Et pis pour pas me perdre je lirais le prochain chapitre (s´il arrive un jour ) avec à côté de moi une boussole et une carte de Fhevyut que je trouverais je sais pas où :na:

J´suis sur qu´il la paumé son chapitre Malade prend a gauche, il est à gauche ton chapitre.

non, il en haut du dossier littérature dans MEs Document pask il est sous le nom de AAA-Legend of Zelda: L´anneau de l´Ermite

N´empêche, je pourrais vous faire une carte des royaumes avoisinant.

Ouais une carte, une carte je veux une carte

moi aussi je veux une carte je serais même prés à te l´échanger contre Ma Corde.
Et si jamais tu perd un chapitre, n´oublie pas qu´il est forcément à droite, ou alors c´est que tu l´as pas encore écrit

• prend vite la corde*
• brule la corde*
• donne une carte de disney land*
• fou le camp en vitesse*

Merci du conseil, mais si j´égare un chapitre j´irais tout droit

Les chevilles qui gonflent, qui gonflent...
^^

http://up.mezimages.com/u/up/06/867787LZ_AdE-Carte2.jpg

Voili, voilou, une belle carte tout propre! Chialez pas, ca m´a prit ien du temps et tout mon talent d´artiste... et aussi ce merdique de logiciel Paint pour la faire, alors je l´uptdaterai au fur et a mseure qu´on verra autre chose, bande d´impatient!

(Au fait, les points cardinaux sot comme sur tout les cartes, pas besoin de le préciser, je crois)

Mouais c´est pas mal mais peux faire mieux
Merci quand même de t´étre donner la peine de la faire.

Mais ya pas de quoi, voyons *dent qui grince sarcastiquement*

maitenant après la carte qui n´est pas mal d´ailleur il nous faut la suite

bientôt, bientôt

lol, pas mal ta carte ^^.... *Tiens Malade13* Benmojo ! je te le tiens !

Chapitre 25 : L’arche et la grotte

Vokof couraient parfois à quatre pattes, parfois debout. Il longeait la rivière, relevant les traces des Yrnikaux : l’empreinte des haltes du radeau, dans le sable, de petits feu éteints, de petites plantes aquatiques flottant sur l’eau, probablement arrachées au passage des monstres. Il continuait inlassablement la poursuite, sans trêve, espérant ainsi les rattraper avant qu’ils n’arrivent à leur destination ou qu’ils fassent du mal au prince Lewis. Après deux jours et demi de course, il aperçu au loin une gigantesque arche de pierre s’élevant au dessus de la rivière. Lorsque l’homme-tigre arriva enfin à proximité de la structure, le soleil se couchait déjà. Il vit des torches s’allumer le long du demi-cercle de roche, ainsi qu’au pied Est de celui-ci, illuminant un petit radeau. Il s’immergea dans l’eau afin de se rendre moins visible. Seul ses narines et ses yeux dépassait du liquide. Si Lewis était ici, il comptait bien le récupérer. Sur les parois de l’arche, de petites cavités étaient creusés. C’était apparemment des fenêtres, derrière lesquelles des escaliers montaient, et toute l’arche semblait être une forteresse à l’allure étrange. La vision nocturne du félin s’activa, révélant plusieurs Yrnikaux faisant des rondes autour des bases de la construction naturelle, derrière les fenêtre, près du radeau, sur le sommet de la masse de pierre. Au niveau de la rivière, un pont de corde branlant reliait les deux piliers.

Vokof nagea silencieusement vers le passerelle, et lorsqu’il se retrouva sous lui, il tendit les bras pour s’accrocher à une planche. Il s’apprêtait, tout en restant discret, à monter sur le pont et à investiguer le gros bâtiment. Mais quelque chose perturba les plan de l’homme-animal.

Le pied d’un vieil Yrnikal, nommé Qrojk, rencontra les doigts poilus du fauve. La créature, intrigué, se retourna vers l’amont de la rivière, scrutant le sol et l’eau, mais ne perçut rien. Il fallait dire que c’était un vieux guerrier, il boitait, il ne voyait plus très bien et il avait perdu son bras muni d’une lame lors d’un combat contre un chef de tribu. Il était maintenant le chef de cette tribu, comme la tradition le voulait, mais plus jamais il ne combattrait. Pourtant, quand le puissant Chaman, chef suprême de toutes les tribus d’Yrnikaux, demanda à ses semblables d’arrêter de se battre entre eux pour se rallier à une cause commune, son statut de chef fut négligé, et avec les lourdes pertes infligées à sa tribu sur les terres de Fhevyut, il était forcé de servir de simple patrouilleur. Et il fallait que ce soit le vénérable Qrojk qui tombe sur le Héros du désert, le sauveur de Fhevyut. En fait, il ne rencontra que les pattes postérieures du tigre, qui le projetèrent dans l’eau glacial. Il ne hurla même pas, sa gorge trop endommagée pour donner l’alerte.

Vokof s’était donné une poussée suffisante pour parvenir de l’autre côté de la petite passerelle. Il avait pu renverser le patrouilleur, mais un autre monstre surgit d’une porte et fonça sur lui en criant.
« C’est commencé! » se dit Vokof.
Il faucha d’un coup de griffe le frêle combattant ennemi et pénétra dans la partie Est, plus susceptible d’emprisonner Lewis, vu l’emplacement du radeau. Il fit le tour d’un petit corridor circulaire et identifia deux issues : Un trou creusé à même le mur menant au semblant de port, où était amarré le radeau, et un escalier en colimaçon montant dans les hauteur de l’arche. Après avoir démembré un couple d’Yrnikaux qui montait la garde près de l’embarcation, il monta à toute vitesse, tête baissée, renversant maints ennemis. Arrivé en haut, Vokof ragea lorsqu’il vit une cellule vide, encastrée dans l’axe de l’escalier. Il prit le seul chemin possible, soit le pont de pierre formant l’arche qui reliait les deux piliers. Plusieurs fenêtres étaient creusées dans les parois, et il hurla toute sa fureur en apercevant, du côté Ouest, une rangée de radeaux. Le premier de la file était poussé à la rivière par deux Yrnikaux, et sur lui se trouvait, bâillonné et ligoté, le petit prince de Fhevyut.
-Vous ne partirez pas comme ça, hurla le tigre de nouveau. Il redescendit par le côté Ouest, mais le gros des forces Yrnikales embarquait sur les radeaux restants ou allait combattre Vokof. Il eut plus de misère à les défaire, car leurs lames effilées le frappant consécutivement rendait l’esquive plus difficile. Aussi, lorsqu’il parvint à se frayer un chemin jusqu’à la rivière, une de ses pattes antérieures était couverte de plaies. Le dernier radeau à porté venait à peine de prendre l’eau, l’homme-tigre décida donc d’en prendre possession. D’un bon prodigieux, il atterrit avec grâce sur l’embarcation de bois, puis noya avec une facilité déconcertante les Yrnikaux. Il récupéra leurs dépouilles, puis battit des jambes frénétiquement, donnant de la vitesse à la barque.

Avant de rattraper les autres forces navales Yrnikales, Vokof désirait panser ses blessures, car il ne pourrait pas combattre dans cet état. Il retira la chair parcheminée des créatures et s’en servit comme d’un bandage. Il dut même, pour tromper sa faim, ronger les os de ses ennemis, non pas sans dégoût. Dans sa tête, les pensées du chat le félicitèrent de son exploit, et Vokof fut rassuré de ne pas être seul dans cette aventure. Il tenta de s’endormir, son compagnon spirituel lui garantissant qu’il guetterait les Yrnikaux, mais il ne parvint pas à fermer les yeux.

***

Plus tôt, le royaume du défunt Rosular était plongé dans un chaos silencieux. Elyane aurait bien fait évacuer la ville, mais ce n’était plus possible. La neige était rouge, recouverte de corps séparés de leur tête, d’amoncellement de chair en putréfaction et de petits enfants figés dans de la glace luisant d’un éclat violet malsain. Les survivants ne s’étaient pas fait prier pour déguerpir au plus vite. La jeune femme aurait voulu leur offrir une sépulture décente à tous, mais elle ne trouva que la force de faire brûler les cadavres, et elle tenta même de mettre le feu à la citadelle, mais c’était probablement perdu d’avance, la magie du Spectre trop grande. Elle couru, se fondant dans l’ombre des maisons abandonnées, jusqu’à un petit hangar. À l’intérieur, une poignée chiens attelés à un traîneau restait silencieux, ressentant le danger.
-Allez, on s’en va, chuchota Elyane, j’ai besoin de tous vos effort, cette fois.
Les chiens ne se firent pas prier : aussitôt leur maîtresse assise dans le véhicule, ils partirent dans une course silencieuse, laissant deux ligne grande lignes et de petits empreintes derrière eux.
-Nous allons devoir nous diriger vers la rivière! YAH!
Elle fit claquer les rênes, encourageant les chiens à aller plus vite. Il faisait nuit lorsqu’elle arriva enfin aux abords du cours d’eau. Elle la remonta vers le Sud encore un moment, puis, quand les bêtes furent épuisées, elle arrêta sa course folle. Pourtant, elle ne ressentait aucune fatigue, aucune faim. Elle ne ressentait que peur, colère et tristesse. Pendant que les animaux se reposaient, elle en profita pour se baigner dans la rivière. Malgré le froid qu’occasionnait la nuit et sa nudité, elle était habituée à cette température et n’en sortit que plus revigorée. Refusant d’allumer un feu, par peur d’être détectée, elle décida de courir dans la neige, ce qui la réchaufferait. Elyane put repartir dès que les chiens aient reprit leurs forces.

Quelques jours plus tard, elle avait déjà couper à travers le coude que décrivait la rivière. Elle ne devait pas perdre de temps, même si elle devait négliger quelques points de repère. Lorsque la princesse blonde, après un long trajet dans les plaines glacées, rejoint enfin l’autre bras du cours d’eau, elle le vit aussitôt disparaître dans une grotte rocailleuse au sol trop accidenté pour que le traîneau puisse y circuler.
-Je suis désolé, mais c’est ici qu’on se sépare, dit Elyane en détachant les chiens de l’attelage, Allez, filez et ne vous faites pas prendre par le Spectre!
Les chiens la regardèrent d’un air interrogatif, puis, encouragés de vigoureux signes de mains, ils partirent sans se retourner. Ensuite, la jeune femme entra avec hésitation dans la grosse grotte.

***

L’abordage du premier radeau fut facile. Vokof tua ses quatre occupants rapidement, puis sauta sur le prochain (les radeaux étant très rapprochés l’un de l’autre). Le nombre d’Yrnikal sur chaque embarcation augmentait au fur et à mesure qu’il progressait vers le radeau de tête, où était retenu Lewis. À un moment, ils étaient si nombreux que Vokof dut les ignorer et sauter de radeau en radeau le plus vite possible. Rendu au dernier, il vit que celui sur lequel était embarqué le prince était beaucoup plus loin, car il n’y avait que deux Yrnikaux, ramant frénétiquement. À cause de l’excès d’ennemis derrière lui, l’homme-tigre dut sauter à l’eau et nager vers le garçon de six ans. Les yeux fermer pour ne pas recevoir d’eau, il finit par percuter le petit bateau, mais lorsqu’il ouvrit les yeux, il n’aperçut que les deux Yrnikaux s’enfuyant dans une caverne sombre. La rivière s’enfonçant dans celle-ci, Vokof pensa les rejoindre plus rapidement en nageant, mais c’est là qu’il fit une erreur : en pénétrant dans la grotte, la rivière se transformait en cascade, et les contusions du tigre ne firent qu’augmenter lorsqu’il plongea dans la petite chute. Il se hissa ensuite sur la rive et s’affala sur le sol. Il respira profondément, puis tendit l’oreille. Les légers pas pressés des Yrnikaux se firent plus distant. Puis le son d’une corde qui se détend, automatiquement identifiable comme celle d’un arc, se fit entendre, suivit du son que produit le corps d’un Yrnikal qui tombe. Non, définitivement, c’était plutôt le bruit de deux de ces monstres qui tombent simultanément. Pourtant, l’arc n’avait été utilisé qu’une seule fois, son ouïe développée l’avait perçu. Puis il entendit la voix de Lewis.
-T’es qui, toi? Demanda-t-il, affolé, à quelqu’un qui devait être l’archer inconnu.
-N’ai pas peur, je suis ton amie.
Une voix féminine se voulait rassurante, mais le prince était prudent, et il répliqua bravement.
-Je n’ai pas le droit de parler aux étrangers!
-Même s’ils viennent de te sauver la vie et que tu te retrouve seul dans une grotte sombre remplie de monstres?
Lewis émit un petit son qu’il faisait toujours lorsque sa logique était mise en échec. Vokof se résigna à se lever et à aller retrouver la seul chose qui donnait maintenant un sens à son existence.

***

« Génial! Derrière, j’ai un Spectre mégalo qui a tué mon père, et devant, j’ai un gamin têtu et ingrat, par dessus le marché. »
Pour Elyane, s’en était trop. Elle voulait bien aider ce pauvre enfant, mais il fallait qu’il coopère! Lorsqu’il semblât se résigner à sa volonté, elle ne put rien ajouter, car un tigre bipède avançait derrière le gamin.
-Attention! cria-t-elle en tira une flèche en direction du crâne du nouveau venu.
Le prince poussa un cri aigu, voyant son héros agressé, et alla se réfugier avec lui. Heureusement, Vokof avait évité la flèche de justesse. Ne croyant pas que l’archère blonde soit méchante, il montra ses paumes en signe de paix. Elle baissa légèrement son arc, mais ses yeux noirs restaient fixés avec méfiance sur le tigre.
-Qui êtes-vous? lancèrent les deux en même temps.
-Je suis Vokof, répliqua-t-il en premier, et vous?
-En quoi ça vous regarde, espèce de… d’hybride?
-Sois polie! D’abord, toi t’es qu’une fille, nah! Y’a que Jane qu’a le droit d’tirer à l’arc si bien, pasqu’elle c’est ma sœur!
-Lewis, un peu de respect, les femmes sont aussi importantes que les hommes, ne sois pas si insultant.
-Mais c’est elle qui t’as traité de… de chose-bide, là, en premier! répliqua le prince.
-Je ne veux pas paraître indiscrète, mais vous pouvez me dire ce que vous faites ici?
-C’est une longue histoire… mais je vous retourne la question.
-Je fuis le danger… mais ça ne vous concerne pas, alors passez votre chemin, je dois aller au Sud, moi!
-Ça tombe bien, nous aussi.
-Et bien je compte bien m’y rendre seule, alors gardez vos distances.
Elyane les ignora et se dirigea vers la petite chute, ayant l’intention d’escalader la paroi. Seulement, un grand rocher bloquait presque entièrement le passage. L’obstacle fermait progressivement l’issue, comme les phases lunaires se succédant rapidement. La jeune femme ne se fit pas prier, elle sauta sur le mur et le grimpa avec empressement, mais lorsqu’elle leva la tête, elle vit un Yrnikal lui sourire narquoisement, menaçant d’abattre sa lame sur elle. Elyane lâcha précipitamment la paroi et put ainsi prendre son arc et éliminer la bête. Seulement, les autres, cachés par la grosse pierre, continuaient de la faire rouler. D’autre Yrnikaux s’assuraient que personne ne sorte de la grotte, et l’ascension rendait la princesse vulnérable. Elle ne pouvait pas sortir par là. Elle était prise avec le tigre et le petit geignard. Elle retourna près d’eux d’un ton las.
-Les Yrnikaux, ils ont bloqué l’accès.
-Vous connaissez ses monstres?
-Bien sûr, ils sont légions aux abords de notre royaume, au Nord. Le soleil se lèvera dans quelques heures à peine, mais nous avons le temps de camper.
-Nous? Il me semblait que vous répugniez presque à employer ce pronom, il y a quelques minutes?
-Nous n’avons pas le choix de coopérer, vous le savez. Je propose de prendre le premier tour de garde. Lewis, il y a des couvertures, dans mon sac, mais fait attention, il y a aussi des pièges à petits effrontés dedans.
Le prince allait protester contre ce sarcasme, mais Vokof lui intima le silence. Les deux dormirent côte à côte. Lewis ne pensait qu’à retrouver sa famille. L’homme-tigre, lui, se dit qu’il n’avait jamais rencontré de plus belles femmes depuis sa naissance. Il s’endormit, heureux pour la première fois depuis l’enlèvement de Lewis.

trés bien comme d´habitude =)
j´ai relevé un oubli de mot que tu a fais mais rien de grave quand même ^^
"une poignée chiens attelés " c´est vers le début du second paragraphe

où est l´erreur là dedans

ah... manque le "de", j´avais pas vu désolé

je te pardonne

j´ai relu le debut de ta fic et je l´ai comparé au dernier chapitre posté..... conclusion : progrés (je mis connais pas plus que ça mais ça se sent dans la lecture) vraiment exelent les chapitres... j´ai remarque aussi que tu savais faire en sorte de garder le suspence ! (oui, tu as compris.... a quand la suite? :D, je dis ça car j´espere que le prince va se montrer désagréable avec Eliane ^^

Elyane avec un "y", petit hérétique

Merci des commentaires, je vous aime, et n´oublié pas de faire le "600 mess" ou "31 pageS", j´aime ca