Cher Harry,
J’espère que tu vas bien. J’espère aussi que tu seras content de recevoir cet album. Il contient des photos de notre enfance avec ta mère – Lily – et tu pourras y voir tes grands-parents. Je savais que tu n’avais jamais vu leur photo.
Vernon et Dudley vont bien. Moi aussi. Je te souhaite de réussir ta vie et d’être heureux dans ton monde comme nous espérons l’être dans le notre.
Adieu,
Ta tante.
PS : Joyeux Noël.
Harry préféra attendre de pouvoir se retrouver seul avant de jeter un œil à cet album. Pour l’instant, il restait très abasourdi par ce qu’il venait de lire. Sommes toutes, la tante Pétunia lui souhaitait bonne chance dans la vie avant de lui dire… « Adieu ». Elle l’avait toujours autant détesté que l’oncle Vernon, et Harry était certain qu’elle n’avait pas eu besoin de se forcer pendant toutes ces années. Mais elle avait daigné lui faire ce cadeau, elle s’était décidée à lui dire un « au revoir » digne de ce nom, à ne pas nier totalement, de façon absolue, qu’il appartenait à sa famille… Harry se souvint du moment où, cinq mois auparavant, sa tante était sortie de sa maison, les yeux brillants, pour lui dire « Bonne chance »…
Il ouvrit le cadeau de Fred et George – son estomac se noua à nouveau –, qui contenait une boîte remplie de Poudre d’obscurité du Pérou : « Ça a été utile aux Mangemorts l’an dernier, on espère que maintenant ça te sera utile à toi et au reste de l’Ordre (normalement, vous avez tous reçu un échantillon). » était-il écrit au dos. Il les remercia intérieurement, en espérant que les jumeaux puissent vivre suffisamment longtemps pour voir l’utilité de leur cadeau…
Son dernier cadeau était encore une lettre, mais d’aspect officiel, cette fois-ci. Il soupira et l’ouvrit, en espérant peut-être – il ne savait plus vraiment ce qui le préoccupait : le Chemin de Traverse ou la lettre de la tante Pétunia ? Ou bien les deux ? – que Rufus Scrimgeour n’essayait pas de renouer un contact avec lui, avant d’apercevoir les armoiries de Poudlard. Il décacheta l’enveloppe et lut la feuille qui était à l’intérieur : un parchemin bien sorcier, cette fois-ci.
Cher Mr Potter,
Suite aux conseils de Madame la directrice, je souhaiterais m’entretenir avec vous dès votre rentrée à Poudlard.
En vous souhaitant de très joyeuses fêtes,
professeur Wilhelmina Gobe-Planche
Harry se demanda vaguement pourquoi Gobe-Planche pouvait bien avoir besoin de lui écrire. Elle ne lui avait jamais vraiment été antipathique mais la seule fois où il lui avait parlé, en dehors des quelques cours qu’il avait eus avec elle, c’était pour soigner une aile cassée d’Hedwige. A présent, elle s’occupait à temps plein des cours de soins aux créatures magiques et des tâches de garde-chasse qui auraient dû incomber à Hagrid… Harry savait aussi qu’elle prenait soin de Crockdur, le molosse noir du demi-géant, et de Buck – ou plutôt Ventdebout –, son hippogriffe.
Mais il ne se souciait guère des animaux, en ce moment – non pas qu’il n’avait aucune affection pour ces deux-ci, mais il avait la tête ailleurs. Il n’y avait plus rien à faire ; rien qui puisse écarter appréciablement la pensée de ce qui allait sûrement bientôt arriver, ni de tout ce qui était déjà arrivé. Harry se sentait d’une humeur morose et, même s’il avait appris avec le temps que s’y laisser aller était inutile et même, au fond, horriblement douloureux, qu’il fallait essayer d’aller de l’avant et de se dire, aussi difficile soit-il, que la vie continuait, il savait avec certitude que son état ne changerait pas jusqu’à ce que les choses bougent enfin.
Il s’étendit donc dans son lit avec une inertie déprimante, et se laissa aller ainsi à ne rien faire pendant un temps qui lui sembla incroyablement long, comme si des siècles s’étaient écoulés. Ron n’osait pas tenter de lui faire la conversation. D’ailleurs, Ron se trouvait loin, très loin, vraiment très loin…
Et soudain, Harry entendit un cri perçant, un hurlement de douleur tel qu’il n’en avait que très rarement entendu dans sa vie. Il s’aperçut alors qu’il était debout. Il ne s’était pas levé de son lit, il n’avait rien fait, même pas bougé d’un pouce, mais il était complètement et fièrement redressé.
Horrifié, Harry s’aperçut alors que l’air touchait directement son cuir chevelu : il était chauve. Mais le pire, c’était qu’il n’avait plus aucune sensation au niveau du nez… De plus, malgré le fait qu’il était parfaitement conscient et éveillé, bien qu’il avait toutes les sensations issues des cinq sens – il voyait, il entendait, il sentait, etc. –, Harry n’avait plus aucun contrôle sur son corps. Il pouvait essayer de bouger, rien n’y faisait.
Complètement ahuri et affolé, Harry sentit son corps se déplacer de lui-même dans une rue pavée. Il faisait nuit. Des flashs de lumières de diverses couleurs zébraient l’horizon ; il y avait aussi ces cris : des hurlements terrifiés, désespérés… et suppliants. Harry voyait des dizaines de sorciers, pour la plupart vêtus de robes noires, certains étant masqués par des cagoules, lutter avec acharnement.
C’est alors seulement qu’il comprit avec stupéfaction qu’il se trouvait sur le Chemin de Traverse. Ce qu’il avait devant les yeux n’était ni plus ni moins que la bataille entre les Mangemorts, les Aurors, ainsi que tous ceux qui s’étaient portés volontaires : celle qui venait de hanter sa journée. Ses lèvres, sans qu’il ne le veuille, s’étirèrent alors en un sourire… et Harry sut qu’il ne se trouvait pas dans son corps.
Il habitait l’enveloppe charnelle de Lord Voldemort – et il avait la quasi-certitude que Voldemort avait lui-même choisi de faire assister Harry…
« Au spectacle… » dit dans sa tête une voix goguenarde et cruelle ; suraiguë… Harry sentit aussitôt une vague de haine l’envahir… et le Seigneur des Ténèbres éclata de son terrible rire glacial.
Il regarda alors vers le ciel. Harry vit avec abattement que quelques Détraqueurs y flottaient, avant de se dire que s’il ne restait plus qu’un nombre restreint de ces créatures, c’était que le camp adverse avait su en chasser la plupart. De plus, les Aurors et leurs alliés résistaient sans faiblir à la masse des Mangemorts.
Malgré ce sentiment encourageant, Harry se sentait de plus en plus angoissé par les cris de toutes sortes qui résonnaient entre les murs des magasins : en plus des premiers, il percevait maintenant les cris de rage des combattants, mais en bruit de fond, il entendait toujours cet horrible hurlement qui l’avait comme « appelé » pour l’amener dans l’avenue…
C’est alors que les yeux rouges de Voldemort lui dévoilèrent l’origine ces exclamations de douleur. Le Seigneur des Ténèbres s’avança d’un pas imperturbable entre l’anarchie de duels de sorciers qui se déroulaient sur le Chemin de Traverse. Chaque seconde, un jet de lumière sifflait vers lui et il le parait avec nonchalance. Il traversa ainsi toute la rue sans être atteint par les multiples pulsions meurtrières manifestées à son égard et finit en revanche par atteindre ce qu’il semblait chercher.
Plus il avait avancé, plus les cris avaient monté d’intensité, et ils étaient désormais devenus assourdissants. Harry vit alors quelque chose qui lui fit l’effet d’un coup de poing dans l’estomac.
Juste en face de la banque de Gringotts, un des Mangemorts pointait sa baguette magique sur le sol sur lequel se convulsait sans cesse une silhouette recroquevillée qui poussait des hurlements de douleur : c’était Mme Guipure, la patronne d’un magasin de vêtements. Le Mangemort torturait la pauvre femme, et lui infligeait les pires souffrances sans la moindre pitié, sans s’arrêter… Harry voulut de toutes ses forces apporter son secours, mais le corps de Voldemort ne lui obéit évidemment pas…
Le Seigneur des Ténèbres jeta un regard derrière lui, vers le champ de bataille magique, et Harry constata que les Aurors, furieux, donnaient toute la force et l’habileté dont ils étaient capables pour tenter de franchir la dernière ligne des Mangemorts, qui les empêchait d’arrêter le bourreau de Mme Guipure.
Harry eut l’impression que cela durait des heures… Chaque seconde s’écoulait très lentement, avec les cris de douleur insupportables de Mme Guipure… Il commençait à avoir mal à la tête… et étrangement, Voldemort finit par se porter lui-même la main sur le front.
– Allons, calme-toi, Harry…, murmura-t-il sur un ton narquois, ce sera bientôt fini…
Et au même moment, un des Mangemorts les plus proches fut illuminé de lumière verte puis s’effondra sur le sol pavé, et un Auror parvint à s’extraire du combat. Il décocha un éclair de Stupéfixion vers le Mangemort bourreau qui s’effondra à son tour tandis que Mme Guipure, toujours recroquevillée et secouée de convulsions, avait cessé de hurler. L’Auror se retourna vers Voldemort, qui n’avait pas essayé de l’empêcher de faire ce qu’il venait de faire, et Harry vit avec stupeur qu’il s’agissait d’une femme : Tonks.
Et il savait que Voldemort avait compris qu’il s’agissait d’une personne proche de Harry… Celui-ci tenta de toutes ses forces de crier à Tonks de s’enfuir, mais rien n’y faisait : il ne pouvait rien, strictement rien…
Les traits du visage de la jeune Auror se creusèrent d’une haine d’une intensité identique à celle de la veille, et elle leva sa baguette magique. Voldemort éclata de son rire suraigu, et Tonks s’écria avec rage :
– Avada Kedavra !
Le sortilège franchit les quelques mètres qui les séparaient, et Voldemort, d’un geste très rapide, brandit sa baguette magique et un second éclair mortel jaillit en sens opposé au premier, qui s’évanouit immédiatement. Tonks poussa un dernier cri, faible, désespéré, triste… puis elle chuta sur le sol, morte.
Avant que Harry n’ait pu assimiler la nouvelle horreur de ce qui venait de se produire, Voldemort, qui semblait maintenant pressé, jeta un autre sortilège de Mort en direction de Mme Guipure qui s’immobilisa aussitôt. Il visa ensuite le bourreau stupéfixé qu’il souleva et projeta sans ménagement dans l’Allée des Embrumes, qui paraissait d’ailleurs étrangement calme.
Puis il pointa sa baguette vers la porte d’un magasin – qui se trouvait devant la dernière ligne de Mangemorts – et celle-ci s’ouvrit.
Harry vit alors une petite silhouette timide, maigre, frêle, sortir de la boutique et s’avancer vers Voldemort.
– Dépêche-toi, idiote ! ordonna-t-il d’un ton glacial.
Il agita sa baguette et Harry regarda sans le vouloir le professeur Trelawney s’envoler littéralement jusqu’à eux avant de se poser devant Voldemort qui la prit par le cou et la retourna, en position d’otage. Puis il regarda le ciel et y leva sa baguette magique avant de s’exclamer :
– Morsmordre !
Mais ce n’est pas une tête de mort qui apparut dans le ciel.
Avec la même lumière que la Marque des Ténèbres, ces mots railleurs se dessinèrent au-dessus du Chemin de Traverse et de l’Allée des Embrumes :
Joyeux Noël
Aussitôt, comme si cela avait été un signal, les Mangemorts se replièrent et fuirent le combat, en laissant un large espace autour de leur maître pour que les Aurors puissent bien voir ce qui arriverait à Trelawney s’ils tentaient quoi que ce soit. Quand toute son armée eut rejoint l’Allée des Embrumes, Voldemort rejeta Trelawney à terre, fendit l’air de sa baguette, et les Aurors et autres combattants tombèrent comme des dominos. Voldemort agita une dernière fois le bâton de bois et trois cadavres s’élevèrent aussitôt au-dessus des bâtiments, et leurs visages éclairés par la lueur verte se révélèrent soudain comme si Harry les avait regardé juste en face.
Il y avait Mme Guipure et Tonks… ainsi que le Mangemort que cette dernière avait dû… tuer… pour parvenir jusqu’à Voldemort. Le visage sans vie de l’homme avait été découvert : c’était Lucius Malefoy…
Harry se sentit soudain arraché à tout cela, arraché du corps de Voldemort, puis ramené dans le sien…
Il rouvrit les yeux. Pour la seconde fois ce jour-là, il vit des visages pâles, inquiets, le regarder.
Il n’avait pas trop mal à sa cicatrice, mais il aurait de loin préféré subir la pire des migraines plutôt que de voir ce qu’il avait vu.
Yéééé , quand la suite ? Super j´adoure ^^
supe jador de tro,t´a n don toi;presé de lire ta suite
bravissimoooooo!!!! magnifique et magique. Encooore.
beaucoup vous 3.
Rookwood et Skatehawk, ça fait plaisir de vous voir en tant que mes premiers lecteurs de hp5 .
Tati Et toi ça fait toujours plaisir de te voir, la Sage du forum .
Tu sais quoi ? Tu fais partie des Sages (la Guerre des Sages) .
^^
Ba moi j´essaye de lire quand je peux mais comme j´ai ma fic aussi en même temps c´est un peu dure , la j´en suis a la fin tu vois et .... chaud chaud ^^
Sinon ba la suite avec impatience comme d´ab ^^
rien à dire à par BRAVO !! !!!! t´es vraiment balèze tu sais ?? ? comment t´arrive à écrire aussi bien et à réussir a captivé tout ton public ?? ??
si t´a la réponse stp donne la moi !! ! qui sait ça m´aidera sûrement pour les cours, non ?? ????
vous vous êtes tous donner le mot pour fuir hp4 et 5 en même temps ou koi ?? ??? y a plus personne !! !!
Si Si on est la mais on ecrit moin ^^
Lylisnape si je peux me permettre ( en esperant que tu m´excuses Jim) si tu fais rien lis ma fic elle est assez aimé aussi , même si elle est moin descripif ^^
oué je dis pas non !! ! mais c´est quoi le nom de ta fic stp ?? ???
Le combat final , celle de rookwood ^^
Puis laisse tes impressions stp , et plus tu vas loin plus il y a d´action ^^
merci
Merci beaucoup Lylisnape, d´être aussi active sur ma fic .
Rookwood pas de problème, tu peux parler de ta fic (du moment que je ne perds pas "d´audience" ) . Mais n´oubliez pas la Guerre des Sages, hein ?
t´inquiète jim on risque pas de t´oublier!!! ta fic é toi vous êtes trop géniale !! !!
On n´oublie pas la meilleure fic ^^
Oué t´inquiete , même avec ma fic je vien lire la tienne .
D´ailleur si tu veux comme j´ai fait de la pub sur ta fic tu peux en faire sur la mienne au moin on est quitte ^^
Sinon a quand la suite ?
ouais c´est pas faux ça !! a quand la suite ?? ????????
Advienne que pourra .
réponse très énigmatique !! !!!
tro cool la suite jim il me tarde tro la prochéne et desolé pour l absence mais j´avais le BAC blanc de francais a réviser et ca ma pris du temps alors maintenan je suis de retour et vivement la suite