J'suis loin d'avoir la plus belle plume de ce forum, mais ce topic me manquait.
L'an passé, en tant que quasi-noob, j'ai découvert des talents qui m'ont fait pisser de rire, ou plonger dans leur monde. J'espère donc en recréant c'topic de rédaction, voir les gratteurs de papier, brouilloneurs de l'ombre, nous éclabousser à nouveau de leur talent.
So, artistes en herbe, exposez-nous vos illusions, vos désillusions, tout ce qui vous passe en tête, nous sommes tout "ouïe", si j'puis me permettre cette erreur
J'apporte une modeste contribution de départ, pensée en revenant de l'école ce matin, elle n'a pas de titre.
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Ah ce RER…
Cette population morbide au regard bovin.
Ce chef lieu de la rencontre improductive.
Putain je rêve de secouer ce nid d’bouses ambulantes à peine capable de trouver mon regard.
J’me demande bien ce qu’il peut y avoir dans la boîte crânienne de tous ces étrangers.
Toi, la potiche aux mirettes bleues, as-tu déjà été traversée par autre chose qu’un ballet de verges ?
Putain que l’temps est long en votre présence, en plus la clim’ m’assassine, j’imagine déjà cette connerie de grippe voyager de voitures en voitures, confortablement installée dans cette fraîcheur synthétique de merde.
‘Fin bref, arrêt du train, une masse décolle, une autre s’englue.
Me voilà partagé, deux civilisations s’offrent à moi :
À ma droite, mamie richard, son collier de perles, sa petite lecture de cabinet dentaire, l’Europe Catholico-UMPute vieillissante dans toute sa splendeur.
De l’autre côté, Casper, éreintée onze heures passées, le voile collé à la fenêtre, les yeux fermés, ce qui en soit est dommage, vu qu’on ne lui voyait que ça.
Putain et que dire de ce connard avec sa musique de détraqué qui nous rejoue la batterie sans aucun rythme contre le plexi, usant de ses doigts rongés par le ciment et qui commence à me chauffer allègrement le sachet boursier.
Heureusement qu’elle est là, elle, oui elle, y a toujours une brunette timide à l’œillade fuyante, pourtant pourvue d’un corps de déesse et d’un visage angélique.
Mais que ne donnerai-je pas pour me voir à travers ses yeux et m’envoyer des signaux à m’en faire rougir le manche.
Allez, un effort coquine, bats du cil pour l'assistance, ton public te réclame, fais-moi rêver, mords-toi les lèvres en glissant ta main dans ta crinière ondulée.
Merde alors, finalement le RER a un intérêt, je me lève, les couilles déjà chauffées, et m’apprête à l’emme… l’accoster.
« Prochain Arrêt : Sartrouville » Saloperie d’bonne femme SNCF, t’ouvres jamais ton claque-merde, sauf pour emmerder les bonnes intentions des voyageurs impétueux.
Pas d’entreprise foireuse pour moi aujourd’hui, je ne te reverrai sans doute jamais, d’un côté je ne regrette pas de ne jamais t’avoir entendu ouvrir ta gueule, certainement que d’un pied d’estale, tu serrais tombée à ras la pâquerette, comme tout sexe opposé qui s’respecte, ma mère, Harend et Beauvoir exclue.
Je ne te verrai plus, dis-je, mais je me souviendrai.
Je descends l’escalier dégueulasse en tâchant d’éviter de me coller un glaviot sous la semelle.
Seule la porte de ce monde longiligne captive encore mon corps bedonnant, mais mon esprit a déjà pris la fuite, vite, ouvre-toi Susanne, la lourdeur du souffle de l’ivrogne positionné derrière-moi remonte, morceau à morceau, mon sandwich chèvre jambon cru.
Se retaper cette blafarde réalité en pleine gueule après avoir entrevu la beauté d’une ribaude aux jambes interminables, ça vous file la nausée.
« Pchhhh » Allez j’me casse.
Honnêtement, je trouve ça mauvais.
Dégueuler sur l'ambiance du métro et les gens qui s'y trouvent c'est déjà pas original (genre lycéen rebelle) mais quand à cela s'ajoute un style mal maîtrisé oscillant entre langage soutenu et "grossièretés" à caractère sexuel, on est vraiment dans le pire de notre époque en matière de littérature. Une espèce de médiocrité assumée qui est dans l'air du temps.
PS : piédestal, Arendt.
Merci pour les corrections, je n'avais pas trouvé comment écrire piédestal Et Arendt, faute chronique chez moi
Sinon, j'suis cordialement d'accords avec toi, mais il se trouve que c'est le premier truc qui m'est venu aujourd'hui, quand une autre idée me viendra, je tâcherai de l'exploiter un peu mieux
Mouais ça fait bizarre l'alliance de grossièretés, d'allusions sexuelles et de poésie bancale
Ps : je ne fait pas mieux
C'est pas un poème par contre Juste une suite mal ordonnée de ressentiments
J'essayerai de poster quelques trucs quand ma condition mentale sera meilleure
T'es le bien venu
Prout
Ca pourrait faire un slam de ouf
Toi aussi envoie "Prout" au 82600, pour faire une mauvaise blague à tes amis@@@@@@@@
Lutece encore et toujours sous l'emprise de LSD
C'est dans les Inconnus, l'inculte
Fubu je trouve ton poème non fubuesque
Suprasauteuil est demandé dans ce topic
Que veux-tu jumow, j'dois avouer que c'est la première fois que je tente d'écrire
C'est en forgeant qu'on devient forgeront
Et en forçant qu'on devient forcené
en sucant que.. paron mais tu devrai retravailler tes textes et parler d'autrec chose que du métro.
ps: j'ai bien aimé le susanne ouvre-toi
Ça viendra J'annonce une potentielle "allégorie d'la grognasse"
Pourquoi du LSD?
Jamais testé cette merde en plus
LUCY IN THE SKY WITH DIIIIIIIIIIIIAMONDS...
Bon sinon, personne d'autre n'a de torchon sous la main à nous faire parvenir
Si tu te réveilles au crépuscule
Avec 4 testicules
Te prends pas pour Hercules
C'est juste que l'on t'enc*le !