Désolé pour ce triple post, mais il se trouve que c'est le 300ème post sur ce topic !

Bravo à Thanator1 pour sa magnifique fic !

juste magnifique comme d'habitude, c'est toujours un plaisir de lire cette fic

Monstre, homme, quelle différence? Partie II : Le vide, la masquée et le démon

[Chapitre 5 : ]

Dans un pays maudit, cerné par les ténèbres,
Sous un ciel en pleurs, regrettant ses enfants,
Résonnaient sous la pluie des accords funèbres,
Enfants nés de la peur, les semeurs du tourment ...

La guerre sans répit, des nuages sanglants,
Tel est donc le destin des hommes et des femmes.
Combattants aguerris, mais à présent pleurant,
Les peurs, les morts qui de l'espoir ont éteint la flamme.

Un homme regardant l'aube, forgé par l'abandon,
Une femme chantant une ode, en quête de guérison,
Chantent lames et chakra, silencieuses vengeresses ...

Car en ce jour terrible, ou le monde devint cendres,
Souvenirs si pénibles, impossibles à comprendre,
Où le troisième tomba, espérances traîtresses ...

Han se réveilla alors en criant. Presque aussitôt une main se posa sur son épaule, et l'obligea doucement à se recoucher.
- Haah ... haah ... où ... est-ce que je suis ?
Han secoua la tête, chassant les dernières traces de ce rêve décidément trop désagréble. Il s'obligea à ouvrir les yeux pour de bon, et à regarder autour de lui. La première chose qu'il vit, fut une petite silhouette coiffée de cheveux blonds. Il crut un instant voir Akiza en face de lui, mais se rappela qu'Akiza n'avait jamais porté de queue de cheval.

- Deidara ?
- Tu es de retour au camp - mais je crois que t'avais deviné. Comment ça va ?
- Euh ... un peu patraque, mais sinon ça pourrait aller.
Il s'assit dans son lit, et bailla. Et soudain il se rappela. Les ninjas du Sable. Le Réceptacle de Suna. Akiza enlevée. Et ...
- Kosho ! Où est-il ?

- Eh, tout doux ! Kosho, il est dans son propre lit, lui non plus n'a pas encore récupéré, alors le dérange pas.
Han réfléchit, et ceintura ses genoux avec ses bras. Akiza avait été capturée par l'ennemi. Aucun doute qu'ils la garderaient comme otage, voir comme monnaie d'échange; où pire, ils pourraient aussi bien l'utiliser comme source d'information, et se débarrasser d'elle une fois qu'elle ne sera plus utile !
Il fallait absolument qu'il aille la sauver ! Mais il n'était pas assez fort pour ça ... Il avait rencontré son égal face à ce Shenkam, et Kosho avait succombé face à ce Baki. Et si en plus l'homme à la poussière d'or, qui semblait pouvoir contrôler même des Réceptacles, se joignait à eux, même toute l'unité d'assaut ne serait pas une menace pour eux ...

- Je vais m'occuper de Kosho, maintenant que t'es réveillé ! dit Deidara avant de courir vers la porte.
"Nous avons besoin d'aide pour la récupérer", pensait Han. "Mais nous sommes trop loin au coeur des lignes adverses pour obtenir des renforts du QG. L'idéal serait qu'un intervenant externe la récupère pour nous. Pas Konoha, en tous cas. Ils ne sont pas fiables ..."
Han se leva, et commença à faire les cent pas. Sans son chapeau et son masque, les rides de la tristesse marqués sur son visage étaient visibles, et d'autant plus frappants qu'il s'agissait du visage d'un jeune homme d'à peine 17 ans.

Han s'arrêta au moment où quelqu'un entra dans la pièce. C'était le jônin qui commandait l'unité. Il pointa brusquement le pouce vers derrière son épaule, et dit :
- Ah, t'es enfin debout ! Pas trop tôt, on a besoin de toi ! Amène-toi !
Han, ne comprenant rien de ce qui se passait, suivit doucement le jônin tout en enfilant son armure avec quelques difficultés.
- Il y a quelque chose de bizarre qui se passe là-bas, dehors, reprit le jônin. Je me suis dit qu'il faut que tu viennes voir, parce que si jamais ils gagnent ...
- Qui, ils ? dit Han.
- Tu vas voir.

Ils se dirigèrent vers la bordure du village, et regardèrent à l'ouest. De ce côté-là, un grand pont passait au dessus d'un immense lac, qui semblait en constante expansion du fait de la pluie incessante. Là-bas, Han distingua plusieurs silhouettes apparemment agitées, et il vit deux explosions.
- L'ennemi ? Il ...
- Attends un peu, Han. Regarde plus attentivement, et dis-moi si tu ne trouve rien de bizarre.

Han scruta donc du regard l'affrontement, et se rendit effectivement compte de quelque chose d'étrange. La moitié des combattants là-bas, pour ce qu'il pouvait en dire à cette distance, portait les gilets de combat traditionnels de Suna. Mais ceux qui leur faisaient face avaient sur eux de grandes capes noires; Han ne se rappelait pas avoir jamais vu de tels combattants.
- Qu'est-ce qui se passe ? demanda-t-il. Qui sont ces ninjas en capes noires ? Un autre camp ?
- Ca a l'air, ouais. Et il a pas l'air d'apprécier les gars de Suna.
Sur ces mots, le jônin repartit donner des ordres aux autres membres de l'équipe.

Han eut alors un déclic. Mais oui ! Un camp indépendant, qui ne chercherait pas à profiter d'Akiza ! Quitte à engager même des renégats, s'ils pouvaient les aider, ça n'aurait aucune importance !
- Dajin ! cria-t-il. Il faut que Deidara vienne ici tout de suite !
- Ok, Han ! répondit l'intéressé avant de partir chercher le petit génie du Bakûton.
Au bout de trois minutes, Deidara arriva au poste de guet où ils se trouvaient.

- Deidara, dit Han. J'aurais besoin que tu te charges d'une tâche un peu ... discrète.
- Euh ... discrète ? Comment ça ?
- J'aimerais que tu tentes de suivre ces ninjas habillés en noir, une fois qu'ils en auront fini avec ces gars de Suna. Ils m'intéressent beaucoup.
- Y a pas de problème, Han.

Les sourcils de Han se levèrent alors d'un coup. Deidara le regarda d'un air un peu interrogateur, et lui dit :
- Qu'est-ce qui se passe ?
Han mit quelques secondes à répondre, et avant d'effacer la lueur d'amusement qui brillait dans son regard.
- Oublie ce que j'ai dit. Je vais venir avec toi, et au lieu de les suivre on va directement se présenter à eux.

- QUOI ? Mais qu'est-ce qui te prend ? Pourquoi ?
- J'ai réfléchi, tout à l'heure, et j'ai compris qu'on ne pourrait pas ramener Akiza sans aide; et je pense que ces gars en cape noire peuvent nous y aider.
- Euh ... mais ... t'es sur qu'ils ne nous voudront pas de mal ?

- Ils ne nous ont pas attaqué la dernière fois, alors il n'y a pas de raison, dit Han en réprimant un sourire, le regard rivé sur les motifs en forme de nuages écarlates cousus sur les capes noires.

Amazing..

Méga

beau poème et très bon chapitre comme toujours
Sinon peut être un chapitre avec nagato, yahiko et konan ?

le pauvre fou il s'offre à Akatsuki.

Dokan, à l'époque le but de lakatsuki n'était pas encore de réunir les bijuu

Thanator ta vu mes MP

ha oui c'est vrai

Monstre, homme, quelle différence? Partie II : Le vide, la masquée et le démon

[Chapitre 6 : Projets d'alliance]

Les trois ombres sortirent de derrière un amas de rochers, et se mirent à suivre les hommes qui se dirigeaient vers le centre du Pays de la Pluie. Bien que leur spécialité ne fut pas l'assaut, mais plutôt la destruction massive, ils réussirent à ne pas se faire remarquer par les ninjas en capes noires décorés de nuages rouges.
- N'allez pas trop vite, murmura Kosho.

Han et Deidara avaient choisi d'attendre que lui aussi soit totalement rétabli, avant de traquer les hommes portant ces étranges capes. De tous les membres du groupe d'assaut, celui qui connaissait le mieux leur environnement était un ninja nommé Ekyrun, possédant un Dôton d'une puissance presque surnaturelle, et même lui n'avait presque pas entendu parler de ce groupe aux nuages rouges.
Tout ce qu'il avait pu apprendre à leur sujet étaient de vagues et craintives rumeurs au sujet d'un groupe semi-révolutionnaire semi-mercenaire qui se battait pour l'indépendance de leur pays. Même si nul ne sait qui ils sont vraiment, rares sont les citoyens du Pays de la Pluie qui n'ont jamais entendu une fois le nom d'Akatsuki.

A présent, Han, Deidara et Kosho allaient tenter de rentrer en contact avec eux; mais ils voulaient le faire directement à la source, sans devoir reposer sur de simples seconds couteaux, à la fiabilité limitée. C'est pourquoi ils suivaient ces quelques ninjas depuis un moment.
- J'ai l'impression que leur destination finale est le Village de la Pluie, finit par commenter Han à voix basse.

Le doute ne fut plus permis lorsqu'ils virent les hauts immeubles d'Amegakure se rapprocher et peu à peu emplir le ciel.
Malin, se dit Han. Il avait au moins retenu de ce pays qu'il était dirigé d'une main de fer par Hanzô de la Salamandre. Et celui-ci n'était clairement pas du genre à approuver le moindre groupuscule dont les opinions divergeraient des siennes. Alors quelle meilleure cachette pour ces révolutionnaires que la forteresse de leur ennemi ? Se cacher en pleine lumière, voilà le genre de tactique qu'il comprenait; et appréciait.

Les rues d'Amegakure n'étaient que rarement pleines; tandis que Han, Deidara et Kosho avançaient dans le dédale de rues formé par le Village de la Pluie, ils se rendaient compte que peu des citoyens sortaient de leur maison; le régime de Hanzô devait être encore pire que ce à quoi il s'attendait, pensa Han.

Le petit Deidara regardait autour de lui avec anxiété, mais aussi avec émerveillement. Il n'avait jamais vu d'autre Village Caché qu'Iwa jusqu'à maintenant, et même Han devait avouer qu'il y avait une certaine beauté dans l'architecture de ce village, comme un chant de tristesse, de regret de ce qui était. La pluie renforçait d'ailleurs l'atmosphère mélancolique de l'endroit, et Deidara était subjugué par cela.
Il ne manqua donc pas de sursauter lorsqu'une voix siffla juste derrière lui :
- Ne vous retournez pas, ou vous mourrez.

Han eut un petit frémissement, mais obtempéra. Kosho lui adressa un hochement de tête, et resta tel quel.

- Nous avons remarqué que vous nous suiviez bien avant notre arrivée ici. Bienvenue au Village de la Pluie, ninjas de la Roche. Pourquoi nous suivre ? Je vous conseille de répondre vite, car nous ne sommes pas très bien disposés envers les étrangers.
- Nous avons observé votre offensive contre les ninjas de Suna au grand pont, hier après-midi, répondit Han.
- Hm. Mais j'imagine que vous n'êtes pas venu pour nous complimenter.
- Non, en effet, reprit Kosho. Nous avions besoin de prendre contact avec vous. Nous devons parler à votre (ou vos) chef.

La personne eut un moment de silence.
- Dans ce cas, pourquoi ne pas nous avoir directement abordés à l'extérieur ?
- Trop risqué, continua Kosho. Nous devions parler directement à vos dirigeants; de plus, nous aurions pu attirer trop d'attention sur nous.
- Et qu'est-ce qui vous fait croire que nous accepterions de vous laisser parler à nos chefs ?
- Nous voudrions leur proposer un marché mutuellement profitable. Et nous pourrions leur faire une offre qu'ils ne pourront pas refuser.

Ils sentirent plus qu'ils ne virent le ninja réfléchir. Finalement, il reprit la parole et leur dit :
- Très bien. Marchez devant vous, et ne vous retournez toujours pas.
Soulagé que le premier contact se soit bien passé, Han obéit aux instructions du ninja. Celui-ci les guida pendant une bonne demi-heure à travers le dédale du Village Caché de la pluie, avant de leur dire :
- Arrêtez-vous.

Les trois ninjas de la Roche obéirent, et se rendirent compte qu'ils étaient devant un haut immeuble en béton, le genre qui n'attirait pas l'attention, dans la périphérie du village. La première chose qu'ils remarquèrent fut cependant les trois portes qui ornaient la façade de l'immeuble devant eux.
Ils entendirent un bruit étrange provenir de derrière eux, comme un crissement, à trois reprises. Lorsqu'ils entendirent le même bruit monter de l'immeuble, ils comprirent que c'était une forme de communication pour ces gens.
- Entrez par la porte de gauche.

Han acquiesça, et tourna la poignée.
Les trois jeunes gens entrèrent, et se retrouvèrent dans une salle noyée dans l'obscurité. Ils entendirent le bruit de la porte qui se refermaient derrière eux. Ils restèrent là, sans rien faire, attendant une autre instruction.
La pièce fut alors baignée d'une lumière intense, qui éblouit un instant Han et les autres. Le temps que leur vue se rétablisse, ils se rendirent compte qu'ils étaient entourés d'une vingtaine de ninjas drapés dans des capes noires décorées de nuages rouges, les mains pleines de kunai, shuriken et senbons prêts à pleuvoir sur eux.

Ils entendirent alors le bruit de chuchotements, et une voix finit par dire en résonnant :
- Ca ira, vous pouvez baisser les armes.
Les ninjas acquiescèrent et s'écartèrent, révélant trois silhouettes se tenant devant une grande table. Une jeune femme au port altier, les cheveux bleus, un homme grand et à l'air autoritaire, aux courts cheveux roux, et un troisième homme, aux longs cheveux d'un rouge sombre, dont un seul oeil était visible. Mais c'était un oeil comme ils n'en avaient jamais vu, entièrement violet et orné de cercles concentriques recouvrant même la sclère.

L'homme aux cheveux roux s'avança, et prononça ces paroles :
- Je suis Yahiko, chef de l'Akatsuki. Que venez-vous faire ici ?

pour ma fic

Génial

super, vivement la sweet

franchement trop bien continue c'est cool

Trop classe

Monstre, homme, quelle différence? Partie II : Le vide, la masquée et le démon

[Chapitre 6 : Projets d'alliance]

Les trois jeunes ninjas d'Iwa restèrent un moment silencieux devant Yahiko, le leader d'Akatsuki. Il est certain qu'ils s'attendaient à quelqu'un de plus âgé, ou au moins de plus ostensiblement puissant ou influent, de la part du chef d'un mouvement révolutionnaire.
Kosho décida de prendre les choses en main, et prit la parole :
- Yahiko-sama. Nous avons entendu beaucoup de rumeurs sur vos actions dans ce pays, et après avoir pu assister à l'une de vos batailles au grand pont de l'Est, c'est un privilège de ...
- Venez-en au fait, coupa sèchement Yahiko. Je n'ai pas de temps à perdre avec des étrangers.

Kosho resta un moment sans voix. Il n'avait jamais perçu une telle autorité dans la voix d'un si jeune homme.
Han décida de prendre les devants.
- Yahiko-sama. Nous avons récemment eu une altercation avec un groupe de ninjas de Suna; nous avons réussi à les mettre en fuite, mais ils ont réussi à capturer l'une de nos camarades, et la retiennent à présent comme otages.
- Je vois déjà où vous voulez en venir, coupa à nouveau Yahiko avec une voix sourde. Vous voulez la récupérer, mais vous aimeriez bien qu'Akatsuki vous aide ? Peut-être même préféreriez-vous même que nous nous en chargions tous seuls ? Pour vous donner un air de légitimité ?

- Yahiko, calme-toi, intervint alors la jeune femme aux cheveux bleus, en posant une main sur son épaule.
- Oh, ça va comme ça, Konan, s'écria Yahiko en repoussant la main. Ninjas d'Akatsuki ! rugit-il à la cantonade. Hier, nous avons combattu victorieusement des représentants d'un de ces pays qui ont déchiré Ame et l'ont transformé en un océan de sang et de larmes ! Est-ce un motif suffisant pour nous allier à une autre de ces puissances destructrices, dans le seul but de récupérer une des leurs ?
- NON ! rugirent en réponse les ninjas qui les entouraient.

Konan regardait autour d'elle, l'air incertaine de quoi faire. Han vit à son expression qu'elle était en partie d'accord avec eux, mais quelque chose chez Yahiko la troublait, et l'empêchait d'adhérer totalement. Intéressant, se dit Han. Y aurait-il un mouvement de radicalisation au sein même de l'organisation ?
Han jeta également un coup d'oeil à l'autre homme, celui aux cheveux rouges et à l'oeil violet. Il n'avait pas dit un mot depuis le début de l'échange, se contentant d'observer. Son expression n'avait pas changé d'un pouce. Se pourrait-il en fait qu'il fut le véritable ... ?

- Nous ne demandons pas une alliance à long terme, dit Kosho avec un ton conciliant. Tout ce que nous souhaitons est votre soutien pour une mission de sauvetage ...
- Et qu'est-ce qui vous fait croire, cria Yahiko en réponse, que nous accepterions de "coopérer" ? Qu'avez-vous à offrir en échange de notre "soutien", ninjas de la Roche ?

Le visage de Deidara se tordit en une petite grimace de frustration; Kosho poussa un soupir.

- Nous pourrions faire en sorte que votre pays, le Pays de la Pluie, ne soit plus touché par cette guerre.

Un grand silence tomba alors dans l'assemblée. Yahiko resta immobile, dos tourné aux trois ninjas d'Iwa. Han vit pour la première fois une émotion paraître sur le visage jeune homme au cheveux rouges. Sa bouche s'entrouvrit d'étonnement, et son oeil si étrange s'exorbita. Han vit briller dans cet oeil une lueur qu'il ne connaissait que trop bien; celle d'un espoir tellement fantaisiste qu'il n'était même pas envisageable, mais auquel il tentait tout de même de s'accrocher.

Yahiko se retourna lentement, et dit à Kosho et Han :
- Si vous dites la vérité, alors il y a effectivement matière à négocier. Veuillez m'excuser pour mon emportement de tout à l'heure. Je vous en prie, asseyez-vous, fit-il en montrant la table derrière lui et ses compagnons.

Han, Deidara et Kosho s'inclinèrent, puis se dirigèrent vers la table. Ils s'assirent tous les trois à une des extrémités, face à Yahiko; Konan était assise à sa gauche, et l'homme aux cheveux rouge à sa droite.
- Nagato, dit calmement Yahiko en regardant l'homme aux cheveux rouges, que penses-tu de cette proposition ?
- De bien belles promesses, dit Nagato, fixant très intensément Kosho. Peut-être même un peu trop belles. Comment envisagez-vous d'accomplir ceci ?

Han prit une grande inspiration, puis commença :
- L'idée est d'abord de délivrer notre camarade. Elle est probablement retenue dans un camp fortifié de l'ennemi. Nous pourrions, disons, en faire plus que nécessaires, et dévaster totalement leurs forces. Suite à cela, nous enverrions un rapport à notre hiérarchie, qui préciserait que la menace que représente Suna a été fortement diminuée.

Du coin de l'oeil, il vit Deidara et Nagato esquisser un sourire; tous deux commençaient à voir où il voulait en venir.
- Continuez, pressa Yahiko d'un ton péremptoire.
- Nous pourrions alors pousser notre hiérarchie à croire que Suna n'est plus un problème, et que l'effort de guerre devrait être redirigé contre Konoha, reprit Kosho. Si c'est le cas, les combats seront presque immédiatement redirigés vers Kuza, puisqu'il ne serait plus nécessaire de tenir Ame pour empêcher Suna d'avancer.

- Vraiment très intéressant, commenta Yahiko en souriant lui aussi. Je dois cependant réfléchir avant de prendre une décision.
Une main se plaqua violemment sur la table.
- Yahiko ! Tu dois accepter ce marché, s'écria Nagato. Cette proposition, c'est une chance d'éloigner enfin la guerre de notre pays, et cette chance ne se représentera peut-être jamais !
- Non ! cria quelqu'un.

Tous se retournèrent pour regarder un des ninjas d'Akatsuki, celui-là même qui avait poussé ce cri.
- Apporter les flammes de la guerre à un autre pays, seulement pour que Ame en soit épargnée ? Non, Yahiko-sama ! Ce serait égoïste de notre part, et ça ne nous rendrait pas meilleurs qu'eux !
Il ponctua sa phrase en pointant du doigt les trois ninjas d'Iwa.

- La paix pour Ame, n'est-ce pas l'objectif d'Akatsuki depuis sa naissance ? s'exclama un autre ninja.
- L'objectif d'Akatsuki, c'est d'éradiquer la guerre, intervint un autre; et là, on ne fait que l'éloigner ! On l'envoie même tourmenter d'autres que nous !
La tension se mit à grimper tandis que les shinobis aux nuages rouges arguaient du pour et du contre de la proposition de Kosho et Han. Bientôt, les cris se mirent à fuser.

- ASSEZ !!!
Tous se figèrent, et se retournèrent pour voir Yahiko, toujours assis à la table, se massant les tempes.
- J'ai besoin de temps pour prendre ma décision, car elle est difficile, comme vous venez de le montrer.

Konan s'approcha alors de Han, Deidara et Kosho, et leur dit de sa voix calme :
- Il est temps pour vous de partir, ninjas d'Iwa. Je me chargerai personnellement de vous informer de notre décision demain.
Ils s'inclinèrent sans poser davantage de questions, et repartirent vers la porte. Une fois sortis, chacun poussa un long soupir.

Il ne reste plus qu'à attendre le choix de Yahiko, se dit Han. Ces shinobis lui sont fidèles, alors leur décision dépendra de la sienne.
Et la vie d'Akiza en dépendra peut-être aussi ...

Zut, me suis trompé, c'est :
[ Chapitre 7 : Ententes profitables]

super

Putain de merde c'est incroyable

Au fait t'a vu mon MP ?

Tu retranscris bien les personnalités des personnages
Et l'histoire est juste