Et voilà, vous l'attendiez sûrement

Régalez-vous...ou pas :

Chapitre 12 : Le maître de l'énigme

- Quelle folie as-tu encore fait ? grogna Batman, nerveux à l'idée qu'un autre prisonnier du bâtiment X ne s'évade et qu'il arriverait peut-être trop tard.
- Oh, folie ? Moi, le plus grand détective du monde ? S'étonna avec ironie Edouard Nigma.
- Relâche les otages. Ordonna le chevalier noir sans trop y croire.
- Tu connais le jeu, « Batou ». Railla le sphynx. Trouves la clef de ce mystère et ils vivront. Mais dépêche-toi, l'heure tourne et il ne te reste que quinze minutes.
Sur ce, il raccrocha subitement, sans annoncer l'énigme qu'il avait annoncé plus tôt. Le justicier essaya de rester calme devant l'urgence de la situation. Il activa le minuteur interne (quinze minutes) de son casque et appela son fidèle majordome à l'aide de son oreillette.
- Alfred ?
- Oui, monsieur ?
- L'homme mystère a encore frappé. Et j'ai un quart d'heure pour trouver le lieu où sont enfermés des otages. Expliqua son maître.
- Je vois. Ne vous a-t-il pas laissé une énigme ? Demanda l'autre.
- Non, pas cette fois, déclara l'homme chauve-souris en regardant nerveusement autour de lui, désespérément. Juste : « Trouves la clef de ce mystère et ils vivront. Mais dépêche-toi, l'heure tourne et il ne te reste que quinze minutes. »
- L'heure dites-vous ? N'y a-t-il....scring..........scrang...
- Alfred ! Appela la terreur de Gotham, inquiète des interférences.
- Ah, on ne triche pas, monsieur le détective. Ricana la voix du maître des énigmes à la place.
Batman ne l'écouta pas. Il repensa plutôt à sa conversation avec son majordome. Quelle que chose avait attiré l'attention d'Alfred dans la phrase. C'était « l'heure ». La voilà, l'énigme de l'homme-mystère. Il n'y avait pas fait attention, mais les devinettes de son ennemi se résolvaient souvent par un mot mystérieux. Ici, il avait fait référence deux fois à l'heure alors qu'une fois suffisait amplement . Alfred avait compris cela, et allait demander si une chose s'apparentant à l'heure ne se trouvait pas dans...Gotham ? Arkham ? Ce n'était pas le genre du sphynx de laisser des énigmes impossibles. On ne pouvaient pas libérer des otages dans Gotham en quinze minutes, si on se trouvait à Arkham City. La réponse devait donc se trouvé près de lui. En se tournant vers la gauche, il vit alors l'endroit où devait probablement se trouver les otages : la grande tour de l'horloge de la ville-prison. Sans perdre une seconde, il courut vers le bord du bâtiment où il était et sauta vers celui d'en face. Il tira de sa ceinture son grappin afin de se hisser rapidement vers le toit. La tour se trouvait dans le quartier de Black Mask, s'il ne se trompait pas. Il sortit alors sa tyrolienne et tira vers une haute cheminée à cent mètres de sa position. Il quitta du sol ses pieds et se mit à traverser à toute allure la ville-prison. La tour de l'horloge se rapprochait, mais il était inévitable que deux ou trois tirs de tyrolienne étaient envisageables pour arriver à son but. Dans les rues, des criminels patrouillaient dont certains portant des masques de squelettes : le signe de Black Mask. Ce-dernier avait libéré un prisonnier dangereux au niveau -2, qui était peut être devenu son allié. Batman arriva à la cheminée où la tyrolienne s'était fixé. Il atterrit sur le toit d'un petit bâtiment et visa à nouveau une haute structure dans la direction de la tour de l'horloge.
- Dépêche-toi, il ne te reste que dix minutes. Railla la voix d'Edouard dans l'oreillette.
- Tu ne pourras pas te cacher éternellement. Le menaça-t-il.
- Je pense pourtant le contraire. Le contredit l'autre.
- Tu es tout seul parmi des centaines de prisonniers qui n'obéissent qu'à leurs maîtres. Souligna-t-il.
- C'est là que tu te trompes, détective. Mes hommes se sont infiltrés dans les gangs d'Arkham City. Je connais tous leurs agissements : Le Joker a abattu un de ses sbires pour se divertir il y a cinq minutes. Le Pingouin est dans les égouts à la recherche d'une nouvelle planque. Double-face établit son quartier général dans un ancien hôtel des bidonvilles. Et Black Mask prépare à faire entrer à Arkham City une trentaine de ses hommes restés jusque là à Gotham. Tu vois, je sais tout. Je vois tout.
L'homme chauve-souris atterrit alors sur un toit d'un bâtiment où se trouvait deux snipers de Black Mask. Dégainant son super bat-griffe, il tira sur les deux comparses et les fit tomber vers lui avant qu'ils ne comprennent ce qui leur arrivait. Puis, il sauta en l'air et abattit ses deux poing simultanément sur la figure des pauvres criminels, les assommant sur le coup. Il ressortit alors sa tyrolienne et tira sur la tour de l'horloge. Pourvu qu'il ne se trompait pas d'endroit.
- Ne crains-tu pas que tes hommes ne se fassent découvrir ? Demanda-t-il en filant à une vitesse incroyable à travers la nuit sombre d'Arkham.
- Ils sont plus malins que les abrutis qu'on pourrait trouver ici. Expliqua Edouard Nigma. Ah, on me signale que Harley Quinn a balancé du dirigeable un homme du Joker sur son ordre.
Tant d'ennemis. L'année dernière, Batman avait eu du mal à vaincre l'alliance huit ennemis. Mais ses ennemis étaient maintenant beaucoup plus nombreux. Pire, certains s'étaient alliés. Ce sera sans nul doute plus dur que la dernière fois.

La chauve-souris atterrit alors sur un toit. Il rangea son gadget puis sortit son grappin. De l'autre côté de la rue se trouvait la tour de l'horloge. Son minuteur indiqua cinq minutes, ce qui était faible mais suffisant. Il visa le dernier étage de la structure, qui était une sorte d'immense balcon qui donnait sur le dernier étage, au dessus de la salle de l'horloge. Arriver sur le balcon fut facile. En ressortir s'avéra être une autre chose. Il poussa la porte du balcon, et entra. La pénombre ne lui facilita pas les choses. Néanmoins, il vit deux gardes attachés au milieu de la pièce à ce qui devait être une bombe. Ils étaient éclairés par une lampe de fortune accrochée au plafond.
- Mon dieu, Batman, vous êtes là ! S'enthousiasma une des otages.
- Derrière vous ! Hurla l'autre.
La chauve-souris l'avait évidemment repéré, mais avait feint de ne pas l'avoir vu. Un homme de Black Mask, le visait de son pistolet. L'homme chauve-souris se jeta à terre en lui lançant un batarang. Il fit mouche et l'arme du bandit lui échappa. Mais il ne se découragea pas pour autant et, avec l'aide de deux complices qui firent leur apparition, se mit en garde tout en avançant prudemment vers le super-héros. Ce-dernier les chargea, ne pensant pas avoir trop de mal à les vaincre. Il sauta par-dessus l'un tout en lui répandant une fine couche de gel explosif sur le dos. Il en aveugla un autre aussitôt qu'il eut touché le sol grâce à sa cape avant de l'enchaîner avec quelques coups dévastateurs. Puis, il attrapa le troisième et le jeta sur celui ayant du gel explosif. Il sortit alors son détonateur et appuya sur le bouton principal, déclenchant une petite explosion mettant les deux autres malfrats K.O.
- Ah, bravo « batou », grinça la voix de l'homme-mystère à son oreillette. Tu as réussis à vaincre mes hommes qui t'attendaient.
Le chevalier noir s'accroupit près d'un assommé et l'examina.
- Fouille-le. Conseilla le sphynx à son oreille.
Il s'exécuta et trouva dans sa poche un point d'interrogation finement sculpté dans de l'émeraude. C'était en effet un homme d'Edouard infiltré dans le gang de Black Mask.
- Batman ! Ca va péter ! Cria un vigile, le ramenant à la raison.
- Mais l'énigme n'en est pas terminée pour autant. Reprit son adversaire à son écouteur. Les gardes sont solidement attachés à la bombe par des menottes de ma composition, comme tu le constateras.
Le justicier vérifia en regardant. Le maître des énigmes avait raison.
- Si tu les forces, la bombe explose. Le seul moyen de la désactiver est d'entrer un code de Quatre lettres sur le clavier intégré. Oh, et dépêche-toi. Finit-il avant de raccrocher.
- Sortez-nous de là ! Hurla un des otages, paniqué.
- Une minute. Le fit taire le chevalier noir en examinant le clavier en question.
Quatre lettres. Qu'est-ce que cela pouvait être ? La réponse devait être dans l'énigme.
« Trouve la clef de ce mystère et ils vivront. Mais dépêche-toi, l'heure tourne et il ne te reste que quinze minutes. »
La réponse était évidente, mais il avait quand même un doute. Cela pouvait-il être clef ? Tremblant, il approcha son doigt des touches et tapa : C-L-E...
Son doigt effleura la touche F. Il appuya alors dessus. Plus rien ne se fit entendre. Avec un « tut », les menottes des gardiens s'ouvrirent.
- Vous l'avez désamorcé ! S'écria un, fou de joie.
Ils se levèrent mais reculèrent néanmoins de la bombe par pure précaution.
- Je crois que oui, confirma le chevalier noir en se relevant. Elle ne fera plus de mal.
- Tu me déçois, détective. Cingla la voix d'Edouard. Tu t'es fait aidé de ton majordome.
- Des vies ont été sauvées, c'est le plus important, Nigma. Répondit Batman. Je me fiche pas mal de ce que tu penses. Je t'ai déjà prouvé auparavant que j'étais plus doué que toi, et je crois que je recommencerai.
- Ce n'est pas fini. Dit tout simplement l'homme-mystère en raccrochant.
Avec un sourire, l'homme chauve-souris revint vers les gardes. Il avait réussit à énerver le Sphynx en touchant son point sensible : son orgueil.
- Je vais vous conduire à l'île d'Arkham. C'est l'endroit le plus sûr. Avez-vous un talkie-walkie ?
- Euh...ouais. Affirma un garde en décrochant de sa ceinture l'objet en question.
- Appelez Gordon, dites-lui d'envoyer une vedette à Arkham Ouest.

L'ascenseur descendait dans le bâtiment X. Les gardes avaient été récupérés par le commissaire et allait retrouver Cash. Minuit était passé depuis longtemps. Bien que fatigué, notre héros se devait d'aller voir le niveau -3. Des Tiger avaient libéré le prisonnier qui s'y trouvait. Et ce n'était pas une bonne chose. Il espérait juste qu'il n'avait pas réussis à s'échapper. Les portes s'ouvrirent alors, laissant pénétrer dans la cabine des veloutes d'air frais. Les murs étaient congelés : mauvais signes. Le justicier n'y voyait rien à l'intérieur de ce brouillard glacé. Il faisait particulièrement froid. Aussi il s'approcha à tâtons. Devant lui se trouvait une solide porte de métal...ouverte. Il s'approcha et y entra. Batman se figea alors devant ce qu'il vit. Au milieu de la pièce, le visage marquant la terreur, immobiles, se trouvaient deux Tiger....entièrement congelés.

Voilà, à suivre dans le chapitre 13 : Ah, zot, alors !

j'ai bien aimé et la on se doute tous que freeze va faire son apparition

vraiment super j'ai hâte de connaitre la suite la

très beau duel très bonne suite

vraiment super GG mon gars

bravo pour ton combat d'énigme avec l'homme mystère

Bien bien

Très bonne suite, bravo

très bien construit un réelle suspens . Bravo !!!!

A pour quand la suite

bravo

esc ce quil y aura une suite ?

Oui oui ne t'inquiète pas

C'est juste que j'ai fait une petite pause.

Ce week-end : deux chapitres dont un court mais que vous aimerez sans doute

chaud il me fait toujours autant rire avec ses répliques d'auteurs du dimanche

Merci

bonne j'espère

Pas terrible le combat avec mister freeze

très bonne suite

Bonne suite, bravo pour le suspens

La suite

ATTENTION ! CE CHAPITRE EST SORTIT JUSTE APRES UN AUTRE, REGARDEZ BIEN QUE VOUS NE L'AVEZ PAS LOUPER !

Il y a un mois, ce chapitre me posait problème. Je ne savais pas en effet comment confronter Strange et Batman. Rassurez-vous, j'ai plus que trouver le combat : j'ai trouver les combats
Plongez dans la folie pure avec ce chapitre. Découvrez les secrets de notre héros, mais surtout....

Régalez-vous...ou pas

Chapitre 14 : Etrange, Strange, tu as dis étrange ?

Le docteur Strange se tenait devant son bureau, installé dans son fauteuil,les bras croisés. Il regardait la sortie de secours où son ennemi n'allait pas tarder à entrer.
- Il est en retard, constata-t-il en regardant sa montre.
La porte qu'il examinait vola alors en éclat...
- ...Ou pas.
Une silhouette, qu'il ne connaissait que trop bien sortit de la fumée qui avait emplie l'entrée : Batman.
- Strange, gronda-t-il.
- Je t'en prie, assieds-toi, proposa le directeur d'Arkham en désignant la chaise devant lui.
La chauve-souris s'approcha de lui, prit la chaise, et la jeta violemment contre le mur. Strange pouffa :
- Que de manières, il fut un temps où...
- OU EST ROBIN ? Cria le justicier en tapant le bureau.
- Arkham city, moi en temps que directeur. Tu ne t'es jamais posé une question ?
Batman sauta sur le bureau et attrapa l'autre par le col.
- Je n'ai qu'une question,dit-il.
- Pourquoi ? Pourquoi tout cela ? Ne t'es-tu jamais demandé pourquoi ? Le questionna le docteur fou.
- Où es Robin ? Répéta la terreur de Gotham en le soulevant de sa chaise.
- Ah, oui, Robin. Plus tard, plus tard. Revenons sur...
Le chevalier noir descendit de son piédestal et plaqua le schizophrène contre le mur :
- Où est-il ?
- Mais sur le bureau.
Batman regarda alors et vit l'émetteur de son apprenti posé en effet dessus. Ce fut une fatale erreur de distraction. Strange sortit de sa poche un pistolet-tazer et électrifia le menton du super-héros.
- Aaargh ! Gémit celui-là en le lâchant.
La musculature parfaite de Strange eut raison de lui. Il lui envoya un coup de genou dans le ventre, et lui fit une descente de coude sur son dos. Ne lui laissant aucun répit, il l'envoya contre un siège semblable à celui d'un dentiste, relié à une imposante machine.
- Installe-toi, je t'en prie.
Le directeur d'Arkham attacha son ennemi qui se remettait doucement au siège et alluma sa machine.
- Qu'allez-vous faire ? Demanda-t-il nerveusement.
- Explorez le tréfonds de ton âme. Répondit simplement Hugo en regardant la machine. Ca va bientôt commencer, prépare-toi.
Le chevalier noir sombra alors dans le sommeil.

Batman se trouvait sur un immeuble. Il ne sut pas comment il était arrivé là, jusqu'à ce que la voix du docteur Strange ne grince dans l'air :
- Voici donc tes peurs : je vais terminer ce que Crane avait commencé.
Il regarda autour de lui. Tout dans la ville n'était que ruines et désolation. C'était Gotham City.
- Oh, tu te délaisses de Gotham car tu aspires à rendre le masque. Reprit la voix du schizophrène. C'est parfait. Tu cherches un successeur et je cherche le masque.
- Jamais je ne vous passerai le flambeau, Strange. Cria Batman dans la brume.
- Oui, tu vas sans doute le passer à ton...euh... troisième Robin, c'est ça ? Demanda avec une pointe moqueur Hugo Strange.
Il baissa la tête, honteux.
- Mais qu'est-il arrivé aux deux autres, hun ? Ne penses-tu pas que le troisième s'éclipsera aussi ?
Le justicier se tut. Strange essayait de le détruire de l'intérieur. Il ne devait pas céder.
- Et pourquoi n'explores-tu pas ton esprit, Batman ? Regarde.
Le symbole de la chauve-souris apparut alors dans le ciel nuageux. Une chauve-souris noir, qui venait du bat-signal installé sur un immeuble plus loin. Soudain, l'icône s'estompa, remplacé alors par un visage moqueur grossier. Le symbole de son principal ennemi.
- Le chat et la souris. Expliqua Strange. Tu es condamné à traquer éternellement le Joker. Une lutte sans fin jusqu'au jour où vous vous entretuerez tous les deux.
- Je ne suis pas un criminel comme lui. Protesta-t-il.
- Aha ! C'est ce dont tu essayes de te persuader. Rien n'est vrai. Tout est permis. Explorons ensemble tes peurs, veux-tu ?
La voix cessa alors. Un silence de mort s'installa, interrompu brutalement par un cri déchirant. Le super-héros de Gotham city se retourna, pour se trouver devant une vision qui le fit tomber à genoux. Devant lui se trouvait Jason Todd, le deuxième Robin. Son regard était perdu, sa bouche entrouverte laissait passer un filet de bave, du sang le recouvrait de part et d'autre. Il chancelait.
- Non ! Gémit Batman en tapant le sol.
- Tu m'as laissé tomber. Dit Jason.
- Non !
- Je suis mort par ta faute.
- J'AI ESSAYE !!! pleura le chevalier noir en martelant le sol de plus en plus fort.
Un coup de feu se fit alors entendre et Jason tomba en avant, une balle fichée dans son dos.
- Non. Se lamenta le chevalier noir.
- Voyez comment il est facile de briser même le plus valeureux des héros. Railla Strange. Allons, tu sais qui est le coupable de ce crime.
La chauve-souris leva les yeux vers le visage souriant dans le ciel. Il se crispa, une lueur de vengeance dans les yeux. Il sortit sa tyrolienne et visa vers l'immeuble où se trouvait le bat-signal. Le Joker allait payé. Il allait payé pour tout ce qu'il avait fait.
- Et batgirl ? N'est-ce pas un coup de lui, aussi ?
Sa tension monta brusquement. Il arriva alors sur l'immeuble voulu. Au centre se trouvait le bat-signal. Et à côté, le Joker, perché sur la dépouille de Jason Todd.
- Coucou, Batou ! Rit celui-ci.
Batman courut. Le Joker ne bougeait pas. Il lui sauta dessus et le fit tomber à la renverse. La terreur des bandits de Gotham serra son cou de plus en plus fort. Le Joker essayait de se débattre mais souriait toujours. Il l'étrangla plus fort, encore plus. Finalement, les derniers spasmes du Joker se firent comme des gargouillis, ses yeux se fermèrent et il ne bougea plus.
- Allons, le chevalier noir de Gotham serait-il devenu aussi mauvais que ce qu'il avait juré de combattre ? Laissez-moi rire ! Ricana Hugo Strange.
Batman reçut alors quelque chose sur le dos. On le ceintura, si bien qu'il ne bougea plus. Il tourna la tête et vit le visage zombifié de Jason Todd, accroché à son dos. Il se débattit mais son ennemi le serrait trop fort. Jason, plus bestial que jamais, se mit à le mordre violemment. La chauve-souris sauta alors et fit un salto, il atterrit brusquement sur le dos, écrasant son ancien apprenti, et le libérant. Mais la fête n'était pas pour autant finie. Autour de lui avançaient des centaines de zombies. Tous étaient là : Double-face, gueule d'argile, Killer moth, même Alfred, toutes ses connaissances en mode zombies s'approchaient de lui à pas lents.
- Ton esprit est en train de s'affaiblir. Tout ton honneur tombe en ruine. Expliqua Hugo Strange. Tous tes ennemis, tous tes amis. Tu les tueras tous de folie, à force de l'avoir combattue toute ta vie. Leur mort est proche. Comme ton déclin.
Les zombies essayaient de l'attraper, mais Batman leur donnait de violents coups, les faisant tomber en poussière. Même Alfred, même ses parents.
- Ce n'est pas réel. Tenta-il de se dire.
- Si, ça l'est. C'est ton âme que tu es en train de détruire.
La lutte fut courte. Tous les zombies n'étaient maintenant que de vulgaires tas de cendre. Il tomba à genou. Tout autour de lui se trouvait maintenant des policiers qui avançaient en l'encerclant. Il se laissa faire. Plus rien ne comptait désormais. Strange avait gagné. Il sentit qu'on lui mettait les menottes. Il se retourna et vit le commissaire Gordon, l'air éteint. Il était déçu de lui. Une chaise apparut alors sur l'immeuble. Une ligne verte était tracée de lui à elle. Cette chaise était reliée à un générateur : la chaise électrique.
- C'est ce qui arrivera, de toute façon. Reprit la voix du directeur d'Arkham.
Gordon détourna le regard, il soupira.
Batman se leva, et encadré par son vieil ami, marcha vers cette chaise. Près d'elle se trouvait Hugo Strange, les bras croisés. Batman le regarda et s'arrêta devant la chaise.
- Vraiment ? Demanda Strange. Tu te rends si facilement ? Tu laisses ma machine te détruire ?
Pour toute réponse, le justicier s'assit dessus. Tout était fini. Bien qu'il savait que ce qu'il voyait n'était pas réel, il sut que la vrai machine de Strange, celle à qui il était branchée au sommet de la tour d'observation allait le tuer, sous commande de Hugo Strange.
- Et ton identité ? Demanda Strange.
- Plus ne rien ne compte de toutes façons. Se lamenta-t-il. Je suis....

Ne vous inquiétez pas, fans de Batou, le chapitre 15 sortira samedi