Voici un hommage a elektroman et sa fic faut pas qu´on l´oublie

Chapitre I

Un coup de vent me fit tomber de mon hamac. Dur reveil. Combien de temps avais-je dormi?
Le soleil étant en train de se coucher, il devait etre environ 19h... Ah, zut, j´avais dormi toute l´apres midi. La temperature commencait deja a baisser, et j´avais interet a me dépecher de rentrer et d´allumer le feu, de manger et... de dormir.

J´habitais une petite cabane aux millieu des Grandes plaines de Gardemine, pas une colline, pas un rocher, pas un arbre a perte de vue. Ah, si, des arbres il y en avait deux, juste devant ma cabane, juste assez gros pour accrocher mon hamac. Je vous raconte pas, pour faire du feu j´etais obligé d´utiliser de la bouse d´herbivore séchée (ca brûle bien, faut pas croire!), et si il y avait un trou dans le mur, je devais le colmater avec de la terre, et pour reparer mes outils, c´etait encore pire. Mais bon, je n´avais pas a me plaindre, j´avais un endroit ou dormir, je mangeais a ma faim (les légumes de mon petit potager, l´eau de la petite source coulant derriere ma maison et de la viande d´herbivore. Ca par contre, c´etait plus dur a obtenir. Les herbivores sont des animaux paisibles, mais faut pas les énerver, ils ont une queue munie de pics acérés, et si ils réussisent a te toucher, c´est la mort assurée! Pour les tuer, une solution: se munir d´une lance(dans mon cas, un baton avec un caillou au bout), s´approcher doucement de la bete (qui ne se méfie pas) et frapper au niveau de la jonction entre le coup et la tete. Si ca marche, il meurt sur le coup. Si la lance ricoche (leur peau grise est assez épaisse!), il ne reste plus qu´a COURRIR! Generalement, ces bestioles se lassent de la poursuite au bout de quelques metres. En tout cas, leur viande est bonne et un seul peut nourrir une personne pour une semaine. Une personne. Hé oui, j´habitais seul. mon pere, qui était chasseur de monstres(???), était parti vers l´ouest à mes cinq ans et n´etait jamais revenu. Quand a ma mere, elle etait morte sept ans apres. J´était seul, agé pour le moment de seize ans, mais heureux quand meme.

Bon je venais d´allumer le feu et de manger, il ne me restait plus qu´a dormir. Le lendemain, une dure journée de travail m´attendait.

Chapitre II

Déja le matin. Bon, au travail! Lavé, habillé, a manger, pret!
Je devais emballer la viande et l´enterrer pour l´hiver. Le gibier allait se faire rare, et je n´avais aucune envie de mourir de faim.
Apres avoir emballer la viande je sortis derriere la cabane, pelle en main et me mis à creuser. Au bout de deux heures, j´avais fait un trou de deux metres de coté et de trois de profondeur.
"Ca devrait suffire", me dis-je.
Je meritais bien une sieste.
Je m´endormis au bord du trou. Au bout d´une demi-heure de sieste un cri horrible me reveilla. Je me levais, les yeux ecarquillés, pour voir un monstre rose ressemblant à un oiseau ridicule descendre du ciel, defoncer ma cabane et devorer mes reserves de viande!
Je saisis ma pelle et chargeais le monstre, bien décidé a proteger mon garde manger. Mais le monstre m´avait vu! Il se retourna et et cracha ce qui semblait etre une boule de matiere enflamée. Avant que ce projectile touche le sol, j´étais déja reparti dans l´autre sens et j´avais plongé dans le trou. Apres une chute de trois metres (j´etais miraculeusemnt indemne, mais ouch quand meme) je me mis à creuser un tunnel horizontal à l´aide de ma pelle. Je n´avais jamais creusé aussi vite, en trente secondes, j´avais avancén de deux metres!
Je restais là, a l´abri, dans l´attente du départ de l´oiseau grotesque. Au bout de deux heures, je remontais. Plus de trace de l´oiseau. Ma cabanne etait en miette, avec toutes mes affaires se trouvant a l´interieur. Sans outils, je ne pouvais pas reparer, les planches etaient en miettes, et les deux seules arbres ne contenaient pas assez de bois! Pire encore, il restait a peine assez de viande de pour tenir trois jours. Et le monstre pouvait revenir. Je devais me rendre en ville. Et la ville la plus proche etait à deux semaines de marche vers le Nord (enfin, je pensais, je n´y étais jamais allé)!
Bon, pas le choix. Je récuperais les restes (Mon hamac, une cruche, la pelle et la viande que le monstre avait laissé) et je me mis en route vers le nord (enfin, je crois), non sans prendre un provision d´eau dans la source à l´aide de la cruche.

Chapitre III

Déja trois jours. Trois jours de marche a travers les plaines, mangeant peu, dormant aussi peu. Par chance, l´automne touchant à sa fin, il pleuvait beaucoup, et l´eau ne manquait pas.
J´etais arrivé dans une région rocailleuse, et j´avais du obliquer vers l´est pour longer une enorme crevasse qui me barrait la route.
Je n´avais presque plus de viande, et je ne savais pas exactement où etait la ville.
Fichue crevasse, elle allait me faire perdre un temps precieux.

Je m´aprochais du bord et je vis que cinquante metres plus bas, une riviere serpentait. Et évidemment, personne n´avait pensé à construire de pont. En attendant, fallait pas tomber. Je me relevais, glissais et tombais dans le vide. Et zut! En voyant la riviere se raprocher dangeureusement, je pensais que si je survivais, je retrouverais l´oiseau rose débile responsable de tout ça et je lui ferais payer au centuple!
Et là, je percutais la surface de l´eau et tout fut noir.

Chapitre V

Durant les quelques heures qui suivirent mon reveil, Nalia m´expliqua tout ce qu´il y avait à savoir sur la chasse, les armes les plus frequement utilisés par les chasseurs, les monstres, etc...

Puis on arriva en ville. C´etait grand. Et beau. J´allais m´y plaire, c´etait sur.
Nalia arreta la charette:
-"Bon, tu sais ce qu´il te reste à faire?
-Oui, trouver quelqu´un qui voudra bien me former...
-Bon, alors à une prochaine fois!
-Tu pars?
-Oui, vers l´Est. Ca fait un mois que je poursuis un Gypceros, et tu m´as fait perdre du temps! Au fait, tu ne m´as toujours pas dit ton nom?
-Mon nom? Je m´appelle Ksaï! Salut, et tache de pas te faire bouffer par le Gypceros!
En guise de reponse, un couteau de lancer passa au ras de ma tete, me coupant quelques cheveux au passage. Nalia etait partie.

Je visitais la ville pendant une où deux heures, jusqu´a ce que je tombe sur une enseigne: "Grand Comptoir de la Guilde". Bon, ça devait etre là. Il ne me restait plus qu´a entrer et à trouver un entraineur digne de ce nom.
Le comptoir etait plein de chasseurs, occupées a boire, a discuter, a jouer... J´interpelais un lancier qui passait:"
-Excusez, vous sauriez pas ou je peux trouver un entraineur?
-Tu veux devenir chasseur? Suis moi. Il me mena devant une porte au fond de la salle.
-C´est le bureau du responsable de la guilde dans cette ville. Bonne chance."
Je poussais la porte pour arriver dans un petit bureau luxueusement decoré. Un homme en armure se tenait, immobile, devant la fenetre.
Au bout de cinq minutes de silence pesant, je me decidais a ouvrir la conversation:"
-Euh... Bonjour.
-Que veux tu? sa voix etait rauque et inquietante.
-Disposer d´une formation de chasseur.
-T´as de quoi payer?
Probleme: je n´avais pas d´argent, et mes possessions seresumaient a une pelle, un hamac, une cruche et mes vetements.
-Ben... Nan.
-Pas d´argent, pas de formation.
-Y´a pas d´autres moyens?
-Si. Tu signes un contrat qui stipule que tu resteras au service de la guilde jusqu´a ta mort, et la formation est gratuite. Tu pourras meme devenir un Garde, ou un Agent de la Guilde.
-Ah...
Maintenant que j´y pensais, mon pere travaillait surement pour la Guilde. Et il etait mort.
-Finalement, non. La Guilde, tres peu pour moi.
A ma sortie, le lancier me questionna:
-Et alors? Ca y est? T´es chasseur?
-Nan. Aucune envie de travailler pour la Guilde.
-Bon... Tant pis. Tu vas faire quoi?
-M´entrainer tout seul.
-Mauvaise idée. Il y a plein de bons entraineurs en ville, et pas forcement ceux de la Guilde.
-Vu. En attendant, je...
Je reçus un coup dans le dos et me retrouvais face contre terre. En me relevant, je vis ceux qui m´avaient bousculé: un groupe de trois chasseurs, equipés de marteaux et completement bourrés. celui du centre, qui semblait être le "chef de la bande", prit la parole en premier:"
-Hé bé -hips- les amis, on dirait que l´on a une nouvelle recrue!
-Ah, nan, moi, je ne travailles pas avec les poivreaux de la guilde!
Il prit assez mal cette repartie et me souleva a bout de bras:
-Tu ferais m-mieux de pas faire le -hips- le malin, ou tu vas -burp- tu vas finir...

Je ne sus jamais comment j´allais finir, car le lancier projeta son poing dans l´estomac du "chef" -qu´on va appeler Raoul en attendant- qui s´ecroula, le souffle coupé, sous l´effet de la douleur et de la surprise. Ca declencha une bagarre générale, qui ne prit fin qu´au moment ou, pour eviter une table lancée par Raoul, je m´elancais sur le coté, heurtais le mur de plein fouet decrochant ainsi la corde du lustre garni de bougies qui tomba à son tour sur les tonneaux d´hydromel derriere le bar, mettant ainsi le feu à tout le batiment.
Bilan: un mort -un cochon-, onze blessés-neuf chasseurs, un sushipoisson, et Raoul- et le comptoir de la guilde à moitié detruit. Heureusement, je réeussis à m´enfuir en compagnie de mon pote le lancier, et dans le désordre ambient, personne n´avait vu que c´était moi qui avait "mis le feu aux poudres".
Avant de nous séparer, j´appris que le dit lancier s´appelait Argo.
Puis je me mis à errer dans les rues a la recherche d´un instructeur.

Chapitre VI

Je cherchais pendant quatres heures, et je trouvais une dizaine d´instructeurs.
Mais sans argent, pas de formation. Je finis par m´asseoir sur un palier de porte, désesperé.
"Bon, si je trouve un travail, peut-etre que..."
j´entendis la porte derriere moi s´ouvrir et je reçus un coup de canne sur la tête:
"Dégage de mon palier, bon a rien!"
Dans l´embrasure de la porte se tenait un vieux barbu, et il n´avait pas l´air content du tout. Il me dépassait d´une bonne tete et ses yeux brillaient d´un éclat féroce.
-"Euh... Veuillez m´excuser, cherchais un instructeur pour devenir chasseur de monstres. Hem.
-Je n´entraine plus personne depuis longtemps!
Barre toi!
Il fit volte-face et s´appreta a rentrer.
-Attendez! Vous etes instructeur? Formez moi! Je travaillerais si il le faut!
Il re-retourna et me regarda avec un sourire mauvais.
-Tres bien. Je vais te former! Mais d´abord, je vais te poser une question. Si tu y reponds mal, tu t´en vas et tu ne reviens jamais! Si tu as la bonne réponse, je te formerais.
-Ben... D´accord.
Il me montra une feuille de papier:
-Quelle couleur c´est?
-Blanc?
-Répete! Plus vite!
-Blanc! Blanc! Blanc! Blanc!
-Plus vite!
-Blancblancblancblancblancblancblancblancblanc!
-Un Kelbi ça boit quoi?
-Du... De l´eau!
-... Bonne réponse. Tu es le premier à répondre correctement depuis longtemps. Je te formerais donc.
-Ouaiiiiiiis! J´hésite entre l´épée longue et les duals, vous me...
-Pas si vite! Déja, je ne te formerais pas qu´au combat. Tu vas commencer par t´installer. Il y a une chambre à l´étage. Déposes-y tes affaires.
-Facile, je n´ai qu´une pelle, un hamac, une cruche et les vetements que je porte sur moi.
-Pour les vetements et le materiel, ne t´en fais pas. J´en ai assez pour dix. Et puisque tu es déja pret, on va passer à l´entrainement. Tiens, voila des herbes de soin, des champignons bleus, un creuset et un pilon. Prépare moi une potion.
-Tout de suite?
-Oui. T´as une demi-heure!
Je sortis dans le jardin et me mis à melanger les champis à l´herbe et j´écrasais le tout à l´aide du pilon.
Quand a la tete que fit mon maitre quand il vit l´horrible bouillie que je venais de préparer, je ne la decrirai pas:
-"Abruti! -Il abbatit sa canne sur ma tete- Faire de la chimie demande un tant soit peu d´intelligence!
-Oui mais...
-Pas de "mais" qui tienne! Regarde! Ce champignon contient beaucoup de jus! tu le presses doucement, jusqu´à ce que tout le jus ait coulé dans le creuset, et tu rajoutes l´herbe coupée en petits morceaux! Il ne te restes plus qu´a transvaser et a laisser reposer.
-Ah booooon. Compris m´sieur.

Trois jours plus tard, je savais fabriquer nombres de potions, de bombes, faire cuire de la viande, et tant d´autres choses encore...

-Il est venu le temps de choisir ton arme. Je...
-Je veux une épée longue!
-NE ME COUPES PAS LA PAROLE!
-Glp. Désolé.
-J´ai observé tes mouvements. Tu es fait pour l´épée courte.
-Vous en savez quoi? Moi je veux une épée longue!
-Insolent! Sache que de mon temps, on m´appelait "le maitre bretteur"! Je suis donc mieux placé que toi pour...
-M´en fiche! Je veux une épée longue!
-Non.
-Si!
-Non!
-Si!
-Bon. Très bien. Voila de l´argent. Passe chez l´armurier, prends une grande épée de fer et va me tuer quelques Genprey. Rapporte moi leur peaux.
-C´est quoi, un Genprey?
-Un reptile bipede vert. Tu en trouveras dans le marais, à quelques heures de marches au Nord.
-Mais le marais est grand, non?
-Tu n´aura pas besoin de les chercher. C´est eux qui te trouveront. EXECUTION!
-Oui chef!

Je passai à l´armurerie, achetais mon épée longue, et me préparais a partir. Mais le vendeur m´interpella:"Hé, petit! Montre un peu la pelle que tu transportes!
Je la lui passai de suite.
-On dirait de la carbalite! qu´est-ce qu´un gosse comme toi fait avec une pelle en carbalite?
-Ben, je l´ai depuis un bail! Elle appartenait à mon pere.
-Si tu veux, je te la fonds et je t´en fait une arme!
-Surement pas! Par contre, si vous pouviez me l´aiguiser...
-Hein? Bon, d´accord.

Et je partis pour le marais.
Au bout de trois heures de marche, je l´atteignai enfin. M´enfoncant à travers les arbres , je parvins à une clairiere. Le sol etait boueux et le ciel, d´un gris à pleurer. Mais cela avait sa beauté. Je n´eu pas le temps de réflechire plus sur le sujet, car un Genprey sortit du couvert des arbres et me fonça dessus. Je dégainais ma lame et frappais, mais il esquiva avec une rapidité prodigieuse. J´étais trop lent! Je soulevais ma lame pour lui porter un second coup quand je sentis une douleur fulgurante dans mon dos. Un autre genprey m´avait lacéré le dos! Sous le coup de la surprise, je lachais mon épée. Ma plaie saignait abondament. Et m...! J´essayais de fuir, mais mes muscles etaient paralysés. Je tombais, face contre terre, immobilisé, me vidant de mon sang, et a la merci des genprey. Avant de mourir, il me sembla entendre une detonation. Puis plus rien.

Je flottais dans le vide, dans l´obscurité. Et je vis une lumiere. Je m´y dirigeais, comme un papillon de nuit attiré par une lanterne. Il y eut un flash, et je me retrouvais dans un champ gigantesque. Le sol etait recouvert d´une herbe etrange, je n´en avais jamais vu de pareille.
Premier réflexe: prendre quelques poignées de cette herbe et la fourrer dans mes poches. Peut etre que ca pourrait servir...
Deuxieme réflexe: réflechire...
"Mais au fait, je suis où, la?" J´avais parlé à voix haute.
"Sois le bienvenu." Je sursautais. La voix venait de derriere moi. Je me retournais et découvris un énorme animal -au moins huit metres de haut, trois de large- à fourrure blanche et aux oreilles pointues, qui semblait méditer, assis en tailleur, les yeux fermés.
-"Heu? Vous etes qui? Qu´est-ce qui se passe?
Je suis où?
-Patience, nia. Tes réponses viendront en temps voulu, c´est a dire maintenant. Premierement, je suis le Grand Félyne, nia. Deuxiemement, tu es mort. Troisiemement, tu es aux portes du Paradis Félyne, là où vont les Félynes après leur mort, miaou. D´autres questions?
-Oui. C´est quoi, un Félyne?
La créature ouvrit les yeux.
-Mais tu n´est pas un Félyne!
-Ben, non, je ne pense pas...
-Qu´est-ce que tu fais ici, alors?
-Je pensais que vous me le diriez!
-Il y a du avoir une erreur... Exeptionellement, je vais t´aider à retrouver ton chemin, nia. Au revoir.
-Hein? Quel che...
J´eus l´impression de tomber en chute libre alors que tout le décor devenait flou, il y eut encore un flash, puis ce fut l´atterissage. Un choc terrible, puis le reveil. L´impression de sortir d´un reve.
J´ouvris les yeux. Il y avait d´etranges formes blanches qui s´agitaient. Elles se firent de plus en plus nettes, jusqu´a ce que je me rende compte que des répliques miniatures du "Grand Félyne" etaient penchées sur moi.
-"Ca va, monsieur?
-Gnm... nan... mal au dos... z´etes des félynes, je suppose?
-Tout juste, nia. Vous l´avez echapé belle. On vous croyait mort.
-Moi aussi, sauf que le Grand Félyne n´était pas d´accord...
-Vous avez vu le Grand Félyne?
-Mouais.
Ils s´entreregarderent.
-Ceci mérite réflexion, nia. Pansez sa blessure, on l´amene au camp!

Je fus transporté en civiere à roulette jusqu´à un endroit reculé du marais. Là, je fus soigné, puis, après avoir entendu mon histoire et en echange de l´herbe étrange que j´avais ramené de "là haut", ils m´apprirent les Arts Martiaux Félynes, technique gardée jalousement depuis des génerations par leur peuple.

Je repartis au bout de deux semaines, et revins à l´endroit de mon "décès". La grande épée en fer etait là ou je l´avais laissé, seule trace de mon passage, le sang ayant été emporté par la pluie.
Un cri vint rompre la tranquilité apparente des lieux, et trois genprey se ruerent vers moi.
Vengeance! je dégainais ma pelle et, la maniant habilement d´une main, je l´abatis sur le crane du premier genprey à portée. Il poussa un cri de douleur et fit un bond en avant, mais j´avais déja esquivé.
"Trop lent!"
Je lui tranchais le cou d´un coup de pelle.
Les deux autres ne firent pas long feu, et je me dirigeais vers la ville avec comme trophés leurs peau, leur griffes et leurs crocs.

Quand je me présentai devant mon maitre, je ne lui laissai pas le temps d´en placer une:
-Je vois que tu...
-ESPECE DE VIEUX GATEUX!!! J´AI FAILLI Y RESTER!!!
-Calmes toi. Ca t´a servi de leçon, non? Je ne vois pas ce qui t´enerves, tu n´est pas mort...
-JUSTEMENT SI!!!
-Quoi?
Je lui racontais l´histoire et lui montrais l´énorme cicatrice parcourant mon dos.
-Etrange histoire, en effet. Passons. Toujours pas envie d´apprendre le maniement de l´épée courte?
-Finalement, je crois que je vais m´y résigner.
-Alors au boulot!
-Tout de suite? Mais je...
-EXECUTION!!!
-D´accord, d´accord...

Chapitre VIII

Après quatre jours d´entrainement non-stop, j´étais devenu un pro de l´épée courte. Enfin, un pro, c´est beaucoup dire. Disons que je me débrouillais assez pour tenir dix secondes en combat singulier contre mon maitre.
Toujours est-il qu´au cinquieme jour, mon maitre me dit:
-"Bon, tu vas aller me tuer un Kut-ku!
Gnark! J´allais enfin pouvoir me venger de celui qui avait détruit ma maison! Et tant pis si ce n´était pas le meme, il allait payer pour les autres!
-Avec plaisir! Ou est mon croc-de-serpent?
-Chez l´armurier, il va te le transformer en Primmort grace aux composants de genprey que tu as ramené. C´est ce que tu voulais, non?
-Oui, oui. Mais je le tue comment, le Kut-ku? A coups de pied?
-Non. Voila un couteau de chasseur de base.
-Je ne pourrais jamais le tuer avec ça!
-Mais si, ça te fera un exellent exercice!
Ce vieux fou m´envoyait à la mort... Encore une fois!
-Je ne tiens pas à mourir -encore une fois- pour le bon plaisir d´un vieillard sénile!

• PAF*

Je venais de me reçevoir sa canne sur la¨tête.
-Tu y vas, et dans la joie et la bonne humeur, je te prie! Au trot!

C´est ainsi que je partis vers les collines boisés s´etendant au Sud de la ville.
Sur le chemin, je rencontrai un homme qui faisait la sieste sous un arbre.
-"Excusez moi mon brave, vous n´auriez pas vu un Kut-ku?
-Si, y´en a plein dans la foret, là bas.
-Et qu´est-ce que vous pouvez me dire sur ces bestioles?
-C´est petit pour un Wyvern, petit et rapide. Et ça a la peau dure.
-Vous pensez que je pourrais en battre un avec un couteau de chasseur?
-C´est vous qui voyez. Y´en a qu´ont essayé. Ils ont eu des problemes. Cela dit, il est très rapide.
-Ah bon, merci.

Si j´avais bien compris, je poursuivais un monstre rose, petit, rapide, à la peau dure.
Mouais.En plus, je n´avais memepas d´armure. Juste un couteau de chasseur, un pelle en carbalite, un hamac et une cruche remplie de potion.
J´arrivais à la foret une heure plus tard. Apres quelque temps de marche sous les arbres, les difficultées commencerent. Une énorme falaise se dressait devant moi. Par chance, ses parois étaient recouvertes de lierre et je pus l´escalader plus ou moins facilement. Parvenu au sommet, quatre-vingt metres plus haut, je repris ma marche. Je ,´eus pas à chercer longtemps, car j´aperçus l´entrée d´une grotte, et juste à coté, un Kut-ku. Bingo. Je dégainais mon couteau de chasseur et lui fonçais dessus sans réflechir.
"Meurs, sale volaille!"
A ce moment, deux autres Kut-ku, probablement alertés par mon cri, sortirent de la grotte. Aïe. A un contre trois, le combat était trop inégal. J´optais pour le repli stratégique -comprendre: la fuite désordonée)- et commençais à courir en agitant les bras, les Kut-ku à mes trousses. A chaque seconde, la distance entre eux et moi diminuait. Puis j´arrivais à la falaise. Probleme! Si je sautais, mort assurée. Si je m´arretais, mort assurée. Et il me vint une idée: sans m´arreter de courir, je dépliais mon hamac, je pris deux coins dans chaque mains et... je sautais.
"GERONIMOOOOOOOOOOOOOOOOOOOO*PAF*Aieu!
Le hamac avait ralenti ma chute et j´avais atteri sans trop de bobos. Je me remis à courir, car les Kut-ku avaient pris leur envol et me poursuivaient toujours, me pilonant à coup de boules de feu. Un quart d´heure de course plus tard, je repassais devant l´homme sous l´arbre:
-"On dirait que vous avez trouvé vos Kut-ku!"
Je ne pris pas le temps de lui répondre et continuais de courir, esperant arriver à l´abri des murs de la ville avant de finir carbonisé, pietiné, ou mangé. Les Kut ku ne firent d´ailleurs meme pas attention à lui.

C´est incroyable ce que la peur peut vous faire faire. Je courus a pleine vitesse pendant une demi-heure sans m´arreter, et je parvins en vue de la ville. Les gardes sonnerent l´alerte et se mirent à tirer sur les Kut ku à coup de canon. Ce fut un ratage total. Les boulets se mirent a pleuvoir autour de moi, et je dus ziguezaguer entre les explosions! comme si je n´avais pas assez avec ces idiots de Kut ku!
-"CESSEZ LE FEU BANDE D´INCAPABLES!!!" criai-je, mais au lieu de cesser , la pluie de boulets redoubla d´intensité et la herse de la ville commencà aà s´abaisser!
"Je passerais!" pensai-je.
Les Kut ku durent penser la meme chose, car à peine j´eus passé la porte qu´ils firent de meme -en volant par dessus le mur, certes-, sans que ces abrutis de gardes de la guilde ne puisszent faire quoi que ce soit!
Je me mis à courrir vers la maison de mon maitre, quelques rues plus loin. Il voulait un Kut ku, il allait etre servi!
Sur le chemin, je croisais -devinez qui?- Raoul! Il venait juste de sortir de l´hopital, et en me voyant arriver, il s´écria:
"Encore toi! Cette fois tu...
-Cours!
-Quoi?
Et c´est la qu´il ce que j´avais aux trousses.
On se retrouva donc comme deux idiots, a courir dans les rues, poursuivis par trois Kut ku.
Quand on parvint à sa maison, mon maitre etait déja la, une superbe épée courte au poing.
-Ksaï! Vas dans la maison! l´armurier à livré ton Primort!
Raoul, quand à lui, cria qu´il allait chercher son marteau.
Me retournant, je vis mon maitre grimper sur un toit à une vitesse prodigieuse, et faire un bond incroyable pour atterir sur un Kut ku et commencer à lui taillader le dos.
Je saisis l´épée posée sur la table, mis le bouclier et sortis. Raoul etait là, lui aussi. Il dégaina son marteau et assena un coup formidable au kut ku qui le chargeai. Je fonçais sur le troisieme et plantais ma lame entre ses deux yeux; je frappais, esquivais, parais et refrappais! Au bout d´une minute, la neurotoxine contenue dans la lame fit son effet: le monstre était paralysé! J´en profitais pour m´acharner sur son cou, qui finit par ceder. Sa tete, tranchée, tomba lourdement au sol.
-Felicitation, petit. Tu viens de tuer ton premier wyvern!
Je me retournais pour voir que mon maitre avait achevé son kut ku depuis longtemps, tout comme Raoul -le sien avait la tete horriblement écrabouillée-.
-Bravo mon gars! dit Raoul. Faudra qu´on se fasse une chasse à deux, un de ces jours!
-Merci, Raoul!
-Mais je ne m´apelle pas Raoul!
-Tant pis, j´ai décidé de t´apeller comme ça.
-Bon, alors va pour Raoul.
Mon maitre rengaina son épée.
-Bon, si on te faisait une armure en Kut ku?
-Bonne idée!
-Elle sera prete demain, en attendant, va te reposer, tu a eu une dure journée.
-Moui, je crois aussi...

Chapitre IX

Le hall de la guilde était bondé. Depuis que les réparations s´étaient achevées, les chasseurs affluaient de nouveau, et les serveuses ne savaient plus où donner de la tete. Assis tranquillement à l´angle de la salle en compagnie d´Argo et de Raoul, je debatais sur une idée de ce dernier:
-"Attends, je récapitule. On va dans la grotte, on prend le diamant, on le rapporte à la ville, et on est riche? Ca m´a l´air un peu facile, non?
-Pas tant que ça. Ce diamant pese au moins vingt kilos. De plus, il y a un Rathalos dans les environs de la grotte. C´est pour ça que j´ai besoin de votre aide. L´un portera le diamant pendant que les deux autres se chargeront de sa protection. Une fois arrivé en ville, on vend le diamant et on se partage les gains. Ca vaut le coup, non?

Un caillou pareil rapporterait au moins 6000z. Je n´allais pas rater ça...
-C´est d´accord.
-Pour moi aussi." répondit Argo.

Et c´est ainsi que nous partîmes vers les collines.
Une fois rentrés dans la foret, il nous fallut quatre heures pour trouver la grotte où Raoul disait avoir vu le diamant. Une fois à l´interieur, j´aperçus le fameux caillou, à moitié enfoncé dans la roche. Il était aussi gros qu´un oeuf de Rathian, et brillait d´un superbe éclat interne.
-Nom d´un Kut ku, s´exclama Argo, c´est un cristal-lumiere! Vu sa taille, on en tirera au moins 10000z!!! Vite! quelqu´un à une pioche?

Il y eut un silence.

-PERSONNE N´A APPORTE DE PIOCHE???
-Ben... non.

Je fis remarquer que j´avais une pelle en carbalite, et nous nous décidames à l´utiliser comme levier pour extraire le caillou. Apres plusieures minutes, le roc céda, liberant le cristal.
Argo s´en saisit.
-Allez, vaut mieux pas trainer.
Nous sortimes de la grotte et nous nous dirigeames ver la ville. Nous progressions lentement, à cause du cristal, et Argo commençait à faiblir. Raoul proposa de faire une pause, proposition évidamment acceptée; mais une minute de repos plus tard, un rugissement se fit entendre, et une ombre passa au-dessus de nos tetes!
-COUREZ! C´EST RATHALOS! hurla Raoul.
Argo se saisit du cristal et nous commençames à courir. Le Rathalos amorça sa déscente, mais aucun de nous ne le vit faire.
-On doit atteindre les arbres! On sera moins à découvert!
La foret n´etait plus qu´a cinquante metres... trente... vingt...
Soudain, un homme sortit du couvert des arbres. Il portait une armure de Rathalos et un énorme katana était accroché dans son dos.
-Vous avez besoin d´aide, je me trompe?
Nous nous arretames comme un seul homme.
-T´est qui, toi?
Le Rathalos piqua silencieusement vers le nouveau venu. Personne ne le vit venir.
-On m´appele Séphir*SCROUNCH!*
Le wyvern venait d´atterir et d´avaler le nouveau sans qu´il ait eu le temps de finir de se presenter. Rapide comme l´éclair, Raoul dégaina son marteau, fonça vers le monstre et lui asséna un coup spéctaculaire la ou devait se trouver son estomac.
Le wyvern recracha l´homme qu´il venait d´avaler. Ce dernier se releva d´un bond, dégaina son immense katana et chargea la bete:
-TU VAS GOUTER DE MON TRANCHOIR DIVIN, SALOPERIE, FOI DE SEPHIROOOOOOOOT!!!

Il frappa la jambe du wyvern, l´entaillant profondément. Rathalos poussa un cri de douleur et envoya Sephirot valser contre un arbre d´un superbe coup de queue.
-Je n´ai rien, mon armure m´a protég*Shprouik!*
Une ruche d´abeilles tombée de l´arbre s´enfonça sur sa tête, suivie de pres par une centaine d´abeilles en colere. Les abeilles d´ici etaient énormes -au moins la taille d´un poing- et leur dard pouvait traverser une carapace de wyvern. Et celles-ci semblaient croire que le responsable de l´attaque de leur ruche était Séphirot. Quand ce dernier sentit la premiere piqure, il se mit à courir dans tous les sens, aveuglé par la ruche se trouvant toujours sur sa tête, en fendant l´air de son katana pour tenter d´occire les abeilles. Nous avions compris le danger, et Rathalos aussi. Ce fut la débandade todale.

Si un observateur avait assisté à la scene, il aurait vu trois chasseurs -dont un portant un cristal lumiere géant- poursuivis par un Rathalos, lui-meme poursuivi par un quatrieme chasseur portant une ruche sur la tete et donnant des coups de tranchoir divin un peu partout, tranchant arbres, buissons, mosswines innocents, et le tout poursuivi par une armée d´abeilles en colere.
Heureusement, personne ne nous vit, notre honneur fut sauf.

Et la, ce fut le drame. Argo trebucha, et le cristal se brisa.
-AH, M...!
Nous nous retournames, armes dégainées pour faire face au rathalos qui ne nous avait pas laché d´une semelle depuis le début. Argo chargea, lance en avant, suivi de Raoul, marteau en main. Argo frappa les ailes, Raoul s´occupa des jambes, et moi de la tete. Sephirot, qui avait réussi à pourfendre toutes les abeilles et a se débarasser de la ruche, s´occupa de la queue, qu´il trancha net; déséquilibré, le rathalos tomba en avant. C´était l´occasion que j´attendais. Je lui assenais le coup le plus puissant que je pus, et mon Primmort resta planté sur son crane. Sous le coup de la douleur, il se releva et se mit a courir dans tous les sens en secouant la tete. Le probleme, c´était que mon Primmort y était enfoncé, dans sa tete, et que moi, j´y etais accroché, au Primmort.
Je fus secoué dans tous les sens, et mes amis ne pouvaient rien faire pour m´aider! Et plus le monstre s´agitait, plus la neurotoxine contenue dans ma lame se répendait dans son systeme sanguin! Il aurait déja du etre paralysé, ce n´était pas normal! Il décrocha mon épée d´un formidable mouvement de tete, et je fus projeté en l´air; il enchaina avec une boule de feu, puis s´écroula!
En l´air, je n´avais aucune chance de pouvoir me proteger! la masse enflamée se rapprochait! Et là, je me souvins des arts martiaux que m´avaient enseignés les Félynes du marais. Utilisant le poids de mon corps, je me retournais en vol, et parait la boule de feu grace à mon bouclier. il y eut une déflagration, et je sentis mon bras gauche me bruler. J´atteris sur mes jambes, sans trop de bobos.
Raoul courut vers moi.
-"Wahou! T´as survecu à l´enfer!
-Aïe! repondis-je.
-Maintenant, je vais t´appeler "Ksaï le survivant de l´enfer"!
-C´est quoi ce surnom débile?
-Ben, quoi, tu m´appele bien Raoul, non?
-Je...
Argo poussa un cri:
-HIDEBOU!
-Quoi?!?
-Il est debout!
-Ah... QUOI?!?
En effet, le rathalos venait de se relever, et avançait vers nous en boitant.
-COURS! cria Raoul.
-Inutile, dis-je. Avec toute la neurotoxine que je lui ai injecté, IL EST DEJA MORT!!!

Pile à ce moment, la tete du rathalos explosa en morceaux.

-Où t´as trouvé une réplique pareille? me demanda Raoul.
-Je sais pas, ca m´est venu comme ca...

Séphirot se dirigea vers nous.
-C´était un beau combat, mais je dois vous quitter. Au revoir, HAHAHAAAA!

Sur ce, il courut vers la foret et disparut sous les arbres.

-Un drôle de type, ce Séphirot...
Argo prit un air bizzare:
-Ksaî? Tu connais le plus dröle?
-Nan, quoi?
-Sephirot est parti avec les morceaux du cristal!!!
-!!!
-!!!
-... Et merde.
Tant pis. Grace au cadavre du rathalos, on allait pouvoir se faire fabriquer de superbes armures, et c´etait ça qui comptait. Non?

Chapitre X

Je pris la corne de Kelbi posée à ma droite, et entrepris de la réduire en poudre. Les grains devaient etre les plus fins possible. Une fois ce travail terminé, je versais la poudre obtenue dans une fiole, j´ajoutais un immunisateur, je mélangeais doucement et je bouchais la fiole. Et voila. Il avait fallu cinq heures, mais j´avais fabriqué une Potion Antique. Pratique, en cas de coup dur.
Comme le soleil se couchait, je décidai de dormir. Un petit somme à la belle étoile ne me ferait pas de mal, surtout en cette saison.
En m´envolant vers le pays des songes, je repensai à ce matin.

-Nous voici à la phase finale de ton entrainement. Tu vas partir, et voyager aussi loin que tes jambes pourront te porter. Et quand tu penseras en aoir vu assez, tu reviendras. Et à cet instant seulement, je te considererais comme un chasseur confirmé.
Ainsi avait parlé mon maitre. Et ainsi étais-je parti vers le nord.

Je m´éveillais des l´aube. A environ dix kilometres je pouvais apercevoir une immense foret. Elle s´étendait sur toute la longueure de la ligne d´horizon.
Je l´atteignis au bout de deux heures de marche, et j´y penetrais. Au bout de quelques centaines de metres, je croisais un groupe de Felynes. J´appris qu´ils étaient à la recherche du Yan Garuga qui avait attaqué leur campement.
-Et c´est quoi un yan garuga?
-Eh bie, ça ressemble à un Kut-ku, nia. Mais c´est...
-Alors laissez moi vous offrir mon aide! La chasse au kut ku, ça me connait!
-Attendez, nia! Ce n´est...
-Pas de temps à perdre, suivez moi! La chasse est ouverte!
-Miaou! Tant pis...

Les signes de la présence du monstre etaient faciles à trouver. Branches cassées, restes de repas, empreintes... Tiens, parlons-en des empreintes. Elles differaient largement de celles du kut ku, et elles s´enfonçaient profondément dans le sol. L´animal devait etre beaucoup plus lourd qu´un Kut ku.
Les traces nous menerent près d´un gros amoncellement de rochers. Elles y étaient beaucoup plus nombreuses, et par terre, se trouvaient des traces de sang. Du sang humain. Et elles menaient aux rochers. Je m´y dirigeai en silence, et j´entendis une plainte. Une femme était là, affalée entre trois rocs. Son armure en kut ku était déchiqueté, des plaies profondes parcouraient son corps, couvert de sang à moitié coagulé, et ses deux jambes semblaient être cassées. Mais elle vivait encore. Elle redressa difficilement la tête:
-K... Ksaï?
Je reconnus avec horreur la personne assise en façe de moi, à moitié morte. Il s´agissait de Nalia!
-M...! Bouge surtout pas!
Ma Potion Antique allait me servir plus tôt que prévu.
-Bois ça, vite.
Au moment où elle absorba le contenu de la fiole que ses plaies se refermerent, ses os se ressouderent et elle retrouva des couleurs. Elle bondit sur ses jambes:
-Wahou, efficace ta potion!
-Je veux, j´ai mis cinq heures à la fabriquer.
Il y eut un moment de silence. Puis, affichant un faible sourire, elle murmura.
-Ce que tu viens de faire, je ne l´oublierais pas. J´ai une dette envers toi, et je saurais m´en acquitter.
-Bah. Dis moi plutôt comment t´as fait ton compte; c´est le Garuga?
-Oui. Il m´a pris par surprise, et je n´ai pas été de taille. J´ai réeussi à me trainer jusqu´aux rochers, et j´ai attendu.
-C´est tout?
-...
Elle semblait être au bord des larmes.
-Je vois. Qu´est-ce qu´on attend pour aller lui faire la peau?
-Sa carapace est impénetrable. Je le sais, j´ai essayé de lui porter des coups.
-Mouais. Il nous faudrait...
-Nia!
Je sursautais. J´avais completement oublié que j´étais accompagné par une dizaine de Felynes. Et là, une idée me vint à l´esprit.
-Je vais avoir besoin de votre aide.
-Nia. Pas de problème!

Pendant que Nalia confectionnait un filet, aidée par la moitié des Felynes, je creusai un trou énorme, aidé de ma fidele pelle en carbalite. L´autre moitié des Felynes était partie collecter des branchages. En deux heures, le boulot était terminé.
-C´est quoi la suite du plan?
-Ben, on rempli le trou de bombes baril, on le recouvre avec le filet et les branches, on attire le garuga dedans et BOUM! HAHAHA!
-Tu viens de réinventer le concept de la fosse piégé, en somme. Et où vas-tu trouver assez de bombes baril pour remplir ce trou?
-Oups... J´y avais pas pensé...
Nalia me lanca un regard exaspéré. Elle avait l´air de se demander si elle devait eclater de rire ou me tuer sur place.
Je fus sauvé par l´intrvention d´un Felyne:
-Si je peux me permettre, nous pouvons vous fournir les bombes, nia!
Il posa ses pattes avant sur le sol et sortit de terre une Grande bombe baril!
-C... comment vous avez fait ça?
-C´est un secret, miaou!
-... D´accord...

Toujours est-il qu´en quelques minutes, le trou fut rempli d´une centaine de bombes baril et recouvert du filet et des branches. Je placais deux ou trois morceaux de viande crue au centre du piege, et allai me dissimuler à proximité en compagnie de Nalia et des Félynes.
Au bout de deux heures d´attente, le garuga daigna enfin se montrer, attiré par la viande.
J´appris par la suite que les yan garugas etaient doués pour eviter les pieges. Mais ce jour là, la faim dut l´emporter sur la logique. A peine eut-il marché sur le filet que celui-ci cassa , precipitant le monstre dans la fosse, et provoquant l´explosion des bombes. Il y eut un flash, puis un bruit terrible, et le souffle de l´explosion me fit quitter le sol! Je m´accrochais à une racine, esperant qu´elle tiendrait le coup; les Felyne, quand à eux, étaient tous agripés à mes jambes, espérant que JE tiendrai le coup. Nalia, qui n´avait pas pu s´accrocher à quoi que ce soit, arriva -ou plutot vola- vers moi à toute vitesse, et je me la pris en pleine poire, lachai la racine, et fut emporté par le souffle.

Quelques secondes plus tard, encore sonné, je constatai l´ampleur des dégats: tous les arbres se trouvant autour de "l´épicentre" avaient été couchés par la déflagration, et le yan garuga, ben... disons qu´il etait en pieces détachées, mais que ces pieces étaient si petites qu´elles en devenaient inutilisables...
-Dommage, dit Nalia, on aurait pu se faire une armure superbe avec sa carapace. Tant pis... Et bravo pour ton plan, champion!
Alors meme qu´elle finissait sa phrase, un autre wyvern, surement attiré par le bruit, vint se poser dans la clairiere, suivi de près par trois chasseurs.
-Ksaï... C´est une Rathian...
-On y va?
-C´est parti!

La Rathian était encerclée. Aucune possibilité de fuite. La scene était comme figée, le wyvern semblant jauger ses adversaires, les chasseurs se demandant quand attaquer. La rathian poussa un rugissement, et ce fut le déclic. Je me dirigeais vers le monstre, me baissais pour eviter sa queue et frappais une de ses jambe, au niveau du tendon. Hélas, sa chair était si dure que ma lame ne pénetra pas bien profond. Nalia, maniant sa lame Lacerator avec aisance, tenta de trancher la que de la bete; à quelques metres, les trois autres chasseurs -deux étaient armés de longs katanas, le troisieme d´une épée courte- mirent en oeuvre une tactique étrange: celui possédant l´épée courte monta sur les lames de ses compagnons; ces derniers s´en servirent comme catapultes pour projeter leur camarade dans les airs! Il atterit sur le dos de la Rathian, et la lutte reprit de plus belle. Les deux comperes se mirent à courir autour du monstre, enchainant coups sur coups, ne laissant aucune possibilité de riposte au monstre. Enfin, presque aucune, car d´un coup de queue circulaire, il se debarassa de Nalia, des deux épélonguistes -j´ai inventé un nouveau mot!- et de l´épécourtiste -encore un nouveau mot!- pratiquant le rodéo sur son dos! Je me retrouvais tout seul, comme un idiot, entre ses jambes! Je m´appretais à battre en retraite -oui, à fuir...- mais le monstre s´affala sur moi.
J´allais etre écrabouillé! Je tentais deseperement d´appeler mes camarades à la rescousse:
-MM CM DM MM SM SMRM PMSMBLM? (traduction: UN COUP DE MAIN, CE SERAIT POSSIBLE?)
Un des chasseurs abbatit son épée sur le cou de la rathian, provoquant de fort jolis effets pyrotechniques, et surtout, l´obligeant à se relever! J´en profitais pour me relever et m´eloigner un peu.
A nouveau encerclée, et comprenant qu´on lui donnerait pas mal de fil à retordre, la rathian se prépara à prendre son envol.
Je n´allais surement pas la laisser se tirer si facilement; en la frappant, le chasseur au katana de feu avait fait sauter une partie de la carapace au niveau du cou, et ça, c´était du tout bon pour moi! Je courais vers la rathian, et frappai de toutes mes forces pile à cet endroit. Ca ne rata pas, ou presque: mon Primmort s´enfonça profondement dans la chair, et... il y resta. Les lames en dents de scie recourbées, ca tranchait bien, mais pour les retirer après... Et le montre décolla, mon Primmort accroché sur son cou, et moi accroché au primmort. Il prit de l´altitude, et commença à executer une série d´acrobaties déstinées à me faire lacher prise.
-"Continue comme ça, la neurotoxine se répandra d´autant plus vite dans tes veines et... Et merde. Il y avait déja six cent metres entre moi et le sol! fallait que je retire cette foutue épée et que je tente le saut! Peut-etre que mon "hamac-parachute" pourrait me tirer d´affaire!
Je tirais de toutes mes forces sur mon Primmort, et je réeussis à le retirer; mais à ce moment précis, la neurotoxine paralysa la rathian, et elle se mit à tomber! Je sautais, sans avoir pris le temps de déplier mon hamac.
Je tombais plus vite que la rathian, et ne réeussi à déplier mon hamac qu´à une centaine de metres du sol, et il ne me ralentit pas assez; en touchant -violemment- le sol, je sentis ma jambe gauche ceder. Je n´eus pas le temps de prononcer un mot, car la rathian s´écrasa sur moi. Ce fut le noir total.

Quand je me reveillais, j´aperçus le visage de Nalia. Elle souriait.
-Tu l´as échapé belle. Tu t´en tire avec une jambes et quelques cotes cassées, plus une ou deux plaies. Tu te sens en état de boire une Potion?
-A vrai dire...
-TIMBER!!!!
Je vis une masse enflamée s´abbatre sur moi, puis, plus rien.

Il y eut une lumiere, un flash, pui je me retrouvais dans une énorme plaine remplie de felvine. Je connaissai cet endroit. A quelques metres de moi, un enorme Felyne semblait méditer, les yeux fermés. Il prit la parole:
-Sois le bienvenu aux portes du paradis des Felynes.
-Euh... C´est encore moi...
Il ouvrit les yeux, et prit un air ébahi:
-ENCORE TOI?!?
-C´est ce que je viens de dire...
-Cela fait deux fois que tu te trompes de route, nia, tu ne veux donc pas mourir normalement?
-Ben...
-Qu´importe. Selon l´ancienne prophetie Feyline, cela devrait arriver, nia. Tu vas retourner d´où tu viens. Mais d´abord, je vais t´assigner une quete. Tu devras retuver le Rubis du Chat, puis me l´apporter. Vas, miaou!!!
-Hein? C´est quoi le rubis du chAAAAAAAAAAHAAAAAAAAAA!!!!!
Le sol venait de s´ouvrir sous mes pieds, et je tombais en chute libre. Il y eut un choc, et je réintegrais mon corps.
J´ouvris les yeux, et je revis le visage de Nalia. Elle ne souriait plus, elle pleurait. Les trois autres chasseurs m´entouraient. Je me redressais.
-UN ZOMBIE!
Les trois chasseurs avaient reculé à la vitesse de l´eclair, et avaient dégainés leurs épées.
-Du calme je suis vivOUMPH!
Nalia s´était jeté sur moi et me serrait si fort que je crus sentir une autre de mes cotes ceder.
-Ne refais plus ça, s´il te plait.
-Glurk! Serre moins fort!
Je pris une potion, pendant que Nalia me racontait ce qui s´était passé:Apres ma chute, Dragon Hunter -c´etait comme ça que le gars au katana de feu se faisait appeler- avait tenté de couper un arbre pour faire cuire de la viande, mais l´arbre avait pris feu et m´etait tombé dessus.
-Oui, bon, essaye un peu de couper un arbre avec un Katana Brasier... Désolé!
-Y´a pas de mal...

Pendant la discussion qui suivit le repas, j´appris que les deux autres chasseurs s´appelaient Razormatt -le gars armé d´un "Esprit Maudit"-
et Edouard -le gars au katana "Gospel"-.
-Vous faisiez quoi dans cette foret?
Edouard me repondit:
-Ca fait plus d´un an qu´on est à la recherche de la légendaire Pierre de l´Epéiste.
-Gné?
-Selon la légende, cette pierre à été gravée par l´inventeur meme de l´épée longue, il y à cinq siecles. Elle contient les secrets des techniques de combat originelles, qu´on croyait perdues.
-Mouais. Vous allez vers où?
-On contournera le volcan, et on se dirigera vers le nord, dit Razormatt. Et vous?
-Aussi vers le nord. Mais je passe par le volcan.
-Ca va plus te ralentir qu´autre chose...
-Oui, c´est le but. Je voyage pour voyager. On se reverra peut-etre. Bonne nuit!

A mon reveil, Quelques heures plus tard, les chasseurs étaient déja partis. En compagnie de Nalia -qui s´était résolue à voyager avec moi-, je repris ma route vers le volcan

Chapitre XII

La zone volcanique était assez agréable à regarder. Mais seulement à regarder; pour le reste, on pouvait dire qu´elle était impraticable, dangeureuse et presque déserte.
Les seuls animaux que j´avais apercus jusqu´ici étaient des herbivore cuirassés (des Apceros, d´apres Nalia) et des lopreys. Au moins, on n´avait croisé aucun wyvern...
La seule bestiole ayant tenté de nous devorer etait un Lodrome. L´inconscient. Avant meme qu´il ait pu appeler ses petits camarades écailleux, sa tete s´était séparée du reste de son corps. Faut pas énerver une épéiste équipée d´une lame Lacerator...

Apres une journée de marche, nous étions au pied du volcan. Il fallut une autre demi journée d´escalade pour atteindre le cratere. Au sommet, le spéctacle valait le déplacement. Un lac de lave gigantesque, des geysers, des fumeroles...

Trop occupés à contempler le spectacle, nous ne nous rendîmes compte de la présence d´un couple de wyverns que quand celui-ci passa au-dessus de nous, volant en rase-mottes. Ils ne firent meme pas attention à nous et prirent de l´altitude, puis se dirigerent vers le Nord.

-"Nalia... Tu as vu ce que j´ai vu?
-Un Rathalos et une Rathian... Mais leur couleur... Je n´avais jamais vu ça.
-Alors j´ai pas révé."

Les écailles du Rathalos étaient argentées, celles de la rathian, dorées. Magnifique.

-Ils vont dans la meme direction que nous. Vers le Nord. Il faudra etre prudent.
-Mouais...

La descente fut plus rapide que la monté. En deux heures, nous étions déja à mi-chemin. Nous arrivames à un plateau rocheux, large d´un kilometre environ. Un lac d´eau chaude s´étendait sur sa moitiée droite.
-Génial! Je vais pouvoir prendre un bain! s´exclama Nalia.
-On raconte que certaines de ces sources sont acides. Tu rentres dedans mais tu ressors pas. Je me suis renseigné, moi. Mais si tu veux mourrir dans d´atroces souffrances, ça ne regarde que *SHBLOUB!*
Nalia venait de me pousser dans l´eau. Et j´étais toujours vivant.
-NON MAIS T´ES MALADE?!?
-Tu vois bien qu´elle n´est pas acide...
-Espece de meurtri*SPLASH!*
Je regardais l´énorme caillou que Nalia avait jeté dans ma direction et qui avait percuté la surface de l´eau à une vingtaine de centimetres de ma tete, puis je décidai de me taire.

Apres le bain, au lit. Une ligne de gros rochers surgissait du sol, en plein millieu du plateau. Elle devait bien faire deux metres de haut à son point le plus élevé. On aurait dit un genre de colone vertebrale... Nous décidames de dormir dessus. Ce n´était pas inconfortable.

A l´aube, je fus réveillé par une secousse; le rocher bougeait!!! Nalia l´avait sentie aussi; elle se redressa tant bien que mal et cria:
-IMBECILE!!! TU NOUS A FAIT DORMIR SUR LE DOS D´UN BASARIOS!!!

Un Basarios. Un énorme wyvern ayant une peau faite en pierre et dormant sous le sol. Zut.

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Note de l´auteur: A partir de ce moment, je vous conseille d´écouter un disque de musique country pour accompagner votre lecture. Merci!
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Un cri déchira l´air:
-YEEEEEEEEEEEE HAAAAAAAAAAW!!!
Une forme ailée passa au dessus de nous, et se posa à une dizaine de metres. Il s´agissait d´un Kut ku, mais -chose étrange- un homme se tenait sur une selle acrochée au dos du monstre.
Il portait une armure en diablos -d´apres Nalia-, portait un étrange couvre-chef -Un chapeau de cow-boy!- et était armé d´une toute aussi étrange lance.
Il déroula un lasso et le fit tournoyer au-dessus de sa tete:
-En avant Rosy! YEEEEHAW!!!
Le Kut ku s´élença au pas de course et passa au ras du Basarios; l´homme projeta son lasso qui alla s´enrouler autour du coup de la wyvern en pierre; le Kut ku se mit à lui tourner autour, le lasso entoura ses jambes, et le basarios s´ecroula -Nalia et moi avec!-. Le "cavalier" fit faire demi-tour à sa monture, dégaina sa lance, chargea le wyvern de pierre et le percuta; il y eut une détonation. Le basarios poussa un cri, puis se tut. Il était mort.

Le cavalier mit pied-à-terre et se dirigea vers nous:
-YEEEEEE HAW! Qu´est-ce que vous fichiez sur le dos d´un basarios? C´est dangereux!
-Sans blagues. Vous etes?
-Dalton, Jack Dalton, cowboy de mon état! Et la-bas, c´est Rosy, mon fidele Kut ku!
-Cow quoi?
Nalia se releva:
-Ce sont les gens qui s´occupent des troupeaux de Kelbis. Normalement, ce ne sont pas des chasseurs.
-Exact ma p´tite dame! J´suis un des seuls à exercer cette profession! J´ai dans l´idée de devenir le plus grand manieur de lasso du pays! YEEEEE HAW!!!
-Tout un programme...
-Ouaip! Bon allez, Rosy va avoir faim, j´y vais! Si ça vous interesse, y´a une ville plus au nord! Et je vous laisse le Basarios! YEEEEEE HAAAAW!
Sur ce, il remonta en selle et s´envola vers le nord.
Je depeçai consciencieusement les parties les plus importantes du Basarios, et nous nous mimes en route. Vers le nord.

-Ksaï?
-Oui?
-On dirait que tout le monde va vers le nord, en ce moment.
-J´ai remarqué. Il y a un proverbe qui dit: "Exode vers le Nord... Euh...
-Oui?
-Ben... j´ai oublié.

Elle me mit une baffe.

Le mec qui a rien à foutre
T´aurais pas pu up le topic de sa fic
Ou tu adore tellement le copier/coller

Chapitre XIII

-Ksaï?
-Quoi encore?
-Tu es sur de ne pas avoir besoin d´aide?
-OUI!
-Bon...

Le morceau de carapace de Basarios que je trainais derriere moi devait peser au moins cent kilos. Et je le ramenerais en ville quoi qu´il m´en coute. Non mais!

Apres avoir fini la descente des pentes du volcan, nous continuames à marcher jusqu´au soir. Le sol etait de moins en moins rocailleux, des touffes d´herbe commencaient à apparaitre. La sortie de la zone volcanique était proche.
La nuit commençant à tomber, j´allumais un feu un feu de camp et, pendant que la viande cuisait, je me mis à aiguiser mon Primort. Le fumet de la viande grillée envahit l´air.
Je pris un gigot et le tendis distraitement à Nalia.
-Bon appetit!

• SCROUNTCH!*

Du gigot qui se trouvait dans ma main, il ne restait plus qu´un os! Je me retournais et je vis qu´à la place où Nalia aurait du se trouver, il y avait un Velociprey! Il me fixa de son regard vide de toute expression, le meme regard qu´ont les Couteau Makro frits. Comme il ne se décidait pas à bouger, je me mi à hurler:

-SALE BESTIOLE!!! QU´EST-CE QUE T´AS FAIT DE NALIA??? RECRACHE LA TOUT DE SUITE!!!

Il me fixa encore pendant dix secondes, et se decida enfin à repondre:

-Wirk!

Puis il se remit à me fixer. Ce n´est pas de cette façon que j´allais lui tirer les vers du nez.

-Bon, si tu recraches Nalia, je te donnerais un autre morceau de viande.
-Wirk!

Rien à faire. Peut-etre qu´en le torturant...

-KSAÏ! QU´EST-CE QUE... ?! ?

Nalia se tenait juste derriere moi. Et elle venait de me voir en train de taper la discute avec un Velociprey. Elle allait me prendre pour un fou, c´était sur.

-Nalia???? Tu ne t´es pas fait manger?
-Quoi? J´étais parti faire un tour... Il suffit que je m´absente deux seconde, et tu te mets à faire des trucs bizzares avec un velociprey?!?
-Houla. Il eut mieux valu pour le monde que tu te fasse dévorer...
-DE QUOI?!?

Elle dégaina sa lame Lacerator et s´avança vers moi, bien décidée a me couper en rondelles.

-Du calme...
-Wirk!
-Toi, la ferme! C´est pas le moment!

Apres avoir réglé le malentendu pacifiquement -ou presque... bobo la tete!- et délibéré que le velociprey ne representait pas un danger majeur -un vélociprey n´est pas assez intelligent pour attaquer quelqu´un pendant son sommeil-, nous nous endormimes aupres deu feu.

-Wirk!

Je me réveillais en sursaut. Déja le matin. Le velociprey n´avait pas bougé d´un poil. Nalia dormait paisiblement. Elle était belle pendant son sommeil... Bon, assez déliré: vengeance! Je m´approchais doucement de son oreille:

-DEBOUT C´EST RATHALOS!!!!!!

Elle se leva en un éclair, et, constatant qu´il n´y avait pas de Rathalos, me colla un direct. Aïe. Aucun sens de l´humour...
Nous nous mimes en route, toujours vers le Nord. Le velociprey décida de nous suivre. Bah. Il était mille fois moins dangeureux que Nalia, alors pourquoi s´en faire?

Nous arrivame à la ville. Quelle ne fut pas la surprise du garde quand il vit approcher en courant un gars trainant un énorme morceau de cara pace de Basarios sur lequel etait perché un Velociprey, et poursuivi par une femme brandissant une lame Lacerator -Nalia m´en voulait encore pour le gag du Rathalos- !! !

-Euh... Halte!
Je m´arretais net, mais la carapace, le velociprey -je l´avais appelé Dédé- et Nalia, emportés par leur élan, me percuterent de plein fouet. Aïe. Ca retombait encore sur moi.

Le garde nous aida à nous relever.
-Bienvenue dans la ville du Sud. Quelle est votre signe astrologique?
-Signe quoi???

Nalia m´expliqua qu´il s´agissait de la constellation se trouvant le plus haut dans le ciel le jour de notre naissance. Pour elle, par exemple, c´était la contellation du Plesioth.

-Ah, d´accord! Mais en quoi ça vous interesse?
-Il est d´usage dans cette ville, de recenscer le signe astrologique de tous les gens, habitants ou voyageurs de passage. Question de tradition.
-Mais je ne connais pas mon signe!
-Vous connaisez votre date de naissance, non? C´était quand?
-Ben... il y a environ seize ans, six mois, trois semaines et un jour.
-C´est assez precis.

Il sortit une feuille, un boulier et se mit à calculer.

-Vous etes donc du signe du Basarios.
Il l´inscrivit sur une fiche.
-C´est bon, vous pouvez passer. Mais... Et pour le velociprey?
-Il est à moi. Il s´appelle Dédé.

Nalia et le garde me porterent un regard perplexe, comme si ils se posaient des questions sur ma santé mentale.
Et nous pénetrames dans la ville.

Nalia me tapa sur l´épaule:
-Bon, j´ai deux trois trucs à faire, on se retrouve au port ce soir.

Je me mis à la recherche d´une armurerie pour faire transformer mon morceau de carapace en armure. J´interpellais une passante.

-Pardon madame, vous ne savez pas ou je peux trouver une armurerie?
-C´est quoi votre signe?
-Hein? Basarios mais...
Elle me regarda avec dédain:
-Je suis du signe du Gravios. Vous ne devriez meme pas oser m´adresser la parole!
-Désolé mais...
-Taisez vous!
-Mais je...
-Cessez de m´importuner, répugnant personage!!!
-LA FERME! ET MAINTENANT, SI VOUS NE ME DITES PAS OU EST L´ARMMURERIE LA PLUS PROCHE, J´ORDONNE A DEDE ICI PRESENT DE VOUS BOUFFER TOUT CRU!!!

C´est la qu´elle se rendit compte de la presence de dédé. Elle blemit.

-V... Vous n´oseriez p... pas?
-Si. Regardez le. Vous avez vu ce regard de tueur? Il vous a reperé. Il veut vous manger, c´est sur.
-L... Laissez moi ou alors...
-Wirk!
-D´accord d´accord! Je vous dirais tout!
Et j´appris que l´armurerie se trouvait trois rues plus loin. Je m´y rendis pendant que l´infortunée dame s´enfuyait dans l´autre sens.
Arrivé en face de ladite armurerie, je fixai l´enseigne:

"ARMURES KOBRA"

En rentrant à l´interieur, je sentis quelque chose d´étrange dans l´atmosphere. Comme une puissante aura qui saturait l´air.
Un homme se tenait derriere le comptoir. C´etait de lui qu´émanait cette aura. Ce gars là n´était pas n´importe qui
-Bienvenue. Je m´appelle Kobra; je ne fabrique pas d´armes, seulement des armures. De quoi as tu besoin?
-Deux choses. Un, j´aimerais une armure en Basarios. J´ai les composants. Deux, je voudrais savoir un truc. Vous dégagez une energie etrange. Jamais vu ça avant. Comment ça se fait?
-Hm. Je vais d´abord répondre à ta deuxieme question. Cette energie, chaque homme la possede. On l´appelle le Cosmos. Apres, il n´appartient qu´a toi d´apprendre à la maitriser, pour devenir plus puissant.
Et maintenant la premiere question. Ton signe astrologique est bien le Basarios?
-Oui, pourquoi?
-Parce que mes armures ne sont pas des armures comme les autres. Elles sont vivantes. Elles peuvent se régenerer. Quand tu te bats, tu peux les sentir vibrer. Armure, signe astrologique, cosmos, tout cela est intimement lié. Tu verras bien. Bon, passons aux choses serieuses. T´as de quoi payer?
-Ben... J´ai une armure en Rathalos, mais je ne sait pas combien ça vaut...

Il l´examina.

-C´est du beau travail. C´est fait par le forgeron de la ville du Sud?
-Comment vous avez deviné?
-La façon dont les pieces sont jointes, le polissage... C´est un genre de signature. Je t´échange cette armure contre celle en Basarios. Reviens dans une heure.
-Heu...
-Oui?
-Vous n´exposez aucune armure en vitrine, je peux voir a quoi ressemble celles que vous fabriquez?
-Pas de probleme. Voici la mienne.

Il ouvrit une armoire et en sortit une enorme boite de metal de forme cubique, savamment ouvragée. Sur ses faces latérales, une gravure représentait une tete de Kirin. Par un trou sur une autre face, sortait une chaine reliée à une poignée. Il saisit cette poignée et la tira; la chaine sortit de plus en plus du trou. Puis le cube s´ouvrit. Les pieces d´armure contenues à l´interieur etaient imbriquées les unes dans les autres, de facon à representer un Kirin cabré. Magnifique. Une energie puissante émanait de l´armure. La meme que celle de Kobra.

-Votre signe astrologique, c´est le kirin, n´est-ce pas?
-Exact.

Je sortis de la boutique, sans armure. Il m´avait dit de revenir dans une heure. Fallait que je m´occupe. Je décidai de visiter la ville.

J´avais éré un peu partout, et l´heure etait presque écoulée. Je décidais de retourner à l´armurerie. Sur le chemin, je fus interpellé par un chasseur étrange, en armure FULL Garuga; un de ses yeux était caché par un bandeau. Etait-il borgne?

-Hé.
-Gné?
-Tu portes une épée courte. Tres peu de chasseurs en portent de nos jours. Les dédutants s´orientent plus vers les épées longues ou les duals. Deux choses. Soit t´es doué avec. Soit t´es un frimeur qui se pavane en arborant un ornement trop bien pour toi. On va voir si t´es digne de porter une épée courte!
-Heu... T´es qui toi?
-Je suis ton pire cauchemar! On m´apelle Shibe, et tu vas mourir!
-Quoi?!?
Il etait lui aussi armé d´une épée courte qu´il dégaina avec une rapidité surprenante; j´eus a peine le temps e me jeter sur le coté pour esquiver son coup. Un dixieme de seconde de plus et j´avais la tete tranchée. Je dégainais mon Primmort, et chargerai l´importun. Je tentais de lui porter un coup, mais je frappais dans le vide. Il venait de disparaitre!

-Je suis là, limace!

Il etait debout quelques metres plus haut, sur un toit. Il sortit de sa manche des couteaux de lancer et il les projeta tous dans ma direction en un seul mouvement. Je m´abritais derriere mon bouclier; pas assez vite, cependant, car un des couteau me frola le bras, m´entaillant profondement la chair. Ma vue commença a se troubler.

-Ils sont enduits de poison, t´as interet à te soigner, et vite!!!

Je sortis un antidote, et commençai à le boire. A la premiere gorgée, un autre couteau de lancer pulverisa la fiole dans mes mains. Pas grave, c´etait du concentré, une gorgée devrait suffire.
Shibe apparut derriere moi, et fendit l´air de son épée. Je tentais de parer le coup; mon bouclier détourna sa lame. J´essayai de riposter, mais il disparut de nouveau. Il était trop rapide! Et sans armure, la moindre erreur me serait fatale. Ne pas paniquer. Me souvenir de ce que j´avais appris aupres des Felynes. Il etait trop rapide pour mes yeux. Je ne devais donc pas me fier à ma vue. Je fermais mes paupieres, essayant de me fier à mes autres sens. Je sentis son energie. A MA DROITE!!!
Je portais un coup. Mon épée ricocha sur son bouclier. J´avais réeussi à le toucher, c´etait déja ça.

-Tu t´améliores, on dirait. Mais ça ne suffira pas!

Il me porta un coup de bouclier qui me projeta à terre. Il abattit son épée sur moi. Il y eut un choc. Quelqu´un venait de parer le coup.

-Kobra!

C´était bien Kobra; il portait son armure et il venait de bloquer le coup de Shibe avec... une épée courte! Des éclairs se dégagaient de sa lame.
Shibe fit un bond en arriere et se remit en posture de combat.

-Ce cher Kobra... Comme on se retrouve! T´es venu là pour mourir?
-Un client, c´est sacré. On ne tue pas mes clients tant que je n´ai pas fini de conclure l´affaire avec eux.
Il regarda dans ma direction:
-Ton armure est prete, petit.

A quelques metres, une boite de métal cubique était posée au sol. Elle était du meme type que celle contenant l´armure de Kobra, sauf qu´une tete de Basarios était gravée sur chacune de ses faces laterales. Je courus vers la boite et tirai la poignée. La boite s´ouvrit. Il y eut un flash. A l´interieur, les pieces imbriquées les unes dans les autres, représentaient un Basarios en train de rugir. L´armure sembla exploser, les pieces se séparerent, s´envolerent et vinrent se placer d´elles meme sur mon corps. Veti de cette armure, je sentis une puissance formidable. Je le sentais: mon Cosmos!

Kobra rengaina son épée:
-C´est ton combat. Termine-le.

Je foncais sur Shibe. Je pouvais le voir bouger!
Le combat reprit de plus belle. Nous nous portions des coup, parions, bougions à une vitesse surhumaine! Tout à coup, j´aperçus une ouverture dans sa garde, au dessus de son épaule.
Je frappais. Ma lame ricocha contre son armure, et je sentis un choc au niveau de mon flanc droit. Il avait lui aussi trouvé une ouverture dans ma garde, et m´avait porté un coup qui m´aurait coupé en deux si je n´avais pas porté mon armure!
Il rengaina son épée, et sourit.
-Tu m´a prouvé que tu es digne d´arborer une épée courte. T´as encore quelques progres à faire, mais t´es sur le bon chemin. On se retrouvea, et on terminera ce combat... Un jour!

Sur ce, il balanca une bombe fumée à ses pieds. Quand le brouillard s´estompa, il n´etait plus la. Mon armure quitta mon corps et se reconstitua dans la boite, qui se ferma d´elle meme. Trop fort.
Kobra se dirigea vers moi.

-Bien joué. Tu commence à maitriser ton Cosmos. Satisfait de l´armure?
-Elle est parfaite.
-Bon, alors j´y vais. Tous les cent clients, je prends des vacances. Tu es le centieme. Direction le port!
-C´est la que je vais aussi.
-On a qu´a faire la route ensemble.
-D´accord. Au fait, ça se transporte comment, ces boites d´armures?
-Comme un sac à dos! Allez, en route!

Et nous partimes vers le port, portant sur le dos les boites contenant nos armures -et accompagnés de Dédé, qui avait passé tout le combat à nous observer de son air bete-. J´avais hate de raconter ça à Nalia!

voici le nom des forumeurs present dans l´histoire j´en fais parti ;p

Dragon_hunter => Katana brasier(épée lg)/ mosswine ou Rathalos ag )

Razormatt => Espit maudit (epée+bouciler?)/Armure Fatalis

-ScArFaCe69-(alias Edouard) => Katana Gospel(epée lg)/ armure Rathalos

anthony300 => Double dragon ultimus(dual)/ fatalis S

ultimate3 (alias Huiltimate) => Pointe-de-Foudre(épée+bouclier)/ haut acier S

kakashi03 (alias Shibe) => lame wyvern brillant(épée+bouclier)/ FULL Garuga

legolas83 (alias kobra) => eclair kirin ultimus (épée+bouclier Dgt foudre) / kirin+

Jack dalton => Proto Lanceflingue(lance)/ diablos noir

trear => Lame serpent vile (épée lg)/ Velociprey D

9_Feanor_9 (alias Pyro) => Lames cadaveriques (Dual?)/ Rathalos noir (join the darkside!)

magicdjuju => tempete de balles (peut pas l´acheter, l´ai pas... quelqu´un à un screen?)/ Full Basarios U

c´est plus que personne ne post svp histoire de pourvoir lire la fic d´un seul trait

Chapitre 14

Nous arrivames au port. Nalia m´y attendait. Et elle avait l´air furieuse.

-Euh... Je suis en retard?
-Non.
-J´ai fait quelque chose de mal?
-Non.
-Donc, tu n´es pas énervée contre moi?
-Non. Mais si tu continue à poser des questions idiotes, ça pourrait devenir le cas.
-D´accord. Pourquoi t´es fachée alors?
-Je n´ai trouvé aucun armurier capable de réparer mon armure... Ils ont tous dit qu´il m´en faudrait une nouvelle.

En effet, son armure en Kut-ku portait encore les traces de son combat avec le Yan Garuga. Elle etait horriblement déchiquetée.

-C´est ton jour de chance. Je te présente Kobra. Il est armurier.

Kobra s´avança et regarda l´armure.

-Rien à faire, elle est fichue.
-Quoi?
-Vu son état, elle est irréparable. Qu´est-ce qui t´a fait ca?

Elle baissa les yeux.

-Un Yan Garuga.
-Tu as combattu un Yan Garuga avec une armure en Kut ku et tu es encore vivante?!?
-C´est lui qui m´a attaqué... J´ai eu beaucoup de chance. Je ne veux plus en parler.
-D´accord. Mais il te faudrait une nouvelle armure. Quel est ton signe astrologique?
-Plesioth.
-Hé bien, trouve de l´argent et des composants Plesioth, et je te ferais ton armure. Je suis censé etre en vacances, mais comme j´aime travailler...
-Pour l´instant, je n´ai que l´argent. Il ne me reste plus qu´a trouver un Plesioth.
-Tu ferais mieux de faire vite. Je prends le prochain navire.
-Nous aussi!

Jusque là, j´étais en train d´essayer de montrer à Dédé comment faire le beau. Je m´arretai net:
-Quoi?
-Tu as très bien entendu. Je nous ai pris deux billets pour le prochain navire! On embarque dans une heure!
-Pour aller ou?
-De l´autre coté de la mer interieure! Toi qui voulais voyager, tu devrais etre content, non?
-Mouais. Pas une mauvaise idée.

L´heure qui suivit, nous la passames à discuter de la mer interieure, de la destination du navire, etc...
Et il fut temps d´embarquer. Le bateau était immense. Imaginez un voilier de soixante metres de long, avec quatres mats de vingt metres chacuns. Son nom? Le "POISSON-CHAT". C´etait la premiere fois que j´en voyais un. Je n´étais pas décu.
Un demi-heure apres que nous soyons montés à bord, l´équipage -constitué exclusivement de Felynes, ce qui expliquait le nom du navire- largua les ammares et hissa les voiles. Profitant du vent arriere, le POISSON-CHAT quitta le port silencieusement. Nous étions partis.
En compagnie de Nalia, je rejoignis la cabine qui nous avait été assigné. Une salle de bains et une chambre avec un vrai lit! Ca faisait un bail que je n´avais pas dormi sur un matelas! Oups, probleme. Il n´y avait qu´un lit. Un lit deux places. Nalia s´en était aussi rendue compte:

-J´avais pourtant dit deux lits lors de la reservation...

Elle me fixa. Cette fois, je ne réeussis pas à dechifrer son regard:

-Tu dors par terre.
-Gné?
-Il n´y a qu´un lit. La galanterie exige que tu me cedes ta place.
-Je pense plutot que je devrais dormir dans le couloir. Ce sera moins dangereux pour mon integrité physique.

Elle me lança un regard meurtrier.

-Wirk!
-Euh... qu´est-ce qu´on fait pour Dédé?
-Il n´a qu´a dormir dehors!

Finalement Nalia s´endormit sur le lit, moi au pied du lit, et Dédé, dans la salle de bains.
Je dormais paisiblement, lorsqu´en plein millieu de la nuit, je sentis quelque chose percuter ma tete. J´ouvris les yeux et vit que la chose en question, c´était Nalia. Elle était tombée du lit.
"Elle a le someil agité" pensais-je.
Je la remis sur le lit. Elle continua à s´agiter. Visiblement, elle faisait un cauchemar. Elle prononça quelques mots, dont "Garuga" et "Ksaï". Son combat contre le Yan Garuga avait du la marquer profondément. Je m´accoudais au lit pour y reflechir, mais elle s´agita de plus belle et s´agrippa à moi. Elle allait m´étouffer, ou pire, se réveiller! Mais pourquoi ça tombait toujours sur moi? J´essayais de lui faire lacher prise, mais inutilement. Elle se serrait contre moi de plus en plus fort.
Et la, ce fut le drame. Elle ouvrit les yeux.

-QU´EST-CE QUE TU ESSAYAIS DE FAIRE?
-Ben... Tu faisais un cauchema*BUNK!*

Elle ne m´avait pas laissé le temps de finir ma phrase et m´avait asséné un coup du plat de sa lame Lacerator -elle dormait avec?!?-. Je sombrais dans l´inconscient. Quand je disais que dormir aupres de cette fille était dangeureux...

Je fus réveillé par le tintement d´une clochette. Je me rendis compte que j´étais allongé sur lit. Je me levais, me dirigeais en titubant vers la salle de bain et ouvris la porte. Evidemment, ça ne rata pas. Nalia était à l´interieur, et elle sortait du bain enveloppée dans une serviette. Et elle me vit. Je réeussis à esquiver le couteau de lancer qu´elle venait d´envoyer dans ma direction, fermais la porte de la salle de bains, la barricadais avec la table de chevet et me cachais sous le lit. La, elle m´en voudrait a mort. Encore une fois.

Le tintment de la clochette se fit encore entendre. Ca venait de la porte donnant sur le couloir. Je sortis de dessous le lit et allai ouvrir. C´était les cuisiniers Felynes qui livraient le petit déjeuner.
"Bon, appétit, nia!"
Au menu, oeufs d´herbivores au plat, tartines et chocolat chaud. Il y avait meme un steak pour dédé -qui, avec son stoïsme habituel, avait observé la scene de la salle de bains sans broncher-. Je décidai de débloquer la porte de la salle de bains -preuve de courage, non?-. Une fois ceci fait, je prévins Nalia:

-La porte est débloquée et le petit déjeuner est
serv*CRAC! PAF!*

Le poing de Nalia avait traversé la porte de la salle de bains, et je me l´étais pris en pleine tronche. Re-aïe.

Apres avoir mangé et m´etre lavé, je décidais de monter sur le pont. Nalia et Dédé déciderent de me suivre.
Une fois arrivé en haut, je vis que tous ceux qui se trouvaient sur le pont avaient l´air inquiets. J´apercus Kobra, accoudé au bord du pont.

-Salut. Comment ca va?
-Assez bien. Une bonne nuit. Et toi.
-Mouais. Nuit agité.

Il regarda Nalia, puis me regarda.

-Je vois de quoi tu parles...
-Non, je ne crois pas que vous voyez de quoi je parle.

Je lui montrais ma bosse.

-Cesse de me vouvoiyer, s´il te plait.
-D´acc´! Au fait, l´équipage et les passagers ont l´air tendus. Tu sais pourquoi?
-Oui. Le vent à changé de direction, et nous sommes entrés dans le Triangle du Nageur.
-C´est quoi, ça?

Ce fut quelqu´un d´autre qui répondit:

-Le Triangle du Nageur. Une zone de la Mer Interieure où l´on raconte qu´il se passe des choses étranges. Des navires y ont déja disparus corps et biens.

Je connaissais cette voix. Je me retournais et decouvris que l´homme qui venait de me répondre n´était autre que...

-SHIBE!!!
-Quoi?!? Qu´est-ce que tu fais là?

Je dégainais mon Primmort et reculais d´un bond. Mon armure était restée dans la cabine!

-Nous allons terminer notre combat plus tôt que prévu! Mais au fait, je connais toujours pas ton nom...
-Je m´appelle Ksaï! Taches de le retenir!
-T´inquietes pas, j´ai une bonne mémoire quand il s´agit de me souvenir de ceux que j´ai tué.
-A moins que je ne te tue avant!
-Tu ne peux pas gagner.
-J´aimerais bien savoir pourquoi.
-Voila pourquoi!

Il releva le bandeau qui cachait son oeil gauche. Sa pupille était rouge. Rouge sang.

-T´as une conjonctivite?
-Quoi?!? Apprends que cet oeil est un sharingan! Je peux décomposer et assimiler chacun de tes mouvements en une fraction de seconde! Tu ne peux plus rien contre moi!

Il n´avait pas l´air de plaisanter. Quel pouvoir terrifiant! Tant pis. J´allais devoir utiliser ma meilleure technique. La technique la plus puissante, la plus cruelle, la plus dangeureuse, et la plus mortelle qui ait jamais été en ce monde. Et c´est moi qui l´avais mis au point.
Je rengainais mon épée. La tension était à son comble. Une petite foule s´était amassée autour de nous pour assister au combat. Je n´avais pas le choix, il fallait que je le fasse.
Je tendis mon doigt vers le ciel à la vitesse de l´éclair en criant:

-REGARDEZ! UN SUSHIPOISSON! ET IL VOLE!

Tous les gens se trouvant là leverent les yeux au ciel, y compris Shibe, Kobra, Nalia, et meme Dédé!
Je foncais sur Shibe et le projetais par dessus- bord!

-C´EST QUOI CETTE TECHNIQUE DELOYAAAAAAAAAAAAAAAAA*PLOUF!*

Et voila. Quelle terrible technique. Je priai pour ne plus jamais avoir à la réeutiliser. Les Felynes se mirent à crier:

-Un homme à la mer, nia! Lancez lui une corde!

Mais Shibe n´avait pas besoin de corde. Il s´agrippa à la coque du navire, l´escalada et revint sur le pont:

-Tu vas regretter ce que tu viens de faire!
-C´est toi qui l´a cherch*CRAC!*

Il y eut un choc. Le bateau fut fortment secoué. L´équipage commença à paniquer. Un Felyne avec un crochet et une jambe de bois s´avança. Ca devait etre le capitaine.

-Milles sabords, nia! Armez les canons! Branle bas de combat! C´est un plesioth!

Shibe s´arreta net.

-Un Plesioth? Chic alors!

Il sortit une canne à peche pliable, accrocha une grenouille à l´hamecon et envoya la ligne par dessus bord.
Au bout de quelques secondes, la canne a peche se plia.

-Ca mord!

Il tira un grand coup, le Plesioth fut éjecté hors de l´eau et atterit sur le pont. Un projectile le percuta et prit feu. L´auteur de l´attaque etait un artilleur en Full Basarios U et armé d´une Tempete de Balles -toujours d´apres Nalia-. Il rechargea son arme, mais le plesioth, sous le coup de la douleur, replongea à l´eau. Mais quelqu´un s´était accroché à sa nageoire; ce quelqu´un, c´était Nalia! Le monstre disparut sous la surface, emportant mon amie avec lui! Je n´eus pas le temps de faire quoi que ce soit, car un autre wyvern atterit sur le pont: un Rathalos argenté! Kobra prit un air étonné:

-Un Rathalos? En pleine mer? Surement l´effet du Triangle du Nageur!

L´épée de Shibe se mit à vibrer et à dégager une lumiere blanche.

-Elle m´appele... dit-il.
-Quoi?

Il ne répondit pas et chargea le Rathalos, suivi de pres par Kobra et soutenu par les tirs de l´artilleur. Ne pouvant rien faire pour Nalia, je décidai d´affronter moi aussi le Rathalos.
Un membre de l´équipage sortit de la cale en courant, poursuivi par une demi-douzaine de mosswines:
-Les mosswines se sont echappés! Nia! Nia!
Un homme sortit d´un tonneau -dans lequel il avait du se cacher des le début des hostilitées- et degaina sa lame Serpent Vile:

-Ca, c´est un Boulot pour Trear! Et ça tombe bien, parce que Trear, c´est moi!

Un Mosswine s´immobilisa en face de lui. Il se fixerent mutuellement, jaugeant leur force mutuelles, et cherchant le bon moment pour attaquer. Trear s´élança le premier, et frappa. Le mosswine fit un bond de coté, et la lame Serpent s´enfonça dans le pont. Un feylyne courut vers Trear:

-Mais arretez de de faire de trous dans le bateau, nia!
-Désolé, je visais le mossw*OUMPH!*

Le mosswine en question venait de percuter Trear à pleine vitesse. Ce dernier se releva:

-T´es un dur à cuire, toi... Attends un peu! Il sortit une bombe flash, la balança, et tout le monde fut ébloui: le mosswine, le Rathalos, les Felynes, Kobra, l´artilleur, moi... Seuls Dédé -qui était en train de poursuivre les mosswines à l´autre bout du bateau- et Shibe -qui était dos au flash- furent épargnés. Ce dernier sauta sur la tete du Rathalos et tenta d´y planter son épée. Pendant ce temps, Trear -qui avait repris ses esprits- abattit sa lame sur l´infortuné mosswine, qui fut coupé en deux. Puis il retourna se cacher dans son tonneau. Le Rathalos revint à lui, et, sans s´occuper du chasseur se tenant sur son crane, chargea l´artilleur encore sonné. Le pauvre allait se faire écraser! Mais le capitaine du navire sortit à son tour de la cale en poussant un énorme canon monté sur roulettes; il alluma la meche en criant "BACHI-BOUZOUK, NIA!"; le cannon tonna, le boulet percuta le flanc du wyvern, ricocha, et alla s´ecraser dans la mer. Le Rathalos tituba. Kobra lui porta un coup au niveau de la jambe, et l´artilleur enchaina avec une munition percante, toujours dans la meme jambe. Le wyvern s´effondra, deséquilibré. Shibe et Kobra l´acheverent, transpercant sa tete de leur lame, pendant que je plongeais pou chercher Nalia.
Une fois sous l´eau, je vis un truc énorme remonter vers moi. Le Plesioth! Je remontais a la surface vitesse grand "V", mais il me rattrapa. Chose étrange, il ne tenta pas de me devorer. Il était mort! Ayant atteint la surface, il se mit à flotter. Nalia, épuisée, s´accrochait à lui.

-Comment t´as fait pour tuer un Plesioth dans son element?!?
-Je t´expliquerais plus tard... Pour l´instant, aide moi. Je suis épuisée.

Le Plesioth fut hissé sur le pont, et Nalia le dépeca, pendant que l´artilleur -il s´appelait Magicdjuju; drole de nom...- , Kobra et Shibe s´occupaient de leur Rathalos Argenté. Trear, lui, découpait son mosswine d´un air satisfait, et Dédé savourait un steak de cochon. Pour ma part, j´étais allongé sur une chaise longue, sirotant une limonade.
Le capitaine sorit de sa cabine avec un mégaphone.

-CHERS PASSAGERS, JE VOUS ANNONCE QUE NOUS SOMMES SORTIS DU TRIANGLE DU NAGEUR, NIA!
-Enfin, me dis-je. Je vais pouvoir faire une sieste tranquillement...

hommm!
en voillant les équipement des huner dans l´histoir sa ma donné envi de la lire

Chapitre XV
Partie 1: Quelques questions...

Le reste du voyage se passa sans encombres. Avec les composants récoltés par Nalia, Kobra lui fit une superbe armure en Plesioth, qui... Disons qu´elle mettait ses formes en valeur -je n´en dirai pas plus, je deteste faire des compliments...-.
Pour ma part, il y avait plusieurs choses que je voulais tirer au clair. Trois choses, pour etre precis.
Primo, que faisait un chasseur comme de Trear avec un equipement pareil?
Secondo, qu´etait-il arrivé à Shibe et à sa lame quand le Rathalos argent s´était approché de lui?
Tertio, comment Nalia avait-elle fait pour battre un Plesioth dans son élement, avec une épée longue, et sans remonter à la surface pendant plus de dix minutes?!?
Le troisieme probleme était de loin celui qui me dérangeai le plus. Elle avait dit qu´elle m´expliquerait, mais pour le moment, rien.

-"TERRE, NIA!"

En effet, la cote approchait. Il ne me restait donc plus que quelques heures pour regler ça avant le débarquement. Je décidai de commencer par Trear. Il était en train de faire rotir sa viande de mosswine sur le pont, sous l´oeil attentif du capitaine, qui ne voulait surement pas qu´on mette le feu à son navire...

-Trear?
-Lui meme!
-Je voudrais savoir quelque chose. Je vais etre franc: tu n´as pas l´air d´etre un chasseur tres experimenté, alors qu´est-ce que tu fais avec un en semble un vélociprey blanc? Normalement, il faut du Gravios Noir pour le faire, je me trompe?
-Non. En vérité, mon grand-pere me l´a légué avant de mourir, ainsi que ma lame de Serpent Vile. Je me suis juré de devenir un des plus grands chasseurs du pays!

C´était mal parti. Mais, comme me l´avait appris mon maitre, il ne faut jamais se fier aux apparences...

Bon. Suivant. Shibe fut lui aussi facile a trouver. Il était sur un des mats, en train d´accomplir son entrainement matinal. Je dus quand meme escalader les cordages, m´agriper au mat, arriver en haut, et rester accroché pendant que je lui parlais.

-Shibe!

Il interompit le combo qu´il était en train d´executer, en equilibre sur le sommet du mat.

-Ksaï! T´es venu terminer notre combat?
-Non. Je veux juste te poser une question.
-J´y repondrai avec plaisir... Si tu me bats!

Il dégaina son épée.

-Shibe. Ne m´oblige pas à réutiliser ma technique ultime.... Tu connais sa puissance!

Il sourit.

-Essaye un peu! Je viens de trouver comment la contrer!
-Si il n´y a que ca pour te faire plaisir...

Avant que j´ai eu le temps de declencher ma technique mortelle, il ferma les yeux et se boucha les oreilles.

-Comment tu fais maintenant? T´as perdu!

Alors là, c´etait vraiment n´importe quoi. Je profitais de sa "cécité" et de sa "surdité" pour le pousser du haut du mat. Il tomba quelques metres, se raccrocha à la voile, remonta, et se mit à crier:

-ABRUTI!
-C´est encore toi qui l´a cherché. Cette technique de défense etait vraiment stupide. Toujours est-il que j´ai gagné.

En verité, ni moi, ni Shibe ne considerions ceci comme une victoire. Il aurait eu beaucoup plus de chances de remporter un combat conventionel, mais il s´acharnait à vouloir contrer ma technique secrete. C´etait plus un defi qu´autre chose.

-Bon, pose la, ta question.
-Voila: qu´est qui est arrivé à ta lame lors du combat contre le Rathalos?
-Ah, ça.... Je vais faire court. Ce n´est pas n´importe quelle lame. Elle est tres ancienne, et elle a sa propre volonté.
-Comme les armures que fabrique Kobra?
-Peut-etre... Toujours est-il que je l´ai trouvé dans le repaire d´un Rathalos argenté. Son premier propriétaire a surement eu une fin assez atroce. Elle a donc du garder une certaine rancune contre ces monstres en particulier. Elle se nourit de leurs ames. Je l´entends me parler. Elle me supplie d´en tuer toujours plus. Elle combat à mes cotés, et moi, je lui donne des victimes. C´est ma partenaire, en quelque sorte.
-Je vois... Merci...

Je redescendis le mat tant bien que mal, en tentant de ne pas me faire trop mal. Plus qu´une question sans réponse.
Mais Nalia était introuvable. Elle n´etait ni dans la cabine, ni sur le pont, ni dans la cale...
Je remontais sur le pont et m´allongeais sur une chaise longue pour réflechir. Et si il lui était arrivé quelque chose?
Je me relevais et repartis fouiller le bateau de fond en comble; je dus m´arreter lorsque le bateau entra dans le port. Je retournais à mon point de départ, toujours sur le pont. Mais où pouvait-elle bien etre?

• SPLASH!*

Je vis Nalia, portant son armure, bondir hors de l´eau, et atterir sur le pont. Elle sourit:
-Ca fait du bien!
-De... Comment t´as...
J´etait trop ebahi pour parler. Elle venait quand meme de franchir les huit metres qui séparaient le pont de la surface de la mer d´un seul bond!
-Je... J´aurais une ou deux questions à te poser...
-A propos du Plesioth?
-Oui...
-J´avais dit que je t´expliquerais, non? Et bien voila: je suis née sur la Cote Exterieure.
-Gné?
-C´est au bord de la mer, à l´extreme Est. La vrai mer, pas cette mer interieure. Et dans mon village natal, nous avons un rapport tres etroit avec l´eau, sous toutes ses formes. Je suis née dans l´eau. J´ai grandi dans l´eau. C´est comme un second millieu pour moi. Et c´est pareil pour tous ceux de mon peuple. A force de vivre de cette maniere, nous nous sommes adaptés. Regarde.

Elle ecarta ses cheveux et pencha sa tete sur le coté. Je m´attendais à tout, mais là.... A la jonction entre le cou et la tete se trouvaient d´etranges fentes... Pas possible! Elle avait des branchies!!!
-Wah. Et... Ca ne te genes pas, quand tu es au sec?
-Non. Elles se referment quand je ne suis plus dans l´eau.

En effet, au fur et à mesure que l´eau se trouvant sur son corps s´evaporait, les fentes se refermaient. Jamais vu ça...
Elle me regarda fixement:

-Tu fais une drole de tete... Ca va?
-Ben... Ca m´a donné envie de manger du poisson. Non, je plaisant*PAF!*

Je m´étais encore pris un direct en pleine figure. Je décidai donc de cesser les plaisanteries douteuses pour la journée...
Le POISSON CHAT termina sa maneuvre d´arrimage avec le quai, et s´immobilisa. Kobra vint vers nous accompagné des autres chasseurs:

-Il est temps de débarquer! Comme je suis déja venu ici, je pourrais vous servir de guide! En avant!

Et nous descendimes du bateau.