Bilbo1997__ What ?

Bilbonch

Mes posts ont tous un sens caché très profond, il faut y réfléchir pour les comprendre

Non Pourquoi t'as tué le magicien ?

Parce que ça rajoute du dramatique

Salaud

Bon, je vais écrire mon prochain chapitre

Mais on le connaissait même pas

Ok , bonne écriture

Je vais écrire un texte pour expliquer pourquoi elle a appelé Derek "Hatman"

Quelqu'un pour ma mission s'il vous plaît ?

Les Réincarnations (partie 5) :

1943, France…

Le mentor étala un plan du théâtre sur la table de son bureau. Clyde, John et une Assassin nommée Cynthia, étaient penchés dessus. Le mentor marqua au stylo plusieurs croix à divers endroits du bâtiment.
-Ici, ce sera la loge de Frieder Krouchner, une loge privée. Il y aura sa femme, ici, et lui, assis là. A côté, ses deux enfants.
-On en fait quoi d’eux ? demanda Cynthia.
-Vous les tuez.
Ni Cynthia ni Clyde ne contestèrent, la mine sérieuse, mais John déglutit.
-On bute aussi les gosses ?
-Vous ne « butez pas les gosses », vous tuez dans l’œuf deux futurs nazis en puissance, membre de la jeunesse Hitlérienne et promis à un grand avenir d’exterminateur de juif.
-Mais…
-C’est la guerre John, soupira Clyde. Et il serait plus cruel de tuer le père et la mère et de laisser les enfants orphelins.
-Cessez ces élans d’émotion, fit le mentor. Nous sommes en guerre, il n’y aura pas de compromis. Et vous, vous êtes des Assassins. Votre rôle est de tuer, ni plus ni moins. Bref, je continue.
Le mentor posa son doigt à un autre endroit de la loge.
-Ici, dans le coin gauche, un soldat sera posté. Et là, de l’autre côté, ce sera une des Réincarnations. D’après nos informations, il s’agirait de Fritz Lauffer. Il porterait un surnom, comme toutes les Réincarnations : Le Spectre.
-Ses capacités ?
-Il aurait acquis la discrétion et la furtivité légendaire de Marcus. Pour ainsi dire, les rares personnes qui ont eu affaire à lui et qui en sont sorties vivantes s’accordent à dire qu’il porte bien son nom. La Pomme d’Eden lui a conféré une formidable faculté de dissimulation. Quand vous débarquerez dans la loge, vous ne le verrez sans doute pas, alors tirez vers sa position sans réfléchir.
Le mentor continua.
-Ici, c’est l’extérieur de la loge. Au sommet des escaliers qui y mènent, il y aura deux soldats. Vous les tuez rapidement et vous cachez leurs cadavres ici, dans le coin. Normalement, personne n’aura l’idée de jeter un coup d’œil à cet endroit. En bas des escaliers, dans le hall, il y aura encore deux soldats à l’entrée. Ils auront une place de choix pour vous aligner un par un si vous essayez de forcer l’entrée. Vous, vous ne vous occuperez pas d’eux. Vous vous infiltrerez par l’entrée secondaire, là, derrière les toilettes. Et vous vous enfuirez par les toits.
-On sera trois ? demanda John.
-Non, quatre. Shugar vous accompagnera.
Le mentor claqua des doigts et un homme entra dans la pièce, en tenue militaire britannique. Il avait une petite moustache et un cache-œil sur l’œil gauche. Il était d’assez grande taille et affichait une rangée de couteaux autours de sa taille.
-Shugar l’Egorgeur, lança Clyde. L’un de nos agents infiltrés dans l’armée Anglaise, ancien membre éminent de l’unité de protection du mentor, Grand Maître Assassin, célèbre pour avoir assassiné neuf généraux Templiers en une seule nuit, sans jamais se faire remarquer, dans leurs propres demeures, en les égorgeant avec une lame de rasoir cachée sous un de ses ongles. C’est une histoire qu’on raconte à tous les apprentis Assassins. « Si tu t’entraînes bien et que tu t’appliques pour faire tes exercices, tu deviendras comme Shugar », voila ce qu’on leur dit.
Clyde avait parlé d’un ton ferme, avec un visage mortellement sérieux. Le dénommé Shugar lui répondit sur le même ton, avec un regard dur.
-Clyde Gimberdon, commandant en chef de la prestigieuse unité de recherche et de protection des Fragments d’Eden, et ancien chef de l’unité d’espionnage, surdoué dans le domaine de l’assassinat, surnommé dès son plus âge le « Traqueur de Relique », il aurait en effet tenu plus de Fragment d’Eden dans ses mains que tous les anciens chefs de l’unité avant lui. Mais s’il est surtout connu, c’est pour avoir dérobé un Fragment dans la poche même du grand chef des Templiers de France, au milieu d’un rassemblement de Templiers d’élite, armés jusqu’aux dents, et ce, à seulement quinze ans.
Les deux hommes se toisèrent pendant quelques secondes, avec des expressions graves et fermes. Et, brusquement, ils éclatèrent tous les deux de rire.
-Clyde, mon ami, ça faisait longtemps !
-Shugar, vieux frère, comment tu vas ?
Les deux Assassins se serrèrent dans leurs bras en riant. John regarda la scène d’un œil perplexe. Cynthia garda les bras croisés. Le mentor frappa sur la table.
-Ce n’est pas pour vous regarder vous rouler des pelles que je vous ai réunis, bordel ! Vous ne pouvez pas rester sérieux cinq minutes ?! Nous sommes en train de préparer l’assassinat d’un des ministres les plus influents du gouvernement nazi, et l’un des plus proches d’Hitler !
Shugar fit face au mentor et le salua d’une révérence.
-Je m’excuse platement.
-Ne te fous pas de ma gueule, Shugar.
Le mentor se tourna vers Cynthia et John.
-En temps que simples Maîtres Assassins, vous deux, vous serez sous les ordres de Clyde et Shugar. Bien sûr, si je vous ai choisis, c’est pour vos résultats exceptionnels en mission, et que je sais que vous réunissez toutes les qualifications pour participer à une mission d’une telle envergure. Il faut que vous sachiez que ce sera sans doute l’un des contrats les plus importants de votre carrière. Un Assassinat de ce genre peut renverser le cours d’une guerre, gardez-le en tête. Shugar, Clyde, je compte sur vous pour me les ramener en vie. Et ne faites pas de connerie.

Je vois bien les As de Pique et les Lenski venir foutre le box-son

Alcahe : 2 points et 400 d'argent , continues comme ça

Lenski Merci !

Stats :

Force : 5
Résistance : 5
Déviation : 5
Vitesse : 5
Escalade : 4,5
Discrétion : 5
Folie meurtrière ( Augmente la schizophrénie d'Alec et le transforme en vraie bête sauvage ) : 5
Argent: 6 300

Et je prends la mission Plus vite.

Désolé du double post, mission :

http://www.youtube.com/watch?v=cly40JbG8TE&feature=related

Chapitre 157
La perte d'un être cher...
30 mai 1514, Venise, QG des assassins.

J'étais assis sur un des bancs de la salle principale du QG. A ma droite, Annie, qui discutait avec Dino, à sa droite. J'étais seul. Soudain, notre nouveau chef entra dans la pièce, se plaça derrière le pupitre devant l'assemblée et toussota, ce qui nous fit taire.

"Mes frères et soeurs, commença le nouveau chef. Comme vous le savez probablement, je viens d'arriver en ville, envoyé par le grand maître. J'ai appris la mort de Sedati et de Mike Baudrain. Croyez-moi, j'en suis désolé. Qui est l'assassin le plus expérimenté ici ?"

Je me levais.

" C'est moi, Al... Euh... Carmine Armoccio.
_ Eh bien, Carmine, venez à côté de moi. Demanda mon nouveau chef."

Je fis ce qu'il demandait. Arrivé à ma place, le chef me murmura en anglais :

"Alec, why are you past the ennemy ?! (Alec, pourquoi es-tu passé à l'ennemi ?)
_ What ? (Quoi ?)
_ Do not worry, my friend, we will sabotage the organization together ! (Ne t'inquiètes pas, mon ami, nous saboterons cette organisation ensemble !)
_ Il n'en est pas question, enfoiré !"

Tout en disant cela, je plongeais ma lame secrète dans sa tête, mais je le traversais. Je reculais, puis lui sautais dessus. Je m'écroulais sur le sol devant l'assemblée. Ce n'était qu'une hallucination.

"Euh... Lâcha Jason.
_ Oh, Alec, pensais-je, j'aurais préféré que tu tue ton nouveau chef pour de vrai. Tu te serais fait tué, et on aurait réglé nos comptes en enfer, connard !
_ Ahem... Toussota le chef tandis que je me relevais, honteux. Pendant que votre "assassin le plus expérimenté" se remette de son choc, je me présente ; Hoyt Volker, pour vous servir ! Carmine, pouvez-vous me présenter les assassins ?
_ Oui. Approuvais-je. Voici Annie Pon, Dino Hugio, Flore Dubois, Thierry Monfre, Jason Sewera et Richard McChall.
_ Bien. Poursuivit Hoyt, maintenant, je crois qu'il faut que je vous présente quelqu'un. William, tu peux entrer."

Un homme entra. Je le reconnut immédiatement.

"Tu as changé, "Carmine".
_ Mon oncle ? M'étonnais-je.
_ Ah, vous vous connaissiez ? Fit Hoyt.
_ Oui, répondis-je. C'est mon oncle !
_ Ca tombe bien ! Déclara mon chef. Carmine, escortez William jusqu'au Nouveau monde...
_ Quoi ?
_ Oui, vous prendrez un bateau, que vous trouverez sur les quais. Il part demain, et comme la nuit ne va pas tarder à tomber, il est temps de partir. William et moi allons rester ici pour la nuit. A demain !"

Je m'approchais de mon oncle.

"Ca va bientôt faire dix ans ! Que vous est-il arrivé pendant tout ce temps, mon oncle ?
_ Oh... Pas grand chose. Soupira-t-il. Je suis devenu cartographe et j'ai participé à quelques explorations au Nouveau Monde, mais ma nouvelle alliance avec les assassins n'a pas plu aux Templiers, et comme il me fallait une escorte, je suis allé voir mon filleul !
_ Oui, c'est sur. Bon, prends soin de toi, j'y vais."

Je marchais alors jusqu'à Flore. Elle plaisantait avec Annie. Lorsqu'elle me vit, elle se tourna vers moi.

"Te voilà ! Au revoir, Annie !"

Chapitre 158
... Est synonyme de vengeance.
1 mai 1514, QG des assassins, Venise.

J'étais revenu au QG. William m'attendait devant l'entrée.

"Vous êtes prêt à y aller ?
_ Attends. Me retint mon oncle. On ne peut pas y aller habillés comme ça, sinon, on se ferait réduire en bouillie avant même d'arriver au port. Changeons de vêtements !"

Un peu plus tard, nous sortîmes du bâtiment, vêtus comme de vrais civils. Nous nous dirigeâmes vers le port. Mais, vers mi-trajet, je pus remarquer qu'un homme nous épiait. Il disparut dans la foule. je posais la main sur l'épaule de mon oncle.

"On nous observe... Annonçais-je. Faites attention."

Arrivés au port, nous remarquâmes une patrouille de sept gardes accompagnés de l'homme mystérieux. Je sortis mon épée. L'homme sourit, puis disparut de nouveau dans la foule.

"Restez près de moi... Chuchotais-je à mon oncle."

Pas de réponse.

"Mon oncle ?! M'inquiétais-je.
_ Surprise. Ricana une voix."

On me poussa hors de la foule. Je tombais dans les bras d'un garde. J'assassinais ce dernier avant que ces collègues ne me sautent dessus. Je fus plaqué au sol et rué de coups.

Je sortis mon épée et tuais un des gardes. Son corps chuta sur ces camarades qui reculèrent. Je me relevais et assassinais un des gardes. Un autre me frappa. Je reculais et entre-aperçus mon oncle en train de se battre contre l'homme.

J'assassinais le garde m'ayant attaqué et parait le coup d'un autre garde. Je le mit en bouclier humain lorsque son camarde me visa au pistolet. J'eus une coupure au bras. Je tuais le garde et jetais le dernier survivant à l'eau.

"Alec ! M'appela William. A l'aide !"

Je me retournais. L'homme mystérieux menaçait mon oncle avec son pistolet. Il hurla :

"Tiens tiens ! On dirais que je suis tombé sur l'homme qui a tué mon patron !
_ Qui es-tu ?! Le menaçais-je.
_ Hans Frégurt ! L'ex-assistant du "casqué". Et maintenant, c'est oeil pour oeil, dent pour dent ! Je vais tuer ton oncle !"

Il appuya son arme contre la tête de William. Ce dernier lui plongea dans les jambes mais un coup de feu déchira l'air. Je n'eus pas besoin de voir la scène pour savoir ce qui c'était passé.

"NON !! Criais-je."

Je courus vers le lieu du meurtre. Hans se relevait. Mon oncle gisait par terre, mort.

Dans un accès de rage, j'attrapais Hans par le col et le plaquais contre le sol. Je le martelais alors de coups de pied, de poings et même de coude. Hans crachait du sang et agonisait. Néanmoins, je ne m'arrêtais pas pour autant.

"Espèce de salaud ! Pourquoi t'as fait ça, chien ?!"

Hans voulu ouvrit la bouche pour parler, mais seul du sang en sortit. Je lui brisais alors la nuque avec mon pied et m'approchais du corps de mon oncle.

Je lui fermais les yeux et pris sa main. Je retirais la bague à son doigt, montrant qu'il était marié. Malgré mon chagrin, je fus un peu réconforté, car je savais à quoi allait me servir cette bague.

Force : 5
Résistance : 5
Déviation : 5
Vitesse : 5
Escalade : 4,5
Discrétion : 5
Folie meurtrière ( Augmente la schizophrénie d'Alec et le transforme en vraie bête sauvage ) : 5
Argent: 6 300

Détail idiot : Selon vous, à qui va servir la bague ?

Alca, la bague servira à s'acheter un bon petit repas au "Lièvre bedonnant"

la scène du combat est un peu brouillon, mais reste compréhensible

mais j'avoue que j'ai du mal à suivre sans les chaps de transition

1.5 points et 500

j'en oublie de parler des autres textes

Lens il était coll ce magicien, il a pas duré longtemps
j'ai bien aimé l'attirance repoussante de la guerre, vu par Dietrich, mais c'est la malheureuse vérité. Allez, maintenant, opération sauvetage

Bilbo comme c'est mignon, il est pas chaud pour tuer des gamins
et plus je regarde tes "officiers" des deux camps, plus je me dit qu'ils sont cheatés à mort
l'autre qui massacre l'élite en une nuit avec une micro lame, l'autre qui vole des artefacts comme si il volait des pommes au marché

Au moins ça annonce de l'action, j'attends la suite

Kom je passe plus ici ~ ~

Jet_lag Gouré ! La bague lui servira à autre chose !

Mais merci quand même :

Force : 5
Résistance : 5
Déviation : 5
Vitesse : 5
Escalade : 5
Discrétion : 5
Folie meurtrière ( Augmente la schizophrénie d'Alec et le transforme en vraie bête sauvage ) : 6
Argent: 6 800

Et je prends Prétexte.

Violence (partie 1) :

1944, France occupée…

Le théâtre était plein ce soir. Une nouvelle année venait de commencer. La pièce la plus prisée du moment, « La jeune fille dans le désert », était jouée tous les jours après 22 heures. Mais ce soir, ce qui faisait que toutes les places étaient prises, c’était qu’une célébrité allait assister à la représentation.
Frieder Krouchner, un des ministres d’Hitler, allait arriver dans quelques minutes.
L’intérieur du théâtre était agréablement chauffé et éclairé. Le directeur, à l’entrée de la salle, accueillait les spectateurs un par un. Des personnalités mondaines étaient présentes. Là, une star montante du cinéma Allemand. Ici, un général nazi très célèbre. Là-bas, un riche homme d’affaire Italien, ami d’Hitler.
Enfin, Frieder Krouchner fit son apparition.
Une voiture noire luxueuse s’arrêta devant l’entrée du théâtre. La porte s’ouvrit et le chauffeur sortit et déploya un parapluie pour abriter son patron. En effet, il pleuvait averse et le ciel nocturne était zébré par des éclairs. Il ne faisait pas bon de rester dehors par ce temps.
La famille Krouchner sortit de la voiture et entra dans le bâtiment, entouré de cinq soldats nazis armés. Le directeur en personne guida ses invités jusqu’à leur loge royale.
Au même moment, sur le toit de l’immeuble voisin, John observa sa future cible par ses jumelles. Derrière, Shugar aiguisait tranquillement un de ses couteaux. Clyde, lui, était assis contre une cheminée et semblait somnoler. Cynthia s’étirait lentement et faisait craquer ses os.
Personne ne semblait se préoccuper de la pluie.
-Le hibou est rentré dans son nid, déclara John. Les serpents partent à la chasse, je répète, les serpents partent à la chasse.
-Arrête de parler comme ça, grogna Cynthia. Tu te crois en mission commando ?
-Eh, attendez, continua John. Frieder n’est escorté que de cinq hommes. C’était pas prévu ça. Où est la Réincarnation ?
Shugar se précipita vers John et lui arracha ses jumelles des mains avant de regarder dedans. Il fronça les sourcils et serra les dents.
-Merde, ça sent le piège. La Réincarnation n’est pas avec Frieder.
-Qu’est-ce qu’on fait alors ? demanda Cynthia avec une voix inquiète.
La voix de Clyde retentit, calme, déterminée.
-On suit le plan.
-On suit le plan ? répéta Cynthia.
-Oui, on suit le plan. J’ai une assez longue carrière derrière moi pour te dire qu’une mission ne se déroule que rarement sans qu’un « évènement imprévu » se passe. Un « évènement imprévu », c’est une situation que personne n’aurait pu deviner, et qui chamboule tout ce qu’on voulait faire. Ca crée un impact psychologique fort. Qu’est-ce qu’on fait ? Est-ce qu’on continue la mission ? Il n’y aurait pas un piège derrière tout ça ? Merde, c’était pas prévu, comment dois-je réagir ? Est-ce qu’on devrait abandonner ? Voila les questions que provoque un « évènement imprévu ». Un « évènement imprévu » crée le doute chez l’Assassin. Et le doute est notre pire ennemi.
Shugar continua à la place de Clyde.
-On a un plan : Tuer Frieder et sa famille. Notre cible est là. Donc on continue, et on suit le plan. C’est tout. Comme l’a dit Clyde, le doute est notre pire ennemi, et le jour où on doutera, on sera mort. Dans certaines situations, obéir aveuglément aux ordres et suivre le plan sans réfléchir est parfois la meilleure solution. Crois en mon expérience petite.
-Mais… Et s’il y a un piège ?
John ricana.
-S’il y a un piège, on improvisera. C’est comme ça que j’ai toujours fonctionné et je ne compte pas changer.
-Vous êtes tous cinglés, lâcha Cynthia, mais un sourire se dessina sur son visage.
Clyde se leva lentement et fit craquer les os de sa nuque en soupirant. Les quatre Assassins étaient trempés par la pluie torrentielle. Shugar se leva à son tour et passa un regard d’expert sur le théâtre. En quelques secondes, il devait déjà avoir repéré toutes les entrées, les sorties, les failles, les passages idéaux pour fuir…
John se leva en dernier et passa sa main dans ses cheveux mouillés. Cynthia effleura son poignet muni d’une lame secrète, comme un rituel. Shugar ouvrit la bouche.
-Allez, c’est parti.

La porte des toilettes s’ouvrit. Un homme était en train d’uriner. Un civil. Au mauvais endroit, au mauvais moment. Il vit quatre personnes louches entrer dans la salle, dégoulinant d’eau, avec des regards sombres.
Ce fut sa dernière image.
Shugar passa dans son dos à une vitesse hallucinante et tira un couteau de sa ceinture avant d’en passer rapidement la lame sous la gorge du pauvre homme. Shugar était un maître en la matière. Shugar rangea son couteau et posa le cadavre sur le sol sans qu’une goutte de sang ne coule de la blessure. Shugar avait égorgé sa victime avec une rapidité exceptionnelle, en coupant à un endroit extrêmement précis pour que le sang s’écoule à l’intérieur du corps et non à l’extérieur. Shugar était vraiment effrayant.
Les quatre Assassins se placèrent devant les miroirs des toilettes et retirèrent leurs vestes avant de les jeter dans les lavabos. Ils vérifièrent leurs armes une par une avec une prudence de prédateur partant à la chasse.
Quand ils furent prêts, ils sortirent.

Frieder entra dans sa loge en s’étirant, suivit de sa femme et de ses enfants.
-J’espère que cette pièce vaut la peine que je me déplace, dit le ministre à son soldat qui l’escortait.
-Oui, répondit une voix. Elle vaut le coup. Et elle est déjà commencée.
Frieder sursauta.
-Qui êtes… Oh, Spectre, c’est vous.
Un homme sortit de l’ombre.
-Vous nous attendiez ici ?
-Non, j’étais dans la voiture. Je suis monté en même temps que vous.
-Que…
Frieder avait les yeux écarquillés.
-Ne soyez pas étonné. Les personnes ordinaires ne peuvent pas me repérer si je ne le souhaite pas. Je ne suis pas une des Réincarnations pour rien. Le Führer tient à ce que vous vous sentiez en sécurité.
-A… Avec quelqu’un comme vous à mes côtés, je le suis.
L’homme était assez jeune et avait les cheveux attachés en queue de cheval très courte. Il avait un bandeau sur le front et était vêtu d’une combinaison grise avec des articulations en métal souple, mais aucune arme n’était visible sur lui, excepté un petit étui à aiguille accroché à sa ceinture.
Ses iris n’avaient aucune couleur, pourtant, il ne semblait pas être aveugle. Sûrement un des effets secondaires de l’opération qu’il avait subi.
-Asseyez-vous, je vous prie, et passez une bonne soirée.
Le Spectre se dirigea vers la sortie de la loge.
-Mais… Vous ne restez pas pour me protéger en cas d’attaque ?
La Réincarnation sourit.
-Je vous l’ai dit, tant que je me trouverais dans ce théâtre, vous serez en sécurité. Vous doutez donc des choix du Führer ?
-Non, non. Où allez-vous ?
Le Spectre ferma les yeux et se tourna vers la porte.
-Je pars à la chasse.

Qui va à la chasse perd sa place ~ ~

Ok je sors

Occupe-toi d'écrire un chap

Non ?