Merci les gars, de votre soutien et de vos comments (au passage, slakash, mes VDD ont tout dit, casse-toi sale con )

Continuez de suivre

Une fic superbe , qui mérite un de ma part , quand le prochain chapitre stp ?

[Chapitre 22: dans l'oeil du Cyclone]

Les Genin continuaient de courir dans tous les sens; les ordres fusaient, les cris résonnaient. Des cris de toute sorte : hurlement de peur, gémissement de douleur, râle d'agonie, ... et un rugissement de fureur.

Seuls quelques Genin de chaque groupe continuaient de se battre entre eux, les autres assistant avec révulsion et haine au déchaînement du réceptacle devenu incontrôlable. Quelques uns choisirent de combattre eux aussi les abominations que continuait de décimer le Jinchûriki, mais ils battirent en retraite lorsqu'ils se rendirent compte que celui-ci ne distinguait plus du tout les ninjas des monstres qui lui faisait face, et avait asséné plusieurs coups de queues dans les ninjas qui étaient venus l'assister.

Akiza regardait la scène, toujours allongée par terre et muette de terreur; le corps entier recouvert du sang des monstres, versé par son coéquipier. Incapable de faire autre chose que de trembler sans pouvoir s'arrêter. Elle regardait ce coéquipier qui l'avait déjà sauvé par trois fois d'un danger mortel, et de l'autre côté, les Genin d'Iwa commençant à murmurer avec des accents de colère dans la voix, tout groupe de couleur oublié.
Elle comprit et leva faiblement le bras, tentant de dire "Attendez ..."; mais la fureur grondait déjà parmi les rangs des Genin, et semblait monter à chaque rugissement animal sortant de la gorge de l'Hôte, et à chaque souffle poussé par les abominations avant d'être bestialement mises à mort.

Au premier rang de ceci, se trouvait Kosho, droit comme un piquet; Akiza ne lui avait jamais vu un regard aussi intense; mais surtout c'était la haine absolument incommensurable qui recommençait à bouillonner en lui qui alerta Akiza. Elle n'avait jamais ressenti de telles ténèbres intérieures.

Elle regarda alternativement ce ninja qui était son ami, dont le chakra était devenu si froid qu'elle ne pouvait même plus le sonder, dont le visage était complètement déformé par une grimace de haine pure, et cet autre garçon qui avait souffert pour ce dont il n'était pas responsable, qui abritait un Bijû mais restait réceptif aux émotions positives de ce monde.
Elle se rappelait ...

{- Ne vous inquiétez pas pour moi, Han, Kosho, sensei, dit Akiza en pleurant. Ils ne peuvent pas repartir avec ces informations ...
- Tu vas la fermer, oui ! hurla le ninja en lui donnant un cou à la tête avec le pommeau de son kunai.
- GWOOOOOOOOOOOOOOOOOOAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH !!!!}

{- Je vous couvre, et je l'occupe, pendant que vous l'arrosez à distance avec des shuriken ou des attaques longue portée.
- T'as pris un coup sur la tête ou quoi ? cria Akiza. T'es incapable de retenir un tel monstre.
- T'oublies à qui tu parles, dit Han d'une voix glaciale. Il y a monstre et il y a monstre, Akiza. }

{"Han ! Aide-moi ! Au secours !" }

Lequel des deux était véritablement un démon ?

Les rangs des Genin se secouèrent soudain, comme si ils se révoltaient contre le débat intérieur d'Akiza, et un grondement monta de la foule et s'amplifia peu à peu. Dans un gigantesque bain de sang, Han coupa en deux la dernière abomination, de la tête au bassin; couvert du sang de ses ennemis, qui s'évaporait lentement au contact de sa peau brûlante, il se tourna lentement vers la source de la rumeur, un grognement bestial montant de sa gorge. En un dernier effort, Akiza se leva avec difficulté, et étendit ses bras.

- Non, arrêtez ... !

Han poussa un rugissement de fureur et se jeta sur la première personne à sa portée, tandis que la foule, transportée de colère, se lança en avant dans un grand hurlement.
- ARRÊTEZ ! hurla Akiza, se couvrant la tête pour se préparer à l'impact.

Une explosion déchira alors l'atmosphère, et tous reculèrent précipitamment; un grand nuage de fumée s'était formé au centre de la vallée. A travers la brume, se distinguaient plusieurs silhouettes.
- ASSEZ ! clama une voix si puissante que tous durent se coller les mains sur les oreilles. Cette voix était frappante d'autorité et d'intimidation.
Secouant la tête avec rage, Han se rejeta en arrière et ouvrit grand la gueule. Des particules de chakra, condensées en forme de globes de couleur rouge et bleu, commencèrent à flotter au dessus de lui, et s'accumulèrent pour former peu à peu une petite sphère plus noire que le cœur de la nuit.

Une ombre jaillit du nuage de fumée, si vite que nul ne put la suivre du regard, et plaqua une main sur le front du Jinchûriki; puis il se retira tout aussi promptement. Tous virent qu'un parchemin de sceau était collé au front de Han. Celui-ci vacilla, la sphère noire se dissipa et ses restes implosèrent, et Han finit par s'effondrer, toute trace du Bijû disparue.

Le nuage finit de se dissiper, et tous se rendirent compte que les silhouettes étaient en réalité les Jônin du Village, tous rassemblés en un groupe compact et approbateur.
Devant eux, le 3e Tsuchikage en personne, le vieux Ônoki, regardait les Genin rassemblés devant lui. Toute tremblante, Akiza se déplaça maladroitement pour réintégrer les rangs des Genin.
- Jeunes Genin d'Iwagakure, commença le Tsuchikage. Vous avez fait preuve de bravoure, de sens de la stratégie, ainsi que d'esprit d'équipe au cours de cette épreuve; de plus, vous avez su faire passer la survie générale avant l'intérêt d'un petit nombre, en vous alliant face à un ennemi commun.

Ônoki jeta un regard en biais à Han en disant ces mots.
- Je suis donc au plaisir de vous annoncer que vous avez tous réussi la première épreuve de vos examens Chûnin.
Quelques hourras et acclamations fusèrent dans la foule des Genin.
- Cela-dit, ne vous reposez pas sur vos lauriers. Il reste encore une deuxième et dernière épreuve ! Celle-ci aura lieu la semaine prochaine. Par conséquent , vous aurez toute la semaine pour vous entraîner.

De retour dans son bureau, le Tsuchikage était toujours plongé en pleine discussion avec quelques Jônin.
- Et que va-t-on faire de Gobi, Tsuchikage-sama ? Pouvons-nous courir le risque qu'il se déchaîne à nouveau pendant la deuxième épreuve ?
- Non, répondit Ônoki, les yeux fermés. Han a déjà prouvé sa valeur en tant qu'arme de destruction massive. Pas besoin de lui faire passer la moindre épreuve supplémentaire.

Il se leva, et marcha jusqu'à sa fenêtre.
- Nous pouvons immédiatement lui donner le grade de Chûnin. Et une fois que tous les autres de sa promotion auront également le même rang, nous pourrons le lâcher sur le champ de bataille.
Les Jônin acquiescèrent, et sortirent du bureau; l'un murmura aux autres :
- Bon débarras; le plus tôt Gobi sera hors du village, le mieux ce sera. Qu'il aille donc semer le chaos sur le champ de bataille plutôt qu'ici à Iwa ...

Le vieux Tsuchikage restait planté devant sa fenêtre, les yeux fermés. Il serra un moment les dents, et une larme coula le long de sa joue.
- Han ...

Trop bien ce chap

génial vivement la suite

J'apprecie beaucoup ton travail.

Merci, moi aussi j'apprécie beaucoup mon travail

Mini

Han étant un de mes personnage préféré de la série du fait que l'on connais peu de choses sur lui.
Pour ma part, tu a su faire de ce personnage un caractère avec une 'histoire poignante' si je puis dire ainsi.

ça devient chiant de poster ici, car à chaque fois je dis la mem echose
Enormissime

Merci quand même ma poule

vite la sweet

Tout les 2 jours je crois

[Chapitre 23 : le calme après la tempête ... ou avant ?]

Han était dans la grotte d'entraînement, et il travaillait sur ses techniques de Taïjutsu, frappant sans relâche contre le mur de la grotte avec une force croissante. A chaque coup, des gravats et des éclats de roche volaient, et le cratère formé par les impacts de ses poings et pieds s'agrandissait et s'approfondissait.
Tandis qu'il massacrait littéralement le mur, il serrait les dents, et sentait sa colère remuer par vagues en lui. Cette colère lui donnait des forces, étouffait la douleur que ses muscles ressentaient, et l'aidait à ne plus penser à rien d'autre.

Il s'était réveillé à l'hôpital du village d'Iwa quelques heures après la fin de l'épreuve de l'examen Chûnin. Akiza était alors venue lui annoncer qu'il avait été décidé qu'il n'aurait pas à passer d'autres épreuves, et qu'il serait directement promu Chûnin. Elle lui avait aussi raconté tout ce qui s'était passé suite à son ... dérapage au sommet de la Montagne Pourpre.
Mais Han se souvenait de ce qui s'était passé. Il revoyait certaines images dans sa tête. Akiza pourchassée par les abominations de la Montagne, tombant à terre. Lui s'abandonnant à sa rage pour la sauver, et protéger tout le monde de ces choses. Tous les autres Genin oubliant leurs groupes et s'alliant, s'apprêtant à l'attaquer, lui qui les avait sauvé !

Il n'avait eu aucun mal à comprendre pourquoi on avait décidé de ne pas lui faire passer d'épreuve supplémentaire. Les hautes autorités avaient pensé qu'il avait suffisamment causé de dégâts ici, et qu'il était temps qu'il sème le chaos sur le champ de bataille, au nord-est.

Suite au récit d'Akiza, et à son rétablissement, il était rentré chez lui et avait réparé l'armure de son clan. Il savait pertinemment qu'il en aurait très vite besoin.

Il n'arrivait pas à s'ôter cette image de la tête, celle de tous ces jeunes ninjas, emplis de mépris et de haine à son encontre, alors qu'il les avait protégé !
Plongé dans une rage silencieuse, Han frappait les murs de la grotte toujours plus fort, utilisait son chakra, sa vapeur et son armure au plus haut de leurs capacités, cherchant à repousser ses limites; habituellement l'entraînement l'aidait à se vider la tête, mais cette fois au contraire ces souvenirs n'en étaient que plus vivaces.

Pour la première fois depuis des jours, maintenant, la vision de Han sembla s'altérer, mais cette fois-ci il ne résista pas, et s'abandonna à la plongée dans son subconscient.

Il revoyait à nouveau l'île de sa raison, suspendue au bord de la cascade de vide. Les fondations de l'île semblaient s'être affaissées, et il se rendit compte qu'une sorte de parasite à l'allure famélique et froid, presque immatériel et pourtant massif, rongeait lentement les piliers qui soutenaient l'île.
Il longea à nouveau la route qui menait jusqu'à la grande cage enfermant Gobi en lui, et arriva devant les barreaux. Un moment, il posa la main sur l'un des barreaux en baissant la tête.

L'oeil gigantesque cerné de rouge s'ouvrit devant lui.
- Han. Que viens-tu faire ici ?
- Je ne sais pas vraiment. Disons que ... j'avais besoin de compagnie.
- Hmm ?
- Ne fais pas l'idiot. Comme tu l'avais déjà dit, tu es assigné à résidence permanente sur cette île, maintenant.

Gobi garda le silence un moment, puis dit :
- Oui. Tu perds confiance en l'humanité. Tu te rends compte que les hommes n'ont rien à t'offrir.
- Ils n'ont pas la moindre reconnaissance, répondit Han en soupirant. Ils ne voient que l'être, pas ses actes. Et à travers toi, ils me méprisent également. Tu avais raison, Gobi. A leurs yeux, je suis exactement comme toi. Quand ça les arrange, une arme absolue; le reste du temps, une nuisance perpétuelle et un objet de haine.

L'oeil vert cerclé de rouge brilla plus fort.
- La haine commence à te ronger toi aussi, Han. Je ne suis pas étranger à ce sentiment, mais prends garde à ce qu'elle ne prenne le pas sur tout le reste. Je ne tiens pas vraiment à ce que ta haine nous plonge tous les deux dans la démence juste parce que tu n'as pas su la contrôler.

Han ouvrit des yeux grands d'étonnement. Gobi lui parlait presque comme à ... un ami. Dans sa voix, il y avait une sorte de noblesse, mêlée à cette arrogance apparemment innée chez les Bijû.
- Tu avais raison, en tous cas, Gobi. Plus ça va, et plus j'ai l'impression que tu es le seul qui comprends vraiment ce que je ressens. Ne pas être reconnu pour ses actes, mais être détesté par sa nature, pour quelque chose dont on n'est pas responsable ... Je commence à perdre la notion de qui est vraiment un monstre dans cette histoire.

Han crut entendre le Bijû piaffer dans sa cage.
- Oui, répondit-il. Je ne suis pas prêt de faire ami-ami avec mon Jinchûriki, mais nous nous comprenons. Je sais tout ce que tu ressens.
- Alors que dois-je faire ? Que puis-je faire ? cria presque Han.

- Han ?
Han revint à la réalité, l'île de béton s'effaçant de sa vision. Il tourna la tête dans la grotte, et vit Akiza et Kosho qui venaient vers lui, l'air exténué.
- Tu vas bien ? demanda Akiza, l'air inquiète.

Han hocha la tête silencieusement, se remettant à s'exercer à la maîtrise de sa vapeur. Puis il s'arrêta, souffla un bon coup, et se tourna vers eux en disant :
- Si vous êtes ici, c'est que vous avez terminé la deuxième épreuve de l'examen Chûnin ?
Kosho hocha la tête, et dit :
- Oui. L'épreuve consistait en matches un contre un. Il restait énormément de Genin qui avaient survécu à la première épreuve, près de 200, alors ils faisaient passer plusieurs matches en même temps.
- Alors, demanda Han, ça veut dire que vous avez gagné ? Vous avez été promus, vous aussi ?
- Ouiiiii ! explosa Akiza. Je suis tellement fière de nous ! On a réussi, on est Chûnin !

- N'oublie pas ce que ça représente, rétorqua Han. A présent, c'est le champ de bataille qui nous attend.
- Ne fais pas ton rabat-joie, Han, répliqua Akiza. On est toujours ensemble, et c'est ce qui compte; guerre ou pas, l'équipe 5 est toujours soudée !
Kosho resta pendant quelques secondes immobile, puis il s'approcha des deux autres et dit :
- Akiza a raison. Tant qu'on reste ensemble, on peut le supporter.

- Bien dit !
Akiza hurla de frayeur, tandis que Kosho reculait précipitamment. Ryû-sensei venait de sortir du sol au milieu d'eux, et se tortillait à nouveau la moustache en se retenant de rire.
- R-Ryû-sensei, je c-crois vraiment que vous allez f-finir par me t-tuer, balbutia Akiza, le souffle court.
- Désolé, Akiza, dit le prof, tout sourire, sans qu'il n'ait l'air désolé à un seul instant. Mais vous êtes tout de même dans le vrai. Tant que vous restez soudés, vous pouvez vous en sortir, les enfants. Alors ne perdez pas espoir tout de suite. Ce sera votre meilleur ami, une fois là-bas. Ne perdez pas de vue ce pour quoi vous vous battrez.

Pour des fous ambitieux qui étaient prêts à envoyer leurs propres enfants à la guerre afin d'assouvir leurs désirs de conquête ? se demanda Han. Pour protéger des gens, un village, qui n'ont rien à lui offrir ?
Non, se dit-il. Non, pas vraiment. En réalité il n'était pas entouré que de salauds et de monstres. Il restait encore certains qui ne voyaient pas seulement le Bijû qu'il renfermait, mais qui arrivaient à accepter Han (enfin, dans le cas d'Akiza et de Ryû-sensei) et qui s'inquiétaient même pour lui (enfin, dans le cas d'Akiza). Finalement, c'était peut être ça, ce pilier inébranlable qui l'aiderait à soutenir l'île.

- Montrer une quelconque forme d'enthousiasme serait un peu déplacé, continua Ryû-sensei. Mais en tout cas nous y sommes. Vous allez partir à la guerre, et ce dès demain. Alors je vous conseillerai bien d'aller vous coucher tout de suite, si je ne savais pas pertinemment que vous risquer de ne pas fermer l'oeil de la nuit.

Chacun partit donc de la grotte, et retourna chez lui afin de passer la nuit, sauf Han qui resta assis sur un monticules de rochers, plongés dans ses pensées. Certes, il avait presque totalement perdu foi en l'humanité. Mais il lui restait Akiza et Kosho. Ils étaient ses amis (quoi qu'en dise Kosho), et c'est tout ce qu'il lui restait, à présent que la guerre était sur eux.
Il continua longtemps de ruminer ainsi, longtemps après que la lune se soit levée ... La guerre ... La guerre ...

La guerre.

Les gens, je vous annonce que ce dernier chapitre marque la fin de la Première Saison de ma FIC.
La deuxième saison traitera donc du rôle de Han, Gobi et du reste de l'équipe 5 dans la Troisième Grande Guerre Ninja. Bien entendu, il faut que je prépare un peu tout ça, par conséquent le prochain chapitre paraîtra dimanche soir.

mini

Commentez, plz

toujours super

pour cette superbe fic!

génial !

Je te promet de la lire ...
PS : C'est Madarayoub92