**

Pendant ce temps, la quasi-totalité des Saiyajins s’affrontaient dans les quartiers de la famille royale. Les « guerriers de l’espace » s’étaient inhabituellement réunis en ces lieux sacro-saints afin d’élire un nouveau roi. Cependant, ils n’étaient pas parvenus à trouver un compromis quant à l’identité du futur souverain. Celui qu’il voulait voir remplacer le Roi Végéta. Ce même roi, lecteurs, qui en décousait âprement avec Adena.

Comme vous le savez bien, lecteurs, les Saiyajins ne connaissent qu’une seule et unique manière de manifester leur désapprobation : la violence.
Ainsi, ils s’engagèrent dans cette lutte grandeur nature, censée consacrer le dernier survivant comme le nouveau roi.

Néanmoins, nul n’avait imaginé que les combats seraient aussi sanglants et meurtriers. En effet, il n’était pas rare de voir des corps féminins, nues, en pleine putréfaction ; des hommes pendus ou écrasés, baignant dans des mares de sang, des bras et autres jambes émergeant du sol ici et là. Quelques mètres plus loin, un groupe de cinq Saiyajins étaient en train de rouer de coups leur homologue.
L’un d’entre eux se saisit de la victime, et lui porta un coup de poing d’une violence inhumaine. Le coup était tel que le souffre-douleur sentit les doigts acérés de son agresseur écraser son cœur.

A ne pas douter, les Saiyajins n’avaient pas leur pareil dans l’Univers en terme de cruauté et de barbarie.

« A mort, les pros Végéta », pouvait-on entendre, ensuite.

Les hostilités se poursuivirent avec leurs lots de malheurs et de morts. Ainsi, Dsahja ouvrit le feu et se mit à tirer un flot ininterrompu de vagues kikoho sans même se soucier du sort de ses compatriotes. Toutes les opportunités pour recourir à la force sont bonnes chez les Saiyajins.
Et alors que l’un de ses missiles étaient sur le point d’atteindre une petite fille, qui se retrouvait pour une raison encore obscure, au milieu du front, un homme, se matérialisa devant elle, et détourna le rayon du revers de la main.

- Ça suffit ! gronda le nouvel arrivant d’un ton abrupt.

Les affrontements cessèrent peu à peu. Il fallait dire que l’étranger les intriguait au plus haut point. C'était d'autant plus vrai que ses lunettes de soleil les empêchaient de découvrir son visage

- Qui es-tu ? Tu as beau être à un saiyajin, à en juger par ta queue, je n’ai pas le souvenir de t’avoir vu ici ! s’exclama l’un des combattants les plus influents.

Le sauveur ne répondit pas, sans doute trop occupé à prendre des nouvelles de la petite fille, toute apeurée qu’elle était.

- Je te conseille de répondre si tu ne veux pas finir en chair à pâté !
- Quelle insolence, poursuivit un autre Saiyajin. Fais le fier et tu nous pourras bientôt plus marcher, imbécile !

Les guerriers, par groupes de quatre ou cinq, commencèrent alors à avancer dans sa direction. Mais l’étranger demeura de marbre. Il savait incontestablement qu’ils n’étaient pas de taille à lutter contre lui.

- Bordel, je n’arrive pas à croire que vous puissiez vous quereller en de pareils instants alors que votre roi se bat pour vous et votre honneur ! Pendant que vous, gens avide de pouvoir, êtes en train de vous battre, votre roi risque sa vie pour que la vôtre continue ! Est-ce que vous vous rendez compte quelle bande d’ingrats vous êtes ?
- Qui es-tu pour nous faire la morale, espèce de petit bâtard ?! Allez, les gars, ne perdons pas de temps ! Tuons-le !

Les Saiyajins se ruèrent alors en direction de l’individu, prêt à lui faire payer ce qu’ils prenaient pour de l’arrogance. Ce dernier se contenta de sourire. Il leva deux doigts au ciel, taillada l’air de ceux-ci, et ses premiers assaillants tombèrent au sol, un trou béant recouvrant leur poitrine. Après quoi, il reprit la parole et déclara de ce ton flegmatique qui était le sien.

- Vous voulez savoir qui je suis ?! C’est simple, dit-il en laissant tomber ses lunettes au sol. Je suis votre prince, le Prince Trunks. Et je vous somme de vous arrêter.

**

Quelque part sur Terre, un homme était inanimé au sol, oscillant entre la vie et la mort. Il l’ignorait peut-être, mais de sa survie ,dépendrait celle du Prince Trunks…

Oui, lecteurs, il arrive parfois que nous soyons beaucoup plus liés que nous le pensons… Parfois, en bien, mais parfois…

La suite, tout à l'heure

merci de ta réponse a ma question:
Il y aura certainement parmi vous quelques-uns de ses lecteurs qui trouveront incohérent que Végéta, tout à l’heure, au bord du précipice, lors de son combat contre Neki, se retrouvent par un subit miracle à combattre Adena. Comment se fait-il ? me demanderez-vous. Comment ? Tout simplement parce que Végéta était le roi des Saiyajins. Tout simplement parce que comme d’autres avant lui, il avait réussi, alors qu’on le donnait pour mort, à trouver les ressources pour lutter.
Ces mêmes lecteurs, qui trouvent toujours quelque chose à redire, trouveront peut-être cette interprétation facile. Oui, leur répondrai-je, stoïque. Et alors ?

oui il est certain que je pose des question un peu chiante,j'en convient mais tu admetrra sans nul doute que celle que je pose ont du sens puyisque tu prends la peine d'y répondre,sur ce j'attends avec impatience le nouveau chapitre qui promet d'être passionnant

par contre simple question, tu parle du prince Trunks mais lequel?

Non, rassure-toi, tu n'étais pas visé, mike.

J'aime bien quand on pose des questions, quand on essaie de comprendre, de décrypter les choses, ça change du simple "c'est nul/c'est bien", mais dans mes précédentes expériences (sur d'autres sites, j'entends), j'ai souvent eu à faire des lecteurs qui trouvent toujours un mot à redire, qui essaie de changer la moindre petite bête...alors que bon, ce n'est que fiction, et puis si même TOriyama a fait des incohérences au niveau du manga, qui d'entre nous le ferait pas ?

Bref.
Sinon, pour répondre à ta question, le prince Trunks en question est Miraï Trunks. J'étais pas censé y répondre, mais vu que je vais poster la suite un peu plus tard dans la soirée, y a pas grand intérêt à garder le suspense.

Voilà, j'espère avoir répondu à tes questions...

merci beaucoup pour ta réponse

Comme promis, la suite...

DRAGON BALL NEXT GENERATION
OAV : A LA CROISEE DES CHEMINS
CHAPITRE 14 : L’EVEIL D’UN PRINCE

**

Le combat entre Adena et moi faisait rage. Plus pour longtemps, certains d’entre vous penseront. Je ne partageais cependant pas cette euphorie. C’était tout le contraire. La preuve en est, je ne daignai en aucun cas jubiler même après avoir remarqué que l’énergie vitale d’Adena n’avait de cesses de décliner depuis qu’elle avait encaissé mon fameux et dévastateur Big Bang Attack.

Je savais en effet pertinemment qu’elle trouverait un moyen de se relever, même avec une énergie vitale nulle. Pire encore, je savais qu’elle n’avait pas encore atteint la plénitude de son pouvoir. Sans doute voulait-elle éterniser le combat pour optimiser ses chances de victoire. Dans tous les cas, je ne pouvais m’empêcher d’être anxieux. Rendez-vous compte, lecteurs, Adena et moi étions quasiment à égalité alors qu’elle ne donnait pas encore la pleine mesure de ses capacités. C’en était tout simplement illogique, presque irréel. Je refusais pour autant d’abdiquer. Je me concentrai de nouveau, fixant du regard mon adversaire, qui avançait dans ma direction au travers du nuage de fumée qui englobait les environs.

Lorsque la fumée se dissipa, je la vis chancelante, ruisselant de sang et de sueur, le visage profondément marqué par la fatigue, plusieurs larges coupures recouvrant sa face et ses bras. Son visage jadis poupin, qui inspirait la sympathie, était des plus graves. Trois des cinq étoiles, gravées sur son front, scintillaient d’une couleur rose bonbon. Mais, cela m’importait peu. J’étais totalement absorbé par le regard froid qu’elle me lançait.
Un regard qui me fit clairement comprendre qu’elle n’avait nullement l’intention de renoncer.
Un regard qui n’exprimait que la haine et le dédain.
Un regard de Saiyajin.

- Bravo, Végéta. Je te félicite ! balbutia t-elle, la respiration saccadée. Je vais t’avouer un secret : je t’ai sous-estimé. On peut te critiquer sur tes actes passés, mais il n’en demeure pas moins que tu es un redoutable combattant. A présent, je commence à comprendre comment tes amis et toi avez pu tenir tête au Chaos ! Vous êtes pleins de ressources !
- Effectivement. Mais, notre pouvoir ne se résume à pas notre endurance ou autre. C’est plus que cela : nous sommes des Saiyajins, invincibles et immortels. Par conséquent, j’espère que tu as conscience du guêpier dans lequel tu t’es lancé en me défiant. Il t’est impossible de me vaincre. C’est encore plus vrai si tu ne te bats pas à pleine puissance !
- Tu l’avais donc remarqué !?
- En effet. Je n’en suis pas à mon premier combat, et je sais reconnaître quand un guerrier bluff. Alors, montre-moi ce dont tu es capable.
- Tu me sembles oublier un paramètre, Végéta. Ta planète ne résistera pas au cumul de nos deux pouvoirs. Tu en es bien conscient ?!
- Ne t’en fais pas pour elle !
- Entendu. Dans ce cas, observe et admire, Végéta.

A ces mots, elle inclina la tête. Ses longs cheveux blonds retombèrent de part et d’autre de son visage, m’empêchant de la sorte de juger de l’expression de son regard. Néanmoins, tout laissait présager qu’elle préparait quelque chose, quelque chose d’exceptionnel. A cette pensée, un guerrier d’une autre race aurait certainement été pris d’appréhension. Il n’en était rien pour moi. Au contraire.

Ma vie avait beau dépendre de ce combat, je ne pouvais m’empêcher d’éprouver ce sentiment d’excitation que nous, Saiyajins, ressentons lors des grands rendez-vous.

Toutefois, je dus subitement couper court à mes pensées lorsque la foudre commença à s’abattre.
Au milieu de cette masse sombre et ténébreuse qui nous entourait, plusieurs éclairs d’un rose fluo retentirent ici et là, nous effleurant, et nous atteignant de plein fouet, à plusieurs reprises. Pourtant, Adena, observait-on, restait impassible.
Elle ne semblait en aucun cas alarmé par la foudre qui retentissait.
Tandis que de mon côté, je m’efforçais de maintenir mon bouclier, je la vis poser une main sur sa poitrine. Aussitôt, son membre fut parcouru d’une lumière. A mesure que la foudre s’amplifiait, la lumière se densifiait au point d’emplir l’horizon ténébreuse.
Autour d’elle, une véritable tornade énergétique avait lieu, réduisant à néant tout ce qu’elle rencontrait sur son passage beaucoup trop rapidement pour que Végitaseï ne fasse long feu.

Dans une tentative désespérée, je me ruai sur elle, déterminé à la mettre hors d’état de nuire. C’est alors que mes yeux faillirent sortir de leurs orbites lorsque son corps se désagrégea dans une fulguration assourdissante si bien que je dus boucher mes oreilles pour empêcher mes tympans d’être percés par ce vacarme.
Le premier mot qui me vint à l’esprit fut « Pourquoi ».
Pourquoi s’était-elle fait exploser alors qu’elle se décidait enfin à sortir lutter bec et ongles ?
Pourquoi abandonner alors qu’elle ne s’était jamais trouvé aussi près de son but : me vaincre ?

Pourquoi apercevais-je une étrange créature devant moi ? Il s’agissait à première vue d’un hybride entre homme et panthère Ce dernier cumulait les caractéristiques humaines et animales. Ainsi relevait-on, il avait possédait une morphologie humaine qui contrastait avec sa peau de panthère.

- Désolée de t’avoir fait attendre, Végéta, dit-elle d’une voix grave dont je ne lui reconnaissais pas.
- Je n’aurais jamais pensé que tu aurais besoin d’un déguisement aussi ridicule pour te battre !
- Déguisement, dis-tu ? Sache, petit Végéta, qu’à chaque fois que l’une de nos étoiles scintille, notre pouvoir s’en retrouve multiplié. Ainsi, mon pouvoir a été multiplié par trois pour trente minutes. Plus encore, je peux utiliser trois techniques de combat meurtrières. Le seul bémol, à chaque fois que j’ai recours à l’une d’entre elle, mon énergie vitale est divisée par le nombre d’étoiles allumées. Tu comprends ?
- En réalité, avouai-je, le visage fermé, je n’en ai strictement rien à foutre. Allez, approche, garce !

Adena attaqua en premier, et lança de sa main gauche une boule enflammée qui vint s'écraser contre le bouclier que j'avais immédiatement levé. Je contre-attaquai d’un coup de pied en retourné qu’elle para de son avant-bras.
S’en suivit alors une lutte au corps à corps au cours de laquelle aucun de nous ne parvint à prendre l’avantage.
La Gardienne de la Paix numéro cinq décida alors de rompre le combat. Me souriant d’un air sarcastique, elle expulsa une nouvelle boule de feu, capable de ravager la moitié de la planète.
De toute évidence, les choses sérieuses allaient enfin commencer. Je la repoussai d’un puissant kïai, et la sphère d’énergie alla se perdre dans l’atmosphère. Adena se rendit alors compte qu’elle venait de déclarer la guerre. Je lui souris. Puis, d’un cri strident, je projetai un faisceau d’énergie. Adena ne se fit pas prier pour attaquer. Elle projeta également son rayon. Les deux énergies se rencontrèrent, et l’explosion qui en résulta, illumina le ciel pendant un court instant.
Le combat reprit de plus belle quasi instantanément. Je lui portai d’un coup de pied en retourné qui ne rencontra que son image résiduelle. Je perçus aussitôt un mouvement d’air dans mon dos. Ce fut la dernière chose dont je me souvins avant que le sol ne se dérobe brusquement sous mes pieds.

Malgré mon niveau de puissance des plus conséquents, je n’étais pas parvenu à détecter son déplacement, ni même le coup qui suivit. En position de force, elle m’assena plusieurs coups qui s’écrasèrent contre mon dos.
Affaibli, je tentais à peine de m’envoler qu’elle me projeta à l’horizontale d’un coup de poing ravageur. Je me servis alors du sol pour ricocher et aboutir dans les airs.

Néanmoins, Adena semblait avoir anticipé le mouvement. Elle me rejoignit dans les cieux. D’un coup de tête, elle malmena mon visage; mon menton fut rejeté en arrière, et un filet de salive et de sang mêlé s'échappa de mes lèvres boursouflées.
Immédiatement, la Gardienne se souleva, se retourna de moitié, et m’expédia un coup de pied, exécuté avec le bol de celui-ci. Le coup fut beaucoup trop ravageur pour me faire momentanément perdre conscience avec la réalité présente.

A mon réveil, je ne sus pas si je devais me plaindre ou m’en réjouir. A juger par la douleur languissante de mon visage, elle n’avait dû pas lésiner sur les coups de poings. Je fus interrompu dans ma réflexion quand elle me souleva par les cheveux, et me gifla.
Le coup avait été exécuté si rapidement qu’il dégagea des flux d’énergie qui atteignit mon visage à bout pourtant. Cependant, Adena estimait ne pas m’avoir assez agressé.

Sans plus attendre, elle se saisit fermement de mon visage. Elle le ramena au niveau du sien. Nos regards se croisèrent, et elle me cracha au visage. Puis, tenant fermement ma tête, elle la catapulta contre la roche. La douleur qui en résulta fut si atroce que je ne pus réprimer le cri d’horreur que j’émis. Un cri qui semblait parvenir depuis les entrailles de mon corps.

« Je ne peux pas perdre contre une femme », murmurai-je entre mes dents rouges de sang. « Pas sur ma planète ! On peut me blâmer, se moquer de moi, me prendre tous mes titres. Mais il y a une chose que je ne peux tolérer. C’est qu’on mette en danger ceux que j’aime et ma planète ! »

**

Dans un sursaut d’orgueil, je lâchai un cri de rage animale qui fit sursauter Adena. Visiblement troublée, elle recula. L’énergie se mettait à tourbillonner autour de moi, relâchant des vagues étincelantes dans toutes les directions. Devant la libération de mon ki, c’était une véritable tornade d’énergie qui s’abattait sur la planète, dévastant tout ce qu’elle rencontrait sur son passage.

Puis, brusquement, j’étendis ma main en direction d’Adena, et celle-ci sentit une décharge électrique. Par conséquent, son cœur manqua un battement, et elle se sentit aussitôt chanceler. Elle ne m’avait pas vu agir, et si elle n’avait pas été à un tel niveau de puissance, elle n’aurait probablement pas survécu. Elle recula une fois de plus.
De toute évidence, elle semblait prendre conscience qu’elle devrait probablement se sublimer si elle voulait en finir avec moi. Son visage s’assombrit alors davantage qu’il ne l’était lorsqu’elle s’aperçut qu’un épais brouillard commençait à nous encercler de telle sorte que nous fûmes rapidement noyés dans la masse sombre.
L’expression de son visage apeuré suscita en moi un sentiment de satisfaction, et me conforta dans l’idée que je pouvais la supprimer.

C’est alors que contre toute attente, je tendis mes mains de part et d’autres de mon corps. Puis, ne laissant pas le temps à mon opposante de réagir à temps, je projetai deux disques d’énergie. Lesquels vinrent s’enrouler autour des poignets d’Adena, l’empêchant de fait de se mouvoir. Je venais à l’instant d’utiliser la technique des Anneaux Paralysants.
Adena avait beau se débattre pour essayer de se libérer des anneaux. Rien n’y faisait. Au contraire, à mesure qu’elle se débattait, les anneaux fluorescents se resserraient et s’enflammaient. Mon opposante ne s’en aperçut que trop tard, et laissa échapper une complainte qui me fit éclater de rire.

- Economise ta voix, Adena ! Le meilleur est encore à venir !
- Va te faire foutre !
- Sur qui ? Sur toi ? Non plus sérieusement, j’aimerais te poser une question : de quelle manière préfères-tu mourir ? Démembrée ? Sur le bûcher ?
- Je jure sur ma vie que tu paieras, enfoiré.
- Ah désolé, mais mon nom est Végéta. C’est que tu commences à perdre la mémoire.

Alors que j’avançais en direction de ma victime, je perçus un courant d’air dans mon dos. Je n’eus pas besoin de me retourner pour supposer qu’il s’agissait de ses assistants. Imbéciles, murmurai-je. En s’immisçant dans la lutte, ils venaient de précipiter leur mort. Adena s’en aperçut, et leur défendit formellement d’intervenir. La mort dans l’âme, ils se résolurent à ne pas interférer.

- Comme c’est touchant, ironisai-je, le sourire aux lèvres. Tu es sur le point de mourir et tu trouves quand même la force de parler. Tu es courageuse !
- Qu’est-ce que tu attends pour m’attaquer, enflure ?! Allez, viens.
- Il ne faut pas me le dire deux fois !

Comme pour accompagner mes propos, je projetai une main dans sa direction. Ce geste si anodin, en apparence, déplaça tellement d’air qu’elle fut propulsée en arrière. Avançant d’un pas lent vers elle, je tendis ma main vers elle, apercevant son visage pâlir au travers de mes doigts écartelés.
La mine réjouie, je dessinai un rectangle qui encadrait la jeune fille. Puis sans crier gare, je m’exclamai :

- ERASER !

Aussitôt, une lueur argentée se forma au creux de ma main. En un éclair, elle doubla de volume, se durcit, se modela et se transforma en un minuscule cube argenté.
Si la force de fuir lui aurait été accordée, sans doute aurait-elle joint le geste à la parole, même si pour cela, elle avait dû renoncer à sa fierté. Hélas pour elle, il n’en était rien. Elle était privée de toute énergie. Cette idée me fit sourire. Sans plus tarder, je me matérialisai face à elle. Quelques centimètres nous séparaient si bien que je pouvais entendre son cœur battre la chamade.
De ma main libre, je me saisis vigoureusement de son visage, et lui assénai un coup de poing dans lequel fut concentré le quart de mon énergie. Un bruit sourd résulta de l’impact. La vision de la guerrière fut alors drapée de sang, et ses paupières commencèrent à se clore. C’est alors que je me décidai à placer le cube d’énergie entre ses deux seins.

- ASPIRE ET DETRUIS, LUMINOZA !

A ces mots, son corps s’illumina. Mais une fois des pas coutumes, cela ne laissait présager rien de positif pour elle.

- Laisse-moi en vie, Végéta, bredouilla t-elle. Pitié, tu avais dit que tu avais changé. Pitié, Végéta. Ne me tue pas.

Sa bouche commença à recracher plusieurs gerbes de sang qui éclatèrent sur mon visage. Elle ne le savait peut-être pas, mais je haïssais plus que tout la charité. Surtout lorsqu’un combattant la demande. La martyre toussota de nouveau, et mon faciès fut de nouveau inondé de sang.
Dans un état d’excitation, je lâchai le sang qui était parsemé sur ses joues et son menton.
Mes yeux turquoises se posèrent ensuite sur les siens. De ma main gauche, je commençai à caresser délicatement son visage, écartant ses mèches blondes de son regard. Entre-temps, mes lèvres s’étaient rapprochées des siennes.
Elles s’apprêtèrent à se joindre quand je détournai subitement la tête. Je lui murmurai alors à l’oreille d’une voix qui se voulait sensuelle :

- Bon voyage, Adena. Envoie-moi une carte postale quand tu seras en Enfer.

Dans un puissant kïai, j’enfonçai violemment le cube en elle si bien qu’elle s’effondra au sol immédiatement. Une explosion de lumière gigantesque, semblable à un feu d’artifice, retentit. Elle se diffusa rapidement et enveloppa toute la planète. D´immenses éclairs se propagèrent ensuite partout autour de l´énergie déployée tandis que des millions de débris voltigeaient. Un vent très puissant jaillit alors de la direction de l´explosion, et la planète toute entière fut ébranlée. La crépitation fut brève mais assez intense pour ravager des milliers de kilomètres de la planète. Plusieurs fractures apparurent en surface, les crevasses, que les attaques précédentes avaient provoquées, s’étirèrent, des trous béant recouvraient ce qui autrefois avaient été des habitations ou de centres de recherches.

Devant cette vision d’horreur, je ne pus que serrer les poings. Je ne pouvais accepter d’être la cause de ce cauchemar. De toute évidence, seule l’aide du Créateur permettrait de restaurer la planète. Cependant, je savais qu’il refuserait de satisfaire ma requête. En fait, lecteurs, je l’espérais presque.
J’appartenais au peuple des Saiyajins, la race des Guerriers.

Néanmoins, il était peut-être préférable que mes concitoyens n’existent pas. Ils avaient beau juré, par tous les dieux, qu’ils changeraient et ne seraient plus ces mercenaires et pilleurs qu’ils furent jadis. Je craignais que tout cela ne soit faux. De même que je craignais qu’Adena soit toujours en vie.
Alerté, j’entrepris de sillonner dans leur intégralité les lieux du combat. Après quoi, il me faudrait en finir avec les accompagnateurs de la jolie blonde.
C’en serait alors fini de cette lutte insensée. Et qui sait, avec un peu de chance, chuchotais-je, je pourrai peut-être venir en aide à Kakarotto. Hélas, lecteurs, je ne pus jamais joindre le geste à la parole.
Kakarotto ! Kakarotto ! Ce fut mes dernières pensées. Même à des milliards de kilomètres, il demeurait toujours le centre de mon attention. Je ne pus réprimer un rire nerveux. Brusquement, ma vision se troubla. J’avais de toute évidence atteint ma limite d’épuisement.

**

Alors que mes dernières forces quittaient massivement cet organisme meurtri, je me laissai retomber au sol, exténué par ce qui resterait l’un de mes meilleurs combats.
Sombrant progressivement dans l’inconscient, je me sentais défiler à travers les étoiles. C’est alors que contre toute attente, l’image du visage angélique d’Adena me vint à l’esprit, et y resta gravé. On aurait dit que j’étais pris de remords. Regretterais-je de l’avoir tué ? Cela ne pouvait être pas vrai, me dis-je. Enfin, j’étais le Roi Végéta, froid et insensible, cruel et sadique.
Je ne pouvais pas être tenaillé par la pitié.
Puis, soudain, cette sensation de danger, qui vous fait tourner la tête, vint à mes sens. Pourtant, je n’osai pas bouger, ni même sourciller. Je sus alors à ce moment que je ne survivrai pas au prochain round.

- Végéta, lève-toi. L’heure de la sieste n’est pas terminée.

Je n’eus pas besoin de me retourner pour deviner qu’il s’agissait d’Adena. Elle se présenta devant moi, et se dévoila toute peinturlurée de sang, la poitrine nue, exposée à la vue de tous. Son joli minois blême lui donnait un air de zombie. On aurait dit qu’elle était revenue des morts…pour justement faire de moi l’un d’eux.

Elle prit alors une brève respiration, se saisit de mon corps quasiment dépourvu d’énergie, prêt à être enterré. Elle laissa ensuite déferler l’énergie en elle. La poussière, qui recouvrait le sol, vint alors se placer entre ses doigts avant de s’associer pour former une unique étoile qui rayonna quelques instants.
Elle la propulsa à vitesse supersonique de telle sorte que j’en perdis de vue la trajectoire. Je pus à peine tourner la tête sur ma droite que je sentis une décharge électrique me brûler à l’abdomen. Ma vision se brouilla davantage qu’elle ne l’était.
Et tandis que je m'efforçai tant bien que mal ces incessants hauts-le coeur qui me vidaient de mon sang, un coup de pied surpuissant alla côtoyer ma nuque, la brisant par la même occasion.

Je savais pourtant pertinemment que mon calvaire ne faisait là que débuter. Ainsi, alors que je tentais désespérément de me relever, mon corps fut subitement pris de spasmes. Pis encore, mon énergie commençait à fuir mon corps.
Agonisant au sol, je me sentais totalement englobé par l’aura négative qu’émettait l’être qui me faisait face.
Recroquevillé sur le sol, face contre terre, je percevais le bruit feutré des pas qui s'approchaient de moi, au travers du vide qui venait d'envahir mon esprit.
Je sentais un vent froid me geler sur place, une énergie négative m'envahir et me paralyser.
Comme si la Mort en personne était descendue sur moi, et me frappait maintenant de toutes ses forces.
Comme si la Mort avait pris les traits de cette jolie naïade qui s'était immobilisée à quelques centimètres de moi.
Comme si le diable habitait ce corps angélique, qui me regardait avec ce sourire en biais.

A travers mes larmes de sang, j’entendais le bruit des escarpins de mon assaillante se faire de plus en plus net. Dans l'espoir de trouver ne serait-ce qu'un seul survivant, je levai la tête. En vain.
L’heure de la mort avait sonné. A présent, je comptais les secondes qui me séparaient de celle-ci.

Adena tendit une main devant moi. Elle me présenta sa paume blanche, et de celle-ci, émergea une étincelle, qui s’épaissit pour se transformer en une sphère bleutée.

Je savais incontestablement que toute résistance serait vaine. Pourtant, j’étais dans l’incapacité de fermer les yeux. Je vis un sourire éclatant s’afficher sur le visage de mon bourreau, et je sus au moment même qu’elle allait lancer sa boule de feu. Un éclair m'illumina, et je fus rejeté en arrière.
C'était fini pour moi…

…ou presque.
Alors que la sphère azurée avait été lancée, deux bras fermes s’étaient emparés de mon organisme, et m’avaient emporté dans les airs.
Tandis que les explosions estampillaient le sol, je tentais de sortir de l’état léthargique qui menaçait de m’envahir.
Je clignai des paupières. Lorsque ma vue fut plus nette, une idée, si primaire, germa dans mon esprit : j’étais vivant. Je me levai d’un bond, prêt à repartir au combat. C’est alors qu’une voix m’interpella :

- Vous ferrez mieux de vous reposer !

Je me retournai machinalement, et aperçus un être aux longs cheveux luminescents qui contrastaient avec la pénombre ambiante.

- Ils sont venus pour vous sauver, père, confia Miraï Trunks.
- Quoi ? Qu’est-ce que tu dis ?

Je me redressai, et vis avec stupeur des milliers de Saiyajins aux prises avec les assistants d’Adena.

- Père, reposez-vous un instant. Nous prenons le relais !
- Non, attends !
- Saiyajins, poursuivit Trunks à l’adresse de ses concitoyens, sans prêter attention à ma question. Ecoutez-moi : le temps est venu pour nous de combattre ensemble. Combattons, la tête haute, le torse bombé… et à l’attaque !
- Attends, Trunks. Qu’est-ce que tu vas faire ?

**

Comme pour lever le doute sur ses agissements, Trunks se matérialisa en quelques nanosecondes face à Adena.

- Je ne te ferai aucun cadeau, Adena. Pendant un temps, j’ai pensé vous épargnez tes amis et toi. Mais vous êtes allés trop loin ! Cette fois-ci, tu ne t’en sortiras pas vivante.

**

Nous étions quelque part, sur un point minuscule de l’Univers.
Une planète comme tant d’autres, avec des mers ; de la terre, de la verdure tout au plus, et des êtres vivants. Une planète comme tant d’autres dont les habitants n’avaient absolument rien de comparables avec nous, pauvres Terriens.

Il était seize heures, heures terrestres, dix-sept tout au plus, et le destin des Saiyajins, une fois de plus, était en péril. Comme souvent, la Mort, de son odeur nauséabonde, rôdait tout autour d’eux, les menaçant. Jusqu’au dernier. Mais, vous êtes bien placés, lecteurs, pour savoir qu’ils ne baisseraient pas pavillons, et qu’ils livreraient bataille corps, coeur ; âme et esprit s’il le fallait.

Il était seize heures, heures terrestres, dix-sept tout au plus, et quelque part sur ce point de l’Univers, un être venait de naître. Son titre, lecteurs : Prince. Prince des Saiyajins.

Il était seize heures, heures terrestres, et quelque part sur l’Univers, ce prince allait devoir embrasser son destin, celui de diriger les siens. Soit vers la victoire. Soit vers l’extinction. Trunks faillirait-il à cette nouvelle mission ? Réussirait-il avec brio ?

C’est tout l’intérêt du prochain chapitre, lecteurs…

Bonne lecture, savourez bien ces chapitres parce que le prochain n'est pas avant deux semaines

@+all,

excellent chapitre,mais une chose me frappe et m'attriste,LE PROCHAIN CHAPITRE DANS DEUX
SEMAINES!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
!!!!!!!!!!!!!!TU RIGOLES J'ESPERE

bon un tit mot car je viens de commencer a lire ta fic longtemps que j'en avais pas lu et ben tu a un putain de talent chez master18 je retourne a ma lecture (chapitre 10 saison 2 pour le moment...)

bon un tit mot car je viens de commencer a lire ta fic longtemps que j'en avais pas lu et ben tu a un putain de talent chez master18 je retourne a ma lecture (chapitre 10 saison 2 pour le moment...)

J'espère que tu apprécieras autant si ce n'est plus les chapitres suivants, pyros.

Sinon, cette coupure n'est pas une blague. C'est indépendant de ma volonté, mais vraie.

Bref, le chapitre 16 s'intitulera "la Bataille des Dieux". Je vous laisse méditer là-dessus.

@+all,

bonjour

je suis patron de l entreprise www.pro-gs.com
et organisateur de lan ( en alsace)

je pensais faire une lan avec budokai tenkaichi en tournois

avec un cash price de 200 euros au premier 100 au deuxieme et 50 au troisieme

le pric d entrée sera de 15 a 20 euros

pensez vous que ce projet peut aboutir ???

avec beaucoup de chance

Prochainement,la suite...

C'est jouissif de te lire. Non, je plaisante mais nous n'en sommes pas loin. Ton style est excellent, tes descriptions superbes et tes combats monstrueux!!! Vivement la suite!! Bonne et heureuse année à tous!!!

bon la ca fait une semaine tu pourrais avoir pitié de tes lecteurs et mettre ton chapitre lol

la suite, tout à l'heure.