Je ne sais pas si je suis imperméable, incapable, crevé ou les trois, mais j'ai vraiment du mal à m'inscrire dans le raisonnement de tes poèmes

J'aperçois un vague sens, notamment grâce au titre, mais je me perds assez vite

Dommage, c'est surement que je n'arrive pas à créer une cohérence suffisante pour montrer où je veux en venir

Perso c'est de la poésie c'est sûr, j'y capte que dalle et je trouve ça bien trop pompeux comme style d'écriture, je ne commente donc pas mais j'ai lu

Tu entend quoi par pompeux s'il te plait, cela m'aidera peut être à progresser

La poésie a cette tendance, ô combien sympathique si l'on y prend goût, de mettre côte à côte pléthore de tournures alambiquées, de mots désuets ou abracadabrants. De fait, ça peut provoquer chez certain une certaine overdose lexicale ou stylistique

ps : J'ai ouvert ouvert un dico, wouhou

Fubu répond à la question, c'est pas TON style en particulier qui est pompeux, alambiqué, c'est la poésie en général, caractéristique qui fait que je n'ai jamais accroché à du Baudelaire et toute la clique

1. Fubuesque Voir le profil de Fubuesque Citer Ignorer Fubuesque
2. Posté le 11 septembre 2009 à 02:39:19 Avertir un administrateur
3. La poésie a cette tendance, ô combien sympathique si l'on y prend goût, de mettre côte à côte pléthore de tournures alambiquées, de mots désuets ou abracadabrants. De fait, ça peut provoquer chez certain une certaine overdose lexicale ou stylistique

Oks, du coup je pensais quand même avoir utilisé des mots simples et des syntaxes de phrases pas trop tarabiscotées.

Pourtant Baudelaire, du peu que j'en ai lu, c'est vraiment un poëte à part

Y a que 'Paradis Artificiels' que j'ai bien aimé, mais bon c'est sur un sujet qui me tient à cœur disons et puis c'est pas vraiment de la poésie

J'en ai retrouvé un autre que j'avais écris sur la toute puissance. Du coup j'essaye une nouvelle fois de vous divertir ou c'est mort

J'risque de ne pas plus comprendre, mais c'est un risque que je prends

Bon, la normalement pas de langage trop pompeux, c'est un délire que je me suis tapé après avoir eu les cours sur la toute puissance dans la schizophrénie, la perversion narcissique, et comment un état totalitaire met en place sa doctrine, en rapport avec ses deux pathologies. J'ai mixé le tout en le faisant rimer après avoir fumer un bon joint, et cela à donné ça

"Autofondé"

Je rassemble tout les pouvoirs
Créer un état totalitaire
Confisque tout le savoir
Clou tes pieds à terre

J'institue ma loi
Ordre Symbolique
Te coupe tout les doigts
D'un symbole phallique

J'impose ma doctrine
Mes nouvelles valeurs
D'une dose de morphine
Renouvelle ta peur

Je t'escorte jusqu'au Nord
Sa chaude ère glacière
Choix du cloporte qui à tord
Le cachot ou se taire

Je décide qui doit vivre ou mourir
Savoure mon régime de terreur
où tes craintes ne peuvent que grandir
D'un sourire je mime ta terreur

Fort parmis les forts
Réduit en esclavage
Envoi d'une métaphore
Leur cerveau au lavage

Métaphoriquement, cet État Totalitaire peut aussi représenter l'esprit humain, non

La schizophrénie semble nécessaire à toute vie en société, à tout comportement envers autrui, enfin c'est l'impression que c'est ce qui est dit.

Par exemple avec le "Je décide qui doit vivre ou mourir", tu peux interpréter ça comme la société totalitaire faisant le tri sélectif du citoyen modèle, mais ça peut aussi vouloir dire : "Ici la voix (interne) aujourd'hui, je décide que ton comportement soit adapté à telleS personneS, mets ta rancœur naturelle au placard" ou vice versa

j'ai l'impression que c'est ce qui est dit. *

Bon, j'ai commencé vers 2h00, délai dépassé et c'est nul à chier mais je joue le jeu, je poste

On va dire que c'est un essai... raté.

J'ai souvent l'impression que la journée qui s'achève ressemble à s'y méprendre à la collection de celles que j'ai déjà vécues. Ce sentiment appartient aux créatures routinières et loin d'être considéré comme un privilège, la plupart de mes congénères font tout pour l'éviter. L'ennui et la fadeur sont en effet associés à la vie bien réglée tandis que de nos jours, malgré une foultitude de codes à respecter, seule l'originalité est valorisée.

Mais moi j'aime bien les habitudes, ça permet de maîtriser son environnement, de vivre dans une relative fluidité. De plus, quand on sait où mènent les grandes lignes de son quotidien, on est d'autant plus à l'aise pour appréhender les événements qui échappent inéluctablement à notre contrôle, comme un point d'appui pour garder l'équilibre.

Ainsi, cette disposition d'esprit me permettait de flotter au-dessus de la réalité et de ses tracas, petits ou gros. A l'abri dans ma bulle, avec mes centres d'intérêts, mes amis, mon amour, aucune information ne pouvait, pensais-je, mettre à mal mes rituels et l'aplomb qu'ils me donnaient.

J'emploie l'imparfait, car un flash spécial à la télévision, un jour de septembre, a réussi à percer la cuirasse. Que dis-je, à la faire voler en éclats. Le World Trade Center : par terre. Vous me direz : comment un attentat perpétré à des milliers de kilomètres de la France peut-il affecter une personne qui s'est construit une vie dans laquelle même la réalité la plus proche glisse sur lui sans l'ébranler ?

C'est que l'attaque est symbolique. Bien sûr, au palmarès de l'horreur d'autres attentats sont très bien placés et ce n'est pas la nationalité des victimes qui rend un événement plus ou moins abject. Mais voilà, quand les Etats-Unis sont attaqués en plein coeur, c'est l'illusion d'un monde sous contrôle qui s'effondre en même tant que les deux tours. Pas le contrôle orwellien, totalitaire et destructeur pour l'individu. Non, juste le contrôle qui permet de se dire que l'avenir de la planète ne se joue pas à chaque seconde, que l'Oncle Sam a un oeil sur tous les dangers potentiels, en admettant qu'il ne soit pas le premier d'entre eux...

Faisant partie d'une génération qui n'a pas connu de grande guerre, c'était la première fois que je ressentais la possibilité pour le monde de subir des bouleversements invraisemblables. D'autres attentats allaient-ils se produire ? La riposte américaine était-elle susceptible d'engendrer des conflits avec d'autres nations ? Paradoxalement, c'est donc l'information la plus lointaine et la moins personnelle qui m'aura déstabilisé pendant de longs mois. Simple question de métaphysique sans doute. Qui est le plus dans le réel ? Celui qui est dans l'ici-et-maintenant de son quotidien ou celui qui s'inquiète de l'état du monde qui l'entoure et de son évolution ?

Ouais, voila, c'est ce que j'ai essayé de faire.

C'est à dire un parallèle entre la façon dont agis un État totalitaire et le mode de pensée du schizophrénique (le vrai pas les conneries de double personnalité des films). Le but était de montré qu'un État totalitaire est un État malade, car dans son fonctionnement il est très proche d'un sujet organisé de manière psychotique.

Après, j'aurai pu accentuer certains points, mais j'ai fait le texte trop rapidement

Moi j'ai pas l'impression que ce soit la personnification d'un Etat totalitaire, mais plutôt de tout type d'Etat. Et je dirais même plus qu'il représente la vie en société.

On y retrouve autant le stalinisme que la société de consommation occidentale.

En même temps, la société de consommation occidentale n'est pas un modèle en ce qui concerne le bien être de ses citoyens, et elle est loin d'être la meilleur société possible

Je ressens la même chose, mais c'est parce que la société de consommation est une forme de totalitarisme particulier.

Sinon je vais lire ton essai Pete