CONNEXION
  • RetourJeux
    • Tests
    • Soluces
    • Previews
    • Sorties
    • Hit Parade
    • Les + attendus
    • Tous les Jeux
  • RetourActu
    • Culture Geek
    • Astuces
    • Réalité Virtuelle
    • Rétrogaming
    • Toutes les actus
  • French Days
  • RetourHigh-Tech
    • Actus JVTECH
    • Bons plans
    • Tutoriels
    • Tests produits High-Tech
    • Guides d'achat High-Tech
    • JVTECH
  • RetourVidéos
    • A la une
    • Gaming Live
    • Vidéos Tests
    • Vidéos Previews
    • Gameplay
    • Trailers
    • Chroniques
    • Replay Web TV
    • Toutes les vidéos
  • RetourForums
    • Hardware PC
    • PS5
    • Switch
    • Xbox Series
    • Overwatch 2
    • FUT 23
    • League of Legends
    • Genshin Impact
    • Tous les Forums
  • PC
  • PS5
  • Xbox Series
  • PS4
  • One
  • Switch
  • Wii U
  • iOS
  • Android
  • MMO
  • RPG
  • FPS
En ce moment Genshin Impact Valhalla Breath of the wild Animal Crossing GTA 5 Red dead 2
Etoile Abonnement RSS
Assassin's Creed III
Forum
  • Accueil
  • Actus
  • Tests
  • Vidéos
  • Images
  • Soluces
  • Forum

Sujet : [Fic] La naissance de l'aigle

DébutPage précedente
1234567891011  ... 12
Page suivanteFin
mattix33 mattix33
MP
Niveau 5
28 mars 2012 à 18:36:11
  • ta fic, elle est super :)

(dsl pour le double post)

clem-brt clem-brt
MP
Niveau 4
28 mars 2012 à 19:22:04

Bravo!! continue!! :gni: :gni:

DEN2OO7 DEN2OO7
MP
Niveau 10
28 mars 2012 à 19:52:18

Merci à vous tous, ça me donne encore plus envie de la continuer :-)

En fait, pour les écarts de langage, j'ai beaucoup lu sur cette époque et figurez vous que pour les insultes, ce n'était pas très éloigné de ce qu'on a encore aujourd'hui :oui:

En fait, on peut même comprendre qu'ils sont entre frères, et qu'ils peuvent se permettre de parler comme ça. Et n'oublions pas qu'aucun des deux n'est un assassin, et ils n'ont donc pas besoin d’être réservé :)

Je me suis un peu trop justifié je crois :hap:

_destroyers_ _destroyers_
MP
Niveau 10
28 mars 2012 à 20:00:25

KOM JE T GRILAY :hap:

Et en plus tu fait attendre la suite? :noel:

Mortis_karal Mortis_karal
MP
Niveau 10
28 mars 2012 à 20:07:58

Je pense quand même DEN' que "Ne dites pas un mot de plus, chien (batard)" c'est plus classe qu'un vulgaire "ta gueule" ! Allez vivement le prochain chapitre !

DEN2OO7 DEN2OO7
MP
Niveau 10
29 mars 2012 à 19:03:16

la suite tomorow morning :p)

_destroyers_ _destroyers_
MP
Niveau 10
29 mars 2012 à 19:24:23

Je pourrai la lire que samedi :oui:

Mortis_karal Mortis_karal
MP
Niveau 10
29 mars 2012 à 19:32:16

DEN' : Ok, je lirai et te donnerai un avis comme d'hab' ! ;)

ViirtuooozZ ViirtuooozZ
MP
Niveau 8
29 mars 2012 à 19:45:43

trop hâte de voir la suite!! :)

DEN2OO7 DEN2OO7
MP
Niveau 10
30 mars 2012 à 09:45:26

Voici donc la suite ! :)

Chapitre 3 :banzai:

15 juillet 1789
Paris, France.
Forteresse de la bastille.
01h30 du matin.

Des soldats français rentraient dans l’enceinte, constatant l’ampleur des dégâts. Le feu prenait encore les toits et éclairait la place dans toute sa désolation. Les soldats suisses qui avaient défendu les lieux furent tués jusqu’au dernier. Le sergent du petit groupe de soldat regardait autour de lui, les mains sur les hanches. Son tricorne lui cachait les yeux et il était impossible d’en deviner ses pensées. Les jeunes hommes qui l’accompagnaient prenaient peur.

-Gabriel, il vaudrait mieux ne pas trainer ici. C’est devenu un vrai coupe gorge !

-La ferme. Tu vois pas qu’il n’y a personne ?

-Ouais mais avec toutes ces rues on risque de sacrément se retrouver dans la merde d’une minute à l’autre. Regarde ces cadavres…ils se sont fait quasiment démembrer ! C’est pire que sur un champ de bataille.

-Parce que tu y as déjà foutu les pieds sur un champ de bataille ?

L’homme s’était retourné vers le réfractaire, qui préféra se taire. Des corbeaux, éclairés par la lune, tournaient dans le ciel, dérangés par ces gens dans leur repas. Ils poussaient leurs cris comme pour leur demander de partir. La chaleur de l’été avait accéléré le pourrissement et l’odeur des cadavres était devenue repoussante. Gabriel sentait une colère passée monter en lui. Il serrait les poings.
Huit années étaient déjà passées depuis que son frère fut assassiné sous ses yeux en Amérique, mais jamais sa haine ne fut retombée. Il s’était juré de tuer tous ceux qui en étaient responsables, et ne rentrerait chez lui que lorsque ce sera fait. Depuis son départ il y a 10 ans avec Gilles, jamais il n’était revenu à la maison. Il se disait que tant qu’il ne rentrerait pas, ses parents qui étaient si généreux pouvaient toujours nourrir l’espoir de le voir rentrer tous les deux un jour. Mais s’il rentrait seul, il ne pourrait jamais supporter leur chagrin.

- Suivez-moi, on rejoint la garnison. Quittons la ville.

-Quoi ? Mais c’est à perpette !

-T’AS UNE MEILLEURE IDEE ?!

Il repoussa ses soldats pour se frayer un chemin et quitta la forteresse par le pont levis jonché de cadavres. Les autres suivirent leur chef sans poser de questions, et étaient tous heureux d’enfin quitter les lieux. Dans les rues, les feux de la veille crépitaient encore un peu partout, des fourches de paysans trainaient encore et il fallait faire attention où mettre les pieds. Leurs pas résonnaient tandis que de furtives ombres allaient se cacher plus loin dans les méandres des rues parisiennes, craignant de revoir les sanglants combats dont ils avaient été témoins. Après quelques centaines de mètres, Gabriel leva la main et ordonna le silence. Il pencha la tête dans une ruelle sombre et se retourna vers les trois autres soldats qui déglutirent, ils serraient tous leur mousquets comme s’il s’agissait de leur âmes perdues.

-La voie est libre. En coupant par la on rejoindra la route nationale en un rien de temps.

Personne n’en fut rassuré tant la rue était sombre et silencieuse. Un vent glacial dans la nuit d’été en venait et leur caressait les oreilles. Même la lueur de la lune parvenait à peine à éclairer le long chemin étroit qui leur faisait face. Gabriel avait le sourire aux lèvres.

-Oh par pitié me dites pas que vous chiez dans votre froc...

Lorsqu’ils s’engagèrent, l’atmosphère commençait à devenir pesante. Même les cris des corbeaux si bavards s’étaient tus. Leurs pas devenaient par réflexe plus légers et la discrétion qu’ils affichaient les faisait par la même passer du statut de soldats digne de ce nom, à proie cherchant à s’échapper. Gabriel ressentit alors ce que les autres avaient du mal à cacher. La peur le tenait au ventre. Il s’était rendu compte que la seule raison pour laquelle ils étaient encore en vie fut qu’ils n’étaient pas dans les environs au moment des émeutes. Maintenant, la ferveur des habitants pour l’élan de rébellion était à son maximum après l’effroyable succès qu’ils avaient remporté en prenant la Bastille. Leur temps était compté.

-Faisons profil bas jusqu’à ce qu’on sorte de la capitale.

-C’est une très bonne idée ! Mais je pense qu’elle n’arrive que bien tard…

Un homme d’une vingtaine d’année arriva en face, d’une rue adjacente. Il faisait tournoyer une dague dans les airs et s’amusait à la rattraper par le manche. Rapidement, il fut suivit d’autres personnes toutes aussi menaçantes. Elles arrivaient des toits et de l’arrière. Le chef de bande tâchait de rester courtois, même si la situation penchait largement en sa faveur. Il parlait tandis que ses comparses mal habillés, pieds nus et portant la barbe montraient ostensiblement leurs piques et leurs massues.

-Laissez vos armes, vos uniformes, vos munitions et votre poudre, et vous laissera peut être la vie sauve.

La panique remplit très rapidement les jeunes soldats qui déjà mettaient leurs fusils à terre. Ils regardaient d’un air horrifié ces gens qui voulaient leur peau. Gabriel restait seul, debout. Sa tête légèrement penchée en avant permettait à son visage de se dissimuler derrière un tricorne soigné. Lentement, il déboutonnait sa veste. Et enlevait les sangles qui le gênaient.

-Je vois que l’armée de Sa Majesté le Roi à appris à être raisonnable !

Les autres rirent d’un rire forcé qui résonnait en échos dans les rues. Personne ne viendrait à leur secours. Gabriel et ses soldats allaient devenir quelques corps inertes en plus dans cette pagaille. Ceux qui entouraient le sergent tentèrent de partir mais lorsqu’ils atteignirent les brigands, ceux-ci leur logèrent une lame en plein cœur. Gabriel ne se retourna même pas pour les voir mourir, sachant à quoi s’attendre. Il venait de déboutonner sa veste et arrêta de se dévêtir. Le chef de bande restait confiant.

-J’ai bien dit « peut être » vous laisser partir. Tuez-le.

La rétine de Gabriel se contracta. Toute sa vie tournait autour de cette fameuse phrase, qui avait transformé son existence en cauchemar. Ses deux bras plongèrent à l’intérieur de sa veste en en sortirent deux pistolets qui parvenaient à briller malgré l’absence de lumière. Les bandits qui s’approchaient s‘arrêtèrent. Ils ne distinguaient de cet homme si étrange qu’un sourire en coin qui dépassait de son chapeau. Il lâcha quelques mots.

-Si vous voulez mes armes, je serais prêt à vous les rendre. Balle par balle.

La troupe s’approcha encore et Gabriel souleva son tricorne avec le canon d’un de ses pistolets, dévoilant un regard incisif et perçant. Il voyait très bien la quinzaine d’ennemi qui tremblait. Il repointa ses armes vers eux, plus haut encore, tandis que la distance qui les séparait s’amenuisait encore. Après quelques mètres, il fit feu et tua d’une balle en pleine tête les deux premiers qui arrivaient. Ceux-ci tombèrent dans les bras de leurs amis, qui n’en revenaient pas. Gabriel esquiva alors une pique qui arrivait dans son dos, elle fendit les airs et s’arrêta net devant ses yeux. Il s’en saisit et repoussa du pied son propriétaire.
Rapidement, il embrocha un, puis deux brigands qui s’approchaient. Le sang gicla lorsque le troisième fut transpercé par le torse de part en part. Ne pouvant en retirer la lance, Gabriel la lâcha puis recula. Il avait éliminé tous ceux derrière lui. Mais il était essoufflé. Le loup voyait une meute de chien de chasse enragée déferler sur lui. Il n’avait plus rien dans les mains.
Il dégaina son sabre, ce qui stoppa net encore une fois la masse d’homme qui arrivait. Ils préféraient cette fois ci anticiper les coups. Tout en reculant, Gabriel se retrouvait sur une petite place centrale, à la croisée de plusieurs rues. Une fontaine faisait couler son eau qui par son ruissellement apaisant contrastait avec ce qu’il se passait.

-Vous n’êtes plus que dix. :)

- Crevez-moi ce SALOPARD !!

Ils avaient encerclé le dernier soldat qui prenait peu à peu conscience qu’il s’agissait de son baroud d’honneur. Gabriel esquiva plusieurs piques, mais une vint se loger dans le bas ventre. La douleur fut vive et brève, ce qui lui donna la force de casser la lance avec son sabre et de trancher la gorge de celui qui la tenait. D’un coup de pied bien placé, il brisa net le genou d’un de ses adversaire plus se replia sur la fontaine. Il se mit en position de combat d’escrimeur que chaque noble affectionnait. Ce qui fit rire la troupe.
Tous mirent les pieds dans l’eau, cherchant le regard de celui qui résistait encore. L’eau qui tombait en pluie était récupérée par son tricorne et tombait gracieusement devant son visage qui osait toujours sourire.

-Plus que huit !

Ils fondirent une dernière fois sur lui, mais la fatigue accumulée commençait à peser. Lourdement, Gabriel repoussait les coups les plus faciles mais certains passaient à travers sa garde. Plusieurs piques venaient lui percer les mollets et la cuisse. Un nouveau coup au bas ventre l’acheva. Epuisé et baignant dans son sang qui se mariait à l’eau, il s’écroula en arrière. Le chef de bande le surmonta enfin, il lui avait enfin volé ce sourire arrogant.

Sans dire un mot, il posa sa botte sur la gorge du soldat et appuya. Sa tête plongea dans l’eau. Il se noyait. La Lune paraissait si belle en cette époque de l’année. Tandis que la vie le quittait peu à peu et le délivrait de ses tourments, Gabriel l’observait à travers l’eau. Ses mains glissaient et profitaient de la texture lise et agréable du fond du bassin.

C’est alors que sa rétine se rétracta une nouvelle fois. Ses doigts étaient tombés sur une lance laissée à terre. Ils s’en saisirent. A son grand étonnement, son bras avait encore la force de sortir de l’eau avec cet outil si lourd. Sa longueur fendit les airs avec toute la projection de gouttes que cela entrainait et vint traverser le crâne de son meurtrier. Gabriel mit enfin la tête hors de l’eau pour respirer un peu. Il voyait les derniers brigands qui le regardaient, terrifiés. Ils partirent en courant, laissant derrière eux leur chef qui remplissait de son sang la fontaine parisienne qui devenait rouge.

-C’est l’assassin ! Il est ici !! Courez !!

Gabriel les vit courir aussi vite qu’il le pouvait, ne comprenant rien à ce qu’ils disaient. Il sortit de la fontaine. Ses vêtements détrempés étaient très lourds. Trop lourds. Il parvenait à peine à rester debout. Soudain, un malaise le fit basculer en arrière, mais un homme le retint. La dernière chose qu’il vit était un visage qui le regardait avec attention tandis qu’il perdait connaissance. Cette capuche blanche l’empêchait de regarder la Lune encore une fois.

-Tu as perdu trop de sang, je vais te soigner.

:banzai:

Mortis_karal Mortis_karal
MP
Niveau 10
30 mars 2012 à 11:27:36

Pas mal ! :ouch: Même carrément géant ! :ouch2:

Alors sinon, que dire ? Pas grand chose, les dialogues sont adaptés à l'époque, le combat est plutôt pas mal, et le comportement "fougueux" de Gabriel est plutôt excellent ! Allez la suite ! :cute:

DEN2OO7 DEN2OO7
MP
Niveau 10
30 mars 2012 à 12:29:46

Merci beaucoup :-) ! Oui j'ai donné ce comportement à Gabriel parce que (no spoil vous vous en doutez ) il va devenir un assassin, et j'en ai marre de voir Altair ou Ezio qui s'assagissent car ils sont tombés chacun très tôt dans la confrérie. Gabriel lui, y entrera plus tard pour de vrai, et son comportement sera nettement différent, même s'il devra respecter les règles du credo :oui:

Mais je trouve normal que le respect des lois des assassins se perdent à travers les siècles, tout comme la société qui évolue. Donc dans mon histoire (si je la mène au bout :peur: ) on retrouvera l'univers, mais vu de manière différente :p)

Et puis vous n’êtes pas ici pour lire exactement la meme chose que dans le jeu :noel: sinon autant le refaire :o))

DEN2OO7 DEN2OO7
MP
Niveau 10
30 mars 2012 à 16:51:44

:up:

DEN2OO7 DEN2OO7
MP
Niveau 10
30 mars 2012 à 17:46:21

:p)

_destroyers_ _destroyers_
MP
Niveau 10
30 mars 2012 à 23:24:42

Je l'ai deja lue ton chapitre 3 :hap:

DEN2OO7 DEN2OO7
MP
Niveau 10
31 mars 2012 à 00:42:03

quitte dont ce forum,mecreant :noel:

DEN2OO7 DEN2OO7
MP
Niveau 10
01 avril 2012 à 11:41:16

Chapitre 4 :banzai:

Gabriel sombra dans les méandres de son âme. Ses pensées étaient composées de souvenirs et de cauchemars difficiles à supporter. Des scènes de batailles violentes lui revenaient dès qu’il fermait les yeux. Il ne souffrait plus et avait l’impression d’être plongé dans un monde dans lequel il était emprisonné, composé de bruits sourds et d’images glauques entremêlées. Petit à petit, il se sentait respirer. Il reprenait possession de son corps et les sensations revenaient. La première fut la douleur.
L’adrénaline monta jusqu’à son cerveau et le força à ouvrir les yeux. Les premiers sons qui parvenaient à son oreille étaient celui d’un feu qui crépitait dans une cheminée, ainsi qu’une discussion qui se tenait discrètement près de lui.

-…se battait contre une vingtaine de malfrats et parvenait à les tenir en échec. Je suis intervenu avant qu’ils ne le tuent. Je suis quasiment sur qu’il pouvait s’échapper mais il préférait rester les affronter.

Ses yeux étaient ouvert mais il voyait encore trouble, il commençait à se relever sur le lit. Sa bouche était pâteuse. Il distinguait les deux silhouettes devant lui. L’une était plus petite que l’autre, il s’agissait d’une femme. Elle répondit.

-C’est étrange. Je n’ai encore jamais vu ça…

-Il pourrait rivaliser avec les meilleurs d’entre nous, mentor. J’ai pensé qu’il pourrait peut être…

-Je ne parlais pas de ça ! Je ne vous demande pas de me ramener des suicidaires à la confrérie ! A quoi cela nous servirait il de les former s’ils se jettent sur les baïonnettes de l’ennemi dès la première occasion ?

- Pardonnez-moi, mentor.

-Ce n’est pas avec des gens comme cette épave que nous parviendront à dérober cette pomme. Dès qu’il sera sur pied, remettez le dehors.

Gabriel avait recouvré tous ses sens depuis qu’il avait entendu parler de « la pomme ». S’agissait il de ce maudit objet à l’origine de tous ses tourments ? A l’origine de la mort de son frère ? Cette femme qu’on appelait mentor en savait surement beaucoup. Tous les chemins qui menaient à cette pomme menaient obligatoirement à ceux qui la détiennent. Ces « templiers ». Rochambeau était le premier de toute la liste.

-La pomme ? Elle est ici ?

Sa phrase figea sur place ses hôtes. Ils le regardaient avec des yeux effarés et ne répondaient pas. La jeune femme s’approcha alors de son lit et posa les mains sur le bois décoré qui soutenait le matelas. Ses yeux bleus étaient à moitié dissimulés par des cheveux roux qui tombaient en mèches. Il était facile de déceler un accent italien lorsqu’elle articulait.

-Vous connaissez la pomme ? Qu’en savez-vous ? Quand l’avez-vous vu ?

Gabriel était assailli de questions et la lumière pourtant faible des bougies qui l’entouraient continuaient de lui agresser les yeux. D’un geste de la main, il intima a la jeune femme de s’approcher un peu plus. Elle s’exécuta et se pencha à sa hauteur, interloquée. Son pendentif en forme de A stylisé s’échappa de sa poitrine et Gabriel ne pu s’empêcher de le remarquer. Toutefois, il avait une autre idée en tête.
D’un geste, il se saisit du couteau de la jeune femme, le sortit de sa ceinture et le porta à sa gorge. Il se leva alors avec son otage et fixait l’homme à la capuche, qui à son grand étonnement n’avait pas bougé.

-Vous allez me dire ou je suis ou je remaquille la demoiselle.

-A votre place, vieux, je ne ferais pas ça…

Gabriel ne comprit pas cette menace déplacée. Il fit encore un pas avant de s’écrouler sous la douleur. La femme avait fait pression sur un de ses pansements. Il se retrouvait à terre et complètement sans défense, encore une fois. Son otage l’enjamba et alla rejoindre son comparse qui regardait le sergent avec un air de pitié. Le couteau était dans ses mains. Gabriel respirait fortement et la fatigue le reprenait. Elle l’avait maitrisé trop facilement.
Il faisait toujours nuit dehors. La Soleil n’allait pas tarder à se lever.

-Dès qu’il sera en état de marcher, foutez le moi dehors !

-Oui, mentor.

Il la vit sur le point de sortir de la pièce, mais il la retint avec ce qu’elle voulait entendre, conscient de son erreur. Il avait peur.

-Je l’ai vu en Amérique ! A Yorktown, il y a 8 ans. Je l’avais dans les mains. Je…

La femme s’était arrêtée et l’écoutait sans même se retourner. Elle était visiblement très énervée. L’homme à la capuche était vêtu de blanc et l’écoutait avec attention. Il avait les bras croisés et adoptait une posture plutôt fière. Seules ses bottes hors de prix dépassaient de l’étoffe blanche dont certains raffinements étaient cousus sur les épaules. Ils représentaient des aigles pour la plupart, ainsi que des symboles étranges et des écritures d’une autre langue.

-…je…des soldats me l’ont prise. Ils ont tué mon frère pour l’avoir. Je n’en ai jamais entendu parler depuis.

-Avez-vous…savez vous ce dont elle est capable ?

-Elle peut contrôler les esprits et les corps, je crois…on s’en est servit contre moi une fois.

Elle se retourna et fronça encore plus les sourcils, septique. Elle croisa les bras comme l’homme à coté d’elle et posa son dos sur le mur. Elle était très intéressée.

-Vraiment ? Alors pourquoi êtes-vous toujours en vie ?

-C’est fou le nombre de fois où on m’a posé cette question… !

Gabriel reposa la tête sur le sol et ferma les yeux. Il s’endormait paisiblement, d’une seconde à l’autre. Il se sentait bien sur le tapis de cette chambre. Avant de s’évader encore une fois. Il entendait encore cette si douce voix tentée d’un si charmant accent.

-Qu’il commence l’entrainement dès que possible. Je n’avais pas réalisé qu’il nous était déjà lié. Il peut être des choses à nous apprendre, et il est évident qu’il pourra nous apporter autant qu’on lui en apportera.

-Parfois la destinée nous dévoile bien des surprises, mentor.

-Tu parles de destin quand il ne s’agit que d’une pure coïncidence.

Elle partit, laissant l’homme seul avec Gabriel. Il se tourna vers ce dernier et dévoila un sourire en coin.

-Qui sait… ?

:banzai:

Mortis_karal Mortis_karal
MP
Niveau 10
01 avril 2012 à 12:00:04

C'est fou à quel point je lis ta fic vite, même en prenant mon temps ! Peut-être parce qu'elle est plutôt bonne et originale ?

Néanmoins c'est trop court, je sais que la moitié des membres de jv.c ne lisent pas des bouquins de plus de trente pages et d'autre sujet que Ratus mais bon pour moi qui suis habitué à lire des gros bouquins là bah, j'peux te dire qu'encore 10 de tes chapitres pourraient faire un chapitre lambda !

M'enfin, très bon chapitre mais, j'suis surpris que Gabriel aie put si facilement prendre le couteau de l'Assassine avec tant d'aise.
Elle aurait juste pour le contrer.

DEN2OO7 DEN2OO7
MP
Niveau 10
01 avril 2012 à 12:21:56

Ouais je suis d'accord avec toi sur tout ce que t'as dis, je trouve ce chapitre plus court que les autres mais je corrigerai ça :oui:
Et quand à l'assassine qui se fait berner, si tu lis plus attentivement, tu remarqueras qu'elle sous estime Gabriel dès le début :p)

DEN2OO7 DEN2OO7
MP
Niveau 10
01 avril 2012 à 12:22:28

et merci pour les compliments au passage :-)

DébutPage précedente
Page suivanteFin
Répondre
Prévisu
?
Victime de harcèlement en ligne : comment réagir ?
Infos 0 connecté(s)

Gestion du forum

Modérateurs : Thib2a
Contacter les modérateurs - Règles du forum

Sujets à ne pas manquer

Meilleures offres
Achetez vos jeux au meilleur prix :
- Dispo sur PC - 35.5€
PS3 23.50€ ONE 31.19€ 360 39.90€ PS4 39.99€ ONE 44.75€
Marchand
Supports
Prix
La vidéo du moment