Moi aussi je viens d'arriver et de tout lire
C'est un pure régal

J'ai lu les 2 premiers chapitres, c'est excellent

Raphaël vaincra, Raphaël a déjà vaincu même

J'ai lu les 2 derniers chapitres, c'est excellent

Raphaël vaincra, Raphaël a déjà vaincu même

Sinon j'ai une petite idée de qui peut-etre l'homme à la casquette

Toujours pareil : Au moins 8 réactions différentes et je donne la date de la prochaine publication.

Chapitre 5 : Des éléments favorables.

Raphaël entendait au loin le « partez » du speaker et il s’en suivit les encouragements du public. Il regardait devant lui et vit les coureurs les plus avancer s‘élancer. Peu à peu les coureurs qui appuyaient sur leurs pédaliers étaient de plus en plus proches d’Émilien et de lui-même. Ce fut à leur tour de partir et Raphaël attaquait à présent la course, augmentant doucement sa vitesse. Alors qu’il se méfiait déjà de la nervosité du peloton et cherchait le moindre signe anormale, il entendit au passage sur la ligne le speaker annoncer qu’ils étaient 90 à participer à cette course. 1 km après, il sortait de la petite bourgade et regardait Émilien. Son leader était déjà placé derrière lui et Raphaël adopta donc un rythme régulier. Émilien le jaugeait comme à chaque course, c’était évident. Il n’y avait que 2 équipes qui disposaient d’oreillettes d’après les infos, et celle de Raphaël n’en faisait pas parti. Au 4ème passage sur la ligne, l’adolescent entendit le speaker annonçait que 4 hommes étaient en tête. Après 8 tours, il vit Valentin descendre à sa hauteur et entamer la discussion :
- Cédric est dans les échappées, Pour l’instant William se tape la discut’ avec des copains de l’autre région. Moi je vais chercher un peu de ravitaillement auprès du coach, vous voulez quelque chose ?
-Oui, une barre ou deux d’énergie, lui répondit Raphaël, que fait Nathan ?
-Il reste à l’avant du peloton, il est plutôt frustré d’avoir loupé le bon coup. Émilien je te prend quelque chose ? Tu veux que je passe une consigne au coach ?
Émilien parut irrité de devoir parler. Valentin, qui en avait l’habitude les jours de courses, attendit patiemment.
- Oui, pareil que Raphaël, sinon moi je ne bouge pas avant le 15ème tour, à condition que Cédric reste devant. Après faut voir comment on s’organise pour le train mais -il baissa la voix encore plus et il était presque inaudible pour Raphaël- il faudra compter sans Cédric, et je voudrais bien 3 hommes devant moi.

Valentin hocha la tête et se laissa décrocher doucement du peloton dont Raphaël voyait la fin. D’après lui, ils étaient placés dans les 20 derniers. 5 minutes après, Valentin remontait dans le peloton, alors que Raphaël prenait ses repères sur la fin du circuit, cette fois à vélo. Il donna les provisions à Émilien puis se plaçait à gauche de Raphaël qui prit à son tour le ravitaillement. Tout en passant les barres énergétiques de main en main, Émilien se positionnait à droite de Raphaël, quittant l’abri que ce dernier lui offrait. Valentin engagea de nouveau la conversation, cette fois de façon codée pour éviter d’être compris par les autres.
-Le coach est ok pour ce que tu as dit Le Russe (Émilien). A toi de choisir tes hommes mais le coach pense que Winnie (William) devrait t’emmener en dernier. Après, tu choisis qui tu veux pour remonter la fusée, au choix To Kuss (Nathan) ou Le Peintre (Raphaël). Pour le lanceur il resterait donc moi ou un des 2 autres. Le coach dit que c’est à toi de voir car lui ne peut pas se rendre compte de la fatigue et des autres éléments.
-C’est d’accord, va rejoindre William, j’y réfléchirais et…
Il s’arrêta de parler pour se concentrer sur le virage vers la gauche à 90°, le dernier virage tant redouté avant l’arrivée. Pendant une fraction de seconde, Raphaël se mit la pression en imaginant la tension qu’il y aurait pour le franchir en tête lors de l’ultime tour. Il revint juste à temps de ses pensées pour redresser et se replacer entre Valentin et Émilien qui reprit :
- J’y réfléchirais, et je vous informerai en remontant le peloton.
Valentin fit le signe « ok » de la main avant de partir à la recherche de William. Raphaël profita de sa proximité pour lui donner une tape amicale sur les fesses, histoire de l’encourager.

Au 12ème tour, Le Peintre vit Nathan descendre dans le peloton. Il les prévenait au passage qu’il allait chercher l’ultime ravitaillement. Le peloton commençait sérieusement à accélérer, et Émilien était maintenant bien planqué derrière Raphaël qui repensait aux moments de détentes en début de saison.
Assis dans une des salles du QG, c’était là qu’ils avaient fait connaissance entre eux et qu’ils avaient trouvés leurs surnoms, certains plus ou moins originaux, mais tous connus intimement, et acceptés par chacun des coureurs. Émilien se faisait appeler Le Russe car il parlait peu et ne souriait presque jamais. Winnie était sans doute le surnom le moins recherché, mais William l’avait accepté avec le sourire. Un jour l’équipe a trouvée que son gabarit aux larges épaules et poilu aux bras donnait une impression d’ours en peluche. Et William signait toutes ses affaires de vélos par un « W » qui pouvait signifier aussi bien William que Winnie L’Ourson. Raccourcie, cela donnait Winnie. To Kuss parait logique comme surnom pour Nathan, il suffit de prêter attention à son gabarit. Nul besoin d’expliquer pourquoi les autres surnommaient Raphaël « Le Peintre ». Les plus cultivés avaient fait le lien entre son prénom et celui d’un peintre très connu. Depuis, le surnom ne le quittait plus.

Les tours passaient les uns après les autres. Arrivé au 15ème, Émilien monta à la hauteur de Raphaël et lui dit ceci :
-Il est temps que l’on remonte, je vais te donner les consignes juste avant.
Le coureur déglutit puis se concentra, il était temps de finir le travail commencé.

Chapitre 6 : Une fusée trop bien ficelée.

Raphaël se contentait d’écouter Émilien :
-Tu vas remonter la fusée et la lancer. Tu n’es pas fatigué, je le vois. Winnie fera pareil que d’habitude. On verra si To Kuss ou Le blondinet (Valentin) peuvent nous aider.
C’est ainsi que les deux remontaient le peloton, Émilien dans la roue de Raphaël. Ce dernier arrivait à hauteur de William et s’avançait pour laisser Émilien donner les consignes. Raphaël allait rejoindre Nathan à l’avant du peloton. Personne ne riait au sein du groupe et l’ado dût appuyer fortement sur les pédales pour combattre le vent, désormais bien présent. Tout en remontant au niveau de Nathan, il s’en voulait de s’être habitué à cet abri en queue peloton.
-Tu as encore les jambes ?
-Oui, s’exclama Nathan, au pire j’utiliserai ma colère ! Comment je peux aider ?
-Tu vas me protéger à ce niveau du peloton et après je me débrouillerai. C’est moi qui suis chargé d’envoyer les autres sur orbite !
Nathan hocha la tête en signe d’approbation et fit un autre signe de tête par-dessus son épaule qui désignait sa roue arrière. Raphaël lui répondit par un « ok » avec la main droite et il se mit derrière Nathan.

Il sentait moins le vent et avait le temps de se concentrer. Le groupe passait sur la ligne d’arrivée et Raphaël lisait qu’il ne restait que 2 tours. Inquiet, il jetait des regards fréquents par-dessus son épaule dans l’espoir de voir William et Émilien remonter. Les favoris de courses commençaient à se montrer et ça se bousculait devant. Raphaël vit la voiture d’échappée garée sur le côté de la route. 500 mètres après, le peloton était dans la campagne et il voyait Cédric se faire dépasser sur la gauche. Nathan et lui étaient trop loin pour que l’un des 2 puisse lui dire un mot. Raphaël tournait maintenant son regard à droite et remarquait la présence du Russe à ses côtés :
-Le blondinet va finir avec Cédric, il est claqué.
Il s’avançait ensuite à la hauteur de Nathan et lui donnait des consignes. Puis, il se laissait descendre jusque derrière William et dit au passage à Raphaël de doubler Nathan quand ce serait nécessaire.
Raphaël avait compris le message. A peine le temps de penser au circuit que le peloton franchissait le virage à 90° vers la gauche. Raphaël était si proche des autres cyclistes et l’allure tellement rapide qu’il n’entendait que le vent siffler. La totalité du peloton passait à toute vitesse sur la ligne d’arrivée, et lorsqu’il entendit la cloche signaler le dernier tour, Raphaël se concentra uniquement sur la roue arrière de Nathan. Celui-ci fit son effort et stagna dans les 15 premières positions. Alors qu’il ne restait qu’un kilomètre, Nathan fit signe à Raphaël de sa main droite pour lui dire de le doubler. Raphaël s’exécuta et commençait à se décaler à gauche. Il tapait dans le dos de Nathan au passage et savait qu’il serait imité par William et Émilien, juste derrière lui.

Raphaël passait du centre de la route au côté gauche, et arrivait presque à la hauteur du 5ème homme dans la tête du peloton. Il ne cherchait pas à prendre place dans la file de relais mais à partir dans les premières positions. Ses jambes commençaient à lui faire mal et il vit à 200 mètres le dernier virage. Il jeta un coup d’œil par-dessus son épaule et vit 2 équipiers derrière lui avec d’autres coureurs qui les suivaient, des sprinteurs probablement. L’adolescent ne devait pas rater son virage; s’il le passait en premier, Émilien pourrait gagner. A 50 mètres, il imita la tête de peloton et se décala brusquement vers la droite, certain que ses 2 compères -qui avaient l’habitude de ce genre de changement de cap- l’avaient suivi. En revanche, il voyait toujours les autres sprinters sur la gauche. Il inspira profondément et prit le virage à fond, extérieur vers intérieur. Il coupa à la corde lorsqu’il était à 10 centimètres du vélo d’un autre coureur. A la sortie du virage il basculait en tête du peloton, écrasé côté droit à environ 40 centimètres des barrières. Il entendit William lui crier de lancer son sprint et il donnait alors tout ce qu’il lui restait. 100 mètres plus loin, William le doublait et Raphaël stoppait alors son effort. Il priait à présent pour que tout aille bien, et que personne ne le fauche car il perdait considérablement de la vitesse. Les jambes en feu, presque incapable d’appuyer sur les pédales, la respiration haletante, il aperçut 4 sprinters derrière Émilien. Raphaël était retombé dans les 20 premières positions lorsque Le Russe lança son sprint, et d’après Raphaël, il restait 300 mètres. Ensuite il ne voyait plus rien, juste un coureur dont le maillot lui était inconnu qui levait les bras au loin. Raphaël pensait passer dans les 40 premiers, mais ne cherchait pas vraiment à en être sur.

Il n’entendait plus rien, et se demandait déjà ce qu’il avait raté dans son rôle. Il y avait le silence autour de lui et seul le vent venait le ramener de ses pensées. Il ne pédalait plus, et franchit la ligne en roue libre avec un sentiment de tristesse et d’amertume, véritablement déçu que son travail se finisse ainsi…

Toujours super

Emilien casse tout le beau travail

Style excellent

Génial quel suspence c'est prenant

J'en suis venu à être stressé sur mon canapé
Encore

Très beaux chapitres, on est vraiment plongés au coeur de la course

Merci vraiment à tous

Encore AU MOINS trois et je vous donne la date pour la suite

Hello J-Casper80. Désolé de te répondre seulement maintenant mais obligation professionnel et j'ai internet uniquement au bureau.

Oui je suis nouveau mais je connais le site Jeux vidéo.com depuis 8ans. Je suis inscrit depuis peu.

Et bien je peux te dire que ton histoire est vraiment prenante et passionnante, je te félicite. C'est bien écrit, très lisible et on peut s'identifier à ton personnage.

J'ai hâte de connaître la suite.

Bonne continuation et bonne inspiration à toi.

A plus pour le prochain épisode.

Ok Svar, pas de problème

Il me manque encore au moins une personne...

Géniallllllllllllllllll A quand la suite ?

Et bien suite demain 8 Juillet 20h avec les 2 épisodes suivants.

Désolé pour l'absence mais résultats d'exams c'est pour ça

Si seulement tu pouvait en faire un roman ...
C'est exelent j'attend 20h avec impatience c'est très prenant avec un style particulier, original Encore

Chapitre 7 : De la déception à l’euphorie

Raphaël ne savait pas quoi penser…Il ne songeait plus à rien et préférait attendre le débriefing de son coach. Il était en roue libre depuis son dernier coup de pédale 200 mètres plus loin, et il arrivait à hauteur du stand d’équipe. Raphaël descendit de son vélo et le fit accrocher sur le toit de la voiture de course avec l’aide du directeur sportif adjoint. Il allait ensuite à l’arrière de la camionnette où le coffre était ouvert. Il rejoignait ainsi Émilien et William, tout deux assis sur le bout du coffre. Ils avaient les yeux dans le vide et aucun des deux ne parlaient. Les 3 jeunes furent rejoints par Nathan qui avait apparemment attendu Cédric et Valentin. Les 6 étaient réunis. Nathan lança un regard désespéré à Raphaël, comme s’il espérait que celui-ci lui mente et lui dise que Émilien l’avait emporté. Cependant le silence et les regards perdus en disaient longs… La dernière voiture de course de l’équipe se garait et le coach en sortit avec l’oncle Thomas. Mr. Bourgeois fut observé par les 6 gars. Leurs mines déconfites firent perdre le sourire que le coach avait sur le visage. Il regardait à présent Émilien d’un air interrogateur. Il était temps que le Leader prenne ses responsabilités, Raphaël le savait. En l’absence de TV et de radio, Émilien allait devoir refaire la course pour tous, et Raphaël savait que c’était gênant de le faire, si peu de temps après un échec.

-J’ai fais la pire place…4eme.
Les mines étaient encore plus abattues. Raphaël avait espéré que son leader aurait décroché au moins un podium. Le silence amer laissé par Le Russe laissait Raphaël à ses pensées. Il revoyait les deux sprinteurs adverses qui le dépassaient, planqués derrière William et Émilien. Il se rendait compte à présent combien son boulot, son effort, sa sueur, avaient servis à ces deux là. Il savait que ces deux coureurs étaient sur le podium. Il en était persuadé…Le 3ème devait être celui emmené à l’opposée de la route. Raphaël avait brièvement observé ses deux gars côté gauche…Le poisson pilote devant le sprinteur qui, lui aussi, avait dépassé Émilien. Maintenant qu’il y repensait, il se dit qu’il avait mal fait son boulot. Il était sur d’avoir viré en tête du peloton à la fin du dernier virage. Pour autant, les autres avaient réussis à revenir. Il avait donc faibli. L’adolescent sentit soudainement un poids dans son estomac. La perspective d’avoir fait échouer l’équipe le rendait malade.
-J’ai tout foiré… Émilien avait ramené Raphaël de ses pensées par son aveu pour l’instant inexpliqué, et il se prenait à présent la tête dans les mains. William lui tapa dans le dos et Le Russe, d’habitude peu bavard, dut parler :
-J’étais bien lancé, William avait fait le boulot. Et puis je n’ai pas tenu, les autres me collaient et le premier est parti comme une fusée, le 2ème dans sa roue. Ils se sont disputés la 1ère place devant mes yeux, à 6 mètres de moi… Je ne pouvais rien faire… Dépité je n’ai pas regardé derrière moi et j’ai arrêté de pédaler à dix mètres…Voila comment le podium m’échappe bêtement !
Émilien se prenait encore davantage la tête dans les mains et il ajouta faiblement :
-Désolé les gars, c’est ma faute.

Raphaël en avait assez entendu et avait de la compassion pour Émilien. Il était soulagé que ce ne soit pas sa faute personnelle, et il s’écartait à présent du groupe. Il savait que les autres rassuraient le leader. Sortant du cercle, le jeune coureur avança d’une quinzaine de mètres, et s’arrêta afin d’observer - au loin - le podium devant lequel la foule s’était massée. Il était trop éloigné pour comprendre ce que disait le speaker mais il n’en avait que faire. L’ado continuait de tourner le dos à l’équipe et préférait analyser silencieusement sa course. Il faudrait attendre un avis du coach -s’il l’avait vu suffisamment de loin pour en avoir un.
-Ne sois pas déçu, je t’ai vu deux, trois fois et je peux te dire que tu as fait une bonne course.
L’oncle Thomas s‘était glissé à ses côtés et regarder lui aussi le podium. Raphaël l’observa sur sa gauche, surpris de son apparition, mais l’oncle continuait à parler sans le regarder.
-La famille était là, j’ai reçu un appel de ton autre oncle, Adrien. Il est fier de toi et il t’a vu sortir de ce virage à 90°.
Regardant à présent Raphaël dans les yeux, il lui confia d’une voix sincère :
-Émilien a raté, je l’ai entendu débriefer pendant que je remettais les vélos sur les voitures. Mais toi, ne te reproches rien, et surtout ne lui en veux pas. Un jour peut-être tu seras à sa place…À la place de celui qui se rate. Cela peut arriver aux meilleurs.
-En tout cas, la famille est fière de toi !

Raphaël tournait son buste et son cou brutalement, manquant de peu de se faire un torticolis. Durant la seconde qu’il lui fallu pour observer la personne qui était arrivée à sa droite, son cœur venait de faire un bond. Il avait reconnu la voix d’un homme pour qui il ressentait une affection particulière, et qu’il n’avait pas revu depuis un bel évènement. A présent il souriait à l’homme et l’étreignit dans ses bras. Il était brun, les cheveux court, coiffé sans gel. Sa carrure impressionnante faisait face à Raphaël et il était bien habillé. L’adolescent, lui, trempait encore dans son cuissard et son maillot, mais il se moquait bien de savoir s’il salirait le costume de l’individu. Leur étreinte cessa, et Raphaël ouvrit la bouche pour parler. Il y eu tellement d’idées qui se bousculèrent alors dans son esprit qu’il ne sut par où commencer et resta silencieux, la bouche entrouverte. En tout cas, l’homme à ses côtés lui avait fait oublier l’amertume et la tristesse de l’échec…

Chapitre 8 : Le voyageur.

Le soleil se levait tout juste lorsque l’homme sortit de sa maison. C’était sur le palier de sa demeure, perchée sur le flanc d’une petite colline, qu’il voyait l’immense métropole prendre vie sous ses yeux, aussi doucement que le soleil émergeait. Cette ville allait lui manquer, mais il savait qu’il y reviendrait bientôt. Sa valise à la main, il grimpait dans le taxi qui l’attendait et regardait sa maison une dernière fois. Profitant de cette matinée d’été et de la climatisation qui lui rafraîchissait le visage, il contemplait les maisons qui défilaient sous ses yeux par-delà la vitre du taxi.
Il était à la fois enthousiaste et nerveux. On lui avait confié une mission, en rapport direct avec le projet qu’il avait échafaudé il y a 6 mois de cela. Oh, ce n’était pas la première mission du genre qu’il devait exécuter, mais celle-ci avait un goût d’aventure, le parfum de l’inconnu. C’était incomparablement un plus par rapport aux autres.

Il appelait rapidement son collègue et ami, pour l’informer de son départ imminent. 15 minutes plus tard, il arrivait devant un aéroport international où le taxi s’arrêtait. Le chauffeur se retournait, dévisageait rapidement l’homme et lui dit avec un sourire poli :
-Fünfzig Euros, bitte.
L’homme hochait la tête et réglait rapidement la course avant de sortir avec sa valise. Il pénétrait dans le hall de l’aéroport et contemplait le panneau d’affichage. Enfin, il lut furtivement le vol qu’il devait prendre : « …Arrivée : Paris. Heure de départ : 6H45. »

L’homme consultait sa montre et souriait. Il était à l’heure, la mission allait pouvoir commencer.

Preum's a l'avoir lu , c'est génial tu gère trop.

Super vivement la suite pour mieux connaitre cet homme

J'ai tout rattrapé et c'est toujours excellent Casper