Suite, t'écris vraiment très bien

Enorme

suite

La suite

Suite

Je rentre par la grande porte d'entrée et arrête ma voiture, il vois au milieu de la grande salle de stockage un SUV Mercedes noir métallisé. Les portières s'ouvrent et deux hommes d'une trentaine d'années vêtus de noir en sortent. Je sors à mon tour de mon véhicule et me dirige vers eux.
Nous nous serrons la main et les deux frères Kaplarevic me disent que si je suis un ami de Delko, je suis quelqu'un de fiable, brèves présentations.

Le grand boiteux s'appelle Nikolai, âgé de 38 ans, il a participé à la guerre de Bosnie, quand celle ci fut terminée, en 1995, il est recherché pour "crimes de guerre", il rejoint donc la Légion Étrangère. Il fut envoyé en Côte d'Ivoire où il rencontra Delko. Goran, plus jeune et moins patient que son frère Nikolai n'avait que 18 ans à la fin de la guerre de Bosnie. Son frère était parti, il avait perdu son père très tôt, sa mère ayant été blessée lors des bombardements qui avaient détruit sa maison, Goran eut l'idée de récupérer toutes les armes laissées ça et la pour les revendre, et Dieu sait si il y en avait beaucoup! C'est ainsi qu'il gagna de l'argent, un paquet d'argent.
Un beau jour de 2009, son frère l'appela de Côte d'Ivoire, cela faisait un an que Goran n'avait pas eu de nouvelles, Nikolai lui appris qu'un jeune soldat du 43ème BIMA lui avait sauvé la vie dans un violent combat. Il avait reçu des éclats d'obus dans la cuisse mais était vivant. Il décida de retourner vivre avec les siens et continua les affaires avec son jeune frère.

Avec son accent à couper au couteau, Goran me prévenu :
-Avant de commencer, il faut que tu saches que toutes les armes qu'on a la son propres, elles ont toutes les yeux bleus et certaines sortent même d'usine, par contre, il faut être prêt à payer le max.
-Je n'ai que 1500 euros sur moi.
-Ça ira, tout dépend de ce que tu veux.
-Quelque chose de discret, mais puissant... Une arme de poing.

Nikolai ouvrit le coffre de son SUV qui regorgeait de mallettes, il en sortit une blindée et l'ouvrit, devant mes yeux ébahis se montraient une vingtaine de pistolets et revolvers.
-Fais ton choix. Me dit-il.

J'inspectais les armes dans leur moindres détails, je me sentais comme un gosse chez le marchand de bonbons. Je pris un CZ 75 de fabrication Tchèque.
-Combien coûte celui la?
-Celui la, 350 euros.
-Et lui? En prenant un MR 73 en 357 Magnum.
-Celui la plus cher, 550 euros.
Je lui désignai un Colt 1911 noir.
-Et le 11.43?
-250 euros.
-Pour les trois, vous ne faites pas de ristourne?
Les deux frères se regardèrent, puis Nikolai me dit :
-Bon, ça te fait les 3 à 1150 euros, on te fait les 5 chargeurs 45, 5 chargeurs 9mm et les 24 balles de 357 à 300 euros au lieu de 500 mais c'est bien parce que tu es l'ami de Delko et que nous t'apprécions.
Je paye puis met mes nouvelles acquisitions dans la boite à gant de la BMW, je me retourne vers les deux frères qui me serrent la main.
-Lobap Pосао! Bonne affaire. Me dit Goran.
Nous repartons chacun dans notre direction.

Il est 16h30, j'arrive dans la cité, je gare la BMW et rentre dans l'appartement de Delko avec mes armes à la ceinture cachées par mon blouson. Mattieu est assis sur le canapé, l'air stressé mais calme, il me demande comment sont mes armes, je les lui montre, puis il me lance :
-Je vais avoir besoin de toi, et tes flingues.

Sweet jeune homme et tout de suite

Lobap Pocao dit Goran, je sais pas pourquoi ça s'est chié

Suite stp

No bide

Nous sommes assis à la table de l'étroite cuisine de Delko. Il fume une cigarette très calmement. J'observe la pluie goutter sur la fenêtre, le soleil se couche, signe d'une nouvelle nuit d'enfer pour la ville.
-Un trafiquant tu dis?
Je viens de briser ce lourd silence qui régnait en maitre.
-Oui... Mustafa Khalid. Ce soir.
-Pourquoi tu veux le buter?
-Ça me regarde.
-Je sais même pas qui est ce mec. Dis-je désœuvré en tirant une cigarette du paquet de Delko.
-Tu fumes? Me lance-t-il.
-Non.
-Écoutes... Je t'ai rien demandé sur ce que tu voulais faire avec tes flingues, fais moi confiance.
-Ou et quand?
-Ce soir, un hôtel de Belleville.
-T'as ce qu'il faut?

Delko se leva et alla vers sa chambre d'où il revint avec un Mossberg 500 à canon court et sans crosse dans une main et un sac de cartouches dans l'autre.

21h30. Nous sortons du bâtiment. Les vêtements sombres sont de mise. Delko cache son fusil à pompe sous un grand manteau en cuir noir sur lequel perlent de fines gouttes de pluie. Nous entrons dans sa vielle BMW, il allume ses phares jaunes et part dans la pluie torrentielle en direction de l'objectif. Sur la route, nous parlons peu.
-T'as déjà buté un mec? Me lance Delko en plein silence.
-Deux dont je suis sur...
-Raconte.
-Le premier c'était dans une vallée Afghane, sous un soleil de plomb mon équipe et moi étions tombés dans une embuscade. Je l'avais au bout de mon canon, il était à 50 mètres, mal caché derrière une pierre, une rafale en plein torse et il s'est littéralement écroulé. Le lendemain les habitants n'avaient pas récupéré son corps et les vautours lui becquetaient les yeux.
-Et l'autre?
-Longue histoire...

La route continua ainsi jusqu'à ce que je brise ce silence dont la compagnie nous plaisait tant.
-On va ou exactement?
-Dans un petit hôtel vide. Mustafa deale dans l'une des chambres, son frère, Karim, qui tient l'hôtel le laisse faire moyennant de grosses finances. Il n'a jamais de clients.

22h, nous arrivons à Belleville, quartier populaire du Nord de Paris, les rues sont encore peuplées à cette heure ci. Delko avance puis tourne dans une petite ruelle aussi mal éclairée que sordide. Il se gare. De l'autre coté de la petite rue déserte, un néon grésillant affiche "Hôtel", la pluie bat toujours le pavé, on croirait l'ambiance sortie tout droit d'un vieux polar des années 60 ou 70 auquel on aurait ajouté l'aspect malsain et la pourriture du 21ème siècle.
Au premier étage, une seule chambre est éclairée, au comptoir de l'hôtel, un petit homme rondouillet tient ses comptes.
-C'est Karim. Me dit Delko.
-Beaucoup de monde?
-Aucune idée.
-Armés?
-Surement.

bide!

Suite!

Sxeet

Sweet cochonne.

La suite arrive

up

sweet

très bonne fic, suite svp