Il me semble qu'ouvrir un guillemet après ou avant un tiret constitue une faute de ponctuation.
E.g.
- « Un Plesioth. Ça promet. Bordel, s'que j'ai mal... » maugréa Lukas, le nez dans sa tisane.
- « Et que fait la Garde Impériale dans tout ça ? »
- « Rien. Ça ne fait pas parti de leurs « attributions ». Selon la Guilde, c'est le travail des chasseurs. »
- « Un bande de soudards abrutis et fainéants, voilà tout. Juste bon à mettre les paysans affamés en prison. »
se transformera en
« Un Plesioth. Ça promet. Bordel, s'que j'ai mal... » maugréa Lukas, le nez dans sa tisane.
- Et que fait la Garde Impériale dans tout ça ?
- Rien. Ça ne fait pas parti de leurs « attributions ». Selon la Guilde, c'est le travail des chasseurs.
- Un bande de soudards abrutis et fainéants, voilà tout. Juste bon à mettre les paysans affamés en prison. »
En effet.
Mais le jour où j'publierai, je referai la mise en page. ( Lol. )
D'ailleurs, au niveau des paragraphes, ma construction est totalement bâtarde et incorrecte. Prenez n'importe quel livre, vous aurez des alinéas, pas de sauts de ligne.
Aucune des fictions que j'ai pu lire ne correspondait aux règles de base concernant la mise en page dans une œuvre littéraire. Mais honnêtement, si le résultat est agréable sur papier, sur une page forum, c'est ignoble et illisible.
Kakuro : La moitié de tes remarques sont fausses. J'te l'accorde, l'autre moitié reste correcte. J'avoue que certaines répétitions et rares fautes d'accords ont échappé à ma relecture.
Forcément, quand on reprend son texte plus d'une année après l'écriture, on modifie un tas d'choses, et on oublie l'accord en fin d'phrase.
Sinon, Monster Hunter = Monster Hunter. En gros.
"Mais qui est Mikhail ?"
Oh putain. Mikhail, c'est l'ancien nom de Surkov. J'ai chié dans la colle, là.
Et du coup, les dernières répliques sont attribuées aux mauvais personnages.
Ahem.
^^
J'vais lire ça dans les jours à venir.
J'avais deviné pour Mikhail =) Pas de souci, mon commentaire était totalement subjectif, of course. Je ne commente pas pour dire "c'est beau".
Concernant les alinéas, j'avais commencé avec dans ma propre fic, mais constatant que JVC ne prenait pas cette superbe invention en compte, je suis passé aux saut de lignes .
Alt+255 pour les espaces
Fatch! Il a raison!
Quoiqu'il en soit, histoire de répugner à jamais mes rares lecteurs, le prochain chapitre sera pour moi l'occasion de me présenter au sommet de mon art.
Enfin, plutôt de vous donner un aperçu, puisqu'il s'agira seulement du troisième chapitre, du reste de la saga. Chasser du dragon, c'est intéressant, mais quand on peut y mettre son coup d'patte personnel, on change un peu d'registre.
Rendez-vous dans une heure. Préparez-vous une tisane, en attendant.
-II] Pecunia non olet.
Nous étions rassemblés devant l'auberge et nous apprêtions à partir lorsque le Felyne sauta sur mon épaule, provoquant chez moi un réflexe malheureux. Je manquai de le couper en deux, mais c'était sans compter son agilité surnaturelle.
- « Ne refais plus jamais ça, où un jour tu finiras épars sur ce sentier ! »
Le Felyne, mine de rien, se lécha la patte.
- « Pardon. Avant que vous partiez, j'ai oublié de vous dire quelque chose d'important, Nya. »
- « Quoi donc ? »
L'envie me démangeait de l'envoyer valdinguer dans les ronces d'un coup de pied bien placé.
- « Les vingt chasseurs dont je vous ai parlé. »
- « Et bien ? »
- « Maw, Ils étaient partis ensemble. Vous aviez l'air gentil. Adieu, Maou. »
Le matou sauta de mon épaule, puis en trois bonds, avait déjà disparu dans la baraque.
Je ne savais quoi dire. J'ai rejoint mes compagnons et, ma foi, ne leur ai dit mot de cette conversation.
Nous marchions dans ces collines abruptes depuis plusieurs heures lorsqu'un homme vêtu de guenilles crasseuses nous arrêta. Il mima un salut aristocratique exagérément ridicule, et prît la parole, son accent à l'image de sa prestance.
- « Holà voyageurs ! Vous arrivez sur les terres d'Ural Croc-Bleu ! Notre seigneur a instauré un péage sur ses terres, dont le forfait s'élève à toutes vos possessions terrestres ! »
Un sourire carnassier dévoila des dents noirâtres. Ma main se crispa sur le pommeau de mon épée, prête à l'emploi.
« Dans le cas ou la transaction se révélerait infructueuse... »
Une douzaine d'hommes sortit des fourrés. Leurs armes sales et rouillées cliquetaient dans leurs mouvements désordonnés.
Je soupirai. Les brigands pullulaient sur le terres de l'Empereur, poussés pas la misère qui englobait le pays à ce genre d'actes de désespoir. Je fis signe à mes frères d'armes de sortir leurs armes. Leurs faces sanguinaires se fondirent en une expression de terreur profonde.
Ce fut mon tour d'afficher ce rictus malsain.
- « Nous préférons régler ça à l'amiable. Huhu. »
Une munition à fragmentation de haut niveau eut raison de plus de la moitié des brigands. Leurs mouvements maladroits n'étaient pas de taille face à notre expérience du combat.
Les énormes armes de chasse au Dragon vinrent très vite à bout des brigands, broyant les os plus qu'elles ne déchiraient la chair.
Le meneur tremblotait. La peur qui tétanisait ses muscles l'empêcha de bouger quand ma lame traversa sa gorge.
Un flot de sang arrosa les marguerites qui bordaient le chemin.
Ceci réglé , je me fis un devoir de collecter les oreilles des voleurs. L'Empereur offrait une prime pour chaque oreille tatouée – Marque de reconnaissance de la plupart des clans de hors la loi qui parasitaient les terres – rapportée à la Guilde. Là les agents pouvaient authentifier le fait d'armes et payer en conséquence. Ce n'était pas vraiment notre travail, mais nous ne crachions sur aucune rentrée d'argent supplémentaire à l'époque. La vie était dure. Pour eux, pour nous, pour tous.
Mais nous n'avions pas plus de considération pour ces hommes que pour des cloportes. Nous étions chasseurs, et eux des bêtes avides de sang et d'argent. Si nous avions eu de quoi les attacher, je suppose que nous les aurions vendus sur le marché d'une ville voisine. Ce n'est pas le travail qui manque en ces terres, pourvu qu'on accepte d'être traité en objet.
- « Tu as déjà entendu parler de son chef ? » me demanda Karmin tandis que je m'acquittais de ma basse besogne.
- « Des rumeurs, des indiscrétions... Cet homme est une épine dans le pied des fermiers du coin, rien de plus... »
- « Sa tête est mise à prix ? »
- « Surement. Dans les vingt pièces d'or, voire plus... Pourquoi ? »
- « On pourrait faire un petit détour par ce bois... »
Il désigna une petite futaie clairsemée un peu à l'est de notre position. Plusieurs colonnes de fumée – Des feux de camps à n'en point douter - s'élevaient au dessus des frondaisons.
Lukas acheva de faire les poches des rançonneurs. Sa main gantée de cuir s'ouvrit sur une poignée de pièces de bronze.
- « Pas flagrant. De quoi est-ce que vous parliez ? »
- « Karmin propose de rapporter la tête de Croc-Bleu et celles de ses sbires à la Guilde. »
- « Franchement ? On a pas que ça à faire, les gars.»
-« Il n'a pas tord. La milice s'en chargera, c'est pas à nous de jouer les gardes forestiers. »
Passant ma lame dans ma cape pour en ôter le sang, et tandis que mes compagnons s'éloignaient, j'observais les feux, au loin. Quelque chose semblait m'appeler, au cœur de cette forêt. Quelqu'un, quelque chose, savait que j'étais là, et désirait ardemment me rejoindre.
- « Nom de Dieu, t'avances, ou tu roupilles ? »
- « Hmmm. J'arrive, j'arrive. »
Je peinais néanmoins à détacher mon regard de la fumée et des formes étranges qu'elle dessinait, étranges et familières.
Nous marchâmes pendant le reste de la journée. Le lac était en vue, sa surface se teintait d'émeraude tandis que le vent tournait, apportant les nuages, et remuant la vase.
J'emmenais donc mes compagnons dans la gueule béante de la Mort, sans qu'ils n'en sachent rien. Pourquoi ? Aucune idée. Je devais avancer, c'est tout. Vers où ? Aucune idée.
Il fallait que je rejoigne ce lac.
Markus, plus enjoué qu'à l'accoutumée, déclara à haute voix, d'un timbre presque enfantin :
- « Vous allez voir, le Lac Senrir est une merveille. J'y allai souvent, en permission. Un village de pêcheurs chaleureux, l'eau y est claire et la nourriture succulente. Un bijou de l'Empire. »
Toujours de bonne humeur, il partit devant. Voir mon épéiste si bourru d'habitude évoquait ses souvenirs de jeunesse me rassurait, en quelque sorte.
Après tout, je me faisais peut-être des idées.
-III] Sunderuhe la dévastée.
Le spectacle à notre arrivée était atroce.
Des carcasses boursouflées flottaient sur l'eau, empilées sur le bord par le ressac, d'autres encore étaient répandues, membres et tripes, dans les chaumières en feu.
Certains même respiraient encore, et semblaient implorer notre aide, Dieu sait par quel prodige. D'autres étaient rongés par les flammes encore vivants, leurs râles mourants étouffés par des relents sanguinolent dans lesquels ils se noyaient.
J'achevais les mutilés, et consternés, nous observions le massacre. Certaines blessures ne ressemblaient en rien à ce que je connaissais. Un des corps, balafré, sans jambes, du toit d'une baraque, s'agitait nerveusement. Son corps était traversé par des arcs bleus, et se contorsionnait dans d'atroces spasmes.
Ce cadavre qui se raidissait et s'affaissait sans cesse offrait à nos yeux une macabre pantomime, maculant le sol d'entrailles à chacune de ses convulsions.
Nous pataugions dans le sang et les lambeaux de chair, trébuchant sur des dépouilles amputées, découvrant avec dégoût une nouvelle scène de cruauté sauvage à chaque recoin du village exterminé.
Au sol, les traces de sang, et d'ongles. Ici, les bras d'une mère, accrochée aux restes dépouillés de son enfant. Là, une tête tranchée à coup de crocs, dont les yeux manquaient.
Et l'eau, Seigneur, l'eau. L'eau était verte, d'un vert de mort, de putréfaction. Quel monstre effroyable pouvait vivre au fond de ce lac maudit ? Quelle était l'horreur responsable de ce carnage ?
La puanteur des innombrables corps qui pourrissaient au gré des vagues était insupportable. Le lac entier semblait être entouré de cadavres cyanosés. Silencieux. Silencieux, à vous rendre fou. La vie avait quitté cet endroit. Seul le son des vagues demeurait.
Il fallait quitter ce lieu maudit, sans attendre.
Et tandis que, frappés par l'horreur qui régnait en ces lieux, nous nous apprêtions à partir, la barrière de corps s'ouvrit. Je ne sais pas comment, mais les cadavres noyés, par respect ou par crainte, s'écartèrent, dérivants, ouvrant un passage innommable vers l'abysse maudite.
Des hommes, ou du moins, des être qui ressemblaient à des hommes, sortirent des flots. Nous étions tétanisés par cette terreur sourde qui gravissait le rivage, crevant la surface fétide du lac, se dirigeant vers nous.
Elles étaient difformes, distordues. Ces silhouettes étaient diablement humaines, mis à part leurs mains et pieds palmés, leurs bouches lippues aux lèvres indécemment épaisses, leurs visages écailleux aux yeux globuleux, torves et veules, ainsi que d'autres traits ignobles dont ma mémoire ne veut plus jamais entendre parler.
Nous reculions, toujours terrorisés par cette vision de cauchemar, ces horreurs d'un autre monde. Mais ce n'était pas pour nous qu'elle venaient. Elles semblaient nous ignorer, préférant dépecer des cadavres au hasard, et les emporter vers le fond, comme de vulgaires sacs de chair bouffie, destinée à nourrir je ne sais quelle monstruosité là-dessous.
Nous ne tenions plus, nous devions fuir, loin de ces créatures inhumaines.
Je pouvais lire la terreur sur les visages de mes camarades, une terreur plus marquante que celle des brigands, une terreur insidieuse, qui hanterait nos nuits jusqu'à nous tuer.
Oh, et autre chose.
Si vous décelez quelques fautes, évitez de perdre dix plombes à les noter, à moins qu'elles soient vraiment récurrentes.
Parce que bon, j'pense avoir un assez bon niveau de français, et que la relecture peut laisser passer deux, trois choses.
Bonne lecture.
Merci L_U
Tu as un style littéraire que j'apprécie allégrement dans chacun de tes posts mais qui ne sait me séduire en matière de fiction. Amen.
(Très bon, pas pour moi, mais très bon.)
Différence entre narration et répartie, Lyla.
C'est aussi pour ça que je préfère écrire des nouvelles, d'ailleurs.
...et quand à moi, ce chapitre m'a conquis.
Je comptais n'en lire qu'une partie, mais au final, c'est passé tout seul.
J'aime.
J'ai donc réussi à toucher la moitié de mon lectorat.
Qui s'élève au nombre affriolant de deux, du coup.
Allons, ne soyez pas timides, braves gens.
Fiou.
J'ai une de ces flemmes.
Mais je lirais.
Que dire devant ce très bon texte...J'aime?
Nan, sérieux, ça change des Fic' habituellement postées sur le forum, c'est à dire:
"Kevin leu chaserr de monstr ki veng son papa d'un ratalaus et qui devien le éro tro d4rk d'un villaj de bouseux tou an raflan la jouvencelle! "
Alors que ta Fic, à toi, parle d'un chasseur errant, avide de sang et pataugeant dans l'hémoglobine