L'un de mes Spielberg préférés ! Et l'un des seuls films ou je supporte DiCaprio.
Perso c'est un des seuls films où je supporte Amy Adams.
Une question me turlupine, que signifie cette manie de déchirer toutes les étiquettes que Frank trouve ? Comment l'interpréter ?
Juste un TOC rien de plus, on a tous plus ou moins des manies, lui c'étais ça
Oui je vois, je pensais qu'il y avait une interprétation à ça. Peut-être que le vrai Franck le faisait aussi. Merci !
Super ce film, je viens de le voir et le duo Di Caprio / Hanks fonctionne à merveille
Ce soir sur 6ter.
Le 22 juin 2021 à 08:44:08 :
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tous les jours sur prime video
et à n'importe quelle heure
Le 03 septembre 2021 à 23:20:46 :
Le 22 juin 2021 à 08:44:08 :
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Jusqu'à qu'il soit retiré du catalogue...
Salut.
Arrête-moi si tu peux, voilà une production qui m'avait beaucoup plu lors de mon unique visionnage, ce dernier remontant à plus d'une quinzaine d'années. Pour la "première fois", Spielberg s'essaye à la comédie, genre qu'il avait seulement effleuré dans certains de ses films, notamment dans la saga Indiana Jones. Sans surprise, l'homme qui valait 10 milliards assure en nous livrant une aventure endiablée et riche en rebondissements.
Après avoir réussi à nous pondre d'innombrables chefs-d'œuvres dans maintes catégories - Horreur/SF/Aventure/Historique -, celui-ci ne déroge pas à la règle de l'excellence.
De prime abord, l'histoire qui nous est racontée est absolument rocambolesque, et même si l'ensemble est légèrement romancé, les grandes lignes sont quant à elles véridiques. Pour souligner la tournure amusante du long-métrage, ce dernier met astucieusement en parallèle le génie de Frank Abagnale à sa légère insouciance d'adolescent, donnant alors lieu aux situations cocasses proposées. Ceci dit, tout n'est pas synonyme de blagues et bouffonneries, nous sommes plutôt face à une comédie dramatique, le personnage principal vivant quelques malheurs bien réels.
Tom Hanks et Leonardo DiCaprio ; voilà assurément deux noms qui ne déçoivent pratiquement jamais devant une caméra. Plus que leurs prestations irréprochables, le choix de ces derniers est judicieux de part le récit et le style proposé. En effet, l'acteur de Titanic est physiquement parfait pour le rôle, car si à cette époque ses traits juvéniles pouvaient être gênants dans 2/3 œuvres pour certains spectateurs, celui d'Abagnale lui sied à merveille. De surcroît, en plus de dégager une intelligence naturelle, il possède déjà un bagage cinématographique éloquent, réussissant à faire ressortir les éclectiques traumatismes de l'individu. De son côté, Hanks profite de sa bonne bouille - et de son immense talent - qui n'aurait pas fait défaut dans un dessin animé ou une BD pour appuyer l'approche cartoonesque du film.
: Ça alors, j'ai loupé ma vocation !
Là où l'œuvre parvient à tirer son épingle du jeu, c'est dans ses fréquentes mentions aux animés, celles-ci étant renforcées par sa réalisation et ses formidables musiques.
Sans être sa plus mémorable, la mise en scène réussit à rendre son intrigue efficace, en plus d'être aidée par un montage d'une très grande qualité renforçant la tension et le rythme global. Il est également à noter de multiples citations visuelles à Hitchcock, comme en témoigne sa façon de filmer dans un premier temps les armes lors d'une fouille plutôt que les agents. D'autres exemples sont présents, particulièrement sur le découpage des scènes. En l'occurrence, je retiens le génialissime passage de l'hôtel, ainsi que l'arrivée à l'aéroport avec les ravissantes jeunes femmes qui trompent le FBI ; deux moments d'une maîtrise à faire pâlir un esquimau !
Comme évoqué plus haut, l'un des points marquants du long-métrage est incontestablement la bande originale signée John Williams. Le compositeur livre une partition à mi-chemin entre le cartoonesque et l'Hitchcockien, celle-ci accompagnant l'œuvre de manière remarquable en suivant les diverses tonalités narratives de cette dernière.
Étant moi-même un fan inconditionnel de la franchise, il m'est impossible de ne pas évoquer l'hommage pas piqué des hannetons fait à 007. C'est un secret de polichinelle ; Spielberg a toujours voulu réaliser un James Bond, et même si cela n'arrivera malheureusement jamais, de nombreux clins d'œil sont disséminés dans quelques-uns de ses succès passés.
Le smoking d'Indiana Jones au début du second volet est identique à celui de Sean Connery dans Goldfinger - ce n'est qu'un exemple parmi d'autres.
: Un homme de goût assurément !
Évidemment, il n'est pas question d'un simple "easter egg" à dénicher dans Arrête-moi si tu peux, pendant près de deux minutes nous nous retrouvons face aux différents éléments ayant contribué à la légende de notre agent préféré : sa voiture fétiche, son costume, une femme à dévêtir, sans oublier d'omettre la musique emblématique de la saga avec en prime un extrait de Goldfinger - encore une fois !
Au rayon des petits bémols, je dois bien avouer émettre certaines réserves au niveau de la photographie, celle-ci alternant étrangement dans son traitement selon les prises de vues. En réalité, si globalement de bonne facture, à plusieurs instants un aspect blanchâtre vient un tant soit peu détériorer l'image ; je me demande s'il ne s'agit pas de blancs cramés. En tout cas, et si ce n'est pas une erreur au moment du tournage, je n'adhère pas au parti pris !
Pour continuer sur ma lancée, l'utilisation du personnage d'Amy Adams me chagrine légèrement. En outre, sa présence est trop rachitique, et étant une partie assez brodée de l'aventure, sa plus-value aurait été plus bénéfique avec davantage de scènes. Par conséquent, la jeune femme a un peu le cul entre deux chaises : pas assez présente pour être intéressante, mais trop pour son importance supposée ! Malgré tout, ses répliques restent assez drôles, en dépit de ma déception sur son "développement".
Les années 60 obligent, l'équipe du film a dû utiliser la machine à remonter dans le temps fabriquée par Tesla lui-même. Dès lors, on peut apercevoir de nombreux costumes colorés, des automobiles classieuses, des enseignes disparues et une insouciance que j'aimerais retrouver de nos jours.
: Un humour à électrocuter un pigeon...
S'il ne s'agit vraisemblablement pas du long-métrage le plus connu de son réalisateur, il n'en reste pas moins l'un des meilleurs du genre. Intense, rythmé, admirablement bien joué/monté et possédant une excellente BO, Arrête-moi si tu peux prouve une nouvelle fois que tonton Spielberg n'est pas l'un des plus grands réalisateurs de notre époque pour rien.
Peace.
Note : 🌕🌕🌕🌕🌕🌕🌕🌕🌗🌑
T'es tellement un master mec
Tu m'as donné envie de le voir, à dire vrai je ne le connaissais pas.
Par contre, t'es moins présent en ce moment.
Le 08 novembre 2021 à 12:00:29 :
T'es tellement un master mec
Le meilleur des meilleurs, avec mention !
C'est gentil, même si je ne suis pas d'accord.
Tu m'as donné envie de le voir, à dire vrai je ne le connaissais pas.
Voilà qui me fait bien du plaisir.
Par contre, t'es moins présent en ce moment.
Je suis vraiment occupé en ce moment à l'hôpital, il faudrait quelques infirmiers en plus, je fais le boulot pour deux. J'ai des journées de 12 heures - voir plus - depuis 2 semaines, avant j'étais à 10.
Après, c'est un choix de vie mon grand.
12 heures
Je savais que t'étais infirmier mais pas avec de tels horaires.
De tout mon cœur bon courage mec, surtout dans un milieu aussi compliqué.
Merci.
Nonobstant, il ne faut pas sous-estimer le pouvoir attractif des jolies infirmières.
Vous confirmez ?
Walken est formidable dedans, son personnage me touche tellement.
Le 08 novembre 2021 à 14:01:09 :
Vous confirmez ?Walken est formidable dedans, son personnage me touche tellement.
Je confirme.
Je confirme et valide la belle critique de Niang.
Merci bien.
Le 08 novembre 2021 à 12:35:30 :
Merci.Nonobstant, il ne faut pas sous-estimer le pouvoir attractif des jolies infirmières.
Les "soirées infirmières" du temps de mes études me manquent.
ça me surprend que ce film ne contient que 170 message alors que c'est un classique sérieux