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Sujet : L'Echaffaud...

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VideoGammerMan VideoGammerMan
MP
Niveau 10
26 juillet 2007 à 21:27:32

Le seul qui m´appelle encore Video xD :fou:

Je te fais confiance pour la suite =p :noel:

gag_jak gag_jak
MP
Niveau 10
30 septembre 2007 à 13:11:22

Si la suite vient :siffle:

Up :-d

tueur-inconito tueur-inconito
MP
Niveau 10
01 octobre 2007 à 22:20:42

Gag tu ne rêverais pas un peu trop par hasard ? ^^

:dehors:

gag_jak gag_jak
MP
Niveau 10
02 octobre 2007 à 16:28:39

Non, je sais qu´elle viendra.... reste à savoir quand :-d

Vortex646 Vortex646
MP
Niveau 54
02 octobre 2007 à 16:29:47

Je me dis la même chose du chap de ma fic ! :-d

Vince4x4 Vince4x4
MP
Niveau 10
09 février 2008 à 11:06:39

Déterrage :noel: A quand la mort ? :p)

goten67 goten67
MP
Niveau 10
09 février 2008 à 16:50:51

J'avais un commencement de chapitre, faudrait que je m'y remette :noel:

gag_jak gag_jak
MP
Niveau 10
10 février 2008 à 17:37:06

C'était pas en Octobre que t'avais commencé ? :noel: xD

Vince4x4 Vince4x4
MP
Niveau 10
10 février 2008 à 18:48:47

Nan, Fin Septembre xD

VideoGammerMan VideoGammerMan
MP
Niveau 10
10 février 2008 à 19:23:26

Mdr :o))

gag_jak gag_jak
MP
Niveau 10
10 février 2008 à 21:10:57

Ah ouais, ça change tout.... :noel: xD

goten67 goten67
MP
Niveau 10
22 mars 2008 à 22:52:45

« Rien n’est plus stressant que le silence. Aucune voix, aucun son auquel se raccrocher. Rien. L’ horrible impression que la vie s’est arrêtée l’espace d’un instant. »

-Goten, Gaétan.

La voix avait résonné brusquement dans la salle du second étage dans laquelle nous nous étions réfugiés, comme si l’individu qui avait parlé – Great – se trouvait à quelques centimètres à peine. Et pourtant… Et pourtant il n’était pas là ; j’en aurai mis ma main… Ou disons mon index à couper. Interloqué, je jetai un regard en direction de François, qui semblait aussi perdu que moi, s’attendant à voir Great surgir à tout moment.

-Vous vous êtes enfuis tous les deux, c’est une évidence que l’on ne peut nier. Reprit sa voix, qui me sembla d’un coup beaucoup plus froide qu’à l’ordinaire. Mais vous n’êtes pas idiots, je le sais. Vous savez que cette fuite n’a fait que retarder l’inéluctable ; vous savez également que l’échéance approche, et que vos tentatives pathétiques ne feront qu’augmenter votre souffrance au moment fatal, lorsque vous serez tués. Aussi, peut-être me dois-je de vous rappeler que vous avez oublié deux membres de votre charmant petit groupe, au passage, et que ceux-ci se trouvent toujours en ma compagnie.
-Qu’est-ce que tu veux, à la fin ? Murmura Goten entre ses dents. Nous faire assister à leur mort ?
-Je vous propose à tous les deux un marché, un marché au sujet de la libération de vos deux compagnons. Continua tranquillement la voix de Great.

Quelque part dans la région de mon estomac, je sentis quelque chose se contracter : y avait-il véritablement une chance de sauver nos amis ? Etait-ce vraiment envisageable ? D’un autre côté, Great pouvait très bien nous mener en bateau, comme l’avait fait son prédécesseur depuis le début de la soirée…

-Oh, bien sûr, il y aura une petite condition pour que notre marché tienne la route. Une simple formalité, soyez-en sûr. Ajouta-t-il, semblant percevoir les doutes dans mon esprit. La chose se trouve en réalité fort simple : je vous offre la possibilité de sauver deux vies ; il faudra donc me rapporter deux vies pour que je relâche vos camarades. A ce moment précis, vous avez ma parole qu’ils seront libérés.

En jetant un rapide coup d’œil à Goten : je pus déceler dans ses yeux de la peur mêlée à de la réfection. De toute évidence, il pensait la même chose que moi.

-Vous avez une heure. Reprit la voix de Great. Une heure et pas une infime seconde de plus. Passé ce délai, Personne se délectera du sang de vos amis, avant de monter dans les étages en finir également avec vos insignifiantes personnes… N’oubliez pas ; je vous attendrai dans la salle à manger pendant soixante minute.

La voix s’était arrêtée. D’une certaine manière, j’étais sûr qu’elle ne nous donnerait pas d’autres indications, j’en étais intimement persuadé, comme j’étais certain que l’OM ne serait pas champion de France cette année.
-Tous les deux. Dis-je alors d’une voix éteinte.
-Je sais. Répondit Goten.
-C’est de notre faute, si…
-Je sais.
-Il faut que l’on…
-Je sais ! Je sais que c’est de notre faute si Mathieu et Laurann sont coincés avec ce taré ! Mais ce que je sais aussi, c’est que Great a prévu notre sacrifice. Il nous connaît trop bien… Il a mesuré l’ampleur de nos remords à l’idée de les imaginer mourir par notre faute… Et puis, comment pourrait-on lui faire simplement confiance ? Après tout ça…
-Qu’est-ce que tu préconises, alors ?

Silence.

-Jeje, murmura-t-il enfin.
-Pardon ?
-On peut… Le… Le sacrifier…
Mon visage scandalisé devait refléter mes pensées, car Goten reprit aussitôt :
-C’est devenu un légume, non ?
-Et tu veux le faire frire avec de l’huile allégée, alors ? Rétorquai-je, toujours aussi indigné.
François, mon ami depuis quelques mois déjà. François, cette même personne, me proposait de sacrifier Jérôme à sa place.
-Bien, alors dans ce cas… Lança-t-il. Aurais-tu l’amabilité de m’expliquer ce quoi tu préconises, toi ?

Nouveau silence.

Assis dans le noir, je réfléchissais à toute vitesse, cherchant désespérément une solution pour sauver nos amis sans tuer d’autres innocents supplémentaires. Mathieu et Laurann… Laurann, qui n’avait pas eu envie de venir, au départ. Laurann, que j’avais finalement poussée à accepter l’invitation… A nouveau, l’angoisse laissa place au remords dans mon esprit.
Le moment était venu de prendre une décision. Une décision qui allait coûter la vie à deux personnes, quoi qu’il arrive.
Enfin…

-C’est d’accord. Soufflais-je.
-C’est… Quoi ?
-Ne m’oblige pas à le répéter ! Gueulai-je alors, sans m’en rendre compte. Oui, je suis d’accord. D’accord pour sacrifier un… un… inno…
Même si j’avais voulu continué, la fin du mot s’était belle et bien perdue, quelque part entre ma trachée et mes lèvres.

C’est à ce moment précis qu’elle retentit une nouvelle fois : froide et monotone, la voix de Great s’éleva à nouveau comme s’il s’était retrouvé à quelques pas d’ici.
-Plus que cinquante minutes. Annonça-t-il.
-Il vaudrait mieux se dépêcher, non ? Me lança alors Goten.
Et, me traînant avec lui, nous disparûmes très rapidement dans le couloir, avec en tête l’idée de retrouver la pièce de l’ordinateur.

-Plus que quarante minutes !

-Tu sais… Commença François, alors que nous n’étions plus très loin du but, je suis sûr que l’on s’en sortira. Avec eux ! Ajouta-t-il rapidement.
-Sûr… Et Sophie Favier t’a aussi annoncé que tu avais gagné l’Euro Million, dernièrement ?

-Je passe le premier… Murmura-t-il. Au cas où je… Enfin, tu cours et tu pars te cacher le plus loin possible…
J’acquiesçai d’un signe de tête rapide, tandis que Goten, silencieusement, passait ses jambes puis son corps tout entier au travers de la porte invisible, m’adressant avant de disparaître complètement un dernier signe de la main.

Je ne me rappelle plus exactement combien de temps je restai là à attendre, angoissé, devant ce mur. Peut-être François avait-il trouvé Jérôme… Peut-être qu’il était tombé dans un piège – mon estomac se contracta douloureusement à cette pensée -, ou enfin – et cela me fit encore plus mal -, peut être m’avait-il abandonné… Non, non… Cela ne ressemblait pas à mon ami… Mais sacrifier d’autres personnes ne lui ressemblait pas non plus….

A ce moment précis, je me retournai vivement ; je ne sus jamais si c’était une question d’instinct, si je l’avais vue ou bien sentie… Toujours est-il qu’elle était là, devant moi, dans ce couloir sombre, un halo légèrement bleu entourant toute sa silhouette.
La réaction d’une personne censée serait de crier, dans pareille situation. Moi, non, je n’y songeais même pas, mais me le fit tout de même comprendre, pointant son index vers le mur puis contre ses lèvres, formant silencieusement le mot « chut », ce à quoi je répondis par un hochement de tête.
Ses yeux bleus portant sur moi un regard pénétrant, j’eus l’impression pendant quelques minutes qu’elle me jaugeait, m’analysait, ou je ne sais quoi d’autre. Tout était à nouveau silencieux, mais, cette fois-ci, je n’étais pas angoissé. Cette fois-ci, j’aimais le silence, j’aimais contempler cette jeune fille irréelle.

-Plus que trente minutes !
La magie se brisa. C’était trop beau.

Mais la fille resta là, et, silencieusement, forma les mots « Suis-mois » sur ses lèvres, après quoi elle se retourna et partit d’un pas silencieux, sans se retourner.
Alors, sans réfléchir, sans qu’aucune question ne me vienne à l’esprit, je la suivis, comme hypnotisé par sa silhouette, à quelques mètres de moi. Intimement persuadé qu’elle n’était pas une ennemie, je bifurquai avec elle plusieurs fois, plus, enfin, nous nous arrêtâmes dans ce qui semblait être une chambre de petite fille ; du coin de l’œil, je remarquai, sur une étagère, des poupées démodées depuis quinze ans – Barbie, c’est plus du tout fashion ! – ainsi que quelques vieux magazines.
Devant moi, la jeune fille m’observait à nouveau. Il était temps. Il était temps de lui poser la question dont j’étais déjà certain de connaître la réponse…

-Vous êtes… Sa fille ? La fille du… Maître ?
Elle hocha la tête.
-Vous êtes… Morte ? Remarquai-je, réprimant un frisson.
Nouvelle approbation.
-Alors, vous êtes un fantôme ?
Cette fois, elle fit « non » avec sa tête ; décidément, cette fille me troublait de plus en plus…
-Goten… Vous saviez qu’il y avait quelqu’un derrière ce mur, n’est-ce pas ?
A nouveau, elle approuva.
-Alors pourquoi ne lui avez-vous pas dit de venir, à lui aussi ? Répliquai-je.
-Votre ami ne devait pas nous suivre. Il a fait… Certaines choses… Répondit-elle pour la première fois, la voix sans timbre.
-Je vous demande pardon ?
-Gaétan… Reprit-elle. Vous n’êtes pas mauvais.
-Et lui, il l’est peut-être ?
-Son cœur n’est pas… Totalement pur.
-Que voulez-vous dire, à la fin ? Hurlai-je à l’adresse de cette personne qui refusait de m’apporter les à mes questions.

-Plus que vingt minutes !

Cette fois, je crus déceler une sorte de peur dans son regard.
-Gaétan ! Lança-t-elle, rapidement. Il faut… Il faut que vous sachiez, avant que… Que je ne disparaisse ! Il y a des choses beaucoup plus importantes que le cœur de votre ami, en ce moment-même !
-Soit… Je vous écoute… Répondis-je, quelque peu décontenancé.
-Très bien… Reprit-elle, légèrement plus stressée qu’avant. Cet homme… Cet homme que vous avez tué…
-Votre père ?
-Pas exactement… Enfin, bien sûr, en théorie, cette personne était mon père… Cela peut vous paraître fou, mais je suis intimement persuadée que ces lieux n’ont pas de Maître, qu’ils agissent par eux-mêmes et choisissent quelqu’un comme pion pour accomplir ce dont ils ont envie.
-Alors… Alors Great ne serait pas un psychopathe qui cherche à tous nous tuer ?
-Mon neveu… Agit simplement sous la volonté de la Maison… N’oubliez pas, Gaétan. C’est d’elle que vous devez vous méfier, c’est à elle que vous devez échapper… Quel qu’en soit le prix…
-Jamais… Murmurai-je… Jamais, je ne sacrifierai mes amis.
-Il existe un moyen… Reprit la femme, pour ne sacrifier aucun d’entre vous, justement…

goten67 goten67
MP
Niveau 10
22 mars 2008 à 22:53:55

Un silence suivit cette déclaration, qui me redonnait d’un coup un semblant d’espoir.
-Qui devra… Prendre nos places ? Lâchai-je, dans un souffle.
-Le premier pantin est l’un de vos anciens amis… Un dénommé Jérôme, je crois bien. De toute façon, la Maison lui a tellement retourné la cervelle qu’il ne retrouvera jamais totalement ses esprits…
-Où est… ?
-Votre ami Goten s’en occupe déjà, ce n’est qu’une formalité.
-Alors… - Je déglutis avant de poser la question qui me brûlait les lèvres – Qui est le second pantin sur cette liste ? La deuxième personne que nous devrons utiliser ?
-Il s’agit de Per…

La femme se tut soudainement… Ses yeux étaient devenus blancs, du sang coulait abondamment de sa bouche… Comme si sa gorge venait d’être transpercée par une lame invisible.
Quelques instants plus tard, ses bras, eux aussi, étaient en sang, comme mutilés… Et elle criait, elle hurlait, des paroles sans queue ni tête, qu’elle seule devait comprendre…

-Partez… Vite ! Parvint-elle finalement à articuler, faisant jaillir une nouvelle flopée de sang de sa bouche et de sa gorge.
-Attendez, qui… ? Vous devez me le dire ! QUI doit-on sacrifier ?

Mais la femme ne semblait plus entendre ce que je lui disais… Tandis qu’elle se débattait, je vis son poignet droit s’ouvrir, ses veines se trancher… Presque d’elles-mêmes…

Il n’en fallait pas plus pour me faire obéir : courant à en perdre haleine, j’entendis à peine la voix mécanique de Great, qui annonçait « Plus que dix minutes ! »… J’avais décidé de mettre le plus de distance possible entre moi et cette femme, bien que je n’entendisse déjà plus ses lamentations. En réalité, je ne les entendais plus depuis que j’avais quitté la pièce où elle se trouvait… Mais ce n’est que lorsque je me cognai contre Goten, au détour d’un couloir, que je consentis à m’arrêter.
-Eh ben ! C’est sympa, de se sentir écouté… Fit celui-ci. Merci d’être resté en place !
-Tu n’imagines pas ce que…
-Bref, on a moins de dix minutes pour nous rendre au rez-de-chaussée… Poursuivit Goten. Donc, pas le temps pour que tu me narres tes exploits.
-Mais…
-Aide-moi plutôt à porter « ça ».
Ce n’est qu’à ce moment que j’y fis attention : François était en train de traîner un corps. Un corps apparemment sans vie… Il ne faisait aucun mouvement, mais ses yeux était grand ouverts.
-Jérôme n’est pas au meilleur de sa forme, au cas où tu ne l’aurais pas remarqué… Précisa Goten.
-Et au cas où tu ne l’aurais pas remarqué, toi, nous n’avons toujours qu’un légume à sacrifier…
-Nous en aurons bientôt deux, fais-moi confiance. Aide-moi à transporter Jéjé, je t’en prie… Apparemment, il a trop forcé sur la Flammekuche, ce soir…

Alors, sans un mot, je saisis les pieds de notre ami et nous avançâmes en direction du rez-de-chaussée ; je ne savais pas quoi faire, mais Goten, apparemment, savait… Il semblait si sûr de lui… Nous n’étions plus que deux, et je devais lui faire confiance, me raccrocher à ce dernier espoir. Ma discussion avec un esprit torturé pouvait attendre…

Etonnamment, l’escalier ne grinça pas le moins du monde, lorsque nous descendîmes les marches…
« Soit la Maison veut nous aider, soit elle a décidé que ce serait Great qui nous tuerait… » Pensai-je.

-Pose-le dans un coin… Murmura Goten, en désignant Jéjé, alors que nous n’étions qu’à quelques centimètres de la salle à manger.
Je m’exécutai, pendant qu’il jetait un regard par l’entrebâillement de la porte.
-Je le vois… Chuchota-t-il. Je vois Great. Il est assis sur le canapé, avec un vert de vin…
-Faudrait lui faire passer un alcotest et lui coller une belle amende, ça résoudrait nous soucis…
Goten ne se préoccupa même pas de ma vanne vaseuse…
Il y a aussi – François semblait jubiler -… Personne !
-Oui, moi non plus, je ne vois personne…
-Mais non, pas personne. Personne ! Ce type cinglé, le serviteur dévoué du Maître, qui obéit maintenant à Great… Il est là, au fond de la pièce…
-Ca me fait une belle jambe, qu’il soit là. Peut-être qu’il a apporté une hache, pour nous démembrer ! Chouette !

La tête de Goten réapparut : il semblait excédé…
-Ecoute, je vais te dire ce qu’on va faire…
Une blague me passa par la tête, mais je décidai de la garder pour plus tard : si je plaisantais encore une fois, je crois que François risquerait de m’étrangler.
-Je vais aller dans la salle à manger… Poursuivit Goten. Il y a un flingue, à côté du canapé, que je pense pouvoir atteindre. Toi, tu restes là… Et dès que tu m’entends crier « Maintenant ! », tu fonces dans la pièce, et tu essaies de neutraliser Great… Laurann et Mathieu doivent avoir été cachés dans un autre endroit.
-Mais…

-PLUS QUE DIX SECONDES AVANT QUE JE NE TUE VOS AMIS.
« -Bordel, plus le temps de discuter ! »

-PLUS QUE NEUF SECONDES.
« Goten passa silencieusement dans la salle à manger. »

-PLUS QUE HUIT SECONDES.
« A côté de moi, Jérôme ne bougeait toujours pas. »

-PLUS QUE SEPT SECONDES.
« Il attendait docilement d’être sacrifié. »

-SIX SECONDES.
« Qu’est-ce que Goten avait en tête, putain ? »

-CINQ SECONDES.
« Et pourquoi j’avais décidé de venir dans cette baraque ? »

-QUATRE SECONDES.
« J’allais bientôt mourir… »

-TROIS SECONDES.
« C’était une évidence, même si j’avais toujours eu peur de me l’avouer. »

-DEUX.
« Elle était proche. »

-UN.
« La fin. La Mort. La vraie. »

-ZER…
-Je suis là., non ? Alors arrête le chrono, temps mort.

Cette fois, c’était Goten qui avait parlé… Je passai à mon tour la tête par l’entrebâillement de la porte, et pus nettement distinguer sa silhouette, debout à quelques mètres seulement de notre ennemi: je ne voyais aucune trace de flingue… Peut-être avait-il échoué…

-Ah… Très bien, François. Je constate que tu as été raisonnable… Apparemment, ce n’est pas le cas de ton ami Gaétan. Ajouta Great
-Nous nous sommes disputés. Nous n’avions pas la même… Idéologie… Et nous nous sommes séparés.
-Tu es donc venu te livrer seul. Touchant. Mais notre accord était pourtant clair : vous deviez être deux pour que je libère vos compagnons. Je crains que tu aies choisi de te sacrifier inutilement…
Goten fit un rapide mouvement, presque imperceptible, en direction de la poche arrière de son pantalon. Great, jubilant, n’avait rien remarqué.
-Oh, mais j’en suis conscient… Et je ne suis pas venu les mains vides… Murmura Goten.

Ce qui se passa ensuite reste très embrouillé, dans mon esprit. Au moment même où mon ami gueula « MAINTENANT ! », je me précipitai dans la salle… Droit vers le canapé, droit sur Great.
Goten, lui, avait sorti son flingue et visait quelque chose que je n’avais pas eu le temps de voir.

Lorsque je sautai sur Great, hurlant « Kuwabunga ! », le cri de guerre des Tortues Ninja, je vis une expression de totale stupéfaction passer sur son visage. Pas très longtemps, cependant : appuyant une jambe sur son ventre, je lui décochai une droite… Mais il me repoussa avec une facilité déconcertante, et riposta.
-Elle est avec moi… La Maison… Lâcha-t-il, avant de se ruer sur moi…
La tactique ne consistait plus à le neutraliser, mais bien à le retenir : agenouillé par terre, j’essuyais tant bien que mal les coups, et, avant que ma vue ne se brouille, je compris que Goten pointait son flingue sur Personne, qui n’osait pas faire un geste.

Great, jugeant que j’avais reçu mon compte, voulut s’en prendre à François… Mais je lui saisis sa jambe droite et le fit chuter. La scène devint alors beaucoup plus confuse qu’elle ne l’était déjà : pendant qu’il tombait, il avait aggripé l’épaule de François, qui le suivit dans sa chute.
Nous étions alors trois à lutter… Trois à nous disputer le flingue. Sans compter Personne, qui, libéré de la menace, accourait pour secourir son maître…
Puis elle partit. La première balle… Lequel de nous trois avait appuyé sur la gâchette ? Je n’eus pas le temps de comprendre : déjà, un deuxième coup retentit. Et, quelques secondes plus tard, je me prenais un violent coup sur la tempe… Mon cri se mêla à celui de la personne qui venait d’être touchée par le pistolet.
Et, enfin retentit la voix de Goten, quelque part au-dessus de moi…
-NE BOUGEZ PLUS ! C’est… Terminé.

Une main saisit alors la mienne, et me hissa debout : cette main, bien que moite, était chaude et rassurante : c’était celle de François, qui visait le Great. Personne était étendu à quelques mètres : c’était lui, qui avait été touché par les deux balles.
-Il n’est pas mort… Expliqua Goten, d’un air dédaigneux, devant mon air perplexe. En tout cas, notre nouveau Maître, il fait déjà beaucoup moins le fier…
-Tue-moi, si le cœur t’en dit… Rétorqua Great, dans un souffle… Mais tu sais comme moi que jamais plus tu ne sortiras de cette maison, si tu appuies sur la gâchette.
Un sourire odieux se dessina alors sur son visage.
-Oh mais, je ne compte pas te tuer… Du moins pas tout de suite. J’ai respecté notre contrat, il me semble : il y a bien deux âmes prêtes à être sacrifiées, ici… Personne, et notre ami-légume Jérôme, qui nous attend bien sagement derrière la p…
-Personne, cela ne fait aucun doute… Coupa Great. En revanche, Jérôme ne pourra pas être utilisé comme sacrifice… Ajouta-t-il, goguenard.

« Non, non… C’est un cauchemar… »
Craignant le pire, je me dirigeai hors de la salle à manger, et je le vis : il était toujours là, pile à l’endroit où nous l’avions laissé, Goten et moi, à côté de la porte… Mais du sang coulait à flots, s’échappant de sa poitrine. Et c’est là que je compris… Personne n’avait reçu que l’une des deux balles, mais y avait survécu. Jérôme avait reçu la seconde… Et je me trouvais à présent devant son cadavre, sans vie.

Retournant dans la salle à manger, j’essayai d’annoncer la nouvelle à Goten, mais n’y parvins pas… C’est Great qui s’en chargea.
-Votre ami est bel et bien mort…Fit-il, semblant s’amuser du spectacle que nous lui offrions. Mais après tout, un cadavre de plus ou de moins dans cette maison, quelle importance, pour vous ? La Maison, en revanche, se délecte de cette précieuse âme…

Un instant de silence. Ce n’était pas une minute de recueillement… Goten et moi n’étions pas tristes pour Jéjé, nous redoutions ce qui allait suivre…

-Donc, reprit Great… Vous voilà devant un choix… Vous pouvez me tuer, assouvir vos pulsions vengeresses, et errer dans cette maison jusqu’à en devenir fou… Ou bien, l’un de vous…

Non… Je connaissais la deuxième possibilité, évidemment…Je la redoutais depuis plus d’une heure… Non, NON ! Nous n’avions pas fait tout cela… Pour que cela se finisse ainsi… Ma vue se brouilla à nouveau, mais rien à voir avec la douleur : des larmes commençaient à perler le long de mes joues. Des larmes, que je tentais de retenir… Des larmes de colère, de tristesse, de désespoir…
En relevant la tête, je puis apercevoir le visage de Goten : il me souriait… Sans un mot, il glissa le flingue dans ma main et fit un pas en direction de Great.

-NON !
Goten ne se retourna pas vers moi… Il serra les points, et murmura, simplement :
-Il le faut. Et tu le sais.
A présent, je n’avais que faire de ces foutues larmes qui venaient s’écraser contre le sol.
-Pourquoi ?! Pourquoi… Pas… Moi ?
-Gaétan… J’ai fait… Quelque chose. Quelque chose que je ne me pardonnerai jamais, et que tu ne comprendrais pas. Ce n’est pas une question de choix mais une question de devoir. Je dois le faire… Pour moi, autant que pour vous… Fin de la discussion.

Alors il baissa la tête : la discussion était terminée.

Sans un mot, Great alla chercher Laurann et Mathieu, qui avaient été enfermés sous une trappe proche.
Sans un mot, ils passèrent devant Goten, qui ne fit aucun mouvement, en les entendant.
Sans un mot, nous marchâmes d’un pas lent en direction de la Grande Porte. La fin de l’aventure.

Et enfin, dans un grincement sonore, elle s’ouvrit.
Puis elle se referma, après nous avoir laissés passer… Toujours sans un mot.

J’inspirai aussi fort que mes poumons me le permettaient, afin de raviver mon corps… Mais il n’en fut rien. L’air froid de la nuit me glaça totalement.
Goten, en ce moment-même, était en train d’offrir sa vie, son âme, pour nous sauver…
C’est avec cette pensée que nous nous dirigions vers l’immense grille en fer forgé…

« Le brut, bien que, parfois, il ne soit pas beau à entendre, nous rassure, car nous savons que nous ne sommes pas seuls. Le silence, lui, nous fait prendre pleinement conscience de notre solitude, de notre peur.… Il s’agit là du pire cauchemar de l’Homme. »

goten67 goten67
MP
Niveau 10
22 mars 2008 à 22:55:22

Rhah, ça me tue, ça... :(
A la fin, le mot "brut" es en fait "bruit". Faute de frappe. :o))

Bref, enjoy.

Tueur-Floodeur Tueur-Floodeur
MP
Niveau 10
22 mars 2008 à 22:55:54

:ouch: Le ... le ... chapitre :ouch:

  • Voix résonant dans toute les têtes*

Alléluia :ange:

  • Fin de la voix*

... Plein de sang et de mort comme on aime j'espère :sournois:

Tueur-Floodeur Tueur-Floodeur
MP
Niveau 10
22 mars 2008 à 23:10:49

J'ai lu et c'est super :-d

Cogitor6 Cogitor6
MP
Niveau 10
22 mars 2008 à 23:47:14

C'est l'épilogue ? Merci ^^

Tueur-Floodeur Tueur-Floodeur
MP
Niveau 10
23 mars 2008 à 09:28:57

J'en doute , il nous aurait sûrement dit si c'était le dernier chapitre de la fic :p)

The-Robot The-Robot
MP
Niveau 10
23 mars 2008 à 10:23:47

Faudrait que tu passe ton fichier word, ou que quand tu auras finis ton "roman" que tu postes tout les chapitres à la suite :o))

gag_jak gag_jak
MP
Niveau 10
23 mars 2008 à 11:34:43

Chaud le chap :o))
'vais le lire quand j'aurai un peu de temps =p

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