Un khaajit.C'est bien tu respecte les quotas!Je n'aurais pas internet avant Mardi prochain alors t'inquiètes pas si je ne postes pas de coms.

Owii un nouveau perso

Tien, t'as écouter mon conseil de nous mettre en haleine ou c'est qu'un pur hasard ?

Epolink : C'est un pur hasard

Chapitre 25 :

La porte s’ouvrit.
Erold fixa le couloir vide devant lui. Personne. Il haussa les épaules.
-Non ce n’est rien.
Juste au-dessus de lui, accroché au plafond grâce à ses griffes, Dar’Zimo luttait pour ne pas tomber. Les dents serrées, il priait pour que l’Impérial referme vite la porte.
Mais celui-ci ne semblait pas vouloir le faire.
Il scrutait les murs et le sol à la recherche de trace de pas.
« Inutile, pensa Dar’Zimo. Je suis un voleur expérimenté, je ne laisse aucune trace derrière moi. Maintenant, referme cette porte ! »
Au bout d’un moment, Erold secoua la tête.
-J’ai du rêver.
Il commença à refermer la porte, tout doucement.
Le Khajiit soupira. Mais soudain, il écarquilla les yeux. Il allait de nouveau éternuer.
« Non ! »
Le voleur respira profondément et retint son éternuement. Finalement la porte se referma. Le Khajiit soupira de nouveau et se laissa tomber gracieusement sur le plancher.
« Et maintenant, je m’éclipse discrètement. »
La porte s’ouvrit à toute volée et l’Impérial fit jaillir deux lames de ses manches avant de les croiser autours du cou du Khajiit.
-Te voila !
-Hein ?!
-Tu crois que je ne t’ai pas vu me suivre depuis tout à l’heure ?! Ha ! Ha ! Direction le poste de garde !
Le Khajiit joignit ses deux mains et tomba à genoux.
-Non, pitié seigneur ! Qu’ai-je fais pour mériter un si cruel sort ?
-Eh ben… Tu es un voleur.
-Pourquoi s’acharner ainsi sur moi ?! Ma mère mendie dans la rue toute la journée ! Mon vieux père est mourant et ne peux plus travailler ! Mes deux petites sœurs se prostituent dans les tavernes pour ramener de l’argent à la maison ! Je ne cherchais qu’à nourrir ma famille seigneur ! Je ne suis pas un mauvais bougre !
-Alors pourquoi je t’ai vu dévorer le morceau de viande dans la ruelle tout à l’heure ?
Le Khajiit se tut.
Derrière l’Impérial, le jeune Bréton soupira.
-Sa prime est assez maigre mais ça suffira pour t’acheter de nouvelles lames. Allez, mettons-nous en route. Plus vite on l’aura livré aux gardes, plus vite on pourra partir d’ici.
-Une seconde, je vais chercher ma perruque.
Erold décroisa ses lames et entra dans la chambre. Peil prit le relais et sortit une dague de sa ceinture avant de la pointer vers Dar’Zimo.
Une minute plus tard, l’Impérial ressortit de la chambre, sa perruque sur la tête et ses faux sourcils, épais et broussailleux, au-dessus des yeux.
-Allons-y.
Entouré par les deux hommes, le voleur ne savait plus quoi faire pour s’en sortir. L’Impérial avait l’air de quelqu’un d’expérimenté. Au moindre mouvement brusque, Dar’Zimo était sûr de se faire égorger sur le champ.
Et même s’il réussissait à s’échapper, le Bréton, qui avait l’allure d’un mage, lui lancerait un sort avant qu’il n’ait pu s’éloigner.

Le trio sortit de l’auberge. Le Bréton était devant et l’Impérial derrière. Le poste de garde n’était pas très loin.
Ils y seraient en une dizaine de minute.
Le Khajiit fit semblant de fondre en larme.
-Je l’avoue, j’ai volé ! Mais je suis mort de faim ! Je n’ai plus assez d’argent pour acheter de la nourriture ! J’ai tenté de mendier mais…
-La ferme, le coupa Erold. Nous non plus on n’a pas bouffé depuis deux jours. Chacun ses problèmes.
Dar’Zimo grogna. Finalement, il ferma les yeux.
« Tans pis, je tente le tout pour le tout. Ca passe ou ça casse. »
Le Khajiit s’arrêta brusquement et pointa du doigt le ciel avec une expression d’effroi.
-Oh mon dieu ! Un dragon !
Le Bréton et l’Impérial tournèrent vivement la tête. Dar’Zimo, en souriant, se mit à courir.
« Bande d’abruti ! Ha ! Ha ! »
Soudain, un rugissement retentit derrière le voleur. Il se retourna pour voir une énorme bête écailleuse jaillir des nuages et fuser vers la ville.
Les passants se mirent à courir dans tous les sens en hurlant.
-Nom de…
Le Khajiit écarquilla les yeux en voyant l’Impérial et le Bréton en position de combat.

Erold fit tournoyer ses lames entre ses doigts.
-Merde !
Peil prit son sceptre à deux mains et prononça une rapide incantation. Une boule de flamme se matérialisa à l’extrémité de son bâton.
D’un geste, Peil l’envoya vers le dragon.
La créature se la prit de plein fouet sans avoir mal et répliqua par un hurlement féroce. Une promesse de mort.
-On l’a énervé !
Le monstre atterrit au milieu de la rue, détruisant maison et boutique. Le choc de la chute avait soulevé un nuage de fumée autours du dragon.
Peil envoya une deuxième boule de feu que le dragon écarta d’un coup de queue.
Erold s’élança.
Il esquiva un coup de patte de la bête, qui l’aurait littéralement démembré s’il avait été touché, et passa sous son ventre, ses lames levées, y traçant deux profondes lignes rouges.
Il ressortit derrière le monstre et se retourna pour taillader sa queue.
En vain, les lames rebondissaient sur les solides écailles.
-‘Chier !
Le dragon dressa son cou et fit volte-face en vomissant un torrent de flamme.
-Pas deux fois !
Erold fit une deuxième roulade, mais vers l’avant cette fois, et alla se réfugier entre les pattes de la créature. Là, il enfonça ses deux lames dans le ventre mou et découvert.

Peil fit un ample mouvement avec son bâton et un large arc-de-cercle enflammé fusa vers le monstre. Il le percuta au poitrail, le faisant rugir et reculer de quelque mètre. Mais le dragon répliqua aussitôt d’un hurlement si puissant qu’il renversa le jeune Bréton au sol.
Celui-ci ne se laissa pas faire.
Il lâcha son sceptre et tendit ses deux mains en avant.
Sa bouche s’ouvrit et laissa échapper un rugissement digne du plus effrayant des dragons. Le monstre lui-même en fut impressionné et resta figé.
Une vague de glace jaillit des mains de Peil et submergea le dragon avant de s’évaporer.
Peil soupira en ramassant son sceptre. L’Art de la Voix était épuisant et le laissait vidé une fois utilisé.

Dar’Zimo, bouche bée, regarda la rue.
Le dragon avait été transformé en un titanesque bloc de glace et toute la rue avait été recouverte d’une fine couche de givre.
De la vapeur bleue s’élevait au-dessus du sol et l’air s’était subitement rafraîchit.
Soudain, l’Impérial sortit d’entre les pattes du dragon gelé.
Il avait, lui-aussi, été légèrement touché par le sort et sa peau était devenue blanche pâle, presque bleue.
Il s’approcha de Peil.

-On ferait mieux de partir. Les gardes ne vont pas tarder à se pointer.
-Oui, répondit Peil. Tans pis pour le K…
Il tourna la tête vers une ruelle proche.
Dar’Zimo les fixaient, croyant qu’il était bien caché. Peil eut une expression de honte.
-Mais comment quelqu’un d’aussi bête a pu nous échapper ?
-Qu’est-ce qu’on en fait ?
-Il a vu ton visage. On l’emmène avec nous. On décidera plus tard de son sort mais il ne doit surtout pas parler aux gardes.
Erold eut un petit sourire féroce.
-Je m’en occupe.

très bon chapitre!

Bilbo, en introduisant ce... Chacha dans l'histoire, tu viens de perdre le lecteur Dumner que je suis

Moi non plus je n'aime pas vraiment les Khajiits. Mais me concernant, ce Dar'Zimo, que je trouve très prometteur, risque bien de devenir l'exception à la règle. Il m'a l'air amusant et sympathique.

Toujours aussi agréable à lire, toujours aussi exaltant, toujours aussi excellent ! Mention spéciale au combat contre le dragon, qui démontre une nouvelle fois que tes scènes d'action sont vraiment kiffantes.

Jamais aucune fic ne m'avait scotché de la sorte. =)

Merci pour vos encouragements

Suite peut être demain

Ahh j'ai compris, tu vas vendre le Khajit en esclave , intelligent pour attirer tout les lecteurs Dumner.

Quoi il va pas...oh wait

Owii ! Un Khajiit voleur, le personnage que je voulais voir !

Marrant ça, je viens de recommencer un perso sur oblivion, y'a 2 jours, c'est un Khajiit voleur.... XD

-Lion-Rafale- aime pas les Khaajits

excellent !
Quand la suite?

demain

demain, c'est 23heures de trop

Un chien vient d'aboyer en bas de chez moi mais tout le monde s'en fout n'est-ce pas ? Allez, la suite :

Chapitre 26 :

Igrim ouvrit les yeux. Il avait froid. Il avait faim. Il avait soif. Il avait mal partout.
Un cri de douleur éclata dans le Fort et résonna pendant quelque seconde, secondes pendant lesquels les détenus firent silence.
Puis, quand l’écho cessa, les gémissements et les plaintes, qui avaient réveillées le Nordique, reprirent de plus belle.
Un garde passa devant les cellules en frappant du bout de sa lance les barreaux.
Igrim enfoui sa tête dans ses mains. Trois jours. Trois putains de jours qu’il était là, à attendre que Valdo ouvre la porte de sa cellule avec un sourire triomphant pour l’emmener sur l’échafaud.
Il n’en pouvait déjà plus.
Ce ne fut pas Valdo qui l’ouvrit mais un geôlier Dunmer à l’air morne, squelettique, avec de petits yeux sournois, tenant un gourdin dans la main gauche.
-Lève-toi, ordonna-t-il d’une voix sèche sans s’occuper des supplications d’un prisonnier, dans la cellule d’à côté.
-Pitié, disait-il. C’est une erreur ! Un malentendu ! J’ai une femme et trois enfants ! Libérez-moi, je peux tout vous expliquer !
-Si tu ne la ferme pas, le prévint un garde, à quelque mètre, tu iras tout nous expliquer dans la salle d’interrogatoire. Pigé le lézard ?
Le prisonnier était en effet un Argonien. Ceux-ci étaient les plus maltraités de Paal Do Lein. Un Impérial prenait en moyenne dix coups de fouet par jour alors qu’un Argonien en prenait trente. Les gardes y prenaient un malin plaisir.

Le Dunmer, voyant qu’Igrim ne se levait pas, entra directement dans la cellule en agitant son gourdin.
-Je t’ai dit de te lever ! T’entends ?!
Igrim ferma les yeux et soupira avant d’obéir lentement. Quand il fut débout, il ouvrit les yeux. Le Dunmer devait lever la tête pour le regarder.
-Euh, commença le garde, moins assuré. Suis-moi.
Igrim s’exécuta.

Le garde l’emmena, avec vingt autres détenus, dans un grand champ rocailleux, derrière le Fort, où des dizaines d’hommes travaillaient déjà.
On les faisait frapper inlassablement des rochers jusqu’à épuisement, puis, on les faisait rentrer en cellule. Valdo et cinq gardes surveillaient la scène en souriant. Si un des prisonniers ne travaillait pas assez rapidement à leur goût, c’était le fouet, dans le meilleur des cas, sinon le gourdin clouté, ou, pire, la salle de torture.
Les détenus se rebellaient souvent les premiers jours. Refus de travailler, insulte envers leurs geôliers… Une semaine après, la plupart étaient calmés. Sinon, on les pendait. Une manière radicale mais qui portait ses fruits.

Igrim attrapa la pioche qu’on lui tendait et se plaça devant un énorme rocher gris. Valdo passa derrière lui et fit claquer son fouet par terre.
-Du nerf les gars ! On maintient la cadence !
L’Impérial s’éloigna en crachant.
Igrim inspira, leva sa pioche et l’abattit sur la pierre en dosant sa force. Il ne fallait pas s’épuiser, c’était la règle numéro un ici.
Les nouveaux détenus mettaient souvent toute leur énergie dans le travail le premier jour, pour se défouler et évacuer la rage. Le lendemain, ils étaient épuisés et se faisaient rouer de coup par les gardes.
On reconnaissait les prisonniers les plus anciens et les plus expérimentés en premier lieu par leur maigreur et leurs cicatrices mais aussi à la manière dont il frappait les pierres.
Les bras ne forçaient pas. Ils utilisaient avant tout le dos et le bassin et frappaient de manière régulière et calme.
C’était une technique qu’on acquérait au fil du temps, au bout d’un ou deux mois.
Igrim était un expert dans ce jeu là.
Malgré tout, même les plus robustes et les plus intelligents des hommes finissaient par devenir fou. Et c’était le but.
Travailler avec un but, comme construire un pont ou un bâtiment, était une chose. Travailler sans était une autre.
Quand on avait un objectif, même les plus pénibles des exercices finissaient par devenir facile et on gardait le moral en voyant les travaux avancer et en sachant que la fin se rapprochait. A Paal Do Lein, il n’y avait pas de fin. Enfin si, une.
La mort, purement et simplement.
Et c’était une véritable torture de savoir ça.

Un cri s’éleva. Igrim ne s’arrêta pas de frapper. Il ne se retourna pas quand Valdo alla fouetter le prisonnier à côté de lui, à terre, mort de fatigue.
Il ne se retourna pas non plus quand le chef des gardes fit signe à ses collègues qu’il était mort.
Il continua à travailler, sachant qu’on allait jeter son cadavre à la mer. Et sachant que c’était le sort qui l’attendait lui aussi.
« Je dois m’évader ! Je ne veux pas finir comme lui ! »
-Plus vite le Nordique ! cria un garde Orque.
Igrim accéléra légèrement la cadence.
-Plus vite j’ai dit !
Igrim accéléra encore, les sourcils froncés, couvert de sueur.
L’Orque prenait un malin plaisir à le voir souffrir et suer. Un sourire sadique se dessina sur son visage.
-Encore plus vite !
Valdo s’approcha et posa sa main sur l’épaule de l’Orque. Ce garde était sans doute nouveau lui-aussi.
Les autres geôliers savaient qu’il était beaucoup plus drôle de voir un homme mourir à petit feu et dépérir chaque jour un peu plus plutôt que de s’épuiser en une seule journée et se faire tabasser à mort.
Les gardes de Paal Do Lein étaient pervers.
Surtout Valdo. Il voulait voir Igrim pourrir dans sa cellule en attendant son exécution. Celle-ci avait d’ailleurs été reportée deux semaines plus tard. Cela laissait au Nordique trois semaines pour trouver un nouveau moyen de s’évader.
Une chose tout bonnement impossible.
Les seules personnes à avoir réussit à s’échapper de ce Fort étaient Erold et Igrim et il leur avait fallu réfléchir plusieurs années pour établir un plan.
Le fouet de Valdo siffla et s’abattit sur le dos d’Igrim. Il avait trop ralenti, perdu dans ses pensées.

Le soir, on fit rentrer Igrim dans sa cellule.
Aucune idée ne lui était venue.
Le Nordique vit qu’on avait jeté une miche de pain et un fruit pourri sur le sol. Voila les repas de Paal Do Lein. Un peu de pain rassis, un fruit trop mûr pour être bon et un verre d’eau sale si on avait été « sage ».
Igrim se jeta malgré tout sur son repas frugal.
Il avala le fruit tout rond et dévora sa miche de pain. Soudain, il comprit son erreur et frappa le sol du poing.
-Merde !
Il avait quitté la prison depuis trop longtemps. Il avait oublié la règle numéro deux.
Les premiers jours, quand on était encore relativement en forme, toujours mettre sa miche de pain de côté. Ne jamais, JAMAIS, la manger tout de suite. Les repas de Paal Do Lein pouvait vous contenter pendant une semaine mais après, il vous en fallait plus. D’où l’importance d’économiser la nourriture le plus possible et d’en voler à ses voisins si l’occasion se présentait.
Igrim renversa sa tête en arrière et lâcha un long cri rauque, de douleur et de désespoir.
« Ca y est, je craque. Trois jours ont fini par me faire devenir fou. Trois jours. »
L’image d’Erold lui revint en tête. Pourquoi ne l’avait-il pas écouté ? Pourquoi avoir attaqué ce camp de soldat Lumineux ? Pourquoi ?
Il aurait pu en dissuader sa sœur, il en était sûr. Il aurait aussi pu convaincre les autres de faire de même.
Erold et lui ce seraient alors cachés quelque part dans la région pour se faire oublier.
Ca n’aurait été l’affaire que d’un an ou deux.
Alors il se serait réinstallé dans son village natal avec Aeta. Il serait devenu un marchand honnête et aurait définitivement fait une croix sur sa vie d’évadé.
Il aurait trouvé une femme à qui il aurait donné plusieurs enfants.
Il aurait passé une vie heureuse et calme avant de décéder dans son lit, paisiblement, et de confier ses terres durement acquises à sa descendance.
« Mais non. Je vais mourir comme un chien, tué par ce porc d’Impérial, décapité sous ses yeux. Et j’y lirais une intense satisfaction. »
Igrim enfoui son visage entre ses genoux et lâcha un sanglot.
« Et je n’aurais jamais vengé Aeta. »
Le Nordique se figea. Puis, avec la lenteur froide que provoque la colère, il releva la tête.

je vous hais

Pourquoi? Je l'aime beaucoup, moi, ta fic. =)