Les Guns N’Roses, une déchéance musicale.
Oui, une déchéance musicale. Terme minutieusement choisi et complètement approprié au groupe auquel je l’associe. La musique est un art. Ou du moins c’en était un, avant l’apparition de ce, jadis, quintuor, actuellement octuor (c’est dire la stabilité dudit groupe).
Réputés pour avoir changé positivement la face du Hard Rock, on peut se demander une chose : qu’était-donc le Hard Rock avant, pour que les Guns lui aient apporté rien qu’un semblant d’influence ? Question à laquelle je ne m’essaierais pas, à votre place.
Examinons-donc la carrière chaotique de ce groupe. Formés en 1985 – j’entends par là : ayant toutes les cartes en mains, réparties par les habiles doigts des décennies précédentes, pour produire de la vraie musique – d’une fusion, quoi sinon bancale, des L.A Guns et d’Hollywood Rose (qui a dit « quel nom recherché ! » ?) et généralement menés par Axl Rose, chanteur, et Slash, guitariste, les Guns N’Roses n’ont pas toujours vu la vie en rose (excusez-moi, j’étais obligé. )
Leurs débuts dans la musique ne leur ayant, à juste titre, rapporté aucun succès, je passerai cette étape pour en venir à l’un des plus grands succès de notre joyeuse troupe : leur deuxième album, Appetite For Destruction. Presque tout de l’histoire des GN’R est résumé dans ce truc, ce machin – je n’ose pas parler de chef d’œuvre -.
Tout d’abord une mentalité typique du stéréotype hard-rocker que nous proposent certains incultes actuels, stéréotype d’ailleurs implanté grâce à (que dis-je, « à cause de » ) ce type de groupuscule : le « cassage de baraque ». Car non, l’album n’offre aucun penchant artistique au sens propre du terme. Tout ce qu’on y décèle, c’est ce comportement abject, typique d’un AC/DC ou d’un Scorpions : guitare électrique à fond, bruit assourdissant, gueulade sans retenue et public de minettes en chaleur. Je ne vois, en tout cas, aucun message concret à faire passer à l’auditeur, et aucune recherche musicale (si ce ne sont des solos du pauvre Slash - tellement surestimé voire mauvais dans son domaine – répétitifs et déjà-vus).
Bref, « Welcome To The Jungle », comme Rose le dit/crie (rayez la mention inutile, pour ma part c’est déjà fait) si bien. (Si la langue de Shakespeare n’est pas votre fort, recherchez la traduction et vous verrez l’image que s’auto-infligent les Guns par ce titre).
S’en suivent des péripéties jamais vues au sein d’un groupe. Des départs, des renvois, des retours, des nouveaux. Une instabilité à toute épreuve. Cela ne serait pas un mal en soi, si ça n’avait aucune répercussion sur leur « musique ». Mais comme le montrent, aussi bien les deux Use Your Illusion que The Spaghetti Incident, lesdites répercussions sont bel et bien présentes. Albums censés être un renouveau, tout bon mélomane saura en revanche qu’ils ne font qu’amorcer une cruelle descente aux Enfers.
Nous pouvons d’ailleurs, rien que par l’énorme taux de reprises dont sont constituées ces « nouveautés », nous apercevoir que l’innovation et les Guns N’Roses, ça ne colle plus.
Voilà le principal de la carrière des Guns (le reste ayant été des bides commerciaux ; oui, la masse peut parfois reconnaître lorsqu’on se fout de sa gueule).
Le mono-album leur aurait été bien plus bénéfique.
Bref, un groupe qui partait d’une bonne intention. Des membres potables (Slash, bien que surestimé, peut parfois tirer son épingle du jeu, tandis que Ron Thal, en solo, presque excellent), un Axl Rose prétentieux mais avec une voix pas si moche, si utilisée à bon escient, et deux-trois (quatre-cinq-six, parfois) pions plus ou moins décoratifs (mais c’est l’intention qui compte). On reprochera donc aux Guns N’Roses, principalement, d’avoir massacré, en n’ayant gardé que le « Hard » du Hard Rock, leur potentiel, et de s’être si bassement laissés tomber de Charybde en Scylla au cours de leur carrière.
Le terme « déchéance » prend donc toute son importance. Ils ont fait couler leur domaine musical, tout simplement. Heureusement que d’autres groupes plus ou moins géniaux étaient là pour nettoyer l’immense et ignoble tâche rose presque indélébile laissée au sol par la-bande-à-Slash (je cite Blue Öyster Cult, Led Zeppelin ou Hendrix (influence primaire du Hard Rock) pour remonter un minimum le niveau).
Merci d'avoir lu.
Bide
Troll
Guns n roses sans slash = shit
Ta gueule guignol.
Teyzo, arrête de faire le mec qui s'y connait et va te faire gang band par 3 grands renoi dans une cave du 93 pour pécho ta beuh
Joli troll, retourner ecouter Linkin PArk
+ je les ai vu en concert en octobre noraj
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Puis je prends une chips... QUE JE MANGE !!!
Obvious troll is obvious
Who[is]Colette
Posté le 25 mars 2011 à 21:59:58 Teyzo, arrête de faire le mec qui s'y connait et va te faire gang band par 3 grands renoi dans une cave du 93 pour pécho ta beuh
Mais je m'y connais.
LegendKLR
Posté le 25 mars 2011 à 21:59:57 Ta gueule guignol.
Je reste muet devant tant d'argumentation.
Remplacement2
Posté le 25 mars 2011 à 21:59:12 Guns n roses sans slash = shit
Même avec, en fait.
Bang*
ah ok le mec qui critique Welcome to the jungle uniquement par le soit disant mauvaise image dans les paroles
J'ai pas envie de lire, je suis en train de les écouter + Je sens déjà venir les insultes contre Slash, mais tu as dit plusieurs fois qu'il était très bon, juste overrated, donc tu te contredis
Troll
Moi aussi, chui complètement d'accord sur ce point : G&R ne se résume qu'à ou presque Appetite for destruction... Et pis sans Slash, et un connard de chanteur, ils pouvaient pas aller bien loin pour la suite .
MrFoster
Posté le 25 mars 2011 à 22:01:21 ah ok le mec qui critique Welcome to the jungle uniquement par le soit disant mauvaise image dans les paroles
Tu n'as rien compris.
Je cite "Welcome To The Jungle" car la traduction française "Bienvenue dans la Jungle" exprime très bien la qualité musicale des Guns, tout simplement.
Va te faire gang Bang par trois grands renois montés comme des ponays
Rien sur November Rain, ça rage de ce mythe
Ah, et essaie de recroiser tes trolls, tu cites ici Led Zep' comme un groupe genial alors que tu as déjà trollé plusieurs fois dessus
C'est PandaBear, un loser qui a raté ça vie et qui passe sa frustration ici.
Vous allez vous faire méchament troller.
Lien permanent
clonetheory
Posté le 25 mars 2011 à 22:02:00 Moi aussi, chui complètement d'accord sur ce point : G&R ne se résume qu'à ou presque Appetite for destruction... Et pis sans Slash, et un connard de chanteur, ils pouvaient pas aller bien loin pour la suite .
Et tu as bien raison.
Brunson
Posté le 25 mars 2011 à 22:02:33 Rien sur November Rain, ça rage de ce mythe
November Rain, sûrement une des seules chansons potables et qualifiable "musique".
Mais sorti de NR, y'a plus personne pour citer des titres me démantelant.
chips86
Posté le 25 mars 2011 à 22:02:56 C'est PandaBear, un loser qui a raté ça vie et qui passe sa frustration ici.
Vous allez vous faire méchament troller.
Euh, je ne suis pas PandaBear.