Moi
Mais je suis le seul apparemment

Moi aussi

Croker

Tu me sauves du bide merci

Vardis aussi

Bravo à toi vivement la suite.

De rien casper

Arf, en plus tu m'as mis dans ta dédicace

D'autres personnes pour une 4ème de couverture lundi 22 à 20h ?

Jeudi 25 Juin à 20h le cycliste de l'ombre revient.

Excellent

Très bien rédigé

Je suis partant pour la 4eme de couverture

J'ai fini mes exams

Ce soir à 20h le cycliste de l'ombre revient pour 2 chapitres.

COOL

Ok

Super

Voila, comme promis. 8 lecteurs qui réagissent et je publie la suite.

Bonne lecture.

Chapitre 1 : Les douceurs de l’été

Raphaël était réveillé depuis quelques minutes, sortis de son sommeil par les rayons du soleil, et restait dans son lit à contempler le plafond de sa chambre. Ce jour d’été s’annonçait des plus chaleureux. Oui, Raphaël avait un jour de plus à passer en vacances, et il se léchait doucement les lèvres à cette idée. Il s’étirait lentement dans son lit, se caressant les cheveux, puis allumait la radio. Il écoutait les informations lui signifier qu’il était à ce jour le 10 août 2007. Calculant le temps qu’il lui restait avant sa rentrée scolaire, il perdit le fil des infos que le journaliste donnait. Une fois trouvé le résultat de son calcul mental, il se leva et d’un pas lent, allait ouvrir la fenêtre de sa chambre. Trouvant l’air encore un peu frais pour rester en sous vêtements, il alla enfiler un bermuda et un polo avant de s’attarder à nouveau devant sa fenêtre pour en contempler la vue.
Il habitait un appartement en ville avec ses parents. De sa pièce, on voyait au loin son lycée et on remarquait les monuments historiques de la ville.

Une fois lassé de contempler le paysage, il tournait les talons et se dirigeait vers le salon où il prit son petit déjeuner. Flavio, son frère cadet de 16 ans, lui fit un signe de la tête pour le saluer. Le petit déjeuner se passa en silence, comme les deux adolescents en avaient l’habitude. C’était devenu une tradition depuis maintenant 5 ans que de se dire vocalement bonjour une fois le déjeuner avalé. Les parents y étaient eux aussi habitués, et ne furent guère surpris du silence qui régnait dans le salon. Après son petit déjeuner, Raphaël salua tout le monde et sa mère engagea la discussion.
« -Bien dormi ? J’espère car dans deux jours c’est ta dernière course de la saison ! »
Raphaël hocha la tête positivement en réponse à la question. Puis, il retourna dans sa chambre et passa la journée comme il l’entendait, vaquant à ses diverses occupations. Le point d’extase de sa journée, bien qu’il soit ridicule pour Raphaël, fut de jouer à la console avec son frère, c’était l’occasion pour les 2 frangins de discuter. Il était vrai que les deux s’entendaient très bien. Son frère lui parla de l’oncle Adrien qui avait réussi son examen pour devenir manager d’une équipe cycliste. Puis Raphaël osa lui répliquer avec un sourire :
-Peut-être qu’il se trouvera une équipe et que je roulerais dedans un de ces jours !
Raphaël ne manquait pas d’audace, mais comme disait sa mère, « c’est normal quand le sang qui coule dans nos veines est en partie Italien ! ». Pour les 2 frères, cela ne comptait pas tellement, mais ils savaient à quel point la famille était sacrée pour les parents. Papa avait épousé maman en Italie, suite à un voyage pour un séminaire d’ingénieur dont papa ne se souvient même pas. « Je ne me rappelle que de la beauté de votre mère quand je l’ai vu. » déclarait-il toujours. Les parents se sont installés en France et de leur union sont nés les 2 bambinos.

L’oncle Adrien est Français lui aussi, c’est l’aîné des frères de Papa, celui qui a offert son premier vélo à Raphaël quand il n’avait que 6 ans. C’est cet oncle qui lui a transmit la passion du vélo, et qui l’a inscrit à son premier club de cyclisme pour l’anniversaire de ses 12 ans. Maman l’avait trouvé complètement fou et cela avait fait débat pendant quelques jours dans l’appartement. Elle avait peur du cyclisme, ne connaissait que les chutes spectaculaires et n’y voyait « qu’un sport d’abrutis où le principe est de pédaler le plus vite, quitte à se faire mal et se doper pour lever les bras en haut d’une colline ! »
Depuis, elle a revu son jugement et comprend maintenant le monde du cyclisme, mais il lui a fallu 5 ans. Oui, Raphaël a 17ans à ce jour, et il est toujours dans son premier club. Il n’a jamais remporté une seule étape, ne connaît pas la sensation étrange qui nous envahit lorsqu’on lève les bras sur la ligne d’arrivée, ni même le goût de finir premier. Mais le rôle de Raphaël n’est pas là, car il est un bon équipier. Son entraîneur l’a formé pour cela et il réussit très bien la tâche.

Revenant sur le jeu vidéo auquel il jouait avec son frère, celui-ci lui demanda :
-Tu es confiant pour après demain ?
-Oui, il me faudra juste finir la course, le coach nous donnera la stratégie demain, lors du dernier entraînement. Je ne pense pas qu’il attendra beaucoup de moi, juste comme d’hab’. Encore faut-il que je sois prit !
Au soir ils allaient dîner en famille, puis Raphaël se couchait vers 22h, pensant à la course dont il connaissait déjà le profil par cœur. Même s’il ne jouait pas les grands rôles, même si il n’était pas sûr d‘être sélectionné pour cette course, l’adolescent savait qu’un bon équipier devait être au courant de tout et pouvoir renseigner ses copains. Raphaël avait appris à être prévoyant.

Chapitre 2 : Un rodage en petit comité

Ce matin là, Raphaël se leva avec énergie et motivation, et se dirigea vers le salon pour déjeuner. Après quoi il regagna sa chambre et prépara ses affaires. Le coach, Mr. Louis Bourgeois, était le seul qu’il avait connu. Raphaël aimait être sous ses ordres, il lui faisait confiance, et n’avait d’yeux que pour ses stratégies. L’ado lui-même était un bon stratège, et apprenait -en plus de Bourgeois- avec son oncle Adrien.
Le jeune coureur se dépêcha de faire ses affaires et de vérifier le contenu de son sac avant de rejoindre son père dans le salon. Les deux partirent vers 9H pour le QG du club. Une fois déposé par son père, Raphaël retrouvait Nathan, son meilleur ami du club et Émilien, un des deux leaders du groupe. Émilien était grand, blond, les cheveux ébouriffés, avec un regard sérieux donnant l’impression de prendre tout objet pour une cible qu’il veut atteindre à tout prix. Il était bien plus physique que Nathan. L’ami de Raphaël était assez petit, fin, brun, coiffé au gel dans ce qui ressemblait à un grand n’importe quoi. Nathan était le meilleur grimpeur du club selon Raphaël, et il avait le physique pour le rôle. Les discussions s’engagèrent brièvement par l’intermédiaire de Nathan :
-Je ne comprends pas pourquoi le coach voudrait que je participe à cette course…C’est du plat, il n’y a rien qui me concerne. Encore, le fait qu’il ait insisté pour que tu t’entraînes est logique, dit il en se tournant vers Émilien, puisque tu es notre meilleur sprinteur. Moi, je ne comprend pas ce que je fais là.
-Peut-être qu’il va te fixer un objectif, tu n’as pas tellement réussi la dernière course, dit Raphaël d’un air désolé.

Le débat qui s’annonçait entre les deux hommes fut interrompu par Émilien, peu bavard comme à son habitude, qui agita son bras en direction d’un homme. Le coach venait d’arriver et se dirigea dans la salle de briefing. Les 3 entrèrent dans cette salle quelques secondes après. Mr. Bourgeois les salua et leur dit de s’asseoir. Le coach était trapu, les cheveux épais et grisonnant. Il portait des lunettes et une veste du club. Ce n’est qu’une fois l’équipe au complet que le coach parla :
-Bon, aujourd’hui on va s’entraîner en petit comité. Le parcours sera un rodage simple mais vous ne serez que 9, donc gérez vos relais. Je vous rappelle qu’il ne m’en faut que 6 pour la course de demain, je vous dirais qui est retenu ce soir. Sur ce, changez-vous.
Le groupe s’exécuta et partit dans les vestiaires. 15 minutes après, tout le monde était dehors et enfourchait son vélo. La séance se déroulait très bien mais Tony, le rouleur censé remonter le train de sprint demain avait l’air de souffrir.
A la fin de la journée, après une bonne douche, le coach attendait les jeunes coureurs dans la salle de briefing. Il donnait les noms de ceux qui venaient et Émilien serait le leader. Nathan et Raphaël faisaient également partit du groupe.
-Le départ a lieu demain à 11h, reprit le coach, c’est un circuit de 6 km. RDV à 8H30 devant le QG, on sera là bas à 9H, le temps de faire la route.

Raphaël rentra avec la satisfaction d’être dans le groupe. Il attendait avec impatience le briefing d’avant course du lendemain pour savoir quel rôle il jouerait. Il était persuadé que le coach avait déjà sa petite idée, cependant l’ado ne voulait pas s’inquiéter trop de la question…pour le moment.
Au soir, il annonça la nouvelle à la famille, et son père déclara que les oncles Adrien et Thomas seraient présents demain. Tout heureux, Raphaël alla se coucher. Il avait convenu avec Nathan de se rejoindre en bas de son appartement le lendemain. Sur ce, il se reposait en récitant le circuit de 6km plat qui l’attendait demain.

C'est Excellent

Vraiment super

Je veux la suite

Je dois aller dormir, je lirai ça demain

Raphael de retour

la suite ?

Que dire à part

Très bien, même excellent