Nouvelle page, nouveau chapitre et la fin de mon bannissement est dans quelques heures tout aux plus

Chapitre 23 : Craintes confirmées

-Je suis un incapable! Quel irresponsable je fais! Je suis un crétin! Un crétin!
Le roi de Fhevyut était en colère. Malgré son âge avancé, il envoyait balader de luxueux fauteuils à travers la pièce avec une aisance hors du commun. Sous sa grisonnante barbe mouillée par les larmes, son visage était rouge et ses yeux injectés de sang.
-Mais non, mon frère, avança Sirus en tentant de l’apaiser, tu es un excellent roi.
-Je n’en doute pas, mais je suis un père atroce!
Il commença à se frapper la tête contre le mur. Vokof, qui n’avait pas le temps d’assister à ces enfantillage, retourna le roi face à lui et lui administra une baffe du revers de sa patte.
-Veuillez m’excuser, seigneur, mais j’estimais ce geste nécessaire.
-Merci, vous m’avez remis les idées en place. D’après vous, que faudrait-il faire pour retrouver Lewis? L’armée d’Élite que les Quatre Frère Sans Nom sont en train d’entraîner n’est pas encore au point, et je n’ai aucun cavalier compétant à ma disposition.
-Écoutez, je vais poursuivre les brigands et dès qu’une quantité suffisante de soldat sera créée, envoyez quelques éclaireurs longer la rivière. Si je dois m’écarter de celle-ci durant mon voyage, je laisserai une piste.
-Je ne sais pas si vous devriez partir seul, ce pourrait être dangereux.
-Écoutez, majesté, je tiens à cet enfant comme si c’était mon fils, je sais ce que vous ressentez, et vous savez que si vous aviez mes capacités physiques, vous partiriez sans hésiter. De plus, je ne suis pas assujetti à Fhevyut, je suis libre et je fais ce qui me plait, alors je part, et ce n’est pas une vingtaine d’archers qui va m’en empêcher! Est-ce clair!?!
-Très clair, pour ça oui, c’est très clair. Il est clair pour moi que vous quitter ce palais immédiatement et que vous ne revenez pas à moins de ramener mon fils vivant! Je suis de nouveau en colère, et ce n’est pas un tigre qui va m’empêcher de l’être!
-Du calme, chers amis! Vokof, vous feriez bien de partir, et toi, frère, tu va te calmer, Lewis va vivre. Au pire, ces Yrnikaux demanderons une rançon, mais ils ne feront pas de mal au prince.
Lorsque le félin humanoïde quitta la sale, le roi lui cria :
-Et ce n’est pas votre fils, c’est le mien!!!
Le tigre ignora sa remarque et sauta par la première fenêtre ouverte pour atterrir en douceur sur le mur d’enceinte, puis sur la sable. Il décampa à une vitesse étonnante, à quatre pattes, vers la rivière, laissant le roi se calmer.

***

La princesse Elyane était une magnifique femme. Ses longs cheveux blonds clairs, tirés en arrière et attachés au niveau de la nuque, lui descendait jusqu’à la taille. Plusieurs mèches encadrait son visage pâle. Contrairement à son frère, ses yeux étaient d’un noir profond, voir même sinistre. Sur ses fines hanches, recouvertes d’une mince peau de lièvre des neiges, reposait un carquois. Les flèches constituait la seule arme qu’elle maniait pouvant tuer les ours adultes. Comme les lièvres, elle pouvait chasser les plus jeunes avec des collets et des piège en forme de mâchoires métalliques. Elle trouvait que les lames et les masses n’étaient que des armes barbares. Seul la fine rapière de son frère faisait exception à sa pensée. Ses mains fines aux longs doigts s’affairaient à défaire le nœud qui retenait sa chevelure dans son dos. Ils tombèrent en cascade sur ses épaules et sur sa poitrine, fort bien développée. Après une dure journée de trappe et de cuisine, elle ne désirait plus qu’une chose : dormir. Elle retira ses vêtements et se glissa sous les épaisses couvertures de son lit. Elyane pensa une dernière fois à son père, inquiet, qui n’avait sûrement pas quitter la salle des trônes, trop nerveux pour quitter le sien. Il attendait probablement que son conseiller et sorcier, Kazhar, vienne le rassurer. En y repensant bien, ce lugubre sorcier avait commencé à lui faire des avances, et elle n’était pas rassurée lorsqu’elle était dans la citadelle en même temps que lui. Elle se leva donc pour barricader sa porte avec un lourd meuble, par précaution. Cette mesure lui semblait stupide et exagéré, mais, tout même moins craintive, elle retourna se coucher.

Dans la salle des trône, Rosular se rongeait toujours les ongles. Il avait à peine touché à son repas. Le soleil couchant projetait d’étranges ombres au travers du vitrail bleuté. La neige virevoltant devant le verre ne faisait que rendre la scène plus lugubre. Soudainement, un raclement survint, et le seigneur tomba à la renverse. Une voix se fit entendre.
-Relevez-vous, votre majesté, ce n’est que moi, Kazhar.
-Ah, te voilà, sorcier. Et alors, où en est la situation?
-Il est au porte de la ville et il est en mouvement. Je viens de quitter mon observatoire, mais je le sens toujours approcher, même d’ici. Je vais ériger des barrière magique afin qu’il ne puisse nous détecter.
-Fais-le, mais vite!
Le pan de mur, faisant office de porte, qui avait coulissé pour laisser passer le sorcier se remit en place. Kazhar prononça quelques incantations puis confirma à Rosular que le sort était en place.
-Tiens, je ne ressent plus sa présence, il doit être parti, suggéra le sorcier.
Il emprunta de nouveau le corridor dissimulé, l’entrée de celui-ci disparaissant au moment où il y pénétrait. Le père d’Elyane entendit des éclats de voix venant de la direction qu’avait prit Kazhar. C’était sa voix et il discutait nerveusement avec quelqu’un d’autre. La vocalise de son interlocuteur résonnait, comme un écho. Le seigneur en capta quelques bribes.
-Mais… mais comment n’ais-je pas pu vous sentir venir?
-Par ta stupide barrière tes pouvoirs ont été bloqué, et moi, vous ayant déjà localisé, je n’avait plus qu’à vous attraper. Vous n’étiez que proies immobiles, et maintenant vous que vous êtes à ma merci, je jubile.
-Mais… mais je suis en fait un prêtre vous adorant.
Le sorcier tentait de sauver sa peau.
-… vous êtes si grand, vous auriez besoin de mon aide pour comprendre ce peuple, lorsque vous dirigerez le royaume, n’est-ce pas, Spectre?
-Ha ha ha, je n’aurais point besoin de tes leçon, car je ne compte pas gouverner! Ces citadins mourront, car tel est leur seule utilité.
-Je pourrais vous…
Un craquement sinistre parvint aux oreilles de Rosular, qui regardait sa cité par le vitrail, maintenant impassible. La porte du passage explosa, des bruits de pas suivirent, puis le frottement du tissu sur la glace dépolie. Kazhar avait dit vrai. Le seigneur se retourna. Il aperçut le corps inerte du sorcier affalé sur le sol, le cou cassé. Des blocs de glace étaient éparpillés sur le sol. Mais ce n’était pas le plus surprenant. Face à lui se trouvait une petite créature bedonnante à la peau bronzée retenue par des chaînes. Celle-ci baissa les yeux honteusement et laissa un échapper un murmure qu’on devinait avoir été appris par cœur.
-Être inférieur, sachez que le grand Spectre vous fait l’immense honneur, en tant que dirigeant du royaume, de vous manger en premier, de la façon dont vous voudrez. Vous aurez aussi droit à entendre sa voix mélodieuse et converser avec le grand Spectre.
-Qu’il entre, ce manant!
Un papillon bleu entra par la brèche du mur. Il virevolta délicatement, se pose sur la tête de l’être enchaîné et disparu dans un nuages violet. Lorsque la fumée se dissipa, un homme à la peau grise, vêtu de noir, se tenait en équilibre sur les épaule du prisonnier. Un sourire de braise satisfait s’esquissa sur le visage pâle de l’humanoïde.
-Le Spectre… te voilà donc dans ma citadelle, tu viens reprendre ta place, n’est-ce pas?
-Mais c’est qu’il est perspicace, le petit roi.
-Je ne suis pas roi, je suis un des seigneurs qui dirigent ce royaume. Tu devrais le savoir. Mais peu importe, tu tuera tous ceux qui se mettront sur ton chemin, et tu gardera cette cité comme si ce n’était qu’un terrier de bête. À quoi bon t’expliquer les principes de l’aristocratie si tu compte établir tes propres règles.
-Tu es bien bavard, humain. Tu sais, je crois que tu pourrais voir le jour prochain. Je te donnerais comme esclave à Huorj, le mignon petit goron à la fine gorge.
Le cou d’Huorj était en effet assez mince, pour un goron.
-Mais j’y pense, les esclaves ne peuvent avoir leurs propres esclaves. Alors, comment veux-tu te faire manger, petit écervelé?
-Je ne me ferai pas manger, et tu ne me tuera pas.
-Ah? Est-ce vraiment ce que tu crois?
Le Spectre dégaina la Langue du Démon, mais Rosular esquiva en plongeant derrière son trône. Il donna un coup de pied dans celui-ci, renversant l’humanoïde et le goron. Il se hissa d’un bond sur le rebord, sous le vitrail, et sauta au travers de ce dernier. Il chuta pendant plusieurs mètres, jusqu’à ce qu’il atterrisse lourdement sur un balcon, effectuant un roulé-boulé afin de limiter les dégâts.

Elyane n’avait pas fermé l’œil, et l’explosion du mur de la salle des trônes avait augmenté sa crainte. Quelques minutes plus tard, des éclats de verre bleu tombaient sur son balcon, puis son père. Ayant déjà revêtu quelques vêtements légers, elle accouru pour évaluer l’état du souverain. C’était à prévoir, pratiquement toutes ses côtes étaient fracturées, ses bras et ses jambes aussi et des tesson de vitre étaient incrustés dans sa peau et sur son visage. Mais il était en vie. Elyane le traîna à l’intérieur et lui mit un oreiller sous la tête.
-Elyane, ma petite princesse, écoute-moi. Le Spectre est de retour, il a tué Kazhar et il est en haut. Si tu vois un goron, une petite créature rondouillarde brune, méfie-toi-en. Aussi, le Spectre se transforme en papillon. Fuis la citadelle, avertit les citadins, dis leur de fuir. Si Kermus revient, dis lui que je l’aime. Toi aussi, je t’aime.
-Nous aussi, nous t’aimons, papa, cria presque la princesse.
-Une dernière chose avant que je meurs : Si vous récupérez ce royaume, ne laissez pas le reste de la famille gouverner, n’hésiter pas à les assassiner, les sortir du royaume, n’importe quoi. La monarchie doit rester, et seul un de vous deux dois régner. Mais ne vous entretuez pas, choisissez, c’est tout, et ne laissez plus cette foutue aristocratie entrer dans le royaume. C’est mon seul vœu, respectez-le.
-Oui, papa, je te le promets.
Rosular rendit son dernier souffle, étendu sur le plancher.
Elyane revêtit de lourdes peaux d’ours, se munit de son arc, d’un sac emplit de pièges, attacha ses cheveux et parti prestement. Elle devait évacuer la ville, puis trouver son frère, parti à Hyrule, conquérir la princesse Zelda. Rendue au rez-de-chaussée, elle décida de prendre quelques livres sur l’histoire de ce royaume à la grande bibliothèque. Elle avança furtivement vers la grande porte et la poussa de toutes ses forces. C’est le rougeoyant ciel crépusculaire qui l’accueillit.

vive malade 12
super chapitre mais j´ai repéré quelques fautesc :
ces enfantillageS
les Quatre FrèreS Sans Nom
Si tu vois un goron, une petite créature rondouillarde brune, méfie-T´EN
et d´autres mais flème de tout relire^^

en effet, deux trois fautes de S sinon c´est très bien.... va faloir remettre le 12 sur les badges ;)

(au fait... félicitation pour ton chapitre ;) )

Un chapitre qui établi des liens inatendus entre certains personnages, qui révélent certain mystére pour n´en dévoiler que plus, excelent.
Malgrés tout quelques fautes autres autre que les S :
-"et maintenant vous que vous êtes à ma merci, je jubile." deux vous
-"Il virevolta délicatement, se pose sur la tête de l’être enchaîné et disparu dans un nuages violet." faute de temps ou alors juste de frappe "pose"

Mince je venais juste de fabriquer une série de bage "Malade13"

J´ai eu du mal a trouver des fautes, la qualité s´améliore ou alors j´suis encore bouré

Merci de vo commentqaire

bientôt la suite ?

Eliwood, refait une fournée de badge 13, un con m´a fait bannir encore

Mais cette fois c´était légerement plus mérité

eh bien moi je vais faire plus fort, je vais faire des T-shirts malade 12 et malade 13 :_p

et une idée encore meilleure...

... et si...

... et si tu postait la suite?

Bon voila je lisais depuis assez longtemps la fic d´haldrik et puis comme tu fesais de la pub pour ta fic je me suis dit qu´il faudrait que je la lise et bien je suis vraiment pas deçu .Elle est vraiment très bien alors j´ai qu´une chose a dire la suite!!!! et (bon je sais ça fait 2 mais c´est pas grave)

Je me demandais bien quand tu te ralierais a ma cause lol, merci beaucoup, j´suis content que tu apprécie ma fic aussi et que tu veuille la lire meme si celle d´Hald est bien meilleure.
Ben, arrete, j´ai compris, tu la veux ta suite, et je travail dessus, alors du calme, s´il te plait, parce que je dois composer une musique style mongole sur mon ocarina

Vas-y Vege, traite moi de mongole, j´aime ca

J´suis sympa, un autre chapitre.

Chapitre 24 : Étranges attirances

Tête-de-Mule, le cheval de Skrilf, galopait furieusement vers le Domaine Zora. Plus tôt, le Lizalfos avait perdu l’équilibre, et pour s’empêcher de se retrouver dans la poussière, il s’était agrippé à la croupe du cheval avec ses griffes. La réaction ne se fit pas attendre, Tête-de-Mule avait décollé à toute vitesse. Epona, chargée de Link et de Jane, n’arrivait pas à rattraper la monture du reptile. Cette dernière se cabra au contact du ruisseau et son cavalier se retrouva dans l’eau.
-Je déteste cet empoté de cheval! cria-t-il, de fort mauvaise humeur. Dès que je n’aurai plus besoin de toi, je te mangerai! D’ailleurs, j’ai faim, moi!
-Attend, je crois avoir de quoi manger, dans les bâts d’Epona.
Il plongea sa main dans les sacoches, mais la ressortit prestement.
-Je crois que nous sommes partis depuis un peu trop longtemps, grimaça-t-il.
-ARGH!!! JE VEUX MANGER!!! Donne-moi cette bouffe pourrie, je vais la manger quand même!
Link lui jeta la poche de nourriture. Skrilf lacéra le cuire de ses dents tellement il avait faim.
-Bon, ne traînons pas, des vies sont en jeu.
La monture du lézard releva la tête et fonça vers le Domaine Zora à une vitesse folle. Skrilf dut courir derrière elle en l’injuriant, en vain, car le cheval avait rapidement atteint la grande cascade. Le Lizalfos, qui avait devancé Link et Jane en courant comme un démené, décida de les attendre en chassant de petits batraciens dans la rivière.

En retrait, le Héros du Temps et la combattante Fhevyutienne discutaient ensemble, ne s’occupant pas de l’immobilité occasionnelle d’Epona.
-…et c’est comme ça que Delmhar, le vieux pêcheur, a attrapé un énorme brochet dans le lac, racontait Jane.
-Dis-moi, à quoi tu pensais, en m’embrassant, hier soir?
La question spontanée désarçonna Jane.
-Euh…
-Euh?
-Non, pas « euh », seulement, je sais pas à quoi je devrais penser en embrassant quelqu’un. Je pensait à toi, sûrement. Je ne sais pas, je ne sais plus. Arrête de me fixer comme ça, c’est embarrassant!
Link se retourna d’un coup, gêné lui aussi de l’avoir regardé comme ça.
-D’accord, changeons de sujet. Je suis désolé de t’avoir mis mal à l’aise.
-Non, non, c’est correct, je me sens juste un peu stupide en répondant a cette question. Si tu veux aborder le sujet, je n’y vois pas d’inconvénient.
Et c’était plus que vrai, elle trouvait très excitant de pouvoir parler de tout ça avec lui, ça le rapprochait d’elle. Peut-être que tout n’était pas perdu, malgré cette princesse Zelda qui lui faisait de l’ombre.
-Maintenant que tu en parles…
-Toi, à quoi pensais-tu, à part que tu étais en train de t’étouffer dans ton sommeil?
-Et bien, quand j’y repense, c’était très agréable, malgré les circonstances…
Il se retourna et lui sourit, son regard de braise plongeant dans les yeux bleus de la belle Jane. Epona trottinait le long de le rivière, mais Link lui faisait confiance, il se permettait de garder les yeux sur le visage de le jeune fille. Skrilf, un peu plus loin, cru apercevoir une lueur malicieuse dans les pupilles noirs de la monture du Héros. Celle-ci s’ébroua brusquement, projetant, comme Skrilf précédemment, les deux humains dans l’eau froide. Link recracha de l’eau.
-Pouah! Je n’aurais peut-être pas dû lui faire confiance, grommela-t-il.
Epona se rapprocha, la tête basse, de son maître, debout dans le ruisseau, face à elle.
-C’était pas sympa, j’espère que…
Il ne finit pas sa phrase, sa jument l’envoya du museau replonger dans l’eau. Coïncidence, il amerrit juste à côté de Jane. Link décela un regard complice dans l’œil de son cheval, qui alla prestement rejoindre Tête-de-Mule. Epona passa sa tête par dessus l’échine de la monture de Skrilf et la frictionna avec les naseaux. Le jeune homme oublia la princesse Zelda et embrassa, avec quelques légers remords, son amie.
Skrilf, terminant de s’empiffrer de grenouilles, se mit à protester, comme à son habitude.
-Eh! C’est dégoûtant, je suis là, quand même, un peu de retenu! Et les ânes aussi s’y mettent! Et moi, là dedans? Mais non, moi je suis que l’idiot qui accompagne les amoureux et qui s’occupe des chevaux! Le lézard à tout faire! Le serviteur de tout le monde!
Au fond, il était très heureux pour ses amis. Mais pour les chevaux, c’était autre chose. Tête-de-Mule faisait tout pour l’exaspérer, et le reptile se promettait de rendre la vie de son nouveau compagnon aussi désagréable que possible.

***

Dans la caverne, Kermus suait abondamment. Il clouait des planches, transportait des matériaux, bref, il n’avait aucun répit. Il aurait voulu se baigner dans la rivière souterraine, mais la présence de plusieurs dizaines de cadavres le dégoûtait. Tous ses hommes de mains s’étaient installés clandestinement dans la cave sous les ordres de la princesses Zelda. Ils travaillaient dur, mais pas aussi fort que le prince, car ses actes odieux méritaient punitions. La princesse elle-même mettait la main à la pâte pour réparer le mystérieux navire. Les deux kokiri aidaient comme ils le pouvaient, mais s’occupaient surtout de ravitailler les hommes.
Ils discutaient longuement avec certains d’entre eux. Un des hommes parla, avec un accent à couper au couteau, du folklore de son pays. Lorsqu’il parla d’un certain Spectre Noir, qui revendiquait la citadelle de glace depuis des millénaires, Tiko s’exclama :
-C’est drôle, nous, de notre côté, c’est un Démon Noir qui a agressé mon ami Kef. Il ressemble à votre Spectre, vous trouvez pas? Il faudrait pas qu’on soit confronté aux deux en même temps, ils seraient très puissants, ensemble.
Kef fixait son ami d’un air stupéfait.
-Ben quoi, j’ai quelque chose dans le front?
Kef roula des yeux sarcastiquement. Tiko mit quelques minutes à comprendre, s’éloignant du petit bivouaque, jouant avec des galets en réfléchissant à ce que Kef voulait lui faire comprendre avec ce regard. Même après cinq ans, il savait que ces yeux là voulaient transmettre un message.
-J’ai trouvé! Le Démon et le Spectre ne font qu’un!
-T’es un vrai géni, mon petit Tiko.
Zelda, ayant capté quelques bribes de la conversation, se rapprocha du groupe.
-Vous dites que votre Démon serait originaire des Royaumes du Nord?
-Oui, c’est cela.

Kermus sortit soudainement de la cale avec un certain enthousiasme qu’il dissimula rapidement, n’aimant pas laisser transparaître ses émotions. Zelda se surprit à admirer les muscles saillants du prince, torse nu.
-Regardez ce que j’ai trouvé dans la cale! Il y a plein de peaux d’ours blancs!
-Un navire marchand? questionna Kef.
-Non, il y en avait fixées à la coque, d’autre sur le sol comme un tapis, c’est pratiquement recouvert de fourrure, en bas. Ce navire a appartenu à des Nordiques, c’est évident.
-Donc, ce canal doit certainement mener près de vos contrées, affirma la princesse. Allez, finissons de rétamer ce vaisseau, il va nous être utile à tous.
Zelda était bien décidé à renvoyer ce minable prince dans son pays, elle devrait se trouver un autre prétendant.

exelent ^^ ( ) mais... réTraMer? pas plutot retaPer? ^^ sinon bas a quand la suite ^^

(pis c´est qui l´enfoiré qui t´a ban qu´ont lui casse la gueule? hein? ça se fait pas? roooohh)

superbe!!!

la suite

sérieusement, vous me les cassez en demandant la suite juste apres un chapitre. J´ai des examens de fin d´anné a préparer, moi, j´ai pas juste ca a faire...

Mais j´ai pas pu résister a commencer le prochain chap