, grâce à la double majorité introduite par le projet de traité constitutionnel.
CONCESSIONS AUX BRITANNIQUES
Beaucoup plus importantes, enfin, sont les concessions faites aux Britanniques. La charte des droits fondamentaux – sorte de version améliorée et actualisée de la charte des droits de l´homme – est retirée du projet, et fera l´objet d´un texte séparé, ce qui permettra à la Grande-Bretagne de ne pas être liée par elle.
Dans le domaine de l´harmonisation et de la coopération judiciaires, la Grande-Bretagne se voit reconnaître des droits multiples de sortie et de retour dans le système. Bref, après avoir réussi à affaiblir les propositions visant à renforcer l´intégration européenne, comme le refus du titre de ministre des affaires étrangères de l´Union européenne, elle se place en situation d´exception par rapport aux dispositions qui lui déplaisent.
Le texte des articles du traité constitutionnel est donc à peu près inchangé, mais il se trouve dispersé en amendements aux traités antérieurs, eux-mêmes réaménagés. On est évidemment loin de la simplification. Il suffit de consulter les tables des matières des trois traités pour le mesurer !
Quel est l´intérêt de cette subtile manœuvre ? D´abord et avant tout d´échapper à la contrainte du recours au référendum, grâce à la dispersion des articles, et au renoncement au vocabulaire constitutionnel.
Mais c´est aussi, pour les institutions bruxelloises, une manière habile de reprendre la main, après l´ingérence des parlementaires et des hommes politiques, que représentaient à leurs yeux les travaux de la Convention européenne. Elles imposent ainsi le retour au langage qu´elles maîtrisent et aux procédures qu´elles privilégient, et font un pas de plus qui les éloigne des citoyens.
La phase suivante sera celle des ratifications. Elle ne devrait pas rencontrer de grandes difficultés – en dehors de la Grande-Bretagne où un référendum aboutirait manifestement à un rejet –, car la complication du texte et son abandon des grandes ambitions suffisent pour en gommer les aspérités.
Mais soulevons le couvercle, et regardons dans la boîte : les outils sont bien là, tels que les avait soigneusement élaborés la Convention européenne, des outils innovants et performants : la présidence stable, la Commission réduite et recentrée, le Parlement législateur de plein droit, le ministre des affaires étrangères en dépit de sa casquette trop étroite, la prise de décisions à la double majorité, celle des Etats et celle des citoyens, et la Charte des droits fondamentaux la plus avancée de notre planète.
Le jour où des femmes et des hommes, animés de grandes ambitions pour l´Europe, décideront de s´en servir, ils pourront réveiller, sous la cendre qui le recouvre aujourd´hui, le rêve ardent de l´Europe unie.
Valéry Giscard d´Estaing, ancien président de la Convention européenne
Paru dans la Libre Belgique de ce jour :
http://www.lalibre.be/article.phtml?id=10&subid=91&art_id=379936
"Nicolas Sarkozy laisse en plan une journaliste américaine
Le président Nicolas Sarkozy, irrité par une question sur son épouse Cécilia, a laissé en plan la journaliste de la chaîne américaine CBS qui l´interviewait au palais de l´Elysée deux semaines avant l´annonce de son divorce."
C´est pas comme ça qu´il va s´en trouver une autre !
Sarkozy va bien doubler son salaire
A. D. (avec source AFP)
LIBERATION.FR : mardi 30 octobre 2007
l´augmentation du salaire du Président, qui va passer de 8.300 à 20.000 euros brut par mois, soit une augmentation de 140%.
http://www.liberation.fr/actualite/politiques/288292.FR.php?rss=true
avec ce salaire, j´espère que ce ne sera plus le contribuable qui payera les voyages des ses amis... :naif:
Aujoud´hui je vais jouer a la play.
Et le budget de l´Elysée va tripler...
...ça va faire cher en paquets de thé. ^^
Tiens, le même jour sort une autre info :
Vous voyez cette "poupée" ?
http://esckaz.com/2006/tinka1.jpg
Non ce n´est pas la nouvelle participante à L´île de Secret Academy III, ce serait selon des sources bosniaques, la nouvelle petite amie... de Sarko !
http://fr.news.yahoo.com/actudestars/20071030/ten-tinka-milinovic-trs-intime-avec-nico-bc0f742_1.html
L´article pour ceux que ça pourrait intéresser.
"Et le budget de l´Elysée va tripler..."
Il faut bien payer le divorce.
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En Suisse, de l´alcool fort en sachet avec une miss dessinée dessus, avec la légende "déchire-moi, prendre-moi" (texto). Lu dans le Matin bleu.
Super fin.
Un hacker manipule une équipe SWAT de la police américaine
par Jerome Saiz, le 19/10/2007 à 20:57
Un pirate de 19 ans encourt dix-huit ans de prison pour avoir trompé la police californienne. Farceur, notre hacker aurait envoyé une équipe de commandos SWAT prendre d´assaut la maison d´un couple innocent à quelques milliers de kilomètres de là.
Justice
L´affaire commence par un appel au numéro d´urgence du sheriff du comté d´Orange. Un forcené affirme avoir assassiné l´un des occupants d´une maison californienne, et promet un nouveau meurtre.
La police déploie alors une équipe d´intervention SWAT sur les lieux. Sauf que... l´appel provient en réalité de l´état de Washington, à plusieurs milliers de kilomètres de là. Il est l´oeuvre d´un adolescent de dix neuf ans, parvenu à tromper le système d´identification des numéros du centre d´appels d´urgences. Le jeune homme a alors pu convaincre l´opérateur qu´il téléphonait effectivement depuis l´adresse en question. Cette dernière n´est en réalité qu´un pavillon sans histoire dans un quartier résidentiel.
L´histoire aurait pu très mal se terminer : le propriétaire de la maison, entendant du bruit à l´extérieur, sort armé et fait face au commando de la police. La situation n´a pas dégéneré, mais elle aurait parfaitement pu tourner au drame : brandir une arme face à une équipe d´intervention en opération est généralement une très mauvaise idée.
L´adolescent a été arrêté, et il encourt dix-huit ans de prison. La justice américaine lui reproche non seulement le faux appel téléphonique, mais compte également l´accuser de "tentative de meurtre par procuration". Si ce chef d´accusation est retenu, la justice considérera alors que ce ne sont pas les policiers qui ont pointés leur arme vers l´occupant du pavillon, mais bien le jeune homme.
La police n´a pas révélé la technique utilisée par le jeune pirate pour trafiquer son numéro, mais elles sont nombreuses et relativement simples à mettre en oeuvre à partir d´un ordinateur. Les appels de ce genre sont d´ailleurs monnaie courante aux Etats-Unis, ou ce petit jeu a même un nom : le "swating".
source :
http://www.lesnouvelles.net/articles/justice/903-hacker-deplace-swat.html
purée 18 ans en taule
Normal.
Foot - BEL - Racisme au FC Bruxelles
Zola Matumona, joueur congolais du FC Bruxelles, a résilié unilatéralement son contrat avec le club suite aux propos racistes tenus à son encontre par son président. Selon l´avocat du joueur, Johan Vermeersch avait tancé Matumona et lui avait expliqué qu´il «n´était plus dans son pays et devait oublier arbres et bananes» en présence du staff et des autres joueurs. Le dirigeant a confirmé ses déclarations mais a expliqué que c´était «une blague». Suite à cette affaire qui fait grand bruit en Belgique, le constructeur automobile Kia, sponsor principal du club, a suspendu définitivement sa collaboration avec le FC Bruxelles.
Source : L´Equipe.fr
"Le P2P ne nuit pas aux ventes des CD, bien au contraire"
http://www.pcinpact.com/actu/news/39851-P2P-etude-impact-positif-achat-CD.htm
Nintendo arrête le support de la... NES
Source : Betanews
Nintendo vient d’annoncer l’arrêt du support d’une de ses consoles. On pourrait penser à la GameCube, au pire à la Nintendo 64, mais il s’agit d’une console bien plus ancienne, la vénérable NES.
La NES (Famicom chez les Nippons) est une des premières consoles de Nintendo. Elle est sortie en 1983, avec des caractéristiques intéressantes pour l’époque : un CPU 6502 à 1,79 MHz (1,66 MHz en version PAL), un contrôleur graphique cadencé à 5,37 MHz (5,32 MHz en Europe) capable d’afficher du 256 x 224 et 2 Ko de RAM. La console a été décriée en Europe pour la qualité des images (notamment les couleurs qui bavaient) mais elle a bercé des millions de joueurs (60 millions de consoles vendues). Des hits comme Super Mario ou Zelda ont commencé leurs aventures sur NES. On ne peut qu’applaudir Nintendo pour la durée du support sur sa console, près de 24 ans, et espérer que d’autres constructeurs suivent la même voie.
Nicolas Sarkozy est augmenté de 172 %, et non de 140 %
LE MONDE | 06.11.07 | 10h34
"Transparence". Tel était le maître mot du – bref – débat qui a précédé le vote à l´Assemblée nationale, mardi 30 octobre, de l´augmentation du traitement du président de la République. Mais personne, à la sortie, n´était en mesure d´indiquer avec précision la rémunération actuelle du chef de l´Etat et celle à laquelle il aura droit à compter du 1er janvier 2008.
Interrogé par Le Monde, le secrétaire d´Etat chargé des relations avec le Parlement, Roger Karoutchi, qui a présenté les crédits des pouvoirs publics et défendu les amendements du gouvernement sur le budget de l´Elysée, a fourni ces indications : de 7 084 euros à l´heure actuelle, l´indemnité mensuelle nette du président de la République passera à 19 331 euros, soit une augmentation de 172 %, et non de 140 % comme Le Monde, ainsi que la plupart de ses confrères, l´avaient écrit. Des chiffres confirmés par l´Elysée.
La confusion naît d´une note de l´Elysée jugeant "souhaitable que la rémunération du président soit portée à un niveau comparable à celle du premier ministre". La rémunération brute annuelle de François Fillon atteint 240 000 euros. Le rapprochement a été fait avec la "dotation" annuelle du président, fixée à 101 488 euros dans le projet de loi, sans changement par rapport à l´année précédente.
"RÉCOMPENSE DU MÉRITE"
Jusqu´à présent, la rémunération du chef de l´Etat ne répondait à aucun critère réglementaire. L´amendement voté à l´Assemblée dit que le président recevra dorénavant, comme les membres du gouvernement, "un traitement brut mensuel calculé par référence au traitement des fonctionnaires occupant les emplois de l´Etat classés dans la catégorie dite hors échelle , au plus égal au double de la moyenne du traitement le plus bas et du traitement le plus élevé de cette catégorie".
Le but est d´"aligner les modalités de rémunération du président de la République sur celles du premier ministre". Les modalités, et non le montant.
Le bicentenaire de la Cour des comptes, lundi 5 novembre, a donné l´occasion à Nicolas Sarkozy de parer de vertu cette augmentation de salaire. Elle s´accomplit dans le cadre plus général d´une "révolution intellectuelle et morale" de l´Etat, qui oblige "à la transparence" et induit "la récompense du mérite et du travail bien fait", a-t-il expliqué. "J´ai voulu que la présidence de la République donne l´exemple", a ajouté M. Sarkozy.
M. Sarkozy a proclamé la "rupture". "Un mot que j´aime tant", a-t-il précisé. Pas question, comme l´avait fait Jacques Chirac en 1995 – pour préparer l´euro –, de prôner la rigueur après avoir promis de réduire la fracture sociale : "Si l´austérité produisait des résultats, ça se saurait depuis longtemps", a-t-il ironisé.
Il a aussi lancé un avertissement "à ceux qui ne croient qu´à la vertu des politiques sacrificielles", car les Français "n´ont cessé depuis vingt-cinq ans de faire en vain des sacrifices considérables".
La présence des comédiens Jean Piat et Francis Huster, qui ont joué la séance inaugurale de la Cour en 1807, rappelait que la politique peut aussi être un théâtre.
Béatrice Gurrey et Patrick Roger
C´est le début du National-Sarkozysme
Un ministre roumain envisage l´achat d´un "morceau de désert" pour y envoyer les Roms
LE MONDE | 07.11.07 | 14h25
Le premier ministre roumain Calin Tariceanu entame, mercredi 7 novembre, une visite de deux jours en Italie destinée à apaiser les tensions que la question de l´immigration a provoquées entre Rome et Bucarest.
Ce déplacement intervient alors que les deux pays tentent de d´arrêter les actes xénophobes visant des immigrés roumains en Italie après le meurtre d´une Italienne attribué à un jeune Roumain d´origine rom, et le décret-loi pris par le gouvernement Prodi afin de pouvoir procéder à des expulsions massives (Le Monde daté 4-5 novembre). "Nous ne voulons pas que ceux qui travaillent honnêtement soient victimes de l´action de la police italienne ou des préfectures", a déclaré M. Tariceanu avant son départ à Rome.
POLICIERS À DISPOSITION
Le gouvernement roumain a l´intention de mettre à disposition des autorités italiennes une trentaine de policiers, dont la mission est de freiner la criminalité de la communauté rom en Italie. M. Tariceanu a aussi annoncé l´envoi en urgence de dix magistrats dans les pays de l´Union européenne pour améliorer la coopération judiciaire et pour regagner la confiance de ses partenaires occidentaux.
Cette mission délicate est compliquée par les déclarations du ministre roumain des affaires étrangères, Adrian Cioroianu. Evoquant en direct à la télévision, le 2 novembre, le cas de la minorité rom, M. Cioroianu avait indiqué s´être interrogé, alors qu´il se trouvait au Caire, sur la possibilité d´acheter "un morceau du désert égyptien pour y mettre tous ceux qui nuisent à notre image".
Des associations de défense des droits de l´homme se sont aussitôt solidarisées avec la minorité rom, et ont réclamé la démission du chef de la diplomatie roumaine, qui accompagne M. Tariceanu en Italie.
Mirel Bran