Putain, quelle découverte.
déjà 101 post ...
Enfin, je vois le potentiel de Lord!
Il est vrai que tu te débrouille bien mieux que la grande majorité du forum.
Je pense pas voir de suite avant longtemps, dommage, je vais continuer de me pourrir les yeux sur les autres fic'.
gasasaa
Posté le 28 octobre 2010 à 21:34:25
Bon, pour etre franc, il est vrai que tu as beaucoup plus de talent que moi pour l'ecriture. J'ai pas encore tout lu mais je le ferai. j'attend la suite.
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J'te crois pas !
As-tu compris que toutes les fictions du forum te sont inaccessibles, même les plus mauvaises, laisse tomber l'idée d'écrire, vas plutôt t'user les pouces sur ta manette.
Seigneur ! Quelle est cette sombre forme qui transperce la ligne d'horizon ?
Serait-ce... Une suite ?
Bide.
Pour la peine, vous attendrez encore une semaine.
Non mais sans blague.
Ça m'empêchera certainement pas de faire caca.
Qui sait ?
Kakashi et ses défections... C'est une longue histoire
Chapitre I]- Le repos du guerrier.
Le matin apportait son lot de chaleur, l'aube qui perçait au loin eut raison de notre sommeil engourdi.
Après de brèves et silencieuses préparations, nous repartîmes sur les routes, avec nos traineaux remplis de matériaux jusqu'au village. Ayant pris soin de prendre un œil au vaincu, j'allais apporter la preuve de notre succès auprès des paysans qui nous payaient.
Après tout, comment pouvaient-ils faire confiance à des étrangers ? La Compagnie ne renonce ni n'abandonne jamais, mais manifestement, nous n'étions pas assez renommés pour jouir d'une telle réputation.
Le trajet se passa sans encombres. Les rares Giaprey assez téméraires pour nous prendre en embuscade tombèrent sous les balles de notre fusilier.
Ne crachant pas sur quelques pièces de plus, Karmin s'évertua à prélever les composants qui pouvaient être marchandés sur les cadavres de nos agresseurs. Écailles, langues, dents, griffes... Notre boucher s'attelait à sa besogne avec une déconcertante nonchalance.
Arrivés à notre point de chute, en l'occurrence l'auberge du village, nous nous séparâmes.
À mon habitude de greffier de compagnie, j'allai porter notre trophée auprès de notre employeur et récupérer notre salaire, et faire signer notre registre par l'ancien du village, tandis que mes compagnons vaquaient à leurs occupations.
Cent cinquante pièces d'or. Une misère comparée à la somme de travail fournie. Peste soit de cet homme.
Tout en maugréant contre les poches cousues de l'ancien qui nous employait, je rejoignis sans tarder mes frères d'armes à l'auberge.
Ne luttant pas contre les coutumes, Karmin furetait dans les jupons; une coupelle de vin de ronces à la main. Ses « compagnes » du moment riaient de bon cœur.
Markus et Lukas s'étaient lancés à corps perdu dans un concours de descente de bière, et ils dominaient le reste des candidats avec une aisance déplacée. Carpe diem, disaient les anciens.
Un sourire s'étiola sur mon visage, tandis que je me dirigeai vers ma chambre.
Je n'osai pas aller déranger notre artilleur. Je pensais encore à notre « conversation ». Les autres semblaient trouver dans la vie de chasseur de quoi remplir le vide de leurs existences. Surkov et moi n'étions comme ça.
Quoi qu'il en soit, je jetai mon long manteau de fourrure sur une commode, me débarrassai de mon armure, réussis avec un succès douteux à enlever la trace de sang qui balafrait mon plastron, et m'étendis sur mon lit.
Quelques heures plus tard, un bruit sourd me sortit de l'étreinte de la nuit. Par réflexe, ma main serra le pommeau de mon épée, tandis que je sautai hors de mon lit, à l'affut d'une éventuelle attaque.
Mais le ronflement gras et sonore qui s'en suivit m'indiqua qu'il n'en était rien : nos épéistes consommaient leur victoire.
Les rayons du soleil qui filtraient au travers des volets grossiers achevèrent de troubler mon sommeil agité. Depuis plusieurs mois maintenant, j'étais tourmenté par d'affreux cauchemars, des visions d'horreur, de créatures innommables issues d'un autre temps, de monstres de légendes oubliées par les pères des hommes.
Par dépit, je me levai et me dirigeai vers la grand-salle de l'auberge. Enjambant Markus, puis Lukas, qui jouissaient tous deux du sommeil bienheureux de l'ivrogne dans l'escalier poussiéreux, je descendis les escaliers, m'installai à une table et pris un petit-déjeuner frugal, lequel me fut porté par un Felyne dont la vitalité hors du commun semblait me redonner des couleurs.
Profitant du temps à tuer, et de cet entrain contagieux, je questionnai le tavernier sur les évènements récents de la région. Cela faisait aussi partie des mes fonctions de greffier, que d'assurer couvert et logis à mes troupes.
Il gratta sa barbe grise et sale quelques temps avant de me répondre.
- « Et bien... D'après les racontars d'ivrognes qui passent tout les soirs par ce bar, il y aurait des problèmes d'oiseaux-dragons dans les villages à la lisière du Boiscoeur. »
Je retins un reniflement de dégoût. Je préférais concentrer notre troupe sur des wyverns qui en valaient la peine. Laissons les Kut-Ku aux débutants en mal de reconnaissance. Nous avions une réputation à tenir, et cinq estomacs à remplir.
- « Ce n'est pas vraiment du calibre de notre compagnie. Disons que nous aspirons à mieux. »
Le tenancier se gratta la tête, puis à nouveau la barbe. Ces manières de primates m'horripilaient au plus haut point.
- « Hmmm...J'ai entendu parler de meurtres effroyables, dans le sud... Un énorme monstre dévorerait les pêcheurs du Loch R'lyeh, il paraît que les grandes villes qui vivent de cette pêche seraient en train de dépérir... Le commerce du poisson est dangereusement anarchique, tenez, rien que hier, pour les brochets du soir, j'ai du d'mander à mon cousin Evan... »
- « Merci du renseignement. » dis-je en lui donnant une pièce d'or pour le service. Histoire de le faire taire, surtout.
Je méditais longuement sur ces paroles, en remuant mon café. Au vu des ces informations, ce serait un nageur. Et un gros. Si plusieurs villes sont touchées, la récompense serait groupée et donc conséquente. Le commerce sur ces terres à toujours été très fluctuant, à cause des créatures qui perturbent les affaires. Mais là où les marchands périclitent, nous nous enrichissons de façon indécente.
Me tirant de mes pensées matérialistes, le Felyne me prit à part, sauta sur la table et fit mine de me resservir du café, sous le regard inquisiteur de son patron. Tandis qu'il versait, il murmura quelque chose.
- « Si vous voulez mon avis, Nya, vous allez mourir. Ce que le patron ne vous a pas dit, ce que plus d'une vingtaine de chasseurs y ont déjà trouvé la mort, Nya. »
Je restai pensif. Le tourbillon dans ma tasse s'estompait.
- « Nous ne sommes pas à notre premier coup, Felyne. Retourne donc abreuver tes poivrots. »
- « C'est votre choix, vous aviez l'air gentil, Nya... » Il fouilla dans une petite bourse accrochée à son flanc, et en sorti un petit sac en tissu élimé.
« Prenez ça, ça peut vous être utile, Nya ! Essayez de rester en vie, Lundi prochain, c'est le jour des lentilles. »
Dans mon esprit, une voix trouble et amère me disait de ne pas écouter le Felyne, de partir tuer, tuer ce monstre, de m'abreuver de son sang, de faire festin de ses entrailles, et de répandre la mort partout ou j'irai, comme une bête déchainée avide de mort, tandis que le tourbillon semblait reprendre de l'ampleur.
Je frissonnai. Jamais je n'avais ressenti cela. Je ne savais pas pourquoi, mais je ne pouvais résister plus longtemps à cette envie de sang animale, je ne pouvais plus ignorer cette voix intérieure qui m'ordonnait de tuer, de tuer encore et encore.
Je devais assouvir mes pulsions meurtrières, sans pouvoir les réprimer. Du sang. La voix voulait du sang. Je voulais du sang. Nous voulions du sang. Le monde devait saigner.
Je repris soudainement mes esprits, et secouai la tête, pour chasser ces mauvaises pensées. La voix s'évanouit. Le café retrouva son calme. D'où venait cet instinct primitif, je n'en avais aucune idée. Ces cauchemars me torturaient de plus en plus... Ce genre de pensées abominables surgissaient dans ma tête, sans prévenir, et disparaissaient dans le même instant, sans laisser de traces autres que ces questions sans réponse, et l'image de corps sans vie gravée dans mes yeux, comme une flamme laisse son empreinte.
Je décidai d'ignorer les vagabondages de mon esprit, et de profiter du jour naissant. Le café fut englouti, l'avoine dévorée.
Un pas lourd et traînant descendait l'escalier.
- « Markus ? »
- « Moins fort... »
Après le doux sommeil du pochard, la traditionnelle gueule de bois. Je ricanai dans ma barbe.
Je laissais Markus avec son infusion de Felvine – Un remède reconnu contre le mal de tête – et allai réveiller son frère de débauche, lequel répondit à mon coup de pied par un grognement qui semblait provenir des entrailles d'un dragon.
Je toquai aux portes des chambres de Mikhail et de Karmin, et redescendis sans bruit.
La Compagnie au complet, je pu leur raconter ce que m'avait confié le tenancier, et exposer mon plan.
- « Un Plesioth. Ça promet. Bordel, s'que j'ai mal... » maugréa Lukas, le nez dans sa tisane.
- « Et que fait la Garde Impériale dans tout ça ? »
- « Rien. Ça ne fait pas parti de leurs « attributions ». Selon la Guilde, c'est le travail des chasseurs. »
- « Un bande de soudards abrutis et fainéants, voilà tout. Juste bon à mettre les paysans affamés en prison. »
Karmin haïssait les Impériaux. On ignorait pourquoi, et c'était bien mieux ainsi. Nous avions tous de troubles passés, que nous nous efforcions d'oublier et d'expier par les armes.
Mikhail se leva et s'étira comme un chat. La fille qui descendait les escaliers d'un pas léger avait, elle, le sourire d'une chatte satisfaite. Seigneur, voilà où passe sa paye ?
- « Bah. Juste un gros poisson, pas de quoi rameuter la Garde. »
Le rire sarcastique et douloureux de Markus se perdit dans sa tasse.
"prendre un oeil au vaincu" T'es quand même glauque ...
Faut le connaître, lui et ses récits.
Sinon, j'trouve toujours que c'est au-dessus de la majorité (totale) du forum, bien pour mes yeux.
"Mikhail se leva et s'étira comme un chat. La fille qui descendait les escaliers d'un pas léger avait, elle, le sourire d'une chatte satisfaite. Seigneur, voilà où passe sa paye ? "
Y a des jeunes internautes sur JVC hein ...
Et alors ?
Tu n'as pas fais ce que tu disais Lord
J'ai lu, mais je pense, je dis bien je pense ! Que ça doit-être un bon chapitre
Certains peuvent-être choqués.
Et il n'y a pas beaucoup de rapport avec MH3 je trouve, plutôt MHFU.
"Certains peuvent-être choqués."
"Et il n'y a pas beaucoup de rapport avec MH3 je trouve, plutôt MHFU."
S'tu veux critiquer, trouve des arguments valables, hein.
Ah tiens, une fiction ! J'ai lu le prologue en page 3. Très bien écrit et très prenant. J'ai trouvé que ça lançait bien ton histoire.
Une chose toutefois, dans la dernière phrase :
"Nous étions la Compagnie Noire, et nous le serons jusqu'à notre mort. Ce nom creux était notre seule identité, notre seule attache à la réalité."
pour la concordance des temps, "serions" serait plus approprié.
Ensuite, j'ai lu le chapitre 1.
"La Compagnie ne renonce ni n'abandonne jamais, mais manifestement, nous n'étions pas assez renommés pour jouir d'une telle réputation."
===> un détail, mais la virgule suivant le "manifestement" n'est pas indispensable (perso je trouve que ça coupe le rythme du reste de ta phrase)
" j'allai porter notre trophée auprès de notre employeur et récupérer notre salaire, et faire signer notre registre par l'ancien du village"
===> trop de "notre" tuent les "notre"
"Karmin furetait dans les jupons; une coupelle de vin de ronces à la main."
===> je fais dans le détail, mais le point-virgule est entre deux espaces ^^
"tandis que je me dirigeai vers ma chambre."
===> dirigeais. Pas de passé simple ici :p
"Et bien"
===> ça s'écrit "Eh bien" ^^
"il paraît que les grandes villes qui vivent de cette pêche seraient en train de dépérir"
===> "sont en train de dépérir", ou "dépérissent". Pas de conditionnel après "paraître".
"Si plusieurs villes sont touchées, la récompense serait groupée et donc conséquente."
===> étaient. Le présent en plein milieu d'une phrase au passé est on ne peut plus choquant ^^ Les phrases suivantes au contraire passent très bien au présent, mais là ça fait comme un cheveu dans la soupe. Ou alors tu mets "sera"...
"Le commerce sur ces terres à toujours été très fluctuant,"
===> Même les excellents auteurs font des fautes d'inattention ^^ (j'te laisse trouver ^^)
"Ce que le patron ne vous a pas dit, ce que plus d'une vingtaine de chasseurs"
===> c'est que...
"et en sorti un petit sac en tissu élimé."
===> Fautounette d'inattention ^^
"Essayez de rester en vie, Lundi prochain, c'est le jour des lentilles."
===> Pas de majuscules aux jours de la semaine :p
"répandre la mort partout ou j'irai"
===> j'irais. C'est du conditionnel ici, car il n'ira pas réellement.
"et secouai la tête, pour chasser ces mauvaises pensées. "
===> pas de virgule ici ^^
"de Felvine – Un remède reconnu contre le mal de tête – et allai réveiller"
===> pas de majuscule dans la partie entre tirets, qui est juste une précision apportée à la phrase en cours.
"je pu leur raconter"
===> pus !
"s'que j'ai mal"
===> c'que. C'est l'abréviation de "ce que" ^^
"Ça ne fait pas parti de"
===> partie
Voilà, j'ai surtout fait dans le détail, m'en veux pas ^^ J'ai beaucoup aimé ton premier chapitre. Il remplit bien son rôle ! On a envie de connaître la suite et il n'est ni avare de détails ni trop complet.
Une chose que je n'ai pas saisie cependant. J'ai bien lu qu'ils sont 5 dans la Compagnie ? Le narrateur, Markus, Lukas, Karmin, Surkov... Mais qui est Mikhail ?
Bref, chapeau bas encore une fois, je lirai les suites avec un plaisir non feint !
Par contre je suis pas d'accord avec ceux qui trouvent ça choquant ou autre. Il s'agit quand même d'un jeu pour les 16+ donc les gamins qui pourraient être choqués par ça n'avaient rien à foutre ici. Et je n'ai pas trouvé ça choquant le moins du monde. On est dans un jeu de chasse, pas au pays des bisounours.
Oho?
Tiens, n'avais-tu pas posté le prologue un peu avant et un peu ailleurs?
Bon, je suppose que quoi que tu en dises, tu aimes lire les avis sur ton histoire. Voilà donc le mien. Comme d'habitude,il n'engage que moi, bla bla bla...
Comme tu t'en doutes probablement, question forme, pas grand chose à dire. Aéré -trop?-,langue et tournures au dessus de la moyenne, etc...
Pour ce qui est du fond... Je n'ai pas réussi à accrocher pour le moment. Si certaines phrases m'ont fait sourire, le reste m'a laissé de glace. Mais bon, le début ne signifie pas grand chose, et ayant bien aimé tes historiettes sur les Plumes Gardemiennes, j'attends la suite avec impatience.
PS: Le Rathalos magique des enfers m'avait plié.
PPS: Tu peux me donner ton avis sur ma fic?
https://www.jeuxvideo.com/forums/1-10843-143520-1-0-1-0-0.htm
PPPS: Je plaisante, hein.
PPPPS (Pour Kakuro_Gold): Bof. La concordance concorde très bien.
Le truc du choquant c'est une plaisanterie ...
Et Lord, comme tu me l'a si bien dit une fois "fais pas ta pucelle effarouchée" quand on te fait une critique ! J'ai juste dit que ça avait pas trop de rapport (enfin les monstres) avec Monster Hunter Tri ...