Ca ma rappelle qu'il faudrait peut etre que je commence la sweet
En espérant que vous aimiez ce chapitre qui m'a pris 15 heures de travail !
Chapitre 43 : L’organisation UDP et le général Tykaty
Captain Falcon sortit des sanitaires, un grand sourire aux lèvres. Et il avait de quoi être heureux : Ce n’était pas tous les jours que l’on prenait en flagrant délit ceux qui saccageait depuis des mois les seules toilettes publiques de ce gigantesque astroport. Le pilote avait bien pris soin de ne pas leur faire de mal, mais ne s’était pas gêné pour les humilier. Tout d’abord, il avait commencé par les secouer dans tous les sens et les cogner contre les murs pour les affaiblir afin qu’ils ne puissent plus riposter. Ensuite, il avait utilisé le papier toilette de la cabine, qui était d’une solidité étonnante, pour les immobiliser. Il les avait déjà bâillonnés, pour ne plus entendre leurs gémissements insupportables, puis après leur avoir attaché les mains, il les avait ligotés ensemble par les chevilles et le torse, de sorte qu’ils ne puissent plus se détacher l’un de l’autre. Pour finir, il les avait expédiés sur le sol humide d’un coup de pied énergétique. A présent, ils étaient tout juste capable de remuer mollement sur place, tout en trempant dans le liquide qui jonchait le carrelage. Falcon savait que les nœuds qu’il avait faits étaient solides, et que les jeunes ne risquaient pas de se détacher avant quelques minutes. Pendant ce temps, il avait tout le loisir de prendre une navette pour retourner au Q.G de l’organisation à laquelle il faisait partie, l’UDP.
L’Union de Défense Planétaire, plus communément appelé UDP, était un organisme militaire ayant été crée juste après la chute de Tabbou. Après avoir vaincu ce dernier, les gouvernements du monde entier ont décidé de former une alliance afin de lutter plus rapidement et efficacement contre des dangers de l’ampleur de l’humanoïde. La plupart des nations avaient participé à la création de cette agence, que ce soit en fournissant de l’argent ou des hommes. Sa mise en place avait nécessité de longs mois de dialogues entre les différents peuples, mais depuis peu, elle était parfaitement opérationnelle et était prête à agir n’importe où sur la planète. Car à défaut de créatures surpuissantes mettant l’univers en péril, l’UDP accomplissait divers tâches tels que le maintien de la paix, des missions militaires périlleuses ou encore la protection des civils après une catastrophe naturelle comme des tsunamis ou des éruptions volcaniques. Étant financée par les plus grand états, cette organisation jouissait d’une liberté d’action très élargie et d’une technologie extraordinaire. Désireux d’apporter eux aussi leur soutien à cette association, plusieurs combattants s’y étaient engagés dés sa fondation. Il est possible de mentionner, entre autres, Samus Aran, Fox McCloud, Wolf O’Donnell, et bien sûr, Captain Falcon. Ces guerriers de renom faisaient d’ailleurs partie des meilleurs éléments de l’UDP, et se voyaient confiés des missions de grandes importances. La nomination du pilote pour aller inspecter le Stade Suspendu en était d’ailleurs une preuve flagrante.
Ce dernier avait commencé à s’engager dans le sombre couloir d’une dizaine de mètre de long qui aboutissait sur une porte noire à double battant. Plus il s’en rapprochait, plus un regroupement de voix donnant naissance à un chahut se faisait entendre. Quand il sortit enfin du corridor qui menait aux sanitaires, il atterrit dans un endroit très animé ressemblant à une gare. Des centaines de gens marchait dans une gigantesque salle en forme de dôme, la plupart portaient des valises et était en train de regarder leur montre toutes les dix secondes ou bien avait les yeux fixés sur un écran numérique situé au milieu de la salle et maintenu en l’air par un câble noir fixé au plafond. Sur cette interface était affiché plusieurs noms bizarres tels que « Magnum Lili », que Falcon devina comme étant un nom de vaisseau. Sur la même ligne était affiché des chiffres qui devaient représenter un horaire, ainsi qu’un autre nom étrange « Animeni Sourpoçant », sans doute la destination. L’homme à la combinaison avait identifié cet endroit dés le premier regard : L’astroport de Traxio, l’île où était situé le quartier général de l’UDP. Une fois ses repères pris, il se dirigea vers un des nombreux guichets présents dans la salle, en essayant au passage d’éviter les voyageurs pressés et les hommes d’affaires qui marchaient tout en téléphonant. Une fois parvenu à sa destination, il s’adressa à une guichetière en train de travailler sur un ordinateur et lui demanda :
« Excusez-moi madame, je me présente : Captain Falcon, lieutenant de première classe de l’UDP ! Voici ma carte !
Sur ce, il sortit de sa poche un petit billet enveloppé dans une pochette de plastique. Dessus était présente sa photo, quelques lignes difficilement lisibles de loin, et surtout, un sceau représentant un aigle entouré d’un soleil, symbole de son organisation. La femme tourna les yeux vers lui, visiblement agacée d’être dérangée pendant son travail. Mais une fois qu’elle aperçût la carte, elle sembla se réveiller, elle écarquilla les yeux et bredouilla :
- L’U…UDP ! Ou...Oui, bien sûr ! Je suppose que vous souhaitez prendre une navette spéciale pour aller au Q.G ?
- C’est bien cela ! confirma-t-il. Je reviens d’une mission très importante et il faut que je fasse mon rapport au général au plus vite ! Il est important que je le voie dans les plus brefs délais !
- Comme vous voudrez, je prends contact avec les surveillants de l’entrée immédiatement ! »
Elle pointa à nouveau son regard vers son écran, et tapota rapidement quelques touches de son clavier. Quelques instants après, une voix grave se fit entendre :
« Camil, surveillant de l’entrée de l’UDP ! Que voulez-vous ?
- Un certain Captain Falcon aimerait entrer dans le Q.G ! Dois-je le laisser entrer ?
- Sa carte est-elle en règle ?
- Tout ce qu’il y a de plus authentique monsieur ! Tout y est : Sa photo, la signature du général et le sceau de l’organisation !
- Eh bien faites-le entrer ! Nous envoyons une navette à son intention tout de suite ! Cela fait plusieurs jours qu’il n’a pas donné signe de vie ! Tykaty commençait fortement à s’impatienter ! »
Sur ce, la conversation se stoppa aussitôt. La guichetière s’adressa alors au pilote :
« C’est bon, vous avez reçu l’autorisation ! Je pense que vous connaissez le chemin pour aller jusqu’au port secret, n’est-ce pas ?
- En effet, j’ai également sur moi la clé pour y accéder ! Merci beaucoup madame ! »
Après lui avoir dit au revoir d’un geste de la main, il se remit en marche dans l’astroport, en se faufilant à nouveau au milieu des passants. Après un court trajet, il arriva devant une porte où était il était inscrit « Interdit au public ! ». Il la poussa sans aucune hésitation, et arriva dans une salle aux murs verts où était entreposés des sceaux, des serpillières, des balais, un aspirateur et d’autres objets qui devaient également servir au ménage. Ce n’était toutefois pas le nettoyage qui l’intéressait, mais une seconde porte qui se trouvait sur le côté gauche de la minuscule pièce. Il s’y dirigea, puis sortit une clé de la poche de son pantalon qui moulait ses jambes musclés. Cette clé était dorée, et à son extrémité était gravé le signe de l’UDP, le même qui était présent sur la carte d’identité du pilote. Après avoir tourné l’instrument métallique dans la serrure, le pilote la remit dans sa poche, et attendit. Il n’eut pas à patienter bien longtemps, car peu après, la porte s’ouvrit lentement dans un grincement sourd, qui lui écorcha les oreilles. Il dut d’ailleurs se les boucher durant les quelques secondes que prirent l’ouverture. Une fois ouverte, on pouvait s’apercevoir non seulement qu’elle était bien plus large qu’elle ne laissait paraître à première vue, mais aussi qu’elle était fait de métal très épais. Ces deux particularités étaient certainement dû au fait que cette porte avait pour but ne laisser passer que ceux possédant la bonne clé, et personne d’autre. Falcon s’engouffra donc dans un nouveau couloir obscur, mais qui cette fois se prolongeait en un escalier qui descendait sur plusieurs mètres. Après l’avoir descendu complètement, au terme d’un court instant, il parvenu à une autre porte, mais différente de la première. Cette fois-ci, on pouvait s’apercevoir dés le premier coup d’œil qu’elle était fait d’acier, mais ce n’était pas sa seule particularité : elle possédait un relief représentant une nouvelle fois l’aigle entouré d’un soleil, et au centre de cette gravure, se trouvait une mince fente de la largeur d’une petite carte. Ce qui n’avait rien d’étonnant, étant donné que son but précis était justement de laisser passer une carte. Une fois devant cet obstacle, le pilote fit glisser son papier, celui-ci même qui prouvait son appartenance à l’UDP, dans le trou. Encore quelque secondes après, il y eu un autre crissement insupportable, originaire du barrage de métal qui laissait découvrir un autre lieu : Un quai de gare, semblable à celui que l’on trouve dans les stations de métro, mis à part le fait qu’elle était complètement déserte. Falcon s’avança jusqu’à une ligne jaune qui devait représenter une limite, et patienta, les mains posées sur les hanches. Il resta quelques minutes ainsi, sans rien faire, à réfléchir aux mots qu’il allait employer lorsqu’il allait faire son rapport au général, car il aurait dû revenir à la base il y a longtemps, et tout le monde se demandait sans doute ce qui l’avait retenu. Il allait devoir fournir des explications convaincantes s’il voulait que ses supérieurs croient en son histoire. Après cinq minutes d’attente, un bruit de réacteurs se fit entendre, et quelque chose lui suivit ensuite, un vaisseau bleu marine fonçant à toute allure vers la station. Au fur et à mesure qu’il arrivait devant l’entrée, il ralentissait progressivement, mais entre le moment où le bruit était parvenu aux oreilles de Falcon et l’instant où la navette s’était arrêtée devant lui, il s’était déroulé à peine quelques secondes.
« Ah ! Enfin la voici ! soupira le pilote. Je n’ai plus qu’une hâte maintenant, c’est rentrer faire mon rapport pour prendre un peu de repos ensuite. »
Sur ces mots, il s’avança vers le vaisseau, qui avait six réacteurs à l’arrière, deux grandes ailes mécaniques sur les côtés et pour finir, un aileron sur le dos. Mais il y avait aussi l’éternel logo de l’aigle et du soleil, de coueleur Quand il s’approcha de la porte, l’agent de l’UDP posa la paume de sa main droite sur la vitre transparente. Une faible lumière verte rayonna autour de l’ouverture, qui se déplia aussitôt pour laisser passer le capitaine. Une fois qu’il fut dedans, et qu’il fut assis sur l’unique siège de la cabine, le véhicule aérien rabattit ses portières, exécuta un demi-tour et enclencha ses propulseurs, ce qui le fit démarrer à toute vitesse. Captain Falcon ne fut pas très surpris par l’accélération, car cela n’était pas la première fois qu’il empruntait ce vaisseau.
Le Q.G de l’UDP avait plusieurs entrées, mais pour sa part, c’était celle-ci qu’il utilisait la plupart du temps. Les autres passages étaient tous aussi bien cachés que celui-ci, mais ne se trouvait pas forcément dans un astroport tel que celui-ci. Ils pouvaient se situer au fond d’une grotte, ou bien dans un lieu public tel qu’un hôtel ou un restaurant. Cependant, ils avaient tous un point commun : ils étaient tous protégés par deux portes : une nécessitant la clé de l’UDP, possédée par tous les agents, et une autre, qui requérait la carte de l’agence, comme celle que possédait le lieutenant de l’organisation. L’UDP était une agence gouvernementale, mais nullement secrète : pratiquement tous les habitants de cette planète en avaient connaissance, et les agents étaient respectés partout dans le monde. C’est pour cette raison que les entrées du Q.G peuvent être situées dans des lieux publics, certains citoyens ont parfois envie d’apporter individuellement leur soutien, et autorisent l’UDP à construire un passage secret sous leurs bâtiments. Car la seule façon d’y accéder, c’était par voie souterraine, car il n’existait aucun moyen de s’y rendre lorsqu’on se trouve sur la terre ferme, bien que certaines parties du bâtiment soient visible de l’extérieur. Ajoutez à cela une surveillance sans faille et une technologie de repérage des plus avancée, et vous savez pourquoi personne n’avait jamais réussi à s’introduire dans l’agence.
En se remémorant ses détails qu’il connaissait pourtant parfaitement, Falcon ne vit pas le temps du trajet passé. Quand il prit conscience que le vaisseau s’était arrêté, il se leva de son siège, posa une nouvelle fois sa main sur la portière, qui s’ouvrit aussitôt, puis il sortit de la cabine. L’endroit où il avait atterrit n’avait aucun point commun avec la station où il avait emprunté la navette : Cette fois-ci, il se trouvait dans une espèce de grotte sous-marine où des stalactites pointus comme des couteaux pendaient au plafond. Il y avait également une rivière qui coulait allègrement, entourée par des berges faites de pierres, celle-ci même où le lieutenant de tenait debout. Après observation, il se rendit compte que le véhicule azuré n’était pas seul, car il était en compagnie d’autres engins aériens semblables, qui étaient au nombre de cinq, ainsi que des bateaux de le même couleur, et portant le même signe, celui de l’organisation. Ces navires flottant sur le cours d’eau n’étaient que deux, et ne bougeait pas d’un pouce, malgré le courant, ils restaient immobiles.
Après avoir fait un rapide repérage des lieux, Captain Falcon s’élança dans un petit tunnel qui se trouvait contre la paroi de rochers, qui se situait en face de lui. Le passage faisait tout juste deux mètres de haut, ce qui lui laissait tout juste assez de place pour y circuler. Mais à vrai dire, il en avait plus qu’assez de marcher, le trajet des toilettes de l’astroport jusqu’à ce souterrain représentait tout de même une sacrée trotte, et avec ce qu’il avait enduré ces derniers jours, son seul souhait était de se détendre un peu, après avoir fait son rapport au général, bien entendu. Il passa d’ailleurs les quelques minutes que prirent le chemin à entretenir sa rage contre Bellum, et lui accablait même des fautes dont il n’était pas coupable, comme le fait que des ampoules commençaient à apparaître sur ses pieds. Au début, la hauteur du tunnel restait invariable, mais au fur et à mesure de sa progression, il commença à s’élargir de plus en plus, tel un entonnoir. En peu de temps Après un quart d’heure, il parvenu enfin à sa destination finale : Un autre portail de fer, qui représentait l’entrée de l’UDP. Contrairement au premier, celui-ci ne possédait pas qu’une seule petit gravure comme signe de relief, mais bel et bien tout un arsenal de symboles et de signes étranges qui recouvrait la totalité des dix mètres de haut du barrage d’acier. À la vue de cet énorme édifice, signe qu’il était enfin arrivé au quartier général, le pilote poussa un énorme cri de joie, mais il fut aussitôt ramené à la réalité par une forte voix qui résonna dans toute la salle souterraine :
« Qui ose pénétrer ainsi dans le domaine des dieux ? Fournissez votre nom ainsi qu’une explication valable sur le champ où vous serez anéanti !
Cet hurlement, amplifié par l’écho, avait fait sursauter le lieutenant à tel point que lui aussi avait poussé un petit cri, mais cela ne l’effraya que sur le moment, car il lança aussitôt :
- Camil ! Tu m’as fait peur espèce d’abruti ! Surtout que c’est pas trop le jour pour m’énerver ! Je viens de passer des moments difficiles alors j’aimerais que tu te dispenses de tes farces inutiles et pas drôle !
- Détends-toi un peu ! Tu crois que c’est drôle de rester tous les jours dans une cabine à surveiller cinq entrées par jour ?
- Pas forcément, mais je pense que l’on peut rendre cette tâche plus agréable quand on passe son temps à lire, à mater des vidéos ou jouer à des jeux en ligne sur un ordinateur qui est censé être réservé aux données de l’agence !
- Euh…Oui ! Bon…Changeons de sujet ! Je suppose que tu souhaites rentrer ?
- Nan ! Il faut que Tykaty vienne me voir tout de suite pour que je lui présente mon numéro de majorette !
- Je me disais aussi ! Mais pour entrer, il faut le mot de passe !
- Mot de passe, mot de passe ! Moi personnellement j’appelle ça un poème !
- Si tu veux, alors récites-le-moi avec le ton si tu veux entrer ! Et n’oublie pas les gestes ! Très important pour donner bonne impression au public !
- Toi il faut que je pense à te dénoncer au général un de ces quatre ! Mais bon, comme j’ai pas le choix ! »
Il prit une grande inspiration, et récita d’une traite :
« Par la puissance de la paix, je jure d’empêcher la guerre d’éclater sur cette planète !
Par la force de l’harmonie, je jure de faire mon possible pour qu’une union constante règne entre les pays !
Moi, Captain Falcon, je jure allégeance à l’UDP ! »
« Pas trop mal, maugréa le dénommé Camil, bonne connaissance des vers, mais pas assez vivant ! Pas assez de ton ni de mouvements ! Je te mets treize sur vingt !
- C’est tout ! protesta le lieutenant. Je l’ai récité sans hésiter une seule fois !
- Désolé, mais je mets la note en fonction du meilleur résultat, par comparaison ! Tu devrais faire comme Xiliax, lui c’est un comédien né !
- Le jour où je prendrai exemple sur lui, toi tu seras promu au rang de général !
- C’est pas gentil ça, j’irai te balancer dés que je le verrai ! Et au fait, t’as pas oublié une petite partie du mot de passe ?
- Tu y tiens vraiment, hein ? Mais bon, si c’est si important pour toi : « Et gloire à Camil, surveillant incontesté de l’entrée de l’agence ! »
- Tu t’es trompé ! C’est « surveillant merveilleux » ! Mais je vais être sympa, comme Tykaty veut te voir très vite, je te laisse entrer pour cette fois ! »
La fin de cette phrase signala également l’ouverture de la porte, dans un bruit plus léger et plus supportable cette fois, le gigantesque barrage s’ouvrit, ses deux parties se rabattant lentement vers l’intérieur. Captain Falcon s’engouffra dans l’entrée, heureux d’être enfin de retour au quartier général, qui était désormais son nouveau foyer en quelques sorte.
Camil, le surveillant, fut l’un des premiers engagé dans cette agence. Mais ses qualités guerrières limitées et son sens de l’humour parfois un peu agaçant ont fait que les dirigeants lui ont préféré une place de gardien. La dernière phrase du mot de passe qu’avait récité le pilote, une sorte d’hommage à Camil, faisait véritablement partie du mot de passe. En effet, pour laisser entrer quelqu’un, ces quelques phrases devait être récitée intégralement, sans exception, le règlement était très stricte là-dessus.
L’endroit où arriva le pilote n’était pas digne d’un telle protection déployée, car la seule choses qui s’y trouvait était un simple ascenseur, assez banal, au milieu des rochers. Il appuya sur l’unique bouton qui se trouvait à côté, sur lequel était inscrite une flèche montant, puis l’ascenseur s’ouvrit. Et c’est seulement maintenant que la puissance technologique de l’UDP montrait enfin son vrai visage : La cabine faisait davantage penser au tableau de commande d’un vaisseau spatial qu’une simple machine d’ascension. Il y avait des dizaines de boutons de toutes les couleurs plaqués contre des murs immaculés aussi brillants que des diamants. Mais l’élément qui n’aurait pas dû se trouver dans un ascenseur commun, c’était une grande interface, également collée contre les parois du compartiment. En dessous était également fixé un petit micro, c’est vers ceci qu’il se dirigea en premier, par chance, celui-ci se situait juste au niveau de sa bouche, il s’empressa alors de parler dedans :
« Ici Captain Falcon, lieutenant de première classe de l’UDP, je demande à être mis en contact avec Tykaty, le général de l’organisation !
- Vous allez être mis en communication avec lui dans les plus brefs délais ! » répondit une voix mécanique qui semblait sortir de l’écran.
Après seulement une dizaine de seconde, une voix grave se fit entendre à travers l’interphone :
« Ici Tykaty, général suprême de l’UDP ! Je vous écoute Captain Falcon !
- Mon général, je suis enfin de retour ! Vous m’aviez envoyé pour aller inspecter le Stade Suspendu, où avaient été vu pour la dernière fois plusieurs combattants ! J’ai eu plusieurs retardements, mais je suis enfin de retour, prêt à vous faire mon rapport !
- Très bien, je vous attendais avec impatience ! Vous pouvez monter à mon étage immédiatement ! »
La voix se tut aussitôt, Falcon, après cette brève discussion, décida d’aller appuyer sur le bouton situé le plus en hauteur de tous, qui était de couleur or. Quand il l’eut pressé, la porte de l’ascenseur se referma, puis commença à s’élever. L’ascension dura tout de même presque une minute, car pour atteindre l’étage du général, qui était situé tout en haut du bâtiment, la cabine était obligée de traverser les trente étages que comptait le quartier général. Quand la machine s’arrêta, elle émit une petite sonnerie, qui fut suivie par l’ouverture des deux battants d’acier. Le couloir qui s’offrit alors devant les yeux du pilote n’était pas très grand, mais qui resplendissait tout de même d’importance, étant donné que sa seule issue était une porte se situant à quelques mètres de lui. Il s’y dirigea lentement, légèrement stressé de rencontrer le général, qu’il n’avait vu qu’une fois depuis qu’il s’était engagé à l’UDP. Ce n’était pas tous les jours que l’on voyait l’homme qui dirigeait l’organisation militaire la plus puissante de la planète. Alors que de grosses goutes de sueur coulaient sur son visage, il toqua à la porte. S’en suivit la même voix grave que celle qui lui avait parlé dans l’ascenseur, temps qui paraissait à présent extrêmement lointain au pilote à présent :
« Entre Falcon, je t’attendais ! »
Le lieutenant poussa la poignée, et se retrouva enfin face à face avec Tykaty, et même sans le connaître, on pouvait deviner sur le champ qu’il était un grand combattant : Homme dans la quarantaine, il possédait une musculature généreuse, encore plus que celle de Falcon, qui s’accordait parfaitement avec son visage de guerrier et ses cheveux blonds qui lui arrivaient à peine aux oreilles. Une grande cicatrice partait du dessus de son œil gauche et se terminait au milieu de la joue. Il portait un bandeau sombre par-dessus cet œil, certainement pour cacher une ancienne blessure. Son accoutrement était composé d’une veste noire en cuir entrouverte qui laissait entrevoir un T-shirt blanc, ce qui aboutissait à un style vestimentaire assez décontracté pour un général. Mais le plus impressionnant chez lui, c’était son bras droit, qui était en fait un bras bionique ! Sa veste en cachait une bonne partie, mais Falcon pouvait tout de même distinguer sa main d’acier, le rendant encore plus intimidant. Étant assis sur une chaise devant un bureau, le pilote ne pouvait pas distinguer le bas de son corps, mais si quelqu’un s’était trouvé derrière lui, il aurait pu voir qu’il portait un jean bleu, qu’il tenait serré par une ceinture où était accroché plusieurs armes comme des grenades, des pistolets, ou encore un fourreau dans lequel était planté une épée. Pour ce qui était de la pièce en elle-même, elle était très rustique : La seule chose qui s’y trouvait était le bureau sous lequel étaient cachées les jambes de Tykaty, mais il était impeccablement organisé. L’ordinateur ainsi que tout ce qui allait avec tel que le clavier, ainsi qu’un micro, était parfaitement rangé sur sa gauche. Le côté droit était occupé par une pile de papier, qu’il semblait en train de remplir en ce moment même. Un seul élément de décor était présent, un grand cadre qui occupait presque tout le mur de fond, dans lequel était présent une peinture, qui semblait représenter une sorte de fête dans un parc, où des dizaines de personnes étaient rassemblées. Des enfants s’amusaient en faisant voler des cerfs-volants, les adultes discutaient tranquillement, assis sur des couvertures, ce paysage était un parfait exemple de paix et d’harmonie. L’auteur devait certainement être très talentueux, car l’œuvre était très réaliste, à tel point, qu’on aurait pu la confondre avec une photo.
Quand il vit Falcon entrer dans son bureau, le général leva son unique œil encore valide sur lui, comme pour l’inspecter et le sonder, ce qui fit monter encore plus le stress du capitaine. Mais cet examen visuel ne dura que quelques secondes, car Tykaty s’empressa de demander au lieutenant :
« Falcon ! Te voilà enfin ! Explique-moi donc ce qui t’as retenu ! La mission que je t’ai confiée n’était pourtant pas très compliquée ! Aurais-tu rencontré un obstacle imprévu ?
- Ça pour un obstacle, c’en était un de taille ! se défendit le pilote. Pour vous dire la vérité, j’ai une sacrée veine de me trouvé ici devant vous, en ce moment même ! Je n’avais jamais rencontré un ennemi aussi puissant que celui-ci ! Si Lucario et ses amis ne m’avaient pas délivré, je serais certainement encore prisonnier à l’heure qu’il…
- Calme-toi s’il te plaît ! L’interrompit le général dans un grand cri. Je me doute bien que tu as une bonne raison d’avoir été retardé, mais tu vas m’expliquer toute ton histoire calmement, sans t’énerver comme tu viens de le faire !
Falcon se calma aussitôt, cloué sur place. Et il se rendit compte qu’il avait effectivement employé un ton trop insolent pour parler à son supérieur. Le général avait une grande autorité naturelle dans sa voix, et lorsqu’il parlait comme ça, personne n’aurait eu l’idée de le contredire. Son interlocuteur respira profondément, pour se détendre et apaiser la colère qui brûlait dans son cœur.
- Bon, je vois que tu as repris le contrôle de tes émotions, maintenant, je t’écoute, raconte-moi tout ce qui t’es arrivé, et n’oublie aucun détail, car ils peuvent tous avoir de l’importance. »
Le lieutenant commença alors à narrer son épopée : Il commença par raconter de quel façon il était arrivé au Stade Suspendu, puis fini par les informations que leur avait délivré Siwan, ainsi que sa téléportation dans l’astroport. Il omit volontairement de rapporter un petit épisode : Le règlement de compte qu’il avait eu avec les deux vandales, qui n’aurait sans doute pas beaucoup plus à Tykaty. Ce dernier, qui fut attentif tout au long de l’histoire, posa ses deux mains sur son bureau et se leva brusquement. Lorsqu’il était debout, les muscles saillants de sa poitrine et de ses bras étaient encore plus mis en valeur. Associé à sa taille qui atteignait pratiquement deux mètres de haut, il avait l’air d’un véritable colosse.
« Si tout ce que tu as raconté est vrai, il va falloir prendre des mesures essentiels pour contrer ce Bellum ! De plus, il est accompagné de Tabbou, cela va donc être la première grande intervention de l’UDP !
Il avait prononcé cette phrase avec colère, bien évidemment, mais aussi avec un ton d’excitation. Jusqu’ici, son agence n’avait pas encore pu faire ses véritables preuves et prouvée que tout l’argent dépensé dans les installations technologiques était des investissements correctement utilisé. S’ils arrivaient à contrer Bellum et à sauver la planète, il était certain que le financement de leur équipement serait supérieur, et donc qu’il pourrait devenir bien plus efficace.
- Il y a tout de même un problème de taille, nous n’avons aucune idée de ce que sera sa prochaine cible. Nous ne savons même pas s’il est déjà parvenu à l’île du Lézard, ni même où son tes amis.
- Pour cela je leur fais entièrement confiance, je suis certain qu’ils arriveront à l’empêcher de ressusciter son ancien bras droit, Enzoul !
- Île du Lézard, Enzoul, Max, il est impératif que nous fassions davantage de recherche sur tous ces noms, car nous n’avons que quelques bribes d’informations sur eux !
Il était à présent de l’autre côté de son bureau, en train de faire les cent pas devant le pilote, qui l’observait sans parler.
- Je n’ai pas le choix, décida Tykaty, je vais devoir mobiliser l’agence entière pour faire des recherches, ainsi que pour préparer des mesures de défense !
- Je suis d’accord avec vous, monsieur ! confirma Falcon. Mais ne vous en faites pas, si nous mobilisons toutes nos forces, nous pourrons vaincre Bellum sans peine !
- J’espère que tu as raison ! soupira le général.
Il s’arrêta de marcher, puis posa sa main gauche sur son menton, signe d’une intense réflexion.
- Bon, je vais réfléchir aux comportements à adopter face aux actions de Bellum, car nous n’aurons pas le droit à l’erreur ! Si nous tombons dans ne serait-ce qu’un seul de ses pièges, cela pourrait nous coûter la victoire !
Il pointa ensuite son unique œil vers le pilote, et lui dit :
- Quand à toi, je pense que tu as assez donné de ta personne aujourd’hui, tu peux aller te reposer.
- Merci général ! répondit-il avec un grand sourire. Du repos, c’est la seule chose dont j’ai besoin après les événements de ces derniers jours ! »
Il se retourna et s’apprêta à sortir de la pièce, quand la voix de son supérieur lui parvenu :
« Au fait, une dernière chose…
Falcon s’arrêta, puis tourna la tête, afin d’écouter les dernières paroles de Tykaty :
- Il y a à peine quelques minutes, j’ai reçu un message de l’astroport ! Apparemment, deux jeunes hommes se seraient plaints d’un certain homme musclé avec un déguisement de pilote qui les auraient sauvagement agressés sans raison dans les toilettes. Saurais-tu quelque chose sur cet accident ?
- Pas le moins du monde ! répondit-il avec un sourire espiègle. Je suis désolé de ne pas pouvoir vous aider à retrouver le coupable !
Cette remarque réussit à arracher un léger sourire à Tykaty.
- Fais attention ! Tu ressembles à Xiliax lorsque tu es insolent et rebelle de la sorte !
- Si même le général se met à nous insulter, où va le monde ?
Cette fois-ci, il parvint même à le faire rire. Tout compte fait, Falcon ne trouvait pas le général si terrifiant, il pouvait même être très drôle, du moment qu’on le respectait.
- Tu as raison, ce que je t’ai dit n’était pas du tout aimable ! Allez, file te reposer !
Le lieutenant ne se fit pas prier, il salua Tykaty, puis sortit de la salle. Dés qu’il fut parti, le colosse perdit immédiatement son sourire, alla se rasseoir sur sa chaise, mais ne se préoccupa plus de ses papiers. À la place, il prit son ordinateur, puis tapota quelques touches sur son clavier. Il était en train d’éplucher tout les dossiers de son agence qui contenant des renseignements sur Tabbou. Il avait impérativement besoin de s’informer au maximum sur cet ennemi, car il était de retour, accompagné par Bellum, qui représentait une menace encore plus grande. Après avoir ouvert les documents les plus importants, il maugréa quelques mots dans le micro :
« Ordinateur ?
- Que pouvons-faire pour vous, général ?
- Avertissez Xiliax que je souhaite le voir de toute urgence ! L’agence va entrer en alerte X ! »
À suivre…dans le chapitre 44 : Le commandant rebelle et l’histoire d’un général
Surtout dites-le moi si les descriptions sont trop lourdes
Au fait, j'ai mis une petite référence dans ce chapitre ( Camil en caméo ne compte pas )
Sauriez-vous la retrouvez !
C'est vraiment super
J'suis préssé de voir de la baston
Bon chapitre j'adore bien long comme on aime
La référence c'était magnum lili non ?
super chapitre continu comme ça mais par contre wolf et censé etre un méchant non? alors pourquoi il voudrais aider l'UDP?
Super chapitre comme d'habitude ! Moi être mystérieux!
suitesuite
On dit pas suite on dit sweet non mais oh
Every Big
Il est géant ce chapitre et j adore mon perso par contre les cheveux j avais dis brun
Et je pense que la référence est que le mot de passe de l'UDF et dans le même type que la description de Petoline
Ou que le nom du chapitre est comme sur la fic de Lilian mais perso je n aime pas se genre de titre
Tykaty tu vas mourrir pour avoir insulter ce genre de titre
"Quand il s’approcha de la porte, l’agent de l’UDP posa la paume de sa main droite sur la vitre transparente."
Comment Falcon peut-il poser sa paume sur la vitre sachant qu'il porte des gants ?
Il pose la paume de sa main ganté
je vois pas le probleme