C´est terminé ! Qualification de Bordeaux pour le prochain tour de la Coupe de l´UEFA. Tirage au sort vendredi à 12h00 à Genève.
M E R C I F E I N D O U N O ! ! ! ! ! !
Vos réactions sur la qualification de Bordeaux !
Si on continue dans cette voie en championnat ça va faire mal !
a part moi, y en a 1 ki a vu le match?
Nan, j´ai pas C+ vert, mais je crois qu´il repasse cette nuit sur C+. Je vais l´enregistrer...
Heureusement que Bordeaux sauve l´honneur pour les Français !
ouais il repasse a 04:10
tu vas voir le festival feindouno
up
Pas enregistré finalement...
M´enfin, l´essentiel hier soir, c´était de gagner!
Les statistiques de Bordeaux :
Classement buteur(s) Girondins
Pos. Joueur(s) But(s)
1 PAULETA 9
2 DARCHEVILLE 5
3 FEINDOUNO 4
4 SMERTIN 2
4 DUGARRY 2
4 SAVIO 2
5 COSTA 1
5 SOMMEIL 1
5 Contre son camp 1
5 JEMMALI 1
Classement passeur(s) Girondins
Pos. Joueur(s) Passe(s)
1 DARCHEVILLE 4
2 MERIEM 3
2 PAULETA 3
3 SOMMEIL 2
3 FEINDOUNO 2
3 SMERTIN 2
3 SAVIO 2
4 COSTA 1
4 DUGARRY 1
4 AFANOU 1
Carton(s) jaune(s)
Pos. Joueur(s)
1 COSTA 6
2 SOMMEIL 5
3 AFANOU 4
3 SMERTIN 4
3 JEMMALI 4
4 DUGARRY 3
5 SAHNOUN 2
5 BASTO 2
5 FEINDOUNO 2
5 DARCHEVILLE 2
6 ROUX 1
6 SAVIO 1
6 PAULETA 1
Carton(s) rouge(s)
Pos. Joueur(s)
1 JEMMALI 2
2 DUGARRY 1
2 SOMMEIL 1
L´OEIL DU TRESOR
14/11/2002
Avant chaque match de championnat, Marius Trésor, l’ancien libéro des marines et blancs et de l’équipe de France, livre en exclusivité pour girondins.com ses impressions sur le match à venir des Girondins de Bordeaux. Cette semaine, il brosse le portrait des gones des Lyon.
« Lyon est un très gros morceau qui nous attend. J’ai vu jouer cette équipe contre Nice alors qu’elle venait de perdre trois jours plus tôt en Champions League contre l’Ajax donc sur le plan mental cette équipe n’était pas prête pour ce match. Il faut dire aussi qu’ils étaient tombés sur une équipe niçoise qui leur avait posé beaucoup de problèmes en se regroupant très rapidement. »
« Lyon avait très peu d’espace et malgré tout le potentiel offensif de cette équipe est énorme avec des garçons comme Anderson, Govou, Carrière, Vairelles, Luyindula et même Delmotte qui apporte beaucoup que son côté gauche. Ce match à Gerland devrait être très difficile pour les Girondins. Je souhaite simplement que les dernières améliorations que nous avons remarquées dans le jeu des Girondins vont se poursuivre. »
« Comme je l’ai dit à Elie – j’espère ne pas m’être trompé – mais je pense que le point faible de Lyon est sa défense. Que ce soit Caçapa, Muller ou Edmilson, je trouve que se sont des garçons qui ne rassurent pas car ils pensent beaucoup plus à se montrer en position offensive qu’à défendre leur but alors que Lyon est très bien pourvu de ce côté. Si nous voulons faire un résultat à Lyon, il faudra être performant et réaliste devant. »
« Ces derniers temps, Bordeaux a donné l’impression d’avoir retrouvé son football. Cela fait trois ou quatre que notre défense a retrouvé sa stabilité car nous n’avons encaissé qu’un seul but lors de nos quatre dernières rencontres. Nous avons retrouvé la sérénité qui était la nôtre en début de championnat et que l’on avait un peu perdu par la suite. Si nous sommes dans les mêmes dispositions à Lyon que lors des derniers matches alors nous pouvons espérer un résultat positif dans la capitale des Gaules. »
1881 - 1940 : Les débuts de l´histoire
La création
Les Girondins de Bordeaux qui allaient devenir le club-phare du football français des années 1980 sont nés le 1er octobre 1881, rue Sanche-de-Pommier, dans le ventre de Bordeaux. A quelques encablures du grand marché des Capucins et de la place Saint-Michel où s´achevaient les chaudes soirées de la jeunesse d´alors. Quelques mordus de sport décidèrent, ce jour là, de créer les Girondins-Omnisports. On y pratiquait la gymnastique, la natation, l´aviron, le tir, les sports équestres, la course à pied, la boxe et l´escrime. Le football arrivera 39 ans plus tard, en 1920. D´une manière assez désastreuse puisque les Girondins perdirent leur premier match face à la section Burdigalienne sur un score de 12 à 0 indiquant, très clairement, qu´un gros travail restait à effectuer.
Les premiers pas du football
Les Bordelais devaient réaliser leurs premières prouesses lors de la saison 1931/1932 en atteignant les huitièmes de finale de la Coupe de France. Opérant en première série de la Ligue du Sud-Ouest, ils furent éliminés le 7 février 1932 par l´Olympique Lillois, 1 but à 0. Lille allait devenir, l´année suivante, le premier champion de France professionnel. Les Girondins attendirent encore cinq ans pour effectuer le grand saut. Le 17 octobre 1936, le club devenait les Girondins de Bordeaux FC. Il posait, tout aussitôt, sa candidature au groupement professionnel. Le 8 juin 1937, les Girondins de Bordeaux F.C. étaient admis dans le groupe B de la seconde division. Ils disputèrent leur premier match professionnel le 22 août 1937 à Toulouse. Et ils perdirent par 3 buts à 2. Peu avant, ils étaient devenus champions de France amateurs en battant en finale Scionzier (2-1) le 23 mai 1937.
Moments forts
Champion de France amateur
En 1936, les Girondins ont depuis un bon quart de siècle un Secrétaire Général ambitieux en la personne de Raymond Brard. Il veut faire de son club le plus grand club de Bordeaux et du Sud-Ouest. Il réussit à obtenir la signature des principaux joueurs de l´équipe qui domine alors le football bordelais : le FC de Bordeaux. La guerre civile d´Espagne va lui donner l´occasion de compléter cet effectif par d´authentiques vedettes internationales telles que Jaime Mancisidor et Santi Urtizberea et de réaliser le plus beau transfert de leur existence en engageant comme entraîneur Benito Diaz, l´ex-coach du Real Societad de San Sebastian. Alors en division d´honneur de la Ligue du Sud-Ouest, les Girondins partent à la conquête de la gloire. Ne perdant que 2 rencontres sur les 18 de la saison, et ayant remporté les 16 autres, ils conquièrent aisément le titre régional et s´ouvrent la route du championnat de France.
Dans leur poule éliminatoire, ils viennent facilement à bout du Champion de la Ligue du Sud-Ouest et de celui de la Ligue du Midi, atteignent les demi-finales où le Stade Morlaisien, un peu plus coriace, doit à son tour baisser pavillon devant nos Marine et Blancs. Cette finale, à laquelle accèdent ainsi les Girondins, se joue à Colombes le dimanche 23 mai 1937, devant la grande foule, en lever de rideau de France-Irlande. Leur adversaire est le FC de Scionzier dont l´attaque est redoutable. Nos représentants doivent d´abord subir la loi des champions du Lyonnais et les arrières ont du mal à enrayer leurs attaques, surtout celles de l´inter gauche Cavalli. Mais bien vite, ils se reprennent et, à la 26ème minute, Urtizberea, le dos tourné au but, de volée, ouvre la marque. Cet avantage est détruit aussitôt par le dangereux Cavalli, qui, sur corner, égalise. A plusieurs reprises, le goal bordelais doit intervenir pour sauver son camp. L´attaque girondine, rassurée ainsi sur ses arrières, repart de plus belle et, à la 66ème minute, Urtizberea bien servi par Massé tire violemment. Le goal adverse repousse, mais, de volée, Catherineau loge le ballon dans les filets, donnant la victoire à son équipe. Pour la première fois dans l´histoire du football, un titre national est remporté par un club du Sud-Ouest.
Les hommes au scapulaire sont : Gérard, Popovici, Mancisidor, Dutour, Bazinette, Nalet, Massé, Urtizberea, Catherineau, Larnaudie et Miramon.
1945 - 1955 : La plus belle (équipe)
Mai 1950, le sacre
Neuf ans plus tard, les Girondins allaient conquérir une nouvelle couronne : celle de champion. Ce premier titre fut acquis à l´issue de la saison 1949/50. Longtemps décrochés, les Bordelais terminèrent premiers avec six points d´avance sur les Lillois après leur avoir repris douze points en 17 rencontres jouées sans l´ombre d´une défaite ! Les Girondins ont été emmenés par un certain et magique De Harder, virevoltant ailier hollandais. Nul ne pouvait alors se douter que Bordeaux allait attendre . .. 30 ans et 1984 pour goûter aux délices d´un nouveau titre.
Moments forts
Focus : Mai 1950 !
Les Girondins de Bordeaux sont Champions de France de 1ère division ! Voilà 50 ans que le premier titre est venu s´inscrire au palmarès du Club, et il est normal qu´il soit rappelé en cette année 2000. Le plus étonnant, et sûrement le plus rare dans l´histoire du football français, est qu´il a été acquis par une équipe qui arrivait de deuxième division où elle avait terminé seconde la saison précédente. Les Girondins, qui s´étaient renforcés en début de saison avec les signatures de De Harder, Ben Arab, Meynieu mais aussi l´arrivée des jeunes des Coqs Rouges Astresses et Dupeux, avaient très mal débuté le Championnat en prenant trois buts à Marseille ce qui avait fait dire à un reporter de la radio française : " Bordeaux n´a pas une équipe pour jouer en division nationale… ". La suite lui a donné largement tort. En effet, les matches suivants voient les Marine et Blancs entre autres battre le Stade de Reims, Champion en titre, sur son terrain, le " grand " Racing Club de Paris à Colombes et à la fin des matches aller terminer en 3ème position. Les matches retour sont identiques et le 12 février 1950, c´est la fête du football à Bordeaux avec la venue du leader Lille. Le Stade est plein des 27 401 spectateurs dès l´ouverture des portes à midi. Mais comme souvent en pareil cas, le match ne donna pas de vainqueur. C´est le 19 mars 1950 que les hommes de Gérard (entraîneur) se trouvent en tête du Championnat grâce au goal-average. Seuls leaders après avoir écrasé le RC Paris, ils ont, le 23 avril, après leur succès à Toulouse, 4 points d´avance sur le second, Lille. Finalement c´est avec 6 points d´avance qu´ils inscrivent le premier titre de Champion sur l´écusson du Club. D´autres titres sont venus par la suite mais il fallait " rendre hommage " à ceux qui, il y a 50 ans, ont fait mieux connaître les Girondins.
Ils étaient :
Gardiens : Astresses, Depoorter, Villenave. Arrières : Garriga, Mérignac, Mustapha, Swiatek. Demis : Ben Arab, Gallice, Lams, M´Barek. Avants : Amraoui, De Harder, Doye, Fabre, Kargu, Libar, Meynieu, Persillon, Rodriguez, Voisembert, Fraigneau
1955 - 1980 : Les espérances et les peurs
Les espérances et les peurs
Les champions des podiums En effet, après deux séjours en deuxième division (1956 à 1959 et de 1960 à 1962), Bordeaux allait être un champion... des deuxièmes places et des finales de Coupes perdues ! Déjà en 1943, les Girondins avaient échoué en Coupe de France contre l´Olympique de Marseille (2-2 et 4-0). L´histoire allait se répéter en 1952 (Nice 5-3), 1955 (Lille 5-2), 1964 (Lyon 2-0), 1968 (Saint-Étienne 2-1) et 1969 (Marseille 2-0). Idem en championnat. Il y eut toujours un Nice (1952), un Nantes ( 1965 et 1966) ou un Saint-Etienne (1969) pour interdire aux Bordelais la plus haute marche du podium.
La traversée du désert
Après une période assez difficile de 1972 à 1979 au cours de laquelle ils faillirent bien être relégués en D2 à plusieurs reprises, les Girondins devaient dominer le football français au cours des années 80.
Moments forts
1969 la série des seconds
Les Girondins disposent cette année-là d´un effectif de très grande qualité technique et tactique qui effraye la France du football. En championnat une lutte sans merci est engagée entre les " marine et blanc " et les " verts " de St.-Étienne. Bordeaux dispose ainsi de la meilleure attaque de la Ligue. Les Girondins ont décidé de jouer sur deux tableaux en conjuguant le Championnat et la Coupe de France qui pour la première fois propose des matches aller-retour. En huitièmes de finale, les Bordelais retrouvent leur bourreau de la finale de 1968 : St.- Étienne. Au match aller, ils réalisent l´exploit de vaincre les Verts dans le chaudron de Geoffroy-Guichard (1-0), et tiennent le nul au match retour au Stade Municipal (2-2). En quarts de finale, Bordeaux obtient son billet pour les demis dès le match aller à Mulhouse. Les coéquipiers de Montes s´imposent 2-0 et confirment au retour sur le score de 1-0. En demi-finale, la confrontation avec Sedan est bien plus accrochée, les Girondins obtiennent le nul à Sedan sur un score vierge et au match retour les deux équipes offrent un spectacle de très haut niveau. Les commentateurs de l´époque parlent d´un sommet de niveau européen qui voit une courte victoire bordelaise (4-3).
A nouveau l´Olympique de Marseille
Vingt-six ans après, et encore à Colombes, les Girondins rencontrent leurs vainqueurs de 1943, les joueurs de l´Olympique de Marseille. L´équipe bordelaise est favorite. Mais au cours de leur carrière professionnelle, les Girondins ont souvent eu des ennuis avec les Phocéens. Et ce 18 mai 1969, la peur de Magnusson a sans doute hypnotisé les hommes de Bakrim qui n´ont pas arboré leur historique maillot " marine " mais revêtu une tunique rouge. Chorda a bien tenu le brillant ailier suédois, mais en contrepartie, l´arrière gauche bordelais n´a pas été en mesure d´effectuer les dangereuses montées offensives qui semaient la panique chez l´adversaire. La chance fut avec les Marseillais à la 5e minute quand le gardien Escale détourna de justesse un tir à bout portant de Burdino, et à la 80e quand, du talon, l´avant-centre Joseph dévia sans le faire exprès hors de portée de Montes, un tir de Novi. Le second but réussi à la dernière minute par le même Joseph n´avait plus d´importance : les nerfs bordelais n´avaient pas tenu. Et après avoir disputé leur plus mauvais match de la saison, les Girondins n´ont pas eu leur revanche de 1943 et ont perdu leur sixième finale de Coupe. Le Stade de Colombes continue à être néfaste pour eux. Les acteurs bordelais de cette finale étaient : Goal : Montes - Verrouilleur : Péri - Arrières : Papin, Calleja, Chorda - Milieu de terrain : Simon, Baudet, Burdino (Couécou, 65e) - Attaque : Petyt, Ruiter, Wojciak.
Les années 1980 : Une décennie au sommet
Sous l´impulsion de Claude Bez dans l´équipe dirigeante, d´Aimé Jacquet sur la touche et d´Alain Giresse sur le terrain, les Marine et Blancs allaient se construire un fabuleux palmarès. Cette domination se traduisit par trois titres de Champion de France (1984, 85, 87), deux victoires en Coupe de France contre Marseille en 1986 (2-1 après prolongation) et en 1987 (2-0) et une participation sans discontinuer, aux Coupes européennes de 1982 à 1989. Avec, comme sommets, deux accessions en demi-finales.
D´abord en 1985 en Coupe des Champions où la Juventus de Turin, victorieuse chez elle (3-0) frôla l´élimination à Bordeaux où les Girondins l´emportèrent par 2 buts à 0. Ensuite en 1987, en Coupe des Coupes où Leipzig s´imposa au match retour, après une dramatique séance de tirs au but.
Cette décennie était marquée du sceau des grands joueurs au scapulaire. Avec Giresse et Tigana en chef de file, on retrouve : Audrain, Battiston, Bourdoncle, Chalana, De Bono, Delachet, Domenech, Dropsy, Fargeon, Ferreri, Gimenez, Girard, Gnako, Hanini, Lacombe, Lassagne, Lopez, Malbeaux, Martinez, Memering, Muller, Pascal, Reinders, Roche, Rohr, Specht, Thouvenel, Touré, Trésor, Tusseau, Vercruysse, Zl. Vujovic; Zo. Vujovic et Zénier.
Moments forts
Une décennie en or
Les Girondins de Bordeaux du Président Claude Bez et de l´entraîneur Aimé Jacquet auront tout connu sauf la joie d´un sacre continental. Trois titres de Champion de France, deux Coupes de France et une multitude d´exploits sur la scène européenne sont les grands faits d´armes de cette époque chère aux amoureux des Girondins. A deux reprises, Alain Giresse, le capitaine, Jean Tigana, le combattant, et leurs coéquipiers ont presque touché leur rêve européen. La seconde fois, c´était à Leipzig, en demi-finale de la Coupe des Vainqueurs de Coupes lors de la cruelle séance de tirs aux buts.
Mais la plus belle de toutes, celle qui reste dans les mémoires écrite à l´encre indélébile est la demi-finale de la plus prestigieuse des compétitions de l´UEFA, la Coupe des Clubs Champions, contre la Juventus de Turin le 25 avril 1985. Au match aller, au Stadio Communale de Turin, les Girondins sont apparus trop respectueux, presque intimidés ; ils sont repartis avec 3 buts à remonter. Au match retour, le Stade Lescure a fait le plein de forces vives avec 42 000 spectateurs (record du Stade). France Football écrivait alors : " Les Turinois ont semblé empruntés, presque friables. Juste retour des choses pour une revanche passionnante. Un combat tous azimuts qui n´a cessé pendant 90 minutes. Combat de tous les instants entre les meilleurs amis du monde, Platini et Battiston, et une multitude de combats qui auront démontré combien l´écart est infime. "
Le Stade Lescure n´a jamais connu pareille affluence dans ses travées. Il faut se rappeler le premier match européen de l´ère Jacquet face à Hambourg où les coéquipiers de Marius Trésor avaient eu à faire à un maigre public. La Juve est prévenue, le combat sera âpre. En quatre-vingt-dix minutes, les Girondins ont bousculé la " Vieille Dame ", ils ont même failli la renverser grâce à une volonté farouche de réussir et une organisation tactique irréprochable. Rohr s´est chargé de Platini en individuelle stricte sur toute la longueur du terrain, Girard n´a cessé de récupérer des ballons et d´attaquer, Giresse a distribué le jeu à sa guise, Tigana a réalisé un match monstrueux d´engagement et de don de soi. Thierry Tusseau, placé en faux latéral gauche, a percuté le bloc défensif turinois sur son flanc le plus faible. La domination des Marine et Blancs était telle qu´ils ont tiré 26 fois au but contre seulement 7 tirs Turinois. Dès la 25ème minute, Müller a mis ses coéquipiers sur la bonne voie en trompant, d´une frappe en pivot, Bodini. Mais les Girondins ont du attendre la 80ème minute pour parvenir à battre le portier transalpin. Battiston, dans l´axe du terrain, s´avance, les joueurs italiens sont sur le reculoir et le défenseur bordelais en profite pour décocher une frappe, des 30 mètres, d´une rare violence qui heurte le poteau gauche de Bodini avant de franchir la ligne de délivrance. Les Bordelais poussent, les Italiens paniquent. Tigana a une balle de match au bout du crampon mais Bodini s´arrache pour sauver son camp. Lescure est prêt à chavirer mais les Turinois ne craqueront pas et le rêve s´envole.
Les joueurs qui ont participé à cette grande page de l´histoire girondine sont les suivants : Dropsy, Thouvenel, Specht, Battiston, Tusseau, Girard, Tigana, Giresse, Rohr, Chalana, Lacombe et Müller.
1995 - 1999 : Les grandes émotions
Tombeurs du grand Milan
A l´orée de la saison 95/96, le Football Club des Girondins de Bordeaux participe à la première édition de la Coupe Intertoto. Ce sera le début d´une extraordinaire épopée qui conduira le club vers sa première finale de Coupe d´Europe. Bordeaux disputera 20 rencontres sur la scène européenne. L´incroyable élimination du Milan A.C en quarts de finale (0-2/3-0) restera à jamais gravée dans les mémoires comme les noms des valeureux combattants bordelais : Zidane, Dugarry, Lizarazu, Witschge, Anselin, Bancarel, Castant, Croci, De Blasiis, Dogon, Dutuel, J. Fernandez, Fischer, Fontan, Friis-Hansen, Grenet, Histilloles, Huard, Lucas, Prunier, Tholot, Toyes et Varesanovic. Les Girondins s´inclineront en finale de cette Coupe UEFA face au Bayern de Munich (0-2/1-3).
Les premiers au Stade de France
A l´issue de cette inoubliable saison, Bordeaux renouvelle pratiquement la totalité de son effectif avec l´arrivée de 13 nouveaux joueurs. Un nouveau président : Jean-Louis Triaud et le retour de Rolland Courbis au poste d´entraîneur. L´objectif est clair : retrouver une place qualificative pour la Coupe d´Europe. Les résultats furent au-delà des espérances. Bordeaux termine quatrième du championnat et s´incline aux tirs au but en finale de la Coupe de la Ligue face à Strasbourg. A l´Orée de la saison 97/98, les Bordelais enregistrent le départ de Rolland Courbis qui est remplacé par Guy Stéphan. Bordeaux s´incline au premier tour de la Coupe UEFA face aux Anglais d´Aston Villa (0-0/0-1). Elie Baup, adjoint de Guy Stéphan prend en main l´équipe au mois de janvier. Les partenaires de Michel Pavon parviennent de nouveau en finale de la Coupe de la Ligue. Ils s´inclinent une nouvelle fois aux tirs au but, après une rencontre somptueuse contre Paris SG (2-2/ 2-4 t.a.b). Malgré cette défaite, les Bordelais obtiennent leur billet pour l´Europe grâce à une superbe deuxième partie de championnat.
Après 12 ans d´attente
Le parcours européen des Girondins version 1998-99 a largement dépassé les espérances. Bordeaux est seulement éliminé en quarts de finale par Parme (2-1/ 0-6). L´aventure européenne s´arrête nette, mais les bonheurs et les honneurs se prolongent en France. Les hommes d´Elie Baup entament le championnat de France dans les meilleures conditions, cinq matches pour autant de victoires. Dès lors, un mano à mano, qui tiendra en haleine tous les amoureux de football de l´Hexagone, s´engage entre Bordeaux et Marseille. Le collectif bordelais permet aux individualités de s´épanouir dans la joie et la sérénité. Tant et si bien que pour le choc du championnat, les Girondins ont offert une véritable leçon de football aux Marseillais (4-1). Rien n´est pourtant joué, le championnat ne donnera son verdict que lors de la dernière journée, le 29 mai 1999, au Parc des Princes. A quelques minutes du dénouement, le PSG tient Bordeaux en échec (2-2), le titre semble s´échapper. C´est sans compter sur le réalisme de Pascal Feindouno qui crucifie Lama à la 89ème minute (3-2). Bordeaux est champion, un magnifique champion incarné par Laslandes, Wiltord, Ramé, Micoud, Diabaté, Alicarte, Pavon, Benarbia, Saveljic, Torres Mestre, Grenet, Ferrier, Afanou, B. Da Rocha, K. Diawara, Musampa, Jemmali, Ivan, Vukomanovic, Feindouno, Delaroche, Anselin et Philippe.
Moments forts
Le samedi 29 mai
A 22h30, les Girondins de Bordeaux sont les nouveaux champions de France . ..
Des Bordelais à Paris . ..!
Tout comme la saison passée, le titre va se jouer lors de l´ultime journée. Les Bordelais ont leur destin entre les pieds. Une victoire et c´est joué. En cas de match nul ou de défaite, tout dépendra du résultat des Marseillais à Nantes. Le Parc des Princes est plein. Côté bordelais, près de 1000 supporters ont fait le déplacement, les autres regardent la rencontre sur un écran géant installé à la patinoire de Bordeaux. La délégation bordelaise est partie la veille comme lors de chaque déplacement. Même si la rencontre est d´une importance capitale, on ne change pas les habitudes. Benarbia a purgé ses matches de suspension, il sera bien présent au coup d´envoi. Seule absence de marque, celle de Micoud qui ne s´est pas remis de sa blessure contractée face à Lyon. Les Bordelais qui pourraient, à juste titre, jouer petit bras, entament la rencontre avec une étonnante sérénité. Le but inscrit par Wiltord après 19 minutes de jeu signe sans conteste la suprématie du jeu bordelais.
Dans le même temps, Pires a marqué à Nantes. il ne faudra pas compter sur une éventuelle défaillance marseillaise. Tout va pour le mieux jusqu´à la pause. Mais à la reprise, les choses se gâtent. Rodriguez égalise après 12 minutes de jeu en seconde période. Les supporters bordelais ne souffriront que 5 petites minutes puisque Sylvain Wiltord redonne l´avantage à ses coéquipiers en trompant Lama. Ce n´était qu´une alerte, mais qui, malheureusement, va tétaniser les Marine et Blancs. Bordeaux commence à reculer, à perdre trop de ballons, en un mot à se mettre en danger. Il ne reste pourtant que 12 minutes à tenir et c´est gagné. Mais Adailton en a décidé autrement. Il bat de la tête Ramé. Ce n´est pas possible ! Pas si près du but. Bordeaux n´est plus champion, c´est Marseille. Plus que cinq petites minutes. Micoud, Saveljic et Philippe sont à l´entrée du tunnel la tête dans les mains. Elie Baup lance le jeune Feindouno. On joue le tout pour le tout et ces sacrés Nantais qui ne parviennent pas à égaliser face à Marseille. Wiltord déborde, il centre pour Ivan, seul aux six mètres, qui reprend de la tête, mais Lama intervient par miracle. Incroyable : Micoud, Saveljic et Philippe sont à genoux. On va jouer les arrêts de jeu. Dans les travées du Parc ou à la patinoire, les commentaires sont les mêmes. " Finalement ce fut quand même une super saison et Marseille avec l´effectif qu´ils ont . ..! " C´est alors que l´incroyable se produit. Laslandes glisse un dernier ballon à Feindouno qui, lui, le glisse hors de portée de Lama. Bordeaux a marqué. Bordeaux est Champion. Elie Baup tombe à genoux, Micoud, Saveljic et Philippe se retrouvent sur le banc de touche. A la patinoire, c´est du délire. Les dernières secondes sont interminables mais finalement Monsieur Colombo siffle la fin. Dans tous les stades de France, la victoire de Bordeaux est ovationnée, récompensant ainsi la formation qui a sans conteste pratiqué le meilleur football de la saison.
Dans le vestiaire, chacun sera surpris par le calme des joueurs bordelais. Fatigués, épuisés physiquement mais surtout nerveusement, ils se libèreront quelques heures plus tard dans leur stade, devant leurs supporters. Après plus de trois heures d´attente, ils sont près de 40000 à hurler leur bonheur lorsque les hommes d´Elie Baup foulent la pelouse de Lescure. Ce sera alors une heure de joie intense, de chants, de danses, une communion extraordinaire entre un groupe de copains et leurs supporters. Les champions de France ont tenu à remercier leurs supporters bordelais.
1999 - . .. : Une nouvelle ère
Lors de la saison 1999-00, les Marine et Blancs sont sur toutes les scènes du continent. Une saison de défis pour les Bordelais, au lendemain d´une saison au goût de Champions. Ils ont découvert la Champions League où ils se sont arrêtés aux portes des quarts de finale. La Coupe de France aurait pu être leur consécration, Calais s´est dressé en chemin. En championnat, la course à l´Europe était intense. Longtemps distancés, les Girondins sont revenus tambour battant en alignant 6 victoires consécutives, un sprint qui s´achève au pied du podium.
Après une saison 1999-2000 placée sous le signe de la découverte de la Champions League et terminée au pied du podium, 2000/2001 est celle de la confirmation. En championnat, Bordeaux affiche sa cinquième qualification européenne consécutive. Malgré un départ délicat, l´Europe sourit aux Girondins. La course-poursuite fut intense, spectaculaire et salutaire. Le groupe s´est retrouvé dans les valeurs prônées de solidarité par son entraîneur et son staff technique. 4èmes à la 34ème journée, les Girondins retrouveront la Coupe de l´UEFA. En Coupe d´Europe, les Marine et Blancs ont atteint les huitièmes de finale après un parcours les ayant amené à Lierse, Glasgow (pour un match de légende à Parkhead), Brême et Madrid.
Cette saison, le club fête ses 120 ans d´existence. 120 ans d´émotions, de bonheurs et de joies.
fo pas abuser la...
t as k a filer l adresse tu site officiel mais tu le pompes pas
Bon allez, je vous décortiquerez demain Lyon-Bordeaux!^^
Bordeaux : Une sacrée claque !
7…
C’est le temps, en minutes, à Lyon, que Bordelais ont encaissés 3 buts. Ce n’est pas une blague, mais bien une triste réalité. L’équipe a pris l’eau et sombré. Une défense médiocre cette saison, orpheline d’Alain Roche, où seul Sommeil tire son épingle du jeu. L’année dernière, Bordeaux, malgré son faible rendement, pouvait compter sur une défense de fer pour obtenir des bons résultats. Cette année, c’est le contraire, même si l’attaque marque peu plus que la saison précédente. Que manque t-il à Bordeaux, cette année ?
Il y a plusieurs réponses.
Je l’ai déjà dit l’absence de Roche. Les choix d’Elie Baup ou la concentration ou encore le replacement défensif. Je vous décortique tout cela.
Prenons cas par cas :
-L’absence de Roche. Bon, il ne reviendra plus. Il inspirait confiance, senérité et calme. Savait remuez ses coéquipiers quand il le fallait, enfin, c’était un vrai leader. Mais, s’il y a bien un joueur qui puisse le remplacer dans les capacités footballistiques et non pas en matière à être un leader, c’est bien Marc Planus, et non Kodjo Afanou. Ce dernier se montre assez fébrile et est très irrégulier. Alors que Planus a déjà eu des éloges de la part de certains médias ou observateurs, on a pu le juger face à Rennes. Oui, il a le style d’Alain Roche. Planus-Sommeil…C’est une paire qui est très complémentaire… A Elie de juger !
-Parlons-en d’Elie ! Certains choix peuvent paraître bizarre à vue de certains. Néanmoins, ses capacités d’entraîneur ne sont pas remises en cause. Mais, jouer avec une défense alors qu’on a effectuer une préparation avec une défense à 3, ce n’est pas très judicieux. Jouer en 4-3-2-1 ou en 4-5-1, c’est bien pour le replacement défensif, à condition que certains le fasse. Pourquoi également faire jouer Sanhoun, néanmoins auteur d’une prestation correcte, en milieu défensif alors qu’un Camel Meriem en milieu relayeur devant Caneira-Smertin contre Lyon aurait peut-être apporter un plus d’élan ou de technicité au jeu girondin car si Savio n’apporte pas ce grain de folie, Feindouno ne peut se permettre de le faire seul. Même s’il ne faut pas être trop folklorique comme l’a dit Baup, et là-dessus, il a tout à fait raison.
-La concentration, c’est une des bases du football ou même du travail. Si on est pas concentré, le travail rendu est mauvais. En 7 minutes, Bordeaux n’a gagné aucun duel ne s’est pas montré entreprenant, erreurs de marquages, erreurs collectives, enfin la totale. Et une équipe comme Lyon en a profité en plantant 3 buts… Alors les prochaines fois messieurs, soyez concentré, pour ne pas se ridiculiser une nouvelle fois, car sinon on prend des buts dès les premières minutes des mi-temps… Et un paquet ensuite…
Guigui