Mortis tu verras dans les chapitres suivants qu'il est en fait très bon
Et je ne me suis pas du tout inspiré des magasins pour trouver son nom !!
mais merci pour le reste
Et je ne me suis pas du tout inspiré des magasins pour trouver son nom !!
Oué oué, enfin nous fait pas un Carrouf' !
De rien !
en fait c'est un nom très répandu en France c'est pour ça
Sergent Carrefour! il faut sauver le soldat Lidl
Sylvia et Gabriel se retrouvèrent seul dans la boutique du forgeron qui s’était absenté faire des courses. Elle lui servait aussi d’appartement, mais elle était très vaste et l’espace ne posait véritablement aucun problème. L’homme s’était assis et passa sa main sur une barbe naissante. Sylvia s’affairait à ranger la pièce, par respect envers son hôte. Leur arrivée avait chamboulé les lieux, laissant sang et désordre. Elle jetait des regards furtifs à l’ancien soldat qui était maintenant des siens. Elle fut d’abord étonnée de le voir s’améliorer si vite. Elle le fut encore plus lorsqu’elle du admettre qu’il était passé maitre. Le vieux Louis lui avait raconté le carnage de la caserne que Gabriel avait causé. Elle parvenait à peine à le croire, et la tristesse qu’elle avait pour la perte de son frère s’effaçait peu à peu pour une admiration difficile à cacher. Elle fut la première à briser le silence, et parla d’une voix faible et interrogative, tout en le regardant dans les yeux.
-Ma famille descend d’une longue lignée d’Assassins, certains étaient même devenus légendaires. Giovanni possédait vraisemblablement les mêmes facultés. Il était plus rapide et plus fort que le reste d’entre nous. Il était capable de sentir les choses, de les deviner.
Elle reprit sa respiration, comme quelqu’un avouant son incompréhension.
-…et puis tu es arrivé. Tu as montré qu’il était possible d’être encore plus fort ! Je ne comprends pas. Ta famille doit surement être elle aussi liée à la cause, d’une manière ou d’une autre ! Tu ne peux pas arriver de nulle part, et balayer les exploits de mes ancêtres d’un revers de la main.
Gabriel restait pensif, et regardait par la fenêtre, toujours assis sur son lit improvisé. Lui aussi cherchait des réponses, même si quelques une lui étaient déjà revenues. Assez pour apporter quelques explications, qui malheureusement soulevaient encore plus de questions.
-Cela fait longtemps maintenant que je connais tout l’art de se battre et de tromper son ennemi comme le faisaient les Assassins. Je connais tout de leurs ruses et de leur habilité. Hélas, je ne suis pas non plus l’assassin légendaire que vous attendez depuis des siècles. Celui qui apportera un renouveau à l’histoire. Je crois…qu’il s’agissait en fait de mon frère.
Sylvia reprit confiance et s’approcha un peu plus de Gabriel qui prenait un air grave. Son corps et son esprit étaient blessés. Il était vulnérable et ne le cachait plus. Se révélant un peu plus chaque seconde, sa vraie nature apparaissait. Elle était empreinte de haine, de regrets, et de violence. Ces sentiments n’avaient rien à voir avec la confrérie, et pourtant, il se montrait bien plus capable que tous les assassins que Sylvia avait côtoyés. Lorsqu’il parlait d’eux, un détail la frappait, jamais il ne se considérait faisant réellement partie de la confrérie.
-Je n’ai jamais compris pourquoi mon père ne parlait jamais de son passé. Il était très dur avec nous deux, en particulier avec Gilles. C’était pourtant lui le plus faible, et le moins âgé surtout. J’avais remarqué qu’il en attendait plus de lui. Il était très intelligent, et lorsque tu parles de tes aïeux qui « sentaient » les choses…en y repensant, je crois que c’était pareil pour lui.
-…mais il a été tué n’est ce pas ? En Amérique, par les Templiers ?
Gilles avait vraiment du mal à en reparler. Il n’en avait peut être jamais reparlé d’ailleurs. Il connaissait peut être la vérité sur la mort de son frère depuis des années, mais c’était à ce moment précis seulement qu’il réalisait la signification de tout ceci.
-Il a été assassiné. J’ai pu m’enfuir à travers la foret, courant droit vers l’Ouest. J’ai ensuite beaucoup voyagé, seul. J’ai tout fait pour fuir l’armée et la guerre qui n’était manifestement pas uniquement la lutte de la liberté contre l’oppression. C’était plus grand que ça. J’étais perdu, anéanti par la mort de Gilles, si soudaine et si…injuste et inacceptable. Je me suis toujours dit que j’aurais du mourir à sa place. Si je n’avais pas…
-Tu as fait ce que tu croyais être pour le mieux pour ton frère. Tu n’es en rien responsable des atrocités perpétuées par ces templiers avides de pouvoir ! Et dans cette lutte sans pitié que nous livrons depuis toujours, tu n’es pas le seul à avoir perdu un frère.
Elle s’était rapprochée un peu plus de lui, à la limite de son intimité.
-…et si tu es encore en vie à sa place aujourd’hui, et que tu lutes à nos cotés corps et âmes pour le bien de l’humanité toute entière, dis toi bien que tu fais ce que le monde attends de toi.
-Mais qu’est ce que le monde peut bien attendre de moi…
-Tu leur rends espoir.
Elle mit ses mains autour de son visage, et ses yeux bleus remplir le regard si noir de Gabriel, dont l’obscurité s’éclaircit légèrement, pour un bref instant.
-…tu « nous » rends espoir.
Tous deux s’embrassèrent enfin, d’un élan commun qui semblait aussi naturel que le plus simple des langages. Il était clair que l’attirance qu’ils avaient l’un pour l’autre n’était pas anodine, mais elle fut développée par la peine qu’ils partageaient. Pour l’un il s’agissait d’une plaie qui n’avait jamais cessée de grandir au fil du temps, comme une cicatrice sur le tronc d’un vieil arbre ; et pour l’une une blessure aussi vive et insupportable qu’un décès à accepter. La tentation d’aller plus loin qu’un simple baiser était bien présente, mais l’état dans lequel était Gabriel ne le permettait malheureusement pas. Lorsqu’elle le poussa timidement sur le lit, il ne put réprimer un soupir de douleur qui laissait imaginer son état encore très diminué. Le peu de temps passé entre cet instant et la tuerie de la veille ne lui avait même pas servit à cicatriser. Sylvia lui sourit, puis se remit debout, rabattant ses cheveux en arrière. Gabriel eu du mal à l’accepter.
-Non, ne… !
-Tu es trop mal en point pour le moment. Je ne voudrais pas te tuer de cette manière. Si un jour ça arrive, ce serait uniquement avec mon épée, je garde quelques principes moraux.
Versailles,
La Salle à manger.
Quelques jours plus tard.
Dans la nuit.
Louis XVI était somptueusement habillé de parures d’un blanc immaculé, qui contrastaient avec son invité vêtu de noir. Le capitaine Leclerc, homme toujours en forme malgré son âge plutôt avancé pour l’époque, écoutait son Roi vociférer devant le feu de cheminé qui crépitait. Le soldat avait chevauché seul toute la soirée pour faire un compte rendu qui arrivait trop tôt à son gout. Les mains dans le dos et ne baissant jamais le regard, il prêtait attention à cette voix qui prenait de moins en moins d’assurance au fil des phrases.
-Le fantôme ! Ils l’appellent le fantôme ! Et qu’est ce que je suis, moi, a coté de tout ceci ? C’est moi qu’ils devraient aimer ! Moi ! Je suis le Roi, de droit divin ! N’ai je pas raison ?
-C’est tout à fait juste, votre majesté.
-Alors pourquoi s’attardent ils a raconter nuits et jours ses fameux délits, que dis je ?! Des massacres odieux ! Et au nom de quoi ?!
-Il n’a fait aucune revendication pour le moment. Des larcins se multiplient toutefois dans la ville, des gens cherchent à l’imiter, et s’inventent justicier du peuple. Ils sont à la recherche de leur quart d’heure de gloire j’imagine.
Le roi le pointa du doigt et secoua la main d’un air déterminé. Le stress et l’anxiété faisaient trembler sa voix qui parvenait tout de même à enchainer les mots avec une rapidité incroyable.
-Vous voyez ? Vous voyez pourquoi je vous ai fait venir ?! Vous êtes quelqu’un d’éclairé, capitaine ! Vous savez ce que vous avez à faire et vous avez un don pour comprendre les choses avant tout le monde ! Vous ne m’avez jamais déçu ! Mais comment savez vous que ces larcins ne proviennent pas du même homme ?
-Ils sont bâclés, sans signification. Ca ne lui ressemble pas. Cet homme à un but précis, et j’attends son prochain coup d’éclat pour mieux le comprendre. Cependant, des hommes à qui je fais personnellement confiance fouillent la ville en des points précis pour le retrouver. Il est aidé par la population, cela ne fait aucun doute.
-Mais n’est-il pas possible de l’arrêter avant qu’il ne commette de tels crimes ? Dois je vous rappeler qu’en attaquant ma Garde, il m’attaque directement moi, mais aussi toute ma famille ? La famille Royale ! Il en va de votre devoir d’empêcher tout ceci !
-Paris est vaste, et il est seul. Il m’est impossible de le trouver à moins de savoir à l’avance ou il se rendra. Il sera bientôt guéri de ses blessures. Il va recommencer à frapper et ce ne sera qu’à partir de la que je pourrais le contrer, mais seulement après. Comme un chasseur qui attend sa proie, je dois faire en sorte qu’il vienne jusqu’à moi !
-Je vous ai engagé, et je vous paye grassement pour me protéger ! Pas pour élaborer je ne sais quel plan stupide pour égayer votre petite fierté ! Si dans les 15 jours prochains vous ne me le tuez pas, je vous remercierai dans les plus prompts délais capitaine ! Me suis-je bien fait comprendre ?!
-Oui, Sir.
-Retirez vous, laissez-moi seul. Tachez de vous rendre utile.
Leclerc inclina légèrement la tête, avant de passer la porte en serrant les poings. Il pestait contre ce roi incapable de comprendre les subtilités d’une chasse à l’homme dans une jungle urbaine. Dans les couloirs du somptueux château, il croisa la reine qui affichait une mine inquiète sur son beau visage. L’autrichienne avait ses cheveux clairs qui tombaient sur ses épaules et vint le voir, interloquée.
-Ne faites dont pas attention aux cris de mon mari. Il est très nerveux en ce moment. Un homme tel que vous se doit de le pardonner.
-Je comprends, ma reine. Mais le roi semble impliqué dans une affaire personnelle et doit faire face à quelqu’un de très doué, qui cherche à se venger. Je regrette de ne pas en savoir plus.
La reine lui répondit quelques paroles encourageantes. Mais ne lui apporta rien de plus. Toutefois, cette dernière phrase résonnait encore dans sa tête. « Je regrette de ne pas en savoir plus ». Il l’avait prononcée mot pour mot il y a de ça bien longtemps, en Amérique.
C’était il y a 30 ans.
13 septembre 1759.
Québec.
Sur les buttes.
Un vent de silence s’emparait des francs tireurs français en ordre de résistance. Tous voyaient s’approcher les tuniques rouges venues s’emparer de la ville. Tous savaient à quoi s’en tenir. Tous savaient qu’ils avaient les pieds dans une tombe. L’avenir incertain déterminera s’il s’agira de la leur ou de celle de leurs ennemis. Tous immobiles et impartiales, les soldats français patientaient la, sous la peur et le courage réunis, qui sans le savoir, les liaient à leur adversaires partageant les mêmes tourments...
Ca avance vite
Ah ce fut ma foi fort plaisant à lire !
"-Tu es trop mal en point pour le moment. Je ne voudrais pas te tuer de cette manière. Si un jour ça arrive, ce serait uniquement avec mon épée, je garde quelques principes moraux. " C'te réplique merdique digne d'un blockbuster quoi !
ouais je m'inspire parfois de bouses du cinema qui parfois méritent qu'on s'en souvienne
et on retourne 30 ans en arrière, peut-être sur les traces du père de Gabriel Epervier ; Ce nom ne serait pas un peu pompé de la BD :p
Sinon j'adore cette fic et je trouve ça malheureux que peu de personne poste des messages :D
Bataille de Québec; c'est la mort de wolf non? Le père de Gabriel a tué wolf !!! Ou il a tué montcalm... qui avait la pomme?
Et une petite erreur au 10e paragraphe Gilles >< Gabriel
MErci Nico
Mais attends, on revient 30 ans avant, mais du coté du Capitaine qui recherche Gabriel, et c'est pas son père hein Ou as tu été chercher ça ?
Et oui tu connais ton histoire Wolfe y laisserait la vie
et epervier je ne l'ai pompé sur rien du tout, de quelle bd tu parles ?
Les 7 vies de l'épervier, le héros s'appelle gabriel. Mais si tu me dis que c'est une coincidence je te crois
Et a propos du capitaine, j'en sais rien je m'étais juste imaginé plein de truc ;)
ah ok bah pour la BD c'est une pure coïncidence, j'essaye de mettre des correspondances avec la Bible c'est pour ça, donc le héros s'appelle Gabriel, ou le titre du chapitre 13, ou bien d'autres encore
Et effectivement le capitaine pourrait être son père tu verras bien
En tout cas ca prouve que tu suis très bien l'histoire et je t'en remercie
puisque ton histoire arrive au presque au meme point que sur revelations, vas tu ne poster que ici ou continuer sur les daux forum?
Salut Max
Je vais continuer sur les deux ca ne coute rien
Ca veut que l'on aura plus droit a un chapitre tous les deux jours mais que le délai sera plus long entre deux chapitre
Il sera de deux semaines au mieu
J'espère que c'est ironique :p