La foule était rassemblée à UN endroit, devant cette foutue porte que j'étais censé ouvrir

Donc en gros, j'plus qu'à me démerder pour raconter comment j'ai survécu à un piétinement d'une centaine de nécromorphs puis à une explosion.... Vous serez gentil d'essayer de faire davantage attention à moi à l'avenir

On a qu'a faire comme Den a dit, une autre sortie

Ou alors on pourrait dire que le fait que certains nécros aillent à la morgue soit une diversion, pour que le reste (la plus grande quantité) soit en train d'envahir le centre commercial pendant que tout le monde se soucie de la morgue

(sont pas con les nécros quand même )

J'crois surtout que je vais devoir m'arranger pour que mon perso aie l'impression que quelque chose à l'intérieur est en train de détruire la porte et qu'il s'en éloigne, ça évitera de créer plusieurs sorties à une pièce qui n'était pas une véritable morgue à l'origine

+ Ta diversion n'aurais rien changé pour moi, vu que je suis en face de la morgue et que la "horde ininterrompue" en sort

+ Pour ta copine là, Elsa, tu te démerderas avec, parce qu'elle aussi elle était à côté de la porte

Je saurai la faire survivre

C'est une terroriste je le rappelle, et même sans armes, elle a encore deux belles choses a exploiter (bah oui, vous saviez pas que les nécros, en plus d'être laid, con et sadique, ils étaient pervers )

Fait juste en sorte que Matt la perde de vue, dans le genre, elle s'enfuit où elle disparaît mystérieusement

T'inquiètes pas pour ça, faire en sorte que mon perso soit seul, c'est mon dada

Matt

Chapitre 24: Dispersion.

La jeune femme, Elsa, commença à modifier des branchements pour l'ouverture de la porte. Trois autres agents de sécurité se placèrent derrière moi, prêts à faire feu. La foule bavardait doucement, comme pour se rassurer. Je raffermis ma prise sur mon arme, et fis un pas en avant quand la jeune femme m'annonça que c'était presque bon.
Un rugissement étouffé par le métal résonna, et nous nous figeâmes. La porte trembla sous le choc d'un coup. Un autre suivit, puis encore un autre. Je vis, dans l'un des coins du panneau, que l'acier commençait à se séparer de l'encadrement. Machinalement, je reculai, avant de véritablement prendre conscience de ce que ça signifiait.

« Merde, Elsa, laisse tomber, vous, dégagez de là, vite! »

Les trois gardes dans mon dos comprirent le message et reculèrent à leur tour, mais la jeune femme tarda un peu, encore légèrement emmêlée dans les câbles. Sans ménagement, je l'attrapai par le bras et la tirai sur la droite, aussi loin que possible de la porte. Cette dernière ne tarda pas à céder, le lourd panneau s'écrasant avec fracas sur le sol. Néanmoins, le bruit qu'il provoqua était des moindres comparé aux rugissements des créatures, et aux hurlements de la foule.
Tenant toujours fermement le poignet d'Elsa, sans réellement m'en rendre compte, nous courûmes à l'écart de la horde, à l'autre bout de la salle gigantesque. Quelques secondes après, une violente déflagration nous balaya, nous projetant sur le sol à quelques mètres de notre position initiale. Mes doigts se desserrèrent et je m'écrasai lourdement, avec l'impression que tout mon dos venait de passer sur un grill.
La cendre et la fumée projetées par l'explosion me firent tousser violemment, mais je consacrai mes pensées et mes forces à me relever. Je me hissai sur mes deux bras, cherchant la jeune femme qui s'était tenue à côté de moi deux secondes auparavant du regard. Je la vis ramper à quatre pattes vers une porte, s'appuyer sur le mur pour se relever et la franchir en se tenant le bras.

« Eh, où est-ce que tu vas...! Et merde, reviens! »

J'entrepris de ramener mes jambes pour me relever, ou au moins me mettre à genoux. Une fois ceci fait, je posai les mains au sol pour me remettre debout. L'explosion avait projeté un certain nombre de personnes à terre, dont des civils qui n'avaient pas eu le temps de quitter la salle. Des cadavres de ces créatures, ces nécromorphs, gisaient partout devant la porte qu'ils avaient fracassé, calcinés et tordus par la déflagration.
Deux hommes et une femme, qui avait encore son lance-flamme à la main, étaient affalé sur le sol noirci, encore secoués. Je reconnus l'un d'entre eux, Mason, à qui j'avais déjà brièvement adressé la parole à quelques reprises. Je reculai pour m'adosser au mur, toussant encore légèrement. Quasiment tous les civils avaient fui par le même couloir, et très peu d'entre eux étaient armés. En gros, les suivre était un véritable suicide, puisqu'aussi nombreux et aussi peu dangereux, ils offraient une cible de choix. Il suffisait qu'une seule de ces bestioles tombe d'un conduit d'aération au milieu de la foule pour en étriper la moitié joyeusement.
Ce fut d'ailleurs ce qui se produisit. Sauf qu'il n'y avait pas de foule ici. Des débris de plaque volèrent à travers la salle tandis qu'un nécromorph en jaillissait, lames levées. Il se précipita en hurlant vers la cible la plus proche, à savoir les trois personnes qui commençaient seulement à se relever. Plus par réflexe que par réflexion, je levai mon arme et tirai dans la jambe de la créature, qui s'envola dans une gerbe de sang, arrosant au passage la jeune femme au lance-flamme. Le monstre s'écrasa en roulant sur le sol, et fut achevé par un autre agent de sécurité avant d'avoir fini son mouvement.
Alors qu'ils regardaient dans ma direction, je détournai le regard et m'engouffrai par la porte qu'avait emprunté Elsa, la plus proche de ma position. Alors qu'elle se refermait, des hurlements de terreur me parvinrent du couloir que la grande majorité des survivants avait emprunté.
J'eus un petit pincement au coeur en pensant au romancier, Daniel, qui avait peut-être pris la même direction que la masse, ainsi qu'à tous mes collègues qui étaient au même endroit, mais cela ne m'arrêta pas. Depuis la destruction de la Méduse, je m'étais habitué à voir les gens que je connaissais disparaître. Ou en tout cas, j'y étais résigné.
S'ils survivaient, tant mieux, s'ils mourraient... Eh bien, ça ne serait jamais que des personnes de moins dans ma vie.
Je n'émergeai de mes pensées que, lorsqu'au détour d'un couloir, je me retrouvai avec une arme collée au front. Et les mots me manquèrent lorsque je reconnus la personne qui était au bout, car je ne me serais pas vraiment attendu à cela.

« Arrête de me suivre, j'ai autre chose à faire que de devoir échapper à un flic trop collant. »
« Elsa... Je te suivais pas, j'essayais juste de m'éloigner de cet abattoir. »
« C'est ça. Alors fais demi-tour et trouve un autre chemin. »

Je me rendis compte que nous étions dans une salle qui ressemblait bien à celle que contenaient d'ordinaire les centre commerciaux, à savoir un lieu remplis d'allées elles-même remplies de produits divers. Décidément, me perdre dans mes pensées de cette manière n'était pas très pratique pour retrouver mon chemin. Je clignai des yeux en m'avisant que j'étais de nouveau en train de partir dans une escapade mentale, alors même que j'avais un pistolet braqué sur moi.
Assez particulier comme réaction.

« Ok, si tu veux rester toute seule et te faire déchiqueter, c'est toi qui voit. Mais c'est pas conseillé de rester sans personne alors que ces bestioles trainent... »
« Et toi, tu faisais quoi jusque là? »

Là, elle marquait un point. J'allais tenter de me défiler pour éviter la question quand quelque chose attira mon regard, derrière la jeune femme. Je devinai que ça l'exaspérait de parler à quelqu'un qui se détournait de la conversation pour un rien, et mon expression dû devenir encore plus stupide lorsque je vis que la chose que je fixai me regardait aussi, passant la tête derrière l'un des rayons. Mon incrédulité fit place à une touche de peur lorsque je vis d'autre tête similaires nous épiaient par-dessus diverses étagères.
Apparemment complètement déstabilisée et lassée par mon attitude, la jeune femme fit quelques pas en arrière, rangea son arme, se retourna.
Et se figea.
Au moins, elle comprenait pourquoi je regardais derrière elle bizarrement. Les créatures rentraient la tête pour la ressortir ailleurs, un spectacle qui s'avérait légèrement comique. Néanmoins, le côté humoristique de la scène se mua presque instantanément en peur lorsque j'entendis un hurlement aigu et prolongé qui se rapprochait de plus en plus. Le temps de me tourner en direction de ce son, le nécromorph m'enfonçai son crâne épais dans l'estomac et m'éjectai contre un rayon, qui se vida de toutes ses boites alimentaires sur moi en vacillant.
Avant d'avoir pu me relever, la créature écorchée au longues griffes se percha au-dessus de moi et saisis l'un de mes bras dans sa main. Je sentis que mon épaule n'allait pas tarder à céder, et pour toute résistance, je saisis fermement l'une des étagères qui était derrière moi. Le choc avec ma modeste personne l'ayant déséquilibrée, elle bascula en avant et s'écrasa sur mon agresseur, qui lâcha prise.
Je rampai hors des débris tandis que le nécromorph soulevait le rayon entier pour le pousser dans l'autre sens. Alors qu'il tournait son crâne repoussant dans ma direction, ses deux horribles yeux jaunes rivés sur moi, je me précipitai dans une allée adjacente. Alors que je débouchais au croisement entre deux rayons, je me pris un coup de crosse dans le visage, qui me fit vaciller. La jeune femme s'arrêta à peine.

« Combien de fois je vais te le dire, hors de mon chemin, j'ai quelque chose de plus important à faire que de jouer les nounous! »

Ben voyons...
L'une de ces créatures passa en trombe, lancée aux trousses de la fugitive. Me rendant compte qu'une bonne dizaine de nécromorphs se trouvaient encore dans le coin à me regarder et à jouer au chat et à la souris, je décidai de la suivre. Pas que j'étais têtu, mais ça me paraissait être la seule solution envisageable. Je me lançai donc à ses trousses, et je vis disparaître la jeune femme et son poursuivant dans un couloir.
Je verrouillai la porte derrière moi pour éviter d'avoir de mauvaises surprises et continuai à avancer, arme levée. Si je pouvais éviter de me faire assommer, ça m'arrangerait. Ce banal couloir ne menait qu'à une seule porte, apparemment le bureau du directeur du centre commercial. Paré à faire feu, j'ouvris le panneau et entrai.
Deux choses m'attendaient.
Le cadavre du nécromorph démembré en travers du bureau. Et une fenêtre ouverte donnant sur l'extérieur.
Génial...

J'ai lu

C'est au tour de Seb à présent

Son perso va avoir une sacrée sur surprise en arrivant
Bon, je pense que je vais pouvoir avoir feu vert pour écrire moi, comme ça, ça sera déjà fait

Par contre, Elsa parait un peu trop méchante , j'avais l'intention de la reprendre pour mon prochain chapitre mais bon. Je vais faire avec.

elle est de la SCT

Cool le chapitre, j'adore les nécro-vélociraptors C'est eux les plus sournois

Den non, tu as mal lu mon denier chapitre

Elsa est une terroriste, donc, ton ennemie, enfin, avant puisque tu n'appartient plus à l'organisation

c possible que den post chapitre avant moi ? vu que je rentre chez moi samedi ?

sinon , j'ai tout lu très bon chapitre.

Ouais, faudra déjà voir combien de temps mettra Seb à poster

Il a pas l'air trop présent je trouve

Seb, c'est mal

Den as-tu lu ma remarque sur ma petite Elsa

Merci à vous + elle est pas "méchante", ça la fait juste chier d'avoir un flic collé aux basques alors qu'elle va chercher un terroriste

Spycho
Posté le 6 juillet 2011 à 17:20:20
Merci à vous + elle est pas "méchante", ça la fait juste chier d'avoir un flic collé aux basques alors qu'elle va chercher un terroriste

alors qu'elle va chercher un des siens*

(Oui je suis chiant des fois, je sais )

C'est pareil, c'est un terroriste

avec la barbe et le turban et tout ?

Den Quand même pas, sinon, comment aurait-elle fait pour coucher avec mon perso

tu les a fait niquer ? Merde je lis vraiment trop vite

pervers va

Den Tu lis trop vite en effet

Et puis, il fallait bien que j'offre (enfin)à certains forumeurs (coucou Over, Artiste et Kole... enfin, ils me semblent que c'est eux ) même si j'ai pas trop détaillé, je veux pas êetre ban moi