mais malgré cette mort j´adore toujours autant ta fic et c´est pour ca que je demande :
la suite prévue normalement pour quand ?
Mais osef d´Arthur Ginny est dans les bras de Harry
Non osef pas d´Arthur mais si Jim dit que c´est un tournant, alors je lui fais sans aucun doute confiance
fan double personalité . C´est plus marrant quand ya du bordel entre ginny et harry ya plus d´actions
Oui je me dédouble
Non ce n´est pas marrant xD moi j´aime troooooooop trop ce couple, encore plus que Ron/Hermione
La suite est sur Harry Potter et La Coupe de Feu.
Bonne lecture :
27
Deuil et rupture (suite et fin)
Harry, Ron, Hermione, Neville et Ginny furent raccompagnés à Poudlard par Bill, qui les quitta aussitôt. Ils montèrent tous les cinq dans la salle commune de Gryffondor, s’assirent sur des fauteuils proches les uns des autres, et demeurèrent ainsi toute la nuit jusqu’au levé du soleil.
Ron et Hermione s’étaient assis dans le même fauteuil. Ron, appuyé sur l’épaule de sa petite amie, avait désormais un regard absolument vide, et un visage dénué de toute expression. Hermione l’observait d’un air extrêmement inquiet. Ginny, les yeux rouges, s’était blottie contre Harry, dont les pensées se mélangeaient sans cesse : son chagrin après la mort de Mr Weasley, sa haine pour Voldemort, son mépris pour lui-même qui aurait pu éviter que Mr Weasley ne perde tant de sang… l’étrange sensation de chaleur qu’il avait ressentie en sentant Ginny contre lui interagissaient d’une façon étrange dans son cerveau engourdi.
Sans s’en apercevoir, il sombrait peu à peu dans le sommeil…
Il rouvrit les yeux. Il se sentait merveilleusement bien – physiquement. Il s’était souvenu de tout à la seconde même où il s’était réveillé, mais il s’efforça de ne pas y penser. Dehors, il faisait jour.
Il se demanda comment il avait pu si bien dormir, sans la moindre petite potion de sommeil de Mme Pomfresh. Son sommeil n’avait été agité d’aucun rêve, d’aucun cauchemar – même pas un rêve qu’il ne se serait pas rappelé, il en était certain. Il avait connu un sommeil purement réparateur…
Tandis qu’il reprenait peu à peu conscience du monde qui l’entourait, il comprit alors la raison de son bien-être. Ginny était restée contre lui ; elle dormait – et il s’était endormi avec elle. C’était une merveilleuse façon de quitter ce monde rempli de soucis – mais il était dommage que les soucis en question soient d’une telle nature…
Il lui tapota délicatement l’épaule de sa main droite, et au bout de quelques secondes, elle finit par remuer légèrement, jusqu’à ce qu’elle ouvre les yeux. Elle se dégagea lentement des bras de Harry, puis elle finit par se lever pour de bon en se frottant les yeux. En se redressant à son tour, Harry remarqua que la salle commune n’était plus vide comme lorsqu’ils étaient revenus de Ste Mangouste ; mais les quelques élèves présents restaient à l’écart et ne jetaient pas le moindre regard à Harry ou à Ginny. On aurait dit que quelqu’un leur avait demandé de les laisser en paix.
Harry regarda sa montre et constata qu’il était l’heure de déjeuner. Il suggéra à Ginny de descendre dans la Grande Salle et la jeune fille acquiesça en silence.
Ils s’assirent à la table de Gryffondor, et personne ne chercha à leur parler. Ils mangèrent sans un mot… jusqu’à ce que Ginny pose sa fourchette et son couteau, et se lève de sa chaise.
– Je n’ai pas faim…
Et elle quitta la Grande Salle. Lorsqu’elle eut disparu derrière la double porte, une autre personne entra et marcha d’un pas vif jusqu’à ce qu’elle se fût assise en face de Harry.
C’était Hermione. Elle paraissait très soucieuse.
– J’ai croisé Ginny, dit-elle au bout d’un moment. Elle n’a pas l’air très bien…
– Je m’en serais douté tout seul, tu sais, répliqua Harry.
Hermione ne répondit pas tout de suite.
– Oui, je sais, finit-elle par dire après quelques secondes d’hésitation. Je pensais simplement que tu essaierais de rester avec elle pour la réconforter.
– A mon avis, elle a besoin d’être seule, dit Harry.
– Oui… c’est peut-être pour ça que Ron ne veut pas me parler. Il n’a pas dit un mot depuis que nous sommes rentrés. Son visage n’exprime rien du tout, c’est effrayant… Mais je suis certaine qu’il se sent très mal.
Puis, sans prévenir, elle tapa du poing sur la table, en renversant un peu de l’eau de son verre au passage.
– Je ne comprends pas pourquoi il ne veut rien me dire ! s’exclama-t-elle avec rage. C’est vrai, à la mort de mes parents, il restait toujours avec moi, et je ne l’ai pas repoussé, que je sache !
– Tu es sûre que tu lui parlais ? demanda Harry.
Après un long silence, Hermione répondit :
– Non… Mais j’étais contente qu’il soit là, affirma-t-elle, les yeux rougis. L’important, c’est que je n’essayais pas de l’éviter. Enfin… disons plutôt que quand il me trouvait, je ne lui faisais pas comprendre explicitement qu’il devait me laisser en paix. Lui, c’est ce qu’il fait, déclara-t-elle.
– Hermione… tout le monde ne peut pas toujours réagir de la même façon, dit Harry sur un ton apaisant.
– Et toi, comment tu réagis ? l’interrogea Hermione.
– Comment ça ?
– Arrête, je sais très bien que tu considérais les Weasley comme une famille de substitution… Moi aussi, d’ailleurs, vu que je n’en ai plus, ajouta-t-elle tristement. Et je les aimais beaucoup ; depuis longtemps, déjà. Mais peu importe, je voulais parler de toi. Non seulement tu étais très attaché aux Weasley, mais en plus, tu étais là quand Voldemort les a…
Elle ne termina pas sa phrase. Harry ne répondit pas.
– Harry… Comment est-ce que tu t’es retrouvé là-bas ? demanda Hermione, les sourcils froncés. Et pourquoi ? Ron et Neville m’ont seulement dit qu’ils t’avaient vu… te jeter par une fenêtre de la tour avant de t’envoler sur ton Eclair de feu.
Harry lui raconta brièvement ce qui s’était passé la nuit dernière : son rêve, cet état second dans lequel il s’était trouvé, et qui l’avait empêché de réfléchir correctement sur le moment… puis les paroles menaçantes de Voldemort. Il s’en arrêta là.
– Et il est encore parti comme ça ? s’étonna Hermione. Il t’a encore épargné ?
– Je ne comprends pas plus que toi… Mais si tu veux tout savoir, pour l’instant, je m’en fiche totalement.
– Ne dis pas ça, Harry. Tu te souviens du dernier message que Maugrey a envoyé à McGonagall avant de mourir ? questionna Hermione.
– Non, dit Harry sans essayer de se remémorer quoi que ce soit.
– Il a dit que Voldemort t’avait tendu un piège, et que tu étais déjà tombé dedans, rappela Hermione. Et si c’était vrai ? Et si c’était pour ça qu’il ne te tue pas tout de suite ? Harry… qui te dit que Voldemort ne te garde pas en vie pour se servir de toi ?
– Je n’ai pas envie d’y penser maintenant, si ça ne te dérange pas…, marmonna Harry.
– Harry, insista Hermione, réfléchis. Quand il t’a épargné à Pré-au-Lard, il a vu que tu étais assez puissant pour jeter un septuple Patronus ; ensuite, cette nuit, il a vérifié qu’il pouvait te manipuler, en te plongeant dans cet état second par l’intermédiaire de ta cicatrice… Tu ne crois pas qu’il prenait les précautions nécessaires pour t’utiliser afin d’accomplir des actes… malhonnêtes ?
– Je ne le laisserai pas faire ! déclara Harry avec force. Je ne le laisserai plus faire. Il va mourir, je peux te le garantir !
Il se leva d’un bond et sortit de la Grande Salle, puis il se mit à courir dans les escaliers du château jusqu’à ce qu’il s’enferme dans une salle vide du sixième étage et dégaine sa baguette magique. Il s’apprêtait à prononcer la formule quand il se ravisa.
Cette baguette était restée entre les mains de Lord Voldemort pendant plus de quatre mois : qui sait ce qu’il avait pu faire avec durant tout ce temps ? Et si ce petit bâton de bois avait été trafiqué de telle sorte que s’il s’en servait, Voldemort pourrait plus facilement le contrôler, comme Hermione l’en avait averti ? Non, il valait mieux prendre l’autre, celle qu’il avait utilisée au cours du premier trimestre…
Mais de toute manière, cela ne donna rien, rien du tout. Pas le moindre petit résultat magique ne jaillit du bout de sa seconde baguette lorsqu’il tenta de jeter le sortilège Inertio. Malgré toute sa colère, toute sa détermination à vouloir tuer Voldemort, rien ne se passait. Pourtant, il était sincère, comme l’avait demandé Abel… Il se souvenait encore parfaitement de ce qu’il avait vécu la nuit précédente…
De dépit, à défaut de jeter un sort, il jeta sa baguette au sol.
Tant pis, pensa-t-il. Apparemment, il n’était pas dans les bonnes conditions mentales et physiques pour réussir. Il commençait à se demander s’il n’avait pas raté quelque chose, lorsque Abelforth lui avait expliqué le principe du sortilège Inertio… Tant pis. Il ressaierait encore et encore, il ferait tout son possible pour devenir « Celui qui a le pouvoir de vaincre le Seigneur des Ténèbres ». Il y parviendrait un jour, il y était plus que déterminé, et Voldemort faisait une belle erreur s’il pensait que Harry se laisserait impressionné par ses menaces… Cela faisait déjà bien longtemps qu’il savait que Lord Voldemort se consacrerait sans relâche à la torture mentale et physique, ainsi qu’au meurtre de Harry Potter.
Il laissa filer l’après-midi, sachant qu’il serait inutile de s’entraîner à jeter le sortilège Inertio, et se sentant parfaitement incapable d’entamer sa pile de devoirs pour la semaine suivante. Il se contenta de arpenter les couloirs sans but et finalement de rester dans la salle commune jusqu’au dîner, après quoi il monta directement dans son dortoir. Il mit du temps pour s’endormir – Ginny n’était plus là, d’ailleurs il ne l’avait plus revue de la journée. Il finit par s’interroger sur le sort de Mrs Weasley. Allait-elle mourir ? C’était peu probable. Dans ce cas, allait-elle perdre l’esprit, à l’instar des parents de Neville ? Il n’aurait pas su répondre à cette question…
Le lendemain, il ne se sentait toujours pas d’attaque ; cependant, il avait retrouvé la faculté de faire quelque chose. Il décida donc de faire tous ses devoirs. Ron ne lui dit pas bonjour. Il n’avait toujours pas dit le moindre mot depuis l’annonce de la mort de son père, et Harry se demandait si c’était simplement le choc ou s’il lui en voulait – puis il songea qu’il ne servirait à rien de se poser la question avant un certain temps, c’est-à-dire le temps que Ron se remette, c’est-à-dire peut-être jamais… Quant à Neville, il n’osait rien dire. Il devait se sentir de trop, pensa Harry, et celui-ci le comprenait parfaitement. Apparemment, Hermione tentait toujours – vainement – de faire en sorte que son petit ami se confie à elle. Ginny, elle, avait quand même dit un rapide « Bonjour » à Harry avant de rejoindre ses amis.
Et ainsi, aucun n’eut de véritable conversation avant le soir, après le dîner, pendant la réunion hebdomadaire de l’Ordre du Phénix. Ils rendirent un hommage bref, mais rempli d’émotion, à Mr Weasley, et le professeur McGonagall prononça quelques mots de soutien pour Bill, Charlie – qui était rentré de Roumanie en apprenant la nouvelle –, Percy, Fred, George et Ron ; elle souhaita au nom du reste de l’Ordre que Mrs Weasley se remette au plus vite. Il fut d’ailleurs décidé d’attendre une évolution de son état avant d’enterrer le corps de Mr Weasley : Bill et les jumeaux tenaient absolument à ce qu’on laisse une chance à leur mère d’assister aux funérailles de son mari. Ensuite, à la demande de la présidente, Harry raconta pourquoi il avait rejoint le Terrier cette nuit-là et comment il avait su que Voldemort s’y était trouvé.
Ce fut alors seulement que Ron consentit enfin à ouvrir la bouche :
– Je voulais te dire, Harry, comme tu as tendance à penser ce genre de chose… ne crois pas que l’on t’en veuille, dit-il. Voldemort croit peut-être qu’il va faire fuir tes amis, mais il se trompe. Ce n’est pas de ta faute si Papa est mort ; c’est la faute de ce sale type et de personne d’autre.
Après un silence surpris, Bill, Fred et George approuvèrent d’un hochement de tête. Si Harry ressentit un certain soulagement, il fut également étonné : il n’avait encore jamais entendu Ron parler d’un ton et d’une voix aussi durs.
Il échangea un bref regard avec Hermione avant de poursuivre son récit, jusqu’à ce qu’il en vienne à parler de sa baguette magique qu’il tendit au professeur McGonagall.
– Filius et moi-même l’examinerons le plus attentivement possible afin de déceler la moindre petite anomalie, dit-elle en retournant la baguette entre ses doigts. Si nous ne trouvons rien et si vous le souhaitez, nous vous la restituerons.
– Oui, merci, j’aimerais bien, répondit Harry, tout en sachant que la probabilité que sa baguette soit en parfait état était faible.
Puis vinrent les discussions habituelles, au sujet du pouvoir considérable que prenait Voldemort, des mesures à prendre… Rien de vraiment nouveau, songea Harry avec un soupir intérieur.
La réunion s’acheva aux alentours de minuit, et Harry, Ron, Hermione et Neville, toujours sans parler plus que nécessaire, rejoignirent chacun leurs dortoirs et lits respectifs.
Le lendemain les cours reprirent, et une nouvelle semaine commença, avec son lot de rumeurs au sujet des événements tragiques les plus récents. Etant donné qu’il n’était plus très rare que des élèves y soient impliqués, l’agression des Weasley et la mort d’Arthur ne changea pas grand-chose aux mœurs des élèves. Quant à la rumeur étrange selon laquelle Harry Potter aurait été présent lorsque Celui-Dont-On-Ne-Doit-Pas-Prononcer-Le-Nom avait commis ce nouveau meurtre, elle n’étonnait plus personne…
Ron ne parlait pas beaucoup, en dehors des moments où il avait besoin d’un peu d’aide en cours, ou de la stricte politesse. Dans l’immédiat, Hermione avait abandonné l’idée qu’il se confie à elle : elle se contentait de rester le plus près possible de lui, sans insister lorsqu’il était de trop mauvaise humeur. Neville s’efforçait de discuter comme il l’avait toujours fait avec tout le monde, mais en prenant des pincettes. Harry, bien que plus « vivant » que Ron, ne parlait pas beaucoup non plus, même s’il essayait d’aller de l’avant autant que possible.
Il avait du mal à suivre en cours et à faire ses devoirs, mais il s’efforçait de rester à niveau : s’il souhaitait pouvoir vaincre Voldemort, ce n’était pas en devenant un cancre à cause des récents événements qu’il y arriverait.
Tout en essayant de ne pas trop se laisser abattre et de maintenir ses efforts sur ses études, Harry gardait un œil attentif sur Ginny. Il ne savait pas s’il devait espérer quoi que ce soit après que la jeune fille se fut réfugiée dans ses bras… mais une chose était certaine, il aurait vraiment été odieux de lui demander quoi que ce soit dans l’immédiat. Il allait attendre que Ginny retrouve une vie plus proche de la normale… Mais cela ne l’empêchait pas de lui dire bonjour d’un ton aussi chaleureux que possible à chaque fois qu’il la croisait, avec un sourire un peu triste.
Mais ce fut à la sortie d’un entraînement de Quidditch – aux performances peu encourageantes – que Harry connut son expérience la moins agréable de ses cinq jours de cours. A la sortie des vestiaires, vendredi soir, Kingsley l’attendait en compagnie du même Auror que la semaine précédente. Il dut ainsi raconter une troisième fois ce qui s’était passé lors de la fameuse nuit, tout en apercevant au loin, dans le parc, quelques regards intrigués des membres de son équipe. L’expression de Picord fut plus que sceptique à partir du moment où Harry lui raconta qu’il avait vu l’attaque de Voldemort en rêve, mais il n’osa pas faire de commentaire. Ils se souhaitèrent une bonne nuit sur un ton tout juste poli – Kingsley ne pouvait pas agir comme s’il était ami avec Harry – et les deux Aurors se dirigèrent vers le portail. Harry, lui, dîna de mauvaise humeur.
L’entraînement de Quidditch avait été avancé du samedi au vendredi car le lendemain, Harry, Ron, Hermione et Neville se rendraient de nouveau à Ste Mangouste pour rendre visite à Mrs Weasley. Bill leur avait écrit pour leur demander de venir tous les quatre. D’après lui, plus sa mère sentirait de monde autour d’elle, plus elle se réveillerait vite, et plus elle aurait de chance de garder ses facultés mentales… Harry ne croyait pas tellement en cette dernière possibilité, mais s’il y avait la moindre petite once de chance pour que cela marche, il n’y avait pas matière à réfléchir : il irait.
Le samedi matin, ils prirent soin de s’habiller comme des Moldus avant de sortir du château puis de l’enceinte, et de transplaner. Ils se retrouvèrent dans le hall de l’hôpital, et Harry s’apprêtait à monter les escaliers quand Hermione dit soudain :
– Et si nous allions d’abord acheter des fleurs ? Ça lui ferait plaisir, tu ne crois pas, Ron ?
Ron acquiesça d’un signe de tête, l’air un peu étonné.
– Elle adore les marguerites, déclara-t-il d’une voix éteinte. Mais… je crois qu’elle aime encore plus les violettes. Oui, si ce sont des violettes, elle sentira que c’est nous… elle m’habille toujours en violet…
Ils sortirent donc dans la rue pleine de Moldus pour trouver un fleuriste. Un quart d’heure plus tard, ils revenaient avec un énorme bouquet composé majoritairement de violettes, mais aussi de marguerites et de diverses fleurs aux couleurs étonnantes pour la saison. Hermione avait fait en sorte que le bouquet soit le plus joli possible, et Ron en paraissait vaguement reconnaissant. Harry, lui, observait d’un œil inquiet le visage de son meilleur ami. Il ne l’avait encore jamais vu aussi passif et désintéressé de tout – sauf quand il avait été frappé par un sortilège particulier –, et ce malgré les efforts continuels d’Hermione.
Ils grimpèrent jusqu’au quatrième étage et entrèrent dans la salle Dai Llewellyn, où un nombre imposant de lits avait été disposé le long des murs. Mrs Weasley, cependant, se trouvait juste en face de la porte, avec Bill et Fleur. Harry, Ron, Hermione et Neville les rejoignirent puis regardèrent le corps inerte et le visage inconscient de Mrs Weasley pendant qu’une guérisseuse vérifiait que leur bouquet ne cachait rien de dangereux pour ses patients.
Les traits du visage de Mrs Weasley étaient si détendus qu’on aurait pu croire qu’elle dormait. Elle n’avait pas la moindre réaction au monde qui l’entourait. Au moins, se dit Harry avec force, cette illusion de sommeil ne dissimulait pas la mort. Pourvu qu’elle se réveille saine d’esprit…
Bill tenait fermement la main de sa mère, les yeux un peu rouges. Fleur avait posé ses mains sur les épaules de son mari, avec un visage plus qu’attristé.
– Réveille-toi, s’il te plaît, Maman, réveille-toi…, murmurait Bill. Ne nous laisse pas toi aussi…
Ils demeurèrent ainsi pendant un temps qui parut extrêmement long à Harry. Mais Bill finit par se lever de sa chaise.
– Nous devons partir, déclara-t-il. Nous devons aller parler aux responsables de la conservation… des corps. Pour l’enterrement de Papa, précisa-t-il.
– Vous n’attendez pas que Maman se soit réveillée ? s’exclama soudain Ron, scandalisé.
– Non…, répondit Fleur. Il y a… trop de gens qui meurent en ce moment pour les garder tous, tu comprends ?
– C’est vrai, Bill ? demanda Ron.
Bill acquiesça.
– On ne peut plus attendre, dit-il. Aucune date n’a encore été fixée, mais ça pourrait très bien être demain. Bien entendu, vous serez au courant quand il le faudra…
Il y eut un silence qui se prolongea après qu’il fut sorti de la salle avec son épouse. Ron ne répondit pas quand Bill lui dit « Au revoir, petit frère » sur un ton complètement abattu. Il se contenta de s’asseoir sur la chaise de son frère et de prendre à son tour la main de sa mère, tout en fermant les yeux.
Harry s’approcha de l’autre côté du lit, et saisit la main gauche de Mrs Weasley. Tout en se sentant parfaitement idiot, il murmura :
– Revenez parmi nous, Mrs Weasley. Beaucoup de gens vous attendent, ici…
Il sursauta et échangea un bref regard avec Ron : pendant une fraction de seconde, il aurait juré avoir senti la main de la mère des Weasley se resserrer autour de la sienne. Mais à nouveau, il ne ressentait plus aucune force de la part de Mrs Weasley, et Ron avait baissé la tête.
Hermione prononça elle aussi quelques paroles à l’adresse de Mrs Weasley, ainsi que quelques mots de réconforts pour son petit ami qui continua à l’ignorer. Elle poussa un imperceptible soupir avant de faire apparaître une chaise et de s’y asseoir.
Ils rentrèrent à Poudlard pour l’heure du déjeuner. L’ambiance du repas était assez morne…
Le lendemain matin, ils se rendaient à l’enterrement de Mr Weasley. Bill leur avait envoyé un hibou la veille au soir pour le leur annoncer. Ron avait paru de très mauvaise humeur lorsqu’il avait révélé le contenu de la lettre à Harry, Hermione et Neville. Ensuite, bien entendu, il s’était éloigné pour prévenir sa petite sœur. De loin, Harry avait observé la réaction de Ginny, et il fut persuadé qu’elle se retenait de pleurer.
Beaucoup de sorciers et sorcières inconnus à Harry assistèrent aux funérailles de Mr Weasley, mais il n’en fut pas tellement étonné. Les Weasley étaient les gens les plus généreux qu’il avait jamais rencontré… D’autres que lui l’avait remarqué, voilà tout. De plus, le père de Ron s’était fait beaucoup d’amis au cours de sa précédente carrière au service de détournement de l’artisanat moldu, en sortant certaines personnes de mauvaises situations et en leur évitant des ennuis avec la justice. Contrairement à l’enterrement de Dumbledore, la majorité des personnes présentes paraissaient réellement tristes…
En sortant du cimetière, Harry, Hermione, Neville et les Weasley – sauf Percy, qui était reparti avec quelques membres du ministère sans doute venus pour la forme – attendirent Bill et Fleur, qui avaient été appelés pour une raison mystérieuse par un employé de Londumor. Quelques minutes plus tard, ils les rejoignaient sur la plage étroite qui entourait le mur d’enceinte, en affichant des visages surexcités et même – Harry n’en croyait pas ses yeux – une certaine joie.
– Elle est réveillée ! s’exclama Bill avec un grand sourire. Elle est réveillée ! Maman s’est réveillée ce matin !
Il pleurait tout en souriant. Hermione et Neville semblèrent abasourdis, mais ce n’était rien comparé à Ron, qui avait la bouche grande ouverte.
– Co… Comment est-ce que tu sais ça ? questionna-t-il d’une voix ahurie.
– Londumor possède un service spécial au cas où l’on voudrait contacter une personne assistant à un enterrement, expliqua Fleur à la place de son mari, qui n’arrivait plus à parler. Les hiboux sont interceptés par les gardiens – et ce sont les gardiens qui nous l’ont annoncé.
Harry reçut un choc : comment Mrs Weasley pouvait-elle se réveiller le matin même de l’enterrement de son mari ? Ils avaient tous souhaité qu’elle reprenne conscience, depuis une semaine entière, et elle choisissait de le faire pendant un moment pareil… Il comprit alors, grâce à son propre sentiment, que le sourire de Bill était un mélange de joie et de tristesse, à l’image de ses larmes.
– Est-ce que tu sais comment elle va ? demanda-t-il.
– Non, avoua Bill d’une voix soudainement moins enthousiaste. Mais au moins, elle est réveillée. Avant ça, on ne pouvait même pas espérer qu’elle se remette un jour…
Il s’interrompit pendant quelques secondes avant de poursuivre :
– J’y vais tout de suite, c’est… la seule façon d’en avoir le cœur net. Si son esprit avait subi des dommages, je ne voudrais pas… l’apprendre dans une autre lettre, déclara-t-il sur un ton grave. Est-ce que vous… ?
– Bien sûr qu’on y va ! scandèrent Fred et George en chœur.
– C’est notre mère à nous aussi, je te rappelle, dit Fred d’une voix un tantinet tremblante.
– Et aussi la mienne, dit Ron.
Les traits de son visage s’étaient étrangement durcis.
– Et la mienne…, intervint Ginny, en maîtrisant le tremblement de sa propre voix.
– Pouvons-nous venir, nous aussi ? demanda Hermione, hésitante.
– C’est bien ce que vous faites depuis une semaine, alors oui, répondit Bill avec un pâle sourire de reconnaissance.
Ils transplanèrent donc immédiatement dans le hall de Ste Mangouste avant de grimper les marches quatre à quatre jusqu’au quatrième étage et entrèrent dans la salle Dai Llewellyn. Mais Mrs Weasley ne s’y trouvait plus.
– Ça ne fait rien, assura Bill en voyant le regard inquiet des jumeaux. Ils ont simplement dû la changer de salle quand elle s’est réveillée…
Ils retournèrent dans le couloir sans savoir que faire. Bill demanda à plusieurs guérisseurs débordés de patients où avait été transporté Molly Weasley, mais tous l’ignoraient – jusqu’au moment où il tomba sur celui qui leur avait annoncé la mort de Mr Weasley.
– Monsieur ! s’écria Bill en s’attirant des regards. Monsieur, s’il vous plaît…
– Ah… Mr Weasley…, dit le guérisseur, d’un air presque aussi affligé que la semaine passée.
Il s’approcha.
– Faites moins de bruit, s’il vous plaît ; il y a des gens malades, ici. Bon…, dit-il, gêné, venez avec moi… D’abord vous seul, s’il vous plaît.
Bill suivit donc l’homme, surpris et inquiet. Harry et les autres les virent entrer dans une salle. Ils décidèrent de s’avancer pour attendre devant la porte.
Harry crut percevoir une sorte de gémissement. Perplexe, il vit Bill sortir de la salle. Il tremblait.
– Vous pouvez entrer…, dit-il lorsqu’il les vit. Mais… il va falloir être fort.
Ils pénétrèrent dans la pièce avec beaucoup d’anxiété.
Mrs Weasley était à moitié allongée sur l’unique lit de la salle, le dos redressé. Le guérisseur observait attentivement la femme qui avait un regard vide, dirigé droit devant elle, comme si elle fixait un point invisible, au loin, sans rien voir d’autre.
Ses enfants s’approchèrent, terrifiés par le visage inexpressif de leur mère. Cette dernière leva la tête et les regarda tour à tour, mais elle ne semblait pas les reconnaître. Ron, soutenu par Hermione, était très pâle. Ginny s’était plaqué la main sur la bouche ; une larme coulait le long de sa joue gauche.
Puis soudain, Harry croisa le regard inexpressif de Mrs Weasley. Il sentit son estomac se contracter et son cœur battre à toute vitesse. Il n’osait pas détourner la tête. Puis, sans comprendre, Harry vit le visage si froid de Mrs Weasley s’étirer, lentement, en un sourire de plus en plus grand, comme si le fait de voir Harry lui procurait un grand bonheur.
– Harry… je crois qu’elle te reconnaît, dit Fred, stupéfait.
Dans une totale incompréhension, Harry pensa que Fred avait peut-être raison.
Il s’approcha doucement, hésitant, puis se rétracta et fit un pas en arrière : les traits de Mrs Weasley s’étaient soudain crispés et elle avait enfoui son visage dans ses mains, secouée de violents sanglots. Harry fut alors saisi d’une horrible sensation, une impression telle qu’il n’en avait ressentie qu’une seule fois dans sa vie, lorsqu’il avait vu les parents de Neville, qui habitaient au même étage de Ste Mangouste : le sentiment qu’il n’avait jamais vu quelque chose de moins drôle de sa vie.
Le guérisseur s’avança et tenta de calmer la pauvre femme.
– Je crois qu’il vaudrait mieux que vous partiez, dit-il, l’air sincèrement navré. Elle a besoin de repos.
Penché sur son devoir de sortilèges, dans la salle commune, Harry avait encore du mal à contrôler les tremblements furieux de sa main. Après le dîner, sentant que l’inaction allait le rendre fou, il avait proposé à Neville de continuer à travailler. Durant l’après-midi, il avait déjà fait la métamorphose et la défense contre les forces du Mal.
Ce qu’il ressentait à l’égard de Voldemort, c’était bien plus que de la colère ou de la haine, mais le mot qui aurait convenu ne devait pas exister dans le langage humain. Depuis qu’ils étaient revenus à Poudlard, Ginny était directement montée dans son dortoir, sans même redescendre pour le déjeuner. Il n’avait plus revu Ron et Hermione non plus…
Harry ne savait plus quoi faire pour supporter tout cela… tous ces morts… toutes ces pertes… En plus, il ne parvenait toujours pas à jeter le sortilège Inertio, mais la ferme résolution d’y parvenir un jour avait déjà été prise la semaine dernière… Il ne pouvait donc plus rien faire d’autre que d’encaisser sans cesse… Mais justement, il aurait aimé que cela cesse.
Il en avait assez de devoir attendre le mois de juillet pour se lancer à la recherche des Horcruxes et à la poursuite de Voldemort afin de mettre un terme à tout cela. D’un autre côté, il n’avait plus aucune piste pour les Horcruxes – en dehors de celle de Nagini, qu’il ne pourrait entamer que lorsqu’il serait prêt à affronter Voldemort lui-même…
Il continua à ruminer ainsi devant son devoir de sortilèges – qui n’avançait d’ailleurs plus tellement – bien après minuit. Au bout d’un très long moment, il regarda sa montre et se dit que s’il parvenait à tenir le coup le lendemain, il aurait beaucoup de chance… Mais de toutes façons, il ne se serait pas endormi plus tôt, même s’il était monté se coucher avant, il en était convaincu. Il regarda autour de lui et s’aperçut que non seulement Neville l’avait laissé sans qu’il ne s’en rende compte, mais qu’en plus la salle commune était totalement vide.
A peine eut-il commencé à ranger ses affaires qu’il entendit le portrait de la Grosse Dame pivoter pour laisser entrer Hermione qui marcha d’un pas nerveux en direction du dortoir des filles. Elle passa devant Harry sans le voir.
– Hé, Hermione !
Elle se retourna et Harry vit qu’elle était en larmes.
– Qu’est-ce qu’il y a ? demanda-t-il aussitôt. Et puis où est Ron ?
– Oh, celui-là, ne m’en parle pas ! répliqua-t-elle avec une voix de furie.
Surpris, Harry ouvrit la bouche pour demander pour quelle raison elle en voulait à Ron quand elle annonça :
– J’ai laissé tomber ce crétin…
– Quoi !? s’exclama Harry, abasourdi et choqué. Ce n’est pas vrai, Hermione, tu n’as pas fait ça… Pas maintenant !
Il n’arrivait pas à y croire : comment Hermione osait-elle faire une chose pareille alors que Ron venait tout juste de voir son père mourir et sa mère malade ?
– Hermione…
– Ne me regarde pas comme ça ! menaça Hermione d’un ton hystérique. Tu n’es pas à ma place alors s’il te plaît, ne me donne pas de leçon ! Et abstiens-toi de le plaindre !
– Mais enfin, Hermione…, dit Harry d’un ton désespéré, qu’est-ce que Ron a bien pu faire ou dire pour que… ?
– Tu n’as qu’à le lui demander ! répondit Hermione. Il va te dire, lui, pourquoi les gens qui l’aiment vont tous finir par l’abandonner…
– Hermione, commença Harry sur un ton plus calme, croyant comprendre ce qui se passait, je sais que Ron est loin d’être sociable, ces temps-ci, mais tu sais bien qu’il est…
– Malheureux ? suggéra Hermione sur un ton qui avait quelque chose de cynique. Et ça lui donne le droit de rendre les autres malheureux aussi, je suppose ? Laisse-moi te dire une chose, Harry… si tu penses que ton meilleur ami est « loin d’être sociable », tu es largement en dessous de la vérité ! C’est normal que Ron soit malheureux, qu’il ait perdu goût à tout, qu’il soit insociable… je suis bien placée pour le savoir… Mais ça ne lui donnait pas le droit de me dire ÇA !
– Qu’est-ce que… ? fit Harry.
Mais Hermione avait déjà claqué la porte du dortoir des filles en étouffant un sanglot, sans que Harry ne comprenne ce qu’elle voulait dire par « ça »…
Il ne pouvait pas y croire… Ron et Hermione étaient si bien ensemble, depuis le début de l’année, ils paraissaient tellement solides, malgré leurs disputes quotidiennes… Et Voldemort avait détruit cela aussi, d’un coup de baguette magique ?…
Il entendit le portrait pivoter une seconde fois, et Ron entra à son tour dans la salle commune, une expression féroce encrée sur le visage. Lui aussi allait rejoindre son dortoir sans voir Harry mais ce dernier lui barra la route.
– Qu’est-ce qui te prends ?
– Laisse-moi passer.
– Qu’est-ce qui te prends ? répéta Harry d’une voix plus forte.
– Tu vas me laisser passer, oui ? J’ai sommeil !
– ET MOI JE TE DEMANDE CE QUI TE…
BANG ! Harry vacilla pendant une seconde, le souffle coupé, la main plaquée sur son estomac dans lequel Ron venait de donner un coup de poing d’une puissance respectable. Il s’assit dans son fauteuil pour récupérer, puis s’aperçut avec stupeur que Ron avait sorti et levé sa baguette, avec un air sauvage et menaçant.
Pendant un instant, Harry fut persuadé que son ami allait lui jeter un maléfice horrible, mais Ron laissa retomber mollement son bras le long de sa hanche.
– Désolé…
Il se laissa tomber dans un autre fauteuil.
– Je suis perturbé, en ce moment… Tu sais bien pourquoi…
– Parce que tu viens de perdre tes parents ou parce que tu viens de perdre ta petite amie ? questionna Harry, qui respirait difficilement. A moins que ce ne soit les deux ?
Ron baissa les yeux et ne répondit pas.
– Bon sang, Ron, qu’est-ce que tu as fait à Hermione pour qu’elle en vienne à te laisser tomber dans un moment pareil ?
Ron eut un rire amer.
– C’est ce qu’elle t’a dit ?
– Oui…, acquiesça Harry, qui ne comprenait vraiment plus son meilleur ami. Elle a dit que tu lui avais dit quelque chose… et qu’elle t’avait laissé tomber à cause de ça.
Il s’interrompit. Ron s’était mis à rire, froidement, sans joie, tout en se frottant les yeux. Apparemment, il y avait dans cette situation quelque chose de très comique que Harry n’était pas parvenu à déceler.
– Qu’est-ce qu’il y a de si drôle ? soupira-t-il.
– Harry…, dit Ron, la voix toujours secouée d’un rire incontrôlable, ce que je lui ai dit, c’est que moi je voulais rompre…
Et il éclata de son rire sarcastique, qui contrastait énormément avec la personnalité de Ron.
– Comment ? s’étonna Harry.
– Bien sûr ! s’exclama Ron, avec un sourire mauvais. Tu m’étonnes qu’elle m’ait laissé tomber une fois que je lui ai dit ça… Elle n’a franchement aucun mérite…
– Mais on aurait dit que tu lui avais dit quelque chose de vraiment… terrible ! insista Harry, ahuri.
– J’imagine que c’était terrible pour elle… En tout cas, ça ne l’était pas pour moi, déclara Ron d’un ton détendu. Elle commençait vraiment à me taper sur les nerfs, à me suivre partout comme ça – un vrai pot de colle…
Harry resta silencieux. Il ne reconnaissait plus du tout Ron.
– Tu ne lui as vraiment rien dit d’autre ? demanda Harry, perplexe.
– Maintenant que tu en parles, c’est vrai qu’elle n’a pas tout de suite accepté quand je lui ai dit que j’en avais assez d’elle, raconta Ron. Elle a essayé de me « raisonner », elle m’a dit qu’elle comprenait que je ne veuille pas me confier… Et là j’y ai peut-être été un peu fort…, avoua-t-il avec détachement.
– Qu’est-ce que tu lui as dit ? demanda Harry, inquiet.
– Comme je voulais m’en débarrasser, je lui ai dit qu’elle ne savait pas ce que c’était que de perdre ses parents.
– Tu lui as dit quoi ? demanda Harry, heurté.
– C’est bon, Harry, tu m’as très bien entendu…, répondit Ron d’un ton las.
– Mais enfin, qu’est-ce qui t’a pris de lui dire ça !? s’exclama Harry d’un ton à la fois énervé et alarmé.
– J’en avais marre d’elle, répéta Ron. Je voulais qu’elle me laisse tranquille, c’est tout.
Harry se leva d’un bond et fusilla son meilleur ami d’un regard qui lançait des éclairs – des éclairs de fureur et de tristesse.
– Mais qu’est-ce que tu crois, au juste ? s’emporta-t-il. Ce n’est pas parce que tu souffres – et il est très compréhensible que tu souffres en ce moment – que ça te donne le droit de faire souffrir les autres !
– Chacun sa façon d’être malheureux, dit Ron d’un air dédaigneux, voilà la mienne. Tu es content ?
– Pas du tout ! Tu n’avais pas le droit de dire une chose pareille à Hermione ! gronda Harry. Elle ne t’avait rien fait, elle cherchait juste à t’aider parce qu’elle t’aime, et toi tu te débrouilles pour qu’on la retrouve en larmes ! Tu n’es qu’un égoïste !
Ron bondit à son tour et fit face à Harry, le visage imprégné d’une expression redoutablement dure.
– Toi tu vas m’écouter, maintenant… tu n’as vraiment rien compris… Je m’en fiche pas mal, d’Hermione ! affirma-t-il d’une voix forte percée d’un profond mépris. Elle ne me servait à rien en essayant toujours de parler, parler, et de me faire parler moi ! Ce n’était qu’un poids et rien d’autre ! Il n’y a plus qu’une seule chose qui compte pour moi, maintenant : devenir le meilleur élève possible en cours pour être le plus doué possible en magie, pour qu’après les ASPIC, je t’aide à tuer Voldemort. Retiens bien ça, parce que tout le reste n’a plus aucune importance pour moi, aucune. Je ne veux plus d’ami, plus de petite amie, seulement la mort de Voldemort.
Puis il fit un pas de côté et se dirigea d’un pas décidé vers le dortoir des garçons, laissant un Harry qui avait complètement perdu sa voix.
Harry continua à observer la porte du dortoir en essayant d’assimiler les mots prononcés par son meilleur ami, ainsi que leur dureté, leur froideur… prononcées par un garçon qui avait toujours été le premier à vouloir s’amuser, profiter de la vie…
Il n’avait fallu que quelques minutes… non, quelques secondes…
Harry constata avec effroi que c’était tout le temps qui avait été nécessaire à Lord Voldemort pour détruire autant de choses si simples, si belles, si merveilleuses… et élémentaires à la vie.
Alors que dire?
J´ai eu Final Fantasy XII, Paris a gagné, et on a une suite de jim
Mais alors là, je suis vraiment bafoué quoi MAIS POURQUOI JIM? Y´a plus de trio là, y´a plus rien, l´amitié entre ces trois-là n´était-elle pas indestructible? NON MAIS JIM ARRANGE-MOI CA Ca devient trop triste là
Puis à la fin, Ron dit qu´il veut aider Harry à tuer Voldemort, mais sérieusement, je ne sais pas si Harry va vouloir que CE Ron là l´aide, surtout vu le comportement odieux que tu lui as donné
Oh non jim là je suis triste, j´adore troooooooooooooooooop trop trop ton boulot, je respecte tout ce que tu fais mais là je suis triste xD J´espère que ça va changer ^_^
En tout cas, il n´y aura pas de happy end dans la Guerre des Sages vu tous les évenements qui se sont déroulés
Enfin, t´écris toujours aussi bien, merci pour ma dose de Harry Potter, ça fait plaisir
Bon je copie certes, mais surtout il faut absolument que tu saches que j´adooooooooore ta fic jim ^_^ Ce n´est pas parce que ce chapitre est déprimant que je ne l´aime pas
Fan.
Ne désespère pas .
Bah qui vivra verra
En tout cas je suis très préssé d´avoir la suite
J´imagine que Harry va lancer un bel Inertio avec sa baguette, enfin si celle-ci est en parfait état
jim je suis trés impessioné par ton écriture parce que tout ca est trés bien écrit. Personellement j´aime bien la tension qui y a même si j´aurais préféré que harry réagisse plus a tous ces événements tragiques, on voit bien qu´il est choqué mais Voldemort a tous détruit en une nuit et harry ne fais rien a part rester au chateau a réfléchir
je te fais confiance pour la suite que j´espére dans pas trop longtemps
Je lis ca des que j´ai le temps , j´avais pu vu qu´il y avait la suite grrr
En tout cas rien que le titre ... ca m´a l´air trop bien ^^
alor mo je vais demander a kan la suite parce que c passionnant de lire tt ce que tu as écrit!!
mdr
jb
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OUUUUUUUUAAAAAAAAAAAAAAAOOOOOOOOOOOOUUUUUUUUUUU . Je suis sans voix , serieux j´en ai eu les larmes aux yeux , j´étais a fond dedans , mais serieux je pense que Ron a subit un sort , il ne dirait pas CA d´Hermione normalement , pas possible .
S´il est comme ca jusqu´a la fin je sens bien qu´il va etre a Londumor je sais pas pourquoi ^^ . Maintenant on va voir la suite , tu es tellement imprevisible que ... que je sais pas ce que tu vas inventer encore ^^
à vous pour vos coms .
Becks, ça faisait longtemps . Content que tu aimes toujours ma fic^^.
Rookwood Il faut se détendre . Tu verras bien ce qui se passera dans le prochain chapitre .
Mais qu´est ce que t´as contre les Weasley! Ils t´ont rien fait! Non, franchement, c´est vrai que l´hypothèse que Ron ait subi un sort me semble la pus appropriée à son comportement parce que vraiment, il est pas normal! J´espère que ça va s´arranger dans le prochain chapitre!
Ciao!!!
Les yeux encore éclatés après la lecture (je commence à avoir l´habitude...).
Là je crie un cri qui vient du fond du coeur, mais qui s´adresse à tout les créateurs de fan-fiction en général, donc ne le prend pas pour toi:
Pourquoi vous sentez vous obligé qu´il y ait forcement ces couples: Hermione-Harry ou Ron-Hermione ou Harry-Ginny?
Après tout ils peuvent très bien avec des personnes qui n´ont pas encore été introduits dans l´histoire. Bon voila pour mon coup de gueule .
Alors ton histoire, c´est vachement bien écrit je trouve que t´es vraiment pas loin du niveau d´écriture de tati. Si j´ai bien compris ton dernier chapitre tu es à fond dans le tragique, ce qui correspond bien avec le contexte où se place ton récit, mais je suis pas loin de déprimer(je le ferais si j´avais pas autant mal aux yeux ^^).
Donc là tu me demandes: Pourquoi je n´atteins pas le niveau de tati? Je te réponds: Il y a une présence de fautes d´orthographes (pour ça je ne t´en veux pas trop) et puis il manque la "Tati´s Touch" c´est la petite touche d´originalité (d´ailleurs je me demande toujours comment elle fait, elle y réfléchit ou c´est inné...).
Donc ton histoire fait parti de celle dont je garde un dessus
Surtout ne le prends pas mal, mais je me rapelle que lorsque j´écrivais des histoires les critiques étaient toujours positives donc je ne pouvais pas m´ameliorer (peut etre que j´étais parfait? ) Donc depuis j´essaye de trouver le plus petit défaut possible (meme si c´est insignifiant).
Bonne inspiration pour la suite (normalement t´as déja tout dans la tete reste plus qu´a restrancrir sur papier (sur "écran" plutot ^^))
Ouahhh..
Je sais pas quoi écrire tellement je suis abasourdi.
Comme disait delta, c´est pas encore au niveau de notre tati, mais c´est EXCELLENT.
Bon, peut-être un peu trop tragique, ou bien prévisible à quelques moments (notamment, comme le dit delta, sur les couples), mais je ne fais pas de vrais commentaires sans avoir la fin.
Bon, BONNE CHANCE pour la suite.
Delta
Même si tu dis que ton coup de gueule s´adresse à tous les auteurs de fanfictions, comme j´en fais partie, je vais te répondre (mais seulement en mon nom) .
La réponse est simple : en fait, je suis tout simplement trop flemmard pour chercher à inventer d´autres couples, ce qui implique soit la recherche de nouveaux personnages dans les livres, soit l´invention de nouveaux personnages.
Mais ne croyez pas non plus que je prends ma fic à ce point à la légère : je n´aurais pas gardé les couples du tome 6 si je n´avais pas pensé qu´ils étaient... supers^^. En fait, dans tous les tomes, du 1 au 6, il paraît évident que les disputes de Ron et Hermiones, qui n´a finalement jamais définitivement détruit leur amitié, cache quelque chose, et depuis le 4, le doute n´est plus permis. Bref, j´ai toujours pensé que Ron et Hermione étaient un couple mythique de Harry Potter, et que je ne pouvais pas l´ignorer dans ma fic (surtout qu´il s´agit de mes "propres convictions", lol). D´ailleurs, à la fin du 6, à l´enterrement, il semble que Ron et Hermione sont bel et bien devenus plus proches...
Quant à Harry et Ginny, là, vu qu´ils ont passé moins de temps ensemble, c´est plus compliqué, mais le fait est que j´ai vraiment été content de la formation de ce couple dans HP6, parce qu´il me semble que Harry et Ginny ont vraiment le même caractère^^. Et depuis le tome 5, où elle a abandonné sa timidité, Ginny est devenue un de mes personnages fétiches^^.
Allez, encore un petit paragraphe pour dire que je trouve le couple Harry/Hermione révoltant... surtout quand on voit la relation entre Ron et Hermione dans les 6 premiers tomes.
Pour ce qui est de Tati...
Ah, ça, même si je ne suis pas tout à fait d´accord avec les arguments, je suis bien forcé de reconnaître à la fois le talent de Tati, ainsi son incontestable supériorité pour ce qui est de la popularité de sa fic^^.
Je dis que je ne suis pas tout à fait d´acord avec les arguments, parce que la "Tati´s touch" est, du moins c´est ce que je crois comprendre, une originalité dans le style d´écriture. Or, moi, je cherche à écrire de la même façon que JK Rowling. Je ne prétends pas y arriver, bien sûr, mais cce que je veux, c´est au moins recréer un peu la sensation de lire un hp^^. Mon originalité à moi se situe dans l´intrigue, mais bien entendu, cette originalité, Tati l´a sans conteste^^.
Quand aux fautes d´orthographe, bah... J´ai beau les réduire au maximum en me relisant, je ne peux rien répondre à cela -_-´ ( ).
Je précise que je cherchais à répondre aux raisons qu´à évoqué Delta, et pas à dire que je suis meilleur que Tati . Après tout, je lis sa fic, moi aussi .
Maintenant, je tiens à parler du côté tragique de ma fic, même si tu n´as pas spécialement dit que c´était une critique^^. Là, je dirais simplement que même si j´ai bien insisté dessus, le "tragique" n´est pas l´unique composante de ce que j´ai écrit jusqu´à aujourd´hui, et que vous ne disposez toujours que de 27 chapitres de ma fic sur les 36 prévus .
Bon ben je m´en retourne écrire, moi, et merci pour ton com, Delta, parce qu´il ne faut pas croire que je ne l´ai pas aimé . C´est un vrai com constructif, comme beaucoup de fiqueurs en demande lorsque des boulets (PSG7...) se contentent de dire "c´est nul" (heureusement on ne me le dit pas souvent ).