Merci Dregg

Mais je dois vous informer qu'il n'y aura pas de chapitre demain : je prends des vacances (plutôt méritées), dont je ne reviendrais ue dimanche. Il vous faudra donc attendre ce week-end pour avoir un nouveau chapitre.

ok

Tkt pas mec ! Bonne vacances !

Pfiou, j'ai enfin tout rattraper ^^

Franchement, la syntaxe sont extra
Et l'histoire, je me sens littéralement transporté dans la fic avec Han, Akiza et Kosho.

J'ai eu de la tristesse à la mort de Ryusei
Et puis l'enfance de Han n'était pas des plus faciles non plus.

Mais quand je vois ce chapitre... Il est en train de basculer du côté obscur là ?!
Sur ce, bonne vacs !

Gobi l'avait prévenu de ne pas sombrer dans la folie, ta fic est toujours de qualité et ça fait vraiment plaisir

http://www.LesDessousdeNikki.com/?id=86309

DDB, VDD

Sinon, merci GL18 ! La suite cet après-midi / ce soir !

Monstre, homme, quelle différence ? Partie II : Le vide, la masquée et le démon

[Chapitre 11 : Interrogatoire]

Le ninja courait le long de la route accidentée qui montait le long de la colline, jusqu'à aboutir à son camp, situé au sommet de l'éminence. Les trombes d'eau qui s'abattaient sur le Pays de la Pluie rendaient la route glissante, et le ninja faillit se briser le crâne en glissant trois fois avant d'arriver enfin en haut de la butte.
Dan le camp, quatre autres shinobis étaient installés dans une cahute de fortune, dans laquelle flamboyait un timide feu de camp. Les trois hommes entendirent le bruit que faisait le ninja, et sortirent en trombe.

- C'est toi, Nohyam ? dit l'un des quatre ninjas du camp. Mais où est passé le reste de ton groupe ?
- Morts ! éructa ledit Nohyam, blanc comme un linge. Ils sont ... tous morts !
- QUOI ? crièrent à l'unisson les quatre autres.
- Que s'est-il passé ? dit le deuxième ninja en forçant Nohyam à s'asseoir. Vous êtes tombés dans une embuscade ?
- N-Non ...

Après lui avoir fait boire de force une potion qui lui rendrait des forces, les quatre ninjas le pressèrent à nouveau de questions.

- On était ... à la poursuite d'un ninja isolé, un gars qui portait une armure rouge sang. Il venait du fort qui a été détruit la semaine dernière, j'en suis sur ! On avait réussi à le cerner à 8 kilomètres plus au sud ... On allait l'attraper ... et à ce moment-là ...
Nohyam ne put aller plus loin, et lâcha un cri d'angoisse.
Les quatre autres se jetèrent des regards sombres, et allèrent dans un coin de la cahute afin que Nohyam ne les entende pas (d'ailleurs, dans son état actuel il ne chercherait pas à les écouter)

- Ce type en armure rouge, dit le quatrième. Vous aussi pensez ce à quoi je pense ?
- Le Fléau de Suna ? La Bête des Montagnes ? s'avança le deuxième.
- Han le Réceptacle, lâcha finalement le premier.
- Ca fait une semaine qu'on n'entend parler que de lui dans les rapports du front au sud, reprit le quatrième. Va savoir pourquoi, il ne s'en prend qu'aux nôtres.
- Et ça a commencé avec la destruction du Fort, ajouta le premier. Vous croyez que c'était lui, là aussi ?

Le troisième prit la parole pour la première fois.
- Ce serait bien que Shenkam et son "garde du corps" reviennent de ce côté; très franchement, je ne vois pas d'autre qui pourrait le calmer, ce ...

Le plafond explosa alors violemment. Les quatre ninjas se jetèrent immédiatement à terre pour éviter d'être touché par les éclats de bois.
Ils entendirent alors un hurlement terrifié. Ils se tournèrent vers le centre de la cahute, et leur sang se glaça.

Nohyam était allongé par terre, les bras battants, hurlant comme un animal blessé tentant d'échapper au pied qui écrasait sa poitrine. Un pied portant une pièce d'armure écarlate.
- Hé, marmonna une silhouette perchée au bord du trou dans le plafond de la cahute. Je t'avais dit que c'était une bonne idée de laisser celui-là en vie.
- Oui, c'était. rétorqua Han.

Il brandit son poing, et l'abattit dans un petit nuage de vapeur sur la tête de Nohyam. Le visage fut complètement écrasé, l'arête du nez enfoncée dans le cerveau, tuant Nohyam sur le coup.
- Maintenant on n'a plus besoin de lui, continua-t-il en craquant ses doigts.

Les quatre ninjas reculèrent légèrement, puis s'écartèrent les uns des autres, tentant d'encercler Han.
La silhouette se laissa alors tomber du plafond, et atterrit devant deux des ninjas de Suna, en secouant la tête.
- Non, non, non, pas par là, rit Kosho en joignant ses mains.
- Garde celui-ci en vie, dit Han à Kosho. Il sait où "ils" sont.
- J'avais pas besoin que tu me le dises, grogna Kosho, avant de se tourner vers les deux qui lui faisaient face. Allez, approchez !

Les deux ninjas en face de Han hésitaient visiblement à l'attaquer. Celui-ci n'avait de toute façon aucune envie de leur laisser cet avantage, et se jeta sur le premier.
Celui-ci se ramassa sur lui-même, et se décala sur le côté, juste à temps pour éviter le poing de Han, qui siffla à ses oreilles. Celui-ci balança sa jambe sur le côté, que le premier ninja esquiva de nouveau.
L'élan de ce mouvement fit basculer Han, qui se réceptionna sur ses deux mains. Il fléchit les bras, puis les déplia et se projeta en avant, pompant un peu de son chakra, qui décupla sa vitesse.
Il atteignit le ninja en pleine poitrine, de ses deux pieds, et le fit valdinguer contre un des murs de la chaumière. En moins d'une seconde, il était à son côté, et l'égorgea d'un coup de kunai bien ajusté.

Il reçut alors un paquet d'eau sur la tête. Son kasa le protégea, mais la masse de l'eau le fit momentanément tomber à genoux. Il se retourna, et vit le deuxième ninja, qui composait des signes de mains.
- Suiton ! Mizurappa ! cria-t-il.
Une vague déferla vers Han, qui utilisa un peu de son chakra pour sauter à une hauteur vertigineuse. Mais un pan entier de la cahute fut détruit par la déferlante.
Han se servit alors du chakra de Gobi pour démultiplier la puissance de sa vapeur, et se projeter à une vitesse terrible vers le sol. C'est le moment que choisit le ninja pour exécuter d'autres mudras.
- Suiton ! Miz ...

Han s'écrasa violemment au sol, provoquant un souffle qui jeta bas ce qui restait de la cabane, projetant à terre le deuxième ninja.
Celui-ci tenta de se relever, mais à ce moment-là un poing enserré dans une pièce d'armure rouge s'abattit sur lui et lui écrasa la cage thoracique.

Han se releva, gronda doucement et se mit à battre de la tête pour chasser la rage que provoquait en lui l'utilisation du chakra de Gobi. S'époussetant les bras, il se tourna, disant :
- Kosho ! T'en as fini ?
Kosho se tenait à côté du cadavre du quatrième ninja, et tenait le troisième par la gorge, le soulevant au dessus du sol malgré la petite taille de Kosho.
En un instant, Han fut à ses côtés, et agrippa le ninja par ses deux bras, avant de le tourner face à Kosho.
- Tu sais ce que t'as à faire, dit-il sur un ton calme.
- Ne. Me. Donne. Pas. D'ordres ! éructa Kosho, le visage de marbre.

Il enchaîna des signes de main, et fixa très intensément le ninja. Celui-ci finit par se ramollir complètement au bout de trois minutes, et Kosho, se grattant légèrement l'épaule, dit :
- Où sont Shenkam et son compagnon ?
La bave aux lèvres, le ninja finit par répondre :
- Au ... nord-ouest ... vers ... frontière de ... Pays du Vent ...

Han en avait assez entendu. Il arracha brutalement les bras du ninja, et s'en servit pour l'embrocher.
- On y va. On peut pas les laisser emmener Akiza jusque chez eux. Si ils arrivent à Suna ...
Kosho ne dit rien, mais il était visible qu'il était d'accord avec lui.
- On fonce au nord-ouest ! cria Han.

Dehors, les autres membres de l'équipe d'assaut scandèrent : "Okay!" avant de s'élancer vers la frontière du Pays du Vent.

il deviennent vraiment cruel

U-u-u-u-u-

génial

Génial! Même si Han sadique je n'adhère pas trop.

Monstre, homme, quelle différence ? Partie II : Le vide, la masquée et le démon

[Chapitre 12: Derniers pourparlers]

Tout le groupe se dirigeait maintenant vers la frontière du Pays de la Pluie. Han menait le groupe avec l'énergie du désespoir. Il était tout près de sa cible; leur cible; les ravisseurs d'Akiza.
Il n'aurait jamais cru qu'il arriverait à l'admettre, mais il s'en rendait compte : il était en train de devenir un monstre. Il n'accordait plus la moindre valeur à la vie humaine, et tuait sans même s'en rendre compte ... mais tout ça, c'était pour elle.

Cela voulait-il dire qu'il l'aimait ? Han n'a jamais ressenti d'amour de toute sa vie, depuis que le Bijû à Cinq Queues a été scellé en lui, mais il faisait tout pour délivrer cette fille, même au prix de son humanité. C'était quelque chose qu'il ne ferait jamais pour qui que ce soit d'autre.

- Allez, admets-le. Tu l'aimes.

Han sursauta légèrement, et tourna la tête. Deidara était à son niveau, et tâchait de courir à la même vitesse. Il le regardait avec un petit sourire en coin.
- Qu'est-ce qui te fait dire ça ?
- Tes yeux, répondit-il. Ton regard. Depuis l'enlèvement d'Akiza, lorsqu'on n'est pas au coeur de la bataille, ou en pleine discussion, et lorsque tu penses que personne ne te regardes, tu as un regard ... déterminé. Et tes yeux brûlent littéralement.

Han se remit à regarder devant soi, repensant à ces mots. Il en voulait profondément aux hommes de son village pour ce qu'il était devenu, mais elle, au contraire, il cherchait à lui venir en aide.
Oui. On pourrait dire ça.
Un sourire creusa légèrement ses joues, et il continua à aller de l'avant.

C'est à ce moment précis qu'une pluie de kunai, shurikens et toute sorte d'objets ninjas s'abattit sur le groupe d'assaut depuis un large monticule. Surpris par cette attaque, ils ne pensèrent qu'à se mettre à couvert. Mais plusieurs d'entre eux furent touchés avant d'avoir pu se protéger, et des cris de douleur s'élevèrent vite.
- Merde ! Dainkyû ! Contourne-les et prends-les à revers ! cria Kosho.
Ledit Dainkyû acquiesça, et se déplaça à une vitesse surnaturelle vers la droite.

La pluie d'objets cessa au bout de deux minutes, et Han en profita pour lever la tête et regarder au dessus de son abris.
Trois des ninjas de l'équipe avaient été touchés par les kunai. Deux mortellement. Dont Deidara.
Sans réfléchir, Han se précipita pour récupérer Deidara, et revint à couvert aussi vite que possible, pour éviter de se faire toucher. Puis il le déposa à terre, et se mit à enlever les objets ninja de son corps, avant de chercher un ninja médical du regard. Deidara toussa, et cracha du sang.

- Laisse tomber, Han ... je crois que j'ai un poumon perforé ... j'en ai pour même pas 5 minutes ...
Sa respiration faisait un bruit de succion horrible. Il tourna la tête, et lâcha encore un sourire.

La voix de Dainkyû résonna alors :
- Il n'y a personne, là-haut !
- Quoi ? répondit Kosho sur le même ton.
- Juste des supports pour des shurikens ! Je pense que ça devait être un piège déclenché manuellement ! On a du briser un fil ou quelque chose, et ça a déclenché tout ça !
- Merde, souffla Kosho. Saloperie, ils ont toujours une bonne longueur d'avance sur nous !

- Qu'est-ce qu'on peut faire, Deidara ? demanda un des ninjas du groupe.
- Euh ... pas grand chose, répondit le mourant. ... oh si ... Je voudrais écrire ... un dernier ...
Kosho lui apporta immédiatement un petit rouleau, avec de quoi écrire. Il aida ensuite Deidara à se pencher sur le côté pour écrire, une expression insondable sur son visage, mais que Han interprétait comme de la compassion, pour la mort d'un si jeune homme.
Du fait de l'état critique de Deidara, écrire son message lui prit plusieurs minutes, mais suite à cela il reposa son stylet à encre, et souffla :

- S'il vous plait ... envoyez-le ... chez moi ...
- Ouais, dit sombrement Han. On le fera.
Il jeta un rapide coup d'oeil. Marqué sur la couverture du rouleau, était marqué : "à n'ouvrir que dans huit ans".
- Merci ... les gars, réussit à dire Deidara. Ca a été ... bien marrant ... d'être avec vous ... Hé, Han ... sauve-la, ok ? Pour ... pour moi aussi ... je l'aimais bien ...
Il respira un grand coup, et le bruit s'amplifia. Il toussa encore, puis dit :
- Hé ... j'en ai une bonne ... en fait, Deidara c'est ...

Le jeune garçon cessa de respirer, et son regard se figea. Mais sur son visage était figé un léger sourire, paisible.
- Moi aussi, je l'aimais bien, finit par lâcher Han.
- C'était un bon petit, commenta Kosho. Dainkyû, dit-il à l'intéressé, qui les avait rejoint, assure-toi que cette lettre revienne chez lui, s'il te plait.
Dainkyû acquiesça, l'air triste, prit le message et prit la route du sud.
- Allez, tout le monde, dit Han au bout d'un moment. Il faut aller de l'avant.
- Attends au moins qu'on ait soigné les autres blessés ! cria Kosho avec colère.
- ... D'accord, concéda Han. Dix minutes. Mais on ne doit pas lâcher leur trace. Il me l'a demandé, alors je le ferai. Je jure sur la tombe de Deidara, que je sauverai Akiza. Et que je tuerai ses ravisseurs.
- Puisque tu parles de tombe, rétorqua Kosho, rends-toi utile pendant qu'on soigne les autres, et creuse une tombe pour notre compagnon.

Han hocha la tête, et choisi un lopin de terre suffisamment meuble pour être creusée. Sous la pluie battante, il prit une pelle improvisée, à partir d'un katana accroché à une large pièce d'armure, et se mit à creuser.
Une autre pelletée pour Deidara. Une autre. Et une autre. Et une autre. Et une autre ...

[Chapitre 12,5 : Héritage d'un artiste]

Environ huit ans plus tard, alors que la Troisième Grande Guerre Shinobi était finie depuis maintenant sept ans, de retour au village caché d'Iwa, un jeune garçon d'une dizaine d'années, arborant fièrement une chevelure blonde avec une demi-queue de cheval, revenait dans sa maison pour la première fois depuis plusieurs mois.
Alors qu'il cherchait de vieilles affaires, il retrouva dans un tiroir de sa maison un petit rouleau que la poussière avait commencé à recouvrir. Il le prit, frappé de curiosité, et lut sur la couverture du rouleau la date d'écriture, ainsi qu'une phrase : "à n'ouvrir que dans huit ans".

Intrigué, le garçon dégrafa le rouleau, et le déroula. Le message qu'il y lut fit monter en lui une vague de confusion.
Il reposa le rouleau après l'avoir lu plusieurs fois, et s'assit face à une fenêtre, à travers laquelle se distinguait un soleil couchant. Regardant l'astre orangé, il pensa à l'auteur du rouleau, et une minuscule larme coula sur sa joue, qu'il sécha rapidement.

Il joignit ses mains, et se concentra profondément, en mobilisant du chakra. Au bout d'un moment, il les écarta légèrement d'un coup, et une explosion naquit de l'espace.
Le garçon sourit, et murmura :
- De l'art ...

"Deidara, mon cher petit frère,
tu n'as jamais eu le temps de me connaître, et je n'en ai pas non plus eu l'occasion; mais si tu lis ceci, sache que nous nous retrouverons, là où je me rends maintenant. A l'heure ou j'écris ces lignes, j'ai été blessé sur le champ de bataille, et je mourrai dans quelques instants.
Pendant toute la guerre, j'ai choisi d'utiliser ton nom, afin de ne jamais oublier ce pourquoi je me bats. Je suis fier d'avoir défendu le village en ton nom.
Je comprendrais qu'après ça tu en veuilles au village de m'avoir envoyé à la mort. Saches en tout cas quelque chose : tu es mon petit frère, et tu as le même don que moi, ou en tous cas tu le développeras au cours de ta vie. Tu as hérité du Bakûton. Voilà ce que je veux te dire : j'ai compris que c'est dans l'explosion que réside l'art véritable. L'art doit être aussi instantané, aussi magnifié et marquant qu'une explosion. Tu as le Bakûton, alors rappelles-t'en.
Mais par dessus tout, rappelle-toi que je serai toujours avec toi, petit frère."

trop bien

les enfants

YES !!
J'attendais ce moment depuis longtemps thanator ! génial :triplebave:

Monstre, homme, quelle différence ? Partie II : Le vide, la masquée et le démon

[Chapitre 13 : Le début de la fin]

- On se rapproche, cria Kosho ! Je peux presque les sentir maintenant !
Cette phrase fut comme un coup de fouet pour Han, et il accéléra encore l'allure. Ils avaient finalement repris la route il y a deux heures, après avoir enterré Deidara et avoir prononcé de brèves paroles en hommage. Han avait eu peur que ce délai supplémentaire leur fasse perdre la trace de Shenkam, son copain aux cernes et Akiza; mais à présent, ils touchaient au but.
Il jeta un rapide regard derrière lui; les 6 membres restants de l'équipe d'assaut suivaient, et avaient tous une étincelle de détermination dans les yeux. Mais il y avait aussi une lueur d'appréhension et d'inquiétude.
Han savait que c'était à cause de lui; ils craignaient qu'il risque à nouveau de se déchaîner. Peu lui importait. Pour Akiza il irait jusqu'à n'importe quelle extrémité.

Les collines sur lesquelles ils couraient laissa place à une petite vallée, occupée par un village, en ruine et inoccupé. La pluie, atterrissant sur les toits en tôle, générait un clapotis métallique incessant.
Sans perdre de temps, ils foncèrent en direction du village. Han était aux aguets, mais il ne put voir ce qui arrivait sur eux.
Le sol trembla soudain, et fut pris de convulsions. Presque tout le monde tomba à la renverse. Han réussit à rester debout, mais difficilement.
Du sable, trempé par la pluie, s'éleva du sol, recouvrant peu à peu les ninjas. Han eut le temps de voir deux silhouettes postées en haut de la plus haute maison du village, avant que la masse sablonneuse ne l'aveugle complètement.

Il concentra une grande quantité de chakra, en faisant de son mieux pour retenir sa respiration. Puis la fournaise dans son dos concentra le chakra converti en vapeur. Au moment où il sentit qu'il n'en pouvait plus, Han relâcha sa vapeur.
Un immense souffle naquit alors, et eut l'effet d'une onde de choc, repoussant complètement le sable. Il inspira une grande goulée d'air en même tant que les autres, avant de regarder à nouveau devant lui.
Shenkam, du haut de son perchoir, esquissa un sourire.

- Alors vous avez réussi à nous rattraper ! Bravo !
- Rendez-nous Akiza, leur cria Kosho, et on envisagera peut-être de vous laisser la vie sauve !
- Comptez là-dessus, marmonna Han.

L'homme aux cernes eut également un sourire narquois.
- Désolé, mais elle nous est déjà trop utile pour qu'on vous la rende. Merci beaucoup, d'ailleurs.
Han serra les dents et les poings.
- Cela dit, poursuivit-il, on peut pas vous laisser continuer de nous suivre, vous êtes bien trop ...

Han fut soudain juste devant lui, émergeant d'un grand nuage de vapeur. Les yeux de l'homme aux cernes s'agrandirent sous l'effet de la surprise.
"Quelle vitesse! Sa puissance a presque doublé depuis la dernière fois..."
Han balança son pied en avant, et asséna un solide coup de pied au menton de l'homme aux cernes, qui bascula en arrière, et se rattrapa de justesse au rebord du toit.

Passé le premier effet de surprise, Kosho se reprit, et lança aux autres :
- A l'attaque !
Tous acquiescèrent, et sautèrent en direction des toits, sortant des armes et préparant l'assaut.

Laissant l'homme aux cernes tenter de se rétablir, Han fonça sur Shenkam. Celui-ci l'attendait, et exécuta un coup en ciseaux avec deux kunai. Han sauta, et tourna sur lui-même, évitant de justesse la lame, avant de lancer son poing vers le visage de son ennemi. Shenkam attrapa le poing avec sa propre main, et s'efforça de le maintenir à distance.
Pivotant sur lui-même, Han envoya sa jambe gauche vers son ventre, mais l'autre le bloqua juste à temps avec son autre avant-bras. Han força, mais l'autre était résistant.
Han se servit alors de la pression de son chakra de vapeur pour violemment repousser ses deux bras, et lui envoya un autre coup de poing en pleine mâchoire, cette fois.

Shenkam, désorienté par ce coup, choisit de sauter du toit où ils se tenaient, et atterrit dans une large rue qui traversait la ville, bordée par de hautes maisons. Han le suivit, et se retrouva face à lui, craquant ses doigts et sa nuque.
Shenkam rigola alors, et dit :
- T'as eu tort de me poursuivre ici, frère Hôte ! A présent, tu es sur mon terrain !
Il accompagna sa phrase en levant les mains. Le sable au sol s'accumula et commença à s'élever en deux grosses colonnes de part et d'autre de Shenkam, avant de prendre la forme de mains démesurées.

Han sourit à son tour, et dit :
- Ton sable n'est qu'un bouclier. Moi, j'ai l'épée. Et tu te trompes. Tu es sur mon terrain.

Toutes les plaques d'armure sur son corps pivotèrent, et s'ouvrirent, lâchant une quantité proprement phénoménale de vapeur. Au bout d'une dizaine de secondes, la rue fut complètement engloutie dans un brouillard de vapeur. Le sourire s'effaça du visage de Shenkam, et il se mit à jeter des regards à droite et à gauche, serrant les dents.

- Trouve-moi si tu peux, résonna de manière glaçante la voix de Han.
Shenkam se tourna, grognant de colère. Mais il ne vit rien. Il continua de se tourner, sans apercevoir son adversaire.
- Oh et, un conseil, trouve-moi avant que moi, je ne te trouve ...
- MONTRE-TOI ! rugit Shenkam.
Il eut pour seule réponse le rire de Han, qui résonna encore. Le front de Shenkam devint moite.

Kosho, de son côté, était arrivé face à l'homme aux cernes noirs. Il dit aux autres qui s'étaient alignées à ses côtés :

- Faites très attention à lui. Il maîtrise le Fûton, et le Jiton. Et il est capable de manipuler la poussière d'or. Il est très dangereux.
- Heureux de voir que tu te rappelles de quoi je suis capable, dit l'homme aux cernes. Mais laisse-moi te le dire clairement, cinq copains supplémentaires ne changeront pas votre situation. Six ou pas, vous n'êtes que des gamins.
- Ce n'est pas ce dont je me rappelle, lança hardiment Kosho. T'étais presque à genoux lorsque j'ai finalement perdu. Toi aussi tu t'en rappelles de tout ce que ça t'a pris pour m'avoir, hein ?

L'homme aux cernes ne dit rien. Il resta debout face aux membres de l'équipe. Kosho et les autres ne bougèrent pas non plus, restant immobiles. Les bruits du combat entre Han et Shenkam résonnaient au loin.
Une minute entière s'écoula, et nul ne fit un geste. Une perle de sueur coula le long de la joue de Kosho.
L'homme aux cernes leva finalement la main, tendit le bras, et plia les doigts à plusieurs reprises, comme pour dire "approchez".

Ils ne perdirent pas de temps, et s'élancèrent. Kosho se mit à courir tout en préparant des signes de main. L'homme aux cernes s'élança lui aussi, levant les bras au dessus de sa tête.
- Il prépare une attaque Jîton, s'exclama Kosho !
et à la seconde suivante, il relâcha du chakra, et cria :
- Fûton ! Shinku Renpa !

exellent

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