J'suis dégouté.
Troisième page ?
Fadaises !
Je me sens d'humeur généreuse. Voilà le prologue de la saga.
Et oui. C'est vrai. Vous ne rêvez pas.
J'avais froid. Tellement froid.
C'était un de ces blizzards qui vous rongeaient jusqu'à l'os, un froid terrible qui mordait ma chair, et qui se riait de mon lourd manteau de fourrure.
J'avais hâte de rentrer au camp. Prendre un bain brûlant. Me reposer. Oublier.
Un hurlement de rage me tira de mes pensées. Je fis signe à mes compagnons qu'il était temps de se battre.
Ils prirent tous leurs positions. L'un de mes hommes plaça le piège.
Mon localisateur m'indiqua la position de la bête. Un nouveau cri me la confirma. Les traces fluorescentes du marqueur brillaient dans la neige, mêlées de sang encore chaud.
Il était droit devant nous, et il se rapprochait.
Quelques dizaines de mètres. Je voyais une énorme masse se découper à travers la tempête. Mon rythme cardiaque s'accéléra, mes muscles se tendirent, et mon regard devint plus affuté.
Plus que quelques mètres, je pouvais voir cette lueur de cruauté bestiale dans ses yeux.
Son rugissement se fit plus sonore encore, tandis qu'il fondait sur moi, gueule ouverte.
D'un vif saut en arrière, je me dégageai du piège, lequel se déclencha sous le poids du monstre. Sans bruit autre que celui du vent dans sa cape, Karmin sauta hors de sa cachette,
et abattit son énorme marteau sur le crâne du Tigrex, piégé dans l'immense fosse.
L'arme frappa de plein fouet la tête de la bête, et brisa sa carapace d'acier,
découvrant la chair à vif.
Suivirent trois balles de tranquillisants, qui fusèrent à mon oreille droite. Elles se logèrent dans la plaie, et diffusèrent leur toxine soporifique dans l'organisme de notre proie.
La scène se déroula en quelques secondes. Le vent lui-même n'aurait pu être plus silencieux.
Markus et Lukas sortirent à leur tour de la tempête et marchèrent vers le monstre, au rythme de ses grognements éreintés, engoncés dans leurs lourdes armures de plaques, pareils à deux titans. Le sourire aux lèvres, le bonheur de la tâche accomplie. Sur leurs deux énormes lames, luisait encore le sang du Tigrex.
Surkov était derrière moi, son fusil pendait à son flanc, canon encore fumant. Son regard fatigué semblait me questionner sur la finalité de cet acte, et sur notre avenir. J'essuyai le sang sur ma lame. « C'est ça, notre avenir. ».
Détachant son regard du mien, mettant fin à la conversation silencieuse, il alla se mettre à l'abri dans la caverne de glace, le pas léger, son corps grêle semblant ignorer la violence du vent des montagnes.
J'examinais la bête.
- « Alors ? »
Je poursuivais mon enquête.
- « Il est trop vieux pour être vendu. Les crocs sont usés, l'écaille est terne, et presque friable. Les blessures qu'on lui a causé ne pourront pas se ressouder. »
- « Soit. »
Markus et Lukas, déjà placés de part et d'autre de la tête du monstre, levèrent leurs immenses lames.
Ces deux coups détachèrent la tête du reste du corps, lequel tressaillit sous l'impact.
Une gerbe de sang barra mon plastron.
[...]
Nous passâmes la nuit là, dans la grotte, à la chaleur d'un feu. C'était notre pain quotidien. Tuer pour de l'argent, sauver des vies qui nous semblaient dérisoires. Nous étions des héros méprisés, des mercenaires qui vivaient dans l'ombre, le froid et la crasse.
Nous étions la Compagnie Noire, et nous le serons jusqu'à notre mort. Ce nom creux était notre seule identité, notre seule attache à la réalité.
PREUMS + je lirai demain
J'avais déjà lu, mais j'ai hâte de voir les critiques de tout ceux que tu as descendu
Dernier passage avant d'aller dormir. J'ai une chose à dire, malgré tout. Pour moi c'est clairement trop blanc, trop immaculé, trop lisse, ça manque de bosses et d'imperfections, ce qui donne un certain charme au récit, en soi. Ça manque de personnalité, je suis désolée. J'ai aimé les phrases telles que "C'était un de ces blizzards qui vous rongeaient jusqu'à l'os, un froid terrible qui mordait ma chair, et qui se riait de mon lourd manteau de fourrure.", au-delà, je m'ennuie presque.
Je lirai la suite avec avidité, quoiqu'il en soi. C'est tout. (Je ne prétend pas faire mieux, ne vous méprenez pas.)
J'ai essayé de retranscrire l'état d'esprit du personnage, à vrai dire, pour tenter de rapprocher le lecteur de l'action.
La tempête, la neige, l'immensité blanche... J'ai pensé qu'un prologue épuré, à l'image des pensées du personnage, très intérieur, était le meilleur moyen de faire comprendre au lecteur qui sont ses hommes.
La suite du texte est à l'image de mes autres écrits, par contre. Du lyrisme alambiqué.
Y'ai lu
C'est bien, en quelques lignes, on est dans l'ambiance.
Ca se lit vite et les détails sur le fonctionnement du piège et des trank sont plus que coinvaincant.
Y'a pas à dire, j'ai bien aimé, reste à voir la suite, si suite il y a ...
Chaud de critiquer et de pondre une fiente digne d'un pruneau passé à la moulinette, sans parler des fautes d'orthographes qui donnent envie de se tirer une balle dans la tête dès le premier mot.
Je te garantis que si mes yeux pouvaient vomir, tu aurais été ma première fois, tellement cet assemblage de niaiserie sans originalité m'exaspère.
J'ai envie de répondre mais comme je suis sensée dormir. Allons bon, maintenant que je suis là.
Complètement d'accord. C'est un avis tout ce qu'il y a de plus subjectif. Je pense, en toute fille que je suis (et je suis certaine que malgré tout l'influence y est), enfin, j'apprécie d'avantage les prologues plus "intenses", comme j'aime à le répéter. Je pense notamment au prologue d'une fiction nommée "Larmes de Lune", qui tout en se voulant silencieuse et vide, parvenait à vraiment tenir le lecteur tout entier sur le bout du doigt. Enfin, nous ne sommes pas là pour faire de la pub.
Après comme tu l'as dis tu retranscris ton personnage. Je l'avais plutôt interprété comme une retranscription de toi-même, en tout cas ton style sur le forum s'y rapproche, mais c'est un prologue, alors du coup que t'es sur la lancée, en plus de t'être assuré (d'un travail de dur labeur quotidien) que ton auditoire est au complet, je verrai avec la suite. Tu vas pas nous planter là, hein.
OUI OUI, j'vais au pieu.
Shibi, j'suis quand même plus convaincant que ça.
Les autres, une douzaine de vieux chapitres attendent une refonte, mais je ne promets pas la régularité.
Ah, et j'ai remarqué que t'aimais bien la lettre "k". Enfin, un peu d'optimisme voyons! Des noms Russes, tu ne pouvais pas faire mieux.
Dedieu, elle veut pas se coucher la gamine!
J'l'attendais.
J'suis pas déçue
a ouai... j'avoue que pour un prologue c'est carrément génial lol
Très bon prologue, pas trop court, bien aéré (peut être trop ). Bien écrit, pas de faute d'orthographe, pour l'instant, tu tiens ton rang.
«Sur leurs deux énormes lames, luisait encore le sang du Tigrex.»
Donc il y a eu un combat avant cette scène? Parce qu'à ce moment là, ils n'avaient pas encore touché le monstre (en tout cas, tu ne le dis pas) donc pour avoir du sang sur leurs lames, il y a eu un combat avant?
Un conseil, utilise plutôt carte que localisateur (ça fait plus Monster Hunter, sauf si cette fic n'a qu'en rapport, la chasse des monstres). Après c'est ta fic, fais comme tu veux.
Merci pour ce prologue, j'attends la suite avec impatience.
J'avoue que tu ne fait pas de faute la-dessus rien a te reprocher mais bon tu n'a aucun style tu écrit "trop bien". Tu écrit comme si ton personnage était un grand scientifique mais ce n'est qu'un chasseur, mercenaire il ne doit donc pas être trop civiliser.
Donc tu suggères qu'il fasse moins de figure de style, qu'il écrire moins bien et que son personnage perde de son charisme ?
Ok
Non je ne dit pas sa je dit que ses figure de style ne sont pas adapter a son personnage idem pour son vocabulaire il n'est pas adapter a un chasseur.
"Un conseil, utilise plutôt carte que localisateur"
~> Non mais en vrai, les cartes avec un point qui se balade dessus, ça existe pas