Et tes encouragements me donnent envie de continuer à écrire.
Merci beaucoup
Comme Kratos, suite!!!!
Je m'y attelle mon cher Haru
Gaya’Alma, son Commando ainsi que quelques soldats de la Xème Légion parcouraient l’immense complexe situé au cœur du camp de prisonniers. C’était un endroit lugubre qui ressemblait à l’intérieur d’un Moissonneur tel que l’avait décrit le Commandant Shepard dans son rapport suite à sa mission à l’intérieur d’une de ces monstrueuses machines l’année précédente.
Chaque pièce visitée était remplie de « dents du dragon » et sur la plupart était empalé un malheureux Turien dans un état plus ou moins avancé de zombification. Aux côtés des « dents du dragon » étaient posés, à même le sol, des caisses remplies du fusil d’assaut qu’utilisaient les Maraudeurs.
La guerre est cruelle. La zombification étant, dans l’état actuel de la science, irréversible, et le temps manquant, les Coalisés durent achever les victimes des « dents du dragon » pour éviter qu’ils ne se ruent sur eux !
Au fur et à mesure de leur progression, les soldats de la Coalition posaient des explosifs afin d’anéantir le complexe qui ne devait plus jamais servir !
Dans le même temps, à l’extérieur du complexe, les civils turiens et le reste de la Xème Légion étaient évacués vers le Láthatatlan à l’aide de navettes fournies par la Hiérarchie.
Il fallait faire vite car un Moissonneur avait quitté le gros de leur Flotte positionnée dans l’espace au-dessus de Palaven et fonçait droit vers le camp ! Il sera là dans quelques minutes ! Gaya’Alma et ses compagnons durent évacuer le complexe, quitte à en laisser une partie intacte.
L’essentiel avait été fait cependant car les prisonniers avaient été libérés, « l’usine » à Maraudeurs ne tournerait plus avant un moment, le temps que d’autres Turiens soient capturés, ce qui serait une tâche extrêmement difficile pour les Moissonneurs.
Le malheureux général Kordan Caserus avait mis fin à ses jours pour ne pas survivre à la honte d’avoir livré sa Xème Légion à l’ennemi. Il s’était tranché les veines avec sa mâchoire aux dires des autres Turiens présents dans son baraquement au moment de son suicide.
« Et vous n’avez rien fait pour l’en empêcher ? » avait demandé aux Turiens une Zynia’Inti choquée par cette absence de soutien envers un autre membre de son espèce.
Les Turiens expliquèrent qu’il lui avait au contraire rendu service en lui permettant de retrouver son honneur perdu et qu’ainsi, son nom ne serait pas effacé de l’historique de la Xème Légion et sa famille retrouverait sa fierté.
Ce fut Gaya’Alma qui enclencha le détonateur et provoqua la destruction des ¾ environ de l’horrible installation des Moissonneurs juste avant d’évacuer à bord d’une navette en direction du vaisseau furtif qui parvînt à rejoindre la Flotte coalisée sans être menacé par les Moissonneurs. En effet, même si ceux-ci se doutèrent de la présence d’un vaisseau furtif qui ne pouvait être le Normandy, dont ils savaient qu’il était présent dans un autre secteur de la galaxie, du fait qu’ils repéraient des navettes de transport rapide qui disparaissaient brusquement de leur radar. Heureusement, les navettes et le Láthatatlan restèrent hors de portée du canon du Moissonneur envoyé sur place jusqu’à l’évacuation complète et ils purent lui échapper aisément par la suite.
Mission accomplie grâce Gaya'Alma est son équipe!!
Sinon, toujours très bien. L'histoire avance tranquillement, on voit différent point de vu, il y a de l'action et du suspense et l'histoire ce passe dans différent endroit ce qui varie les décors et apporte de la fraîcheur!! Donc, j'ai vraiment rien à dire à part que j'ai hâte de lire la suite!!
Encore Haru ;)
Et voici la suite !
S’il y avait bien un point commun que partageaient Quariens et Krogans, c’était bien leur sens de la fête. Et il faut bien dire que celle célébrant la première victoire du commando Quariens-Krogans sur Palaven fut particulièrement joyeuse. La victoire avait mis fin à l’animosité entre les membres des 2 races, notamment à celle opposant Keurk et Gaya, qui étaient désormais devenus amis et ne se quittaient désormais plus.
Les Quariens avaient gagnés le respect des rudes Krogans en ayant prouvé leur valeur au combat.
Un des Krogans, légèrement imbibé de Ryncol (il en avait déjà bu 2 litres), eut ces mots, véritablement plein de respect provenant d’un Krogan mais qui firent frémir les Quariens qui l’écoutaient dont faisait partie Strec et Zynia. D’autant plus qu’ils provenaient d’un Foudre de guerre !
« Lorsque Wreav va déclencher la guerre, je serai ravi d’avoir à me battre contre des gars comme vous ! Vous êtes de sacrés guerriers, les Quariens ! »
Strec et l’Ingénieure quarienne se regardèrent alors mais un Krogan avait déjà interrompu son collègue par un propos qui ne rassura guère nos amis.
« Euh, attends Karlock, Wreav il a rien dit concernant les Quariens. Il a seulement parlé de casser la gueule aux Turiens et aux Galariens. Il a rien dit sur les Quariens. »
« Voilà qui est rassurant ! » Dit, pleine d’ironie, Zynia, aux 2 Krogans.
« Ben ouais. » Dit le Krogan qui s’appelait Horluck. « Et puis, entre nous, ça me ferait un peu chier d’avoir à vous tuer après tout ce qu’on a vécu ensemble sur Palaven ! Mais si jamais notre route croisera la vôtre lors de cette guerre, moi et les autres Krogans de l’équipe on vous offrira une mort honorable ! Pas vrai, Karlock ? »
« Ouais, Horluck ! Une mort honorable avec notre couteau planté de face dans leurs cœurs ! »
Puis il s’interrompit. Visiblement, il réfléchissait.
« Euh, au fait, il est où votre cœur à vous les Quariens ? »
Zynia, mi effrayée, mi amusée par ce propos, répondit alors à Karlock.
« Au même endroit que les Humains, auxquels nous ressemblons beaucoup, surtout nous, les femmes. »
« Ça tombe bien, j’ai tué plein d’Humains lorsque j’étais Berserker dans les systèmes Terminus ! Le cœur est donc à gauche chez vous aussi. Merci Zynia ! »
Et il assortit ce remerciement d’un clin d’œil bien appuyé.
Les 2 Quariens ne surent comment prendre ce clin d’œil mais visiblement, les Krogans ne s’étaient pas moqués d’eux.
« La guerre n’en finira donc jamais ! » Pensa alors Strec, bien moins amusé que sa camarade par les propos des Krogans ivres. « Jamais Rannoch ne connaîtra donc la paix ! Elle vivra donc constamment dans la crainte de voir des Krogans y déposer une ogive nucléaire ou de subir je ne sais quelle autre horreur dont ils sont capables ! »
Au fond de la pièce, Gaya, qui tenait visiblement un tout autre type de conversation avec l’Ingénieur Kala, Keurk et 2 autres Krogans, tapa dans le dos de son nouvel ami reptilien tout en explosant d’un rire franc. Ce rire et cette complicité naissante entre elle et le Krogan redonna un peu de baume au cœur au Franc-Tireur quarien. Qui sait ? Peut-être que les Krogans, pétris de respect pour ceux auprès desquels ils avaient combattus, refuseront la folie de Wreav et le chasseront du pouvoir !
Mais il n’y croyait pas trop.
Excellent le passage avec les deux Krogan et les deux Quarien. Tu as vraiment bien retranscrit l'humour Krogan. Un humour noir. Qui dans le fond n'est pas vraiment de l'humour. Enfin d'un point de vu krogan j'imagine.
Vraiment très bien!!
Cela faisait maintenant plusieurs jours que les simples soldat de l’ancien Commando de Tali’Zorah avaient chassés les forces des Moissonneurs du secteur d’une tour de communication cruciale pour relayer les informations de la Hiérarchie turienne avant de la réparer, les combats puis les forces des Moissonneurs l’ayant mise hors service. Depuis, les Quariens, soutenus par des frappes orbitales de la Flotte coalisée et armés du puissant fusil d’assaut N7 Valkyrie, tenaient bon face aux incessantes contre-attaques de l’infanterie des Moissonneurs.
Même la nouvelle de la chute de Thessia ne les avait pas découragés car ils savaient tous qu’ils se battaient pour la douce Rannoch qu’ils avaient eu un peu le temps de découvrir avant de repartir pour cette nouvelle campagne, à l’autre bout de la galaxie mais toujours contre des ennemis synthétiques.
Cependant, leur résistance héroïque avait plus qu’agacés les Moissonneurs, et l’Augure en particulier, qui était déterminé à détruire cette tour de communication à tout prix.
C’est alors qu’il discuta de son plan avec ses frères engagés autour de Palaven. Un plan onéreux, certes, mais qui permettrait, une fois la victoire acquise, d’encore plus démoraliser la Hiérarchie turienne, déjà presque disloquée en plusieurs secteurs incapables de communiquer les uns avec les autres sur Palaven.
Comme lors des précédentes moissons…
Bien que les 2 Moissonneurs classe Sovereign désignés pour cette quasi-attaque suicide protestèrent, ils se plièrent rapidement à l’injonction de leur chef incontesté.
Lorsque l’attaque contre la tour de communication fut déclenchée, ceux-ci sortirent alors à vitesse maximale de la ligne de bataille qu’avait formée la Flotte des Moissonneurs face à la Flotte coalisée au-dessus du secteur où se situait la tour de communication en question puis détruisirent plusieurs vaisseaux coalisés lorsqu’ils arrivèrent au cœur de celle-ci, juste au-dessus de la tour de communication. Désormais pilonnés de tous côtés par les autres vaisseaux coalisés, ceux-ci ne survivraient pas longtemps mais ils auraient le temps de se mettre en position pour détruire, depuis l’espace, la tour de communication et anéantir ses malheureux défenseurs.
Au sol, les soldats quariens furent mis au courant de la situation par leurs radios. Ils savaient qu’ils allaient mourir mais il ne vînt à aucun d’eux l’idée de s’éloigner de la tour pour se rendre aux Moissonneurs et ainsi avoir, temporairement, la vie sauve. Ils étaient tous prêts à se sacrifier pour Keelah, le Monde natal.
Tal’Ikan, Prid’Slica, Kesto’Mik, le soldat Losta et les autres étaient prêts à rejoindre leurs ancêtres.
Afin d’empêcher, les défenseurs de la tour de s’en éloigner, les Zombis avaient resserrés leur blocus autour de la tour de communication, quitte à être eux aussi emportés dans le bombardement que mèneront les 2 Moissonneurs de classe Sovereign.
Mais l’Augure n’avait que faire de la vie de ces esclaves !
Les vaisseaux turiens et quariens firent leur maximum pour détruire les 2 classes Sovereign avant qu’ils ne mènent à bien leur mission mais il était trop tard. 2 puissants lasers rouges sortirent du canon des 2 Moissonneurs réduits à l’état de quasi-épave, rasant la tour et annihilant ses défenseurs qui rejoignirent leurs ancêtres.
Et un S à "simples soldats" !
Ce passage, c'est celui où l'ami de Tali (qu'on a sauvé sur une ancienne colonie Quarienne dans Mass Effect 2) trouve la mort en défendant une tour de communication Turienne.
C'est bien pensé. Très bien. Continue comme ça!!
En effet, j'ai bien pensé à la mort de Kal'Reegar pour écrire ce chapitre !
Et encore pour tes encouragements !
L’Augure était furieux. Décidément, rien ne se déroulait comme prévu dans cette Moisson. L’Homme Trouble, son laquais, avait réussi à contrôler des Zombis, chose que l’Augure pensait impossible. En effet, il croyait les mécanismes de l’endoctrinement incompréhensibles pour les civilisations bien moins avancées technologiquement que les Moissonneurs, qui plus et pour une organisation endoctrinée.
L’Augure décida dès lors de « liquider » le projet Sanctuaire. La chose serait dès plus facile dès lors que Cerberus étant un groupe endoctriné, mécaniquement, ses membres ne pourraient résister aux Moissonneurs et fuiraient rapidement à l’approche des troupes de l’Augure. Celui-ci décida donc de n’envoyer qu’un simple transport de troupe sur Horizon pour détruire les recherches de l’Homme Trouble afin de ne pas détourner de Moissonneurs des fronts principaux où les forces de la Coalition ne cessaient de reculer malgré une résistance aussi inutile que courageuse.
L’attaque se déroulait comme prévue. Cerberus se battait mais « quelque chose » fit que ses soldats se battant pourtant jusqu’à la mort d’habitude (sauf Kai Leng) se mirent à évacuer le Complexe !
C’est alors que ses Zombis l’informèrent de la présence du Commandant Shepard accompagné de son habituel Commando composé du Turien Garrus Vakarien et de l’Asari Liara T’soni !
Hélas ! Ses incapables de Zombis furent laminés à nouveau par Shepard et son équipe. Une nouvelle occasion de mettre fin à la menace du Commandant avait été gâchée !
Quant à Cerberus, il allait payer pour être allé si loin dans ses recherches sur le contrôle des Moissonneurs. Quitte à les ramener presque à l’enfance, il augmenta nettement leur endoctrinement via les implants moissonneurs dont étaient équipés tous les membres de l’organisation, de gré pour certains mais surtout de force pour les autres.
L’Homme Trouble n’était plus assis dans son fauteuil à fumer ses habituelles cigarettes mais debout devant la console de sa salle de commandement au sein de la station Cronos. Il tentait de faire sauter les verrous informatiques qui défendaient l’IV prothéenne dont Kai Leng s’était emparé sur Thessia. Il avait tenté diverses manœuvres qui avaient toutes échouées mais il ne désespérait pas de réussir. Il travaillait à faire parler Vendetta depuis plusieurs jours lorsque les connaissances acquises sur la technologie prothéenne en ces longues années de durs labeurs finirent par payer. Utilisant un protocole spécial capable de faire tomber les meilleures défenses informatiques prothéennes, il parvînt à obtenir l’information sur la nature du Catalyseur qu’il recherchait depuis longtemps.
Et quelle ne fut pas sa surprise lorsqu’il découvrit ce que les Prothéens avaient désignés comme étant le Catalyseur capable de synchroniser le Creuset avec le réseau des Relais cosmodésiques afin que celui-ci puisse diffuser son énergie dans toute la galaxie en quelques minutes.
Le Catalyseur n’était rien moins que la Citadelle elle-même !
C’est alors que l’Homme Trouble se plia en 2 et se prit la tête dans les mains. La voix mystérieuse venue du fond de son esprit, et dont il se niait toujours l’existence, était plus forte que jamais. Elle le força à appuyer sur le communicateur de sa console et à contacter les Moissonneurs, avec lesquels il avait une communication directe, pour les informer de la nature du Catalyseur.
Puis, il se redressa et reprit sa posture droite habituelle. Il avait complètement oublié qu’il avait contacté l’Augure en personne qui était devenu fou de rage à la nouvelle qu’il lui avait fait parvenir.
Ce dernier prit immédiatement la mesure qui s’imposait. Il allait attaquer la Citadelle !
Encore .
Mais que fait Shepard!!
Toujours excellent, tu suis vraiment bien la trame de l'histoire tout en composant avec des récits écris de ta main qui pourraient très bien s'incorporait dans le jeu.
Merci de votre soutien les gars, vous me donnez vraiment envie de continuer
Les Prothéens étaient stupides, pensa l’Augure. Ils pensaient pouvoir duper les Moissonneurs mais ils avaient piteusement échoués.
Cela faisait maintenant des siècles qu’il les exterminait méthodiquement, écrasant systématiquement leurs forces dispersés, monde par monde, système par système.
Lors de l’assaut sur le monde dénommé aujourd’hui Eden Prime, l’Augure apprit, grâce à des Prothéens endoctrinés, que ceux-ci avaient bâtis rien moins qu’un Bunker souterrain disposant d’assez de modules de stase pour maintenir en état de cryogénisation 1 million de guerriers prothéens sous le Commandement de celui qui dirigeait ce secteur galactique, un certain Javik.
Les Prothéens n’espéraient rien moins que bâtir un nouvel Empire, une fois que les Moissonneurs auraient quittés la galaxie, en s’appuyant, entre autres, sur les Humains, les Quariens et les Turiens, que les Moissonneurs avaient épargnés car trop primitifs.
Vain espoir. Le Bunker fut pris d’assaut par les Récolteurs (on était à la fin de la Moisson, l’Augure s’était déjà débarrassé des Metacons et les Zha’Tils avaient été exterminés par les Prothéens dans un acte d’une hardiesse qui força même l’admiration de l’Augure) qui détruisirent des milliers de modules de stase avec leurs occupants. L’IV du complexe pensa alors qu’une bombe neutronique suffirait à repousser les Moissonneurs !
Que nenni. L’Augure envoya une nouvelle force explorer les ruines du Bunker, car il se doutait qu’il devait y avoir des survivants car l’IV devait avoir agi ainsi dans l’optique de préserver certains modules de stase.
Et il eut raison. Quelques Prothéens, ainsi que le Commandant Javik, avaient survécus.
La dernière chose que ce dernier vit, lorsque son module de stase fut ouvert, fut la pointe du fusil d’un Récolteur puis un éclair lumineux.
Ainsi périt le dernier espoir des Prothéens de survivre à leur moisson. Du moins c’est ce que pensait l’Augure jusqu’aux découvertes de Sovereign, 50 000 ans plus tard.
Mais de toute façon, les scientifiques d’Ilos n’avaient fait que retarder l’inévitable. Cette moisson serait une nouvelle victoire des Moissonneurs et elle permettrait la construction du Moissonneur ultime, le Moissonneur Shepard !
Le Commandant Bailey venait de recevoir la confirmation, par des vaisseaux éclaireurs, de la terrible information qu’avaient transmise les forces du système Arktilus avant d’être anéanties. Les Moissonneurs y rassemblaient une gigantesque armada ce qui ne pouvait signifier qu’une chose. Ils allaient s’en prendre à la station ! Or, s’ils s’en emparaient, ils pourraient prendre le contrôle du réseau des relais cosmodésiques et en interdire l’usage aux Coalisés ! Heureusement, dès le début de l’invasion moissonneure, Armando Bailey avait conçu un plan consistant à empêcher les Moissonneurs de prendre le contrôle total de la Citadelle, en s’inspirant de ce qu’avait fait le Spectre renégat Saren Arterius 3 ans auparavant. Il appuya alors sur le bouton de son intercom et entra en communication avec les hommes qu’il avait désignés pour cette mission.
Arcus Viktorien commandait la Flotte maintenue en réserve de la guerre contre les Moissonneurs afin de défendre la Citadelle contre les envahisseurs.
Il savait qu’il n’avait aucune chance face à la force rassemblée par l’ennemi moissonneur au vu de sa taille et de la puissance de feu de ceux-ci mais depuis quand un Turien reculait-il face à l’ennemi ? Il savait qu’il ne se battait pas pour défendre le Conseil, qui avait déjà évacué à bord d’un petit vaisseau rapide, escorté par une petite force. En effet, les Moissonneurs n’avaient pas établis un blocus complet de la Citadelle en s’emparant de tous les secteurs voisins mais s’étaient concentrés dans un seul système.
Viktorien pensa que les Moissonneurs laissaient volontairement une échappatoire à leurs ennemis pour pouvoir s’emparer plus facilement de la Citadelle. Arcus Viktorien avait placé sa Flotte de sorte qu’elle puisse prendre sous son feu les vaisseaux adverses dès qu’ils franchiraient le relai.
Les minutes, qui semblèrent durer des heures pour les forces de défense de la Citadelle s’égrenèrent jusqu’à ce que le premier Moissonneur, un classe Sovereign, ne fasse son apparition en espace normal. Celui-ci fut immédiatement prit sous le feu des Thanix de la Flotte coalisée qui le laminèrent rapidement mais déjà plusieurs de ses congénères étaient apparus et commencèrent à s’en prendre aux vaisseaux de Viktorien.
La seconde bataille de la Citadelle venait de commencer.
"Que nenni."
Cette expression fait un peu bizarre à lire dans une fiction de Mass Effect. Mais après, c'est toi qui choisis le vocabulaire dans ta fiction. C'est juste un avis perso.
Sinon, à part cela, je n'es rien à dire à part que c'est toujours excellent. Et la dernière phrase du dernier chapitre donne le ton. C'est vraiment bien.
Hâte de voir la suite!!
Haru !
Par contre je risque de mettre désormais un peu plus de temps avant de poster les suites car, malgré vos avis positifs, je la trouve moins bien que la précédente surtout pck je veux aller vite et poster rapidement les suites.
Bref je vais prendre un peu plus mon temps, surtout pour écrire les phases de combat qui sont mon GROS point faible.
En tout cas, merci à tous de me suivre
L’Augure suivait à distance l’offensive de ses forces contre la Citadelle. Comme il l’avait prévu, les défenseurs fermèrent la station et y réussirent car, cette fois, il n’y avait aucune force pro-moissonneurs ou un traître endoctriné suffisamment haut placé à l’intérieur pour en empêcher la fermeture. Cependant, tout se déroulait comme prévu selon les plans de l’Augure. Une fois la Flotte de défense de la Citadelle taillée en pièce par les Moissonneurs, ceux-ci s’amarrèrent à la station et commencèrent à la tracter ! En dépit de sa taille gigantesque, ces monstres parvinrent à la déplacer avec une facilité déconcertante.
A l’intérieur, c’était la panique, du moins du côté des civils car les forces militaires gardaient leur calme et prenaient leurs positions de combat comme prévu dans les plans de défense de la station conçus il y a des milliers d’années, lors de la découverte de la station par les Asaris, et peaufinés depuis lors.
Cependant, les Moissonneurs ne tentèrent même pas de pilonner la station pour l’ouvrir et se contentèrent donc, de la déplacer, de secteur galactique en secteur galactique, à la grande surprise des militaires qui n’avaient jamais prévus cette éventualité, vu la taille de cette station.
Alors que la station venait de franchir à nouveau un relai cosmodésique et d’entrer dans un nouveau secteur, la Matriarche Felleghva, qui commandait les défenses de la station même, reçut plusieurs appels simultanés provenant de chef de section humains situés aux extrémités de la Citadelle.
Elle sut alors ce qu’allait lui annoncer le premier humain auquel elle allait répondre avant qu’il ne s’exprime.
La Citadelle venait d’entrer dans le système Hélios et les Humains avaient reconnus la planète naine Pluton, située juste à côté du Relai Charon !
Et quelques minutes plus tard, la Citadelle s’arrêta enfin et les Humains annoncèrent à Felleghva que la Citadelle était en orbite autour d’une planète Terre dévastée par les Moissonneurs.
Mais l’Asari n’eut pas le temps de souffler car un petit groupe lui annonça qu’après l’apparition d’une lumière intense, des Zombis commencèrent à surgir de celle-ci !
Les Moissonneurs étaient parvenus à franchir le bouclier que l’on pensait impénétrable de la Citadelle et à amener des forces à bord de celle-ci !
La seconde bataille de la Citadelle venait d’entrer dans une nouvelle phase.