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Sujet : Harry Potter et la Guerre des Sages

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Fandesoad88 Fandesoad88
MP
Niveau 10
29 mars 2007 à 22:32:35

Bonne nuit.
Non je n´y crois pas désolé ^_^

ventdebout59 ventdebout59
MP
Niveau 8
29 mars 2007 à 23:09:59

je n´y crois pas non plus! je pense plus a des histoires d´heredité

X-Sm0g-X X-Sm0g-X
MP
Niveau 9
30 mars 2007 à 17:34:51

Moi quand j´ai lu la théorie du lien fraternel, je voulais absolument que ça soit vrai. Mais en y repensant :doute: ...

Sanji-San Sanji-San
MP
Niveau 10
30 mars 2007 à 17:55:33

De toute façon on verra bien en juillet :cool: ou novembre :nerd:

lupeleloup lupeleloup
MP
Niveau 6
30 mars 2007 à 22:20:34

Bravo!!! :bravo: au moins je ne suis pas la seule à se faire des idées...tu la ficèles bien ton intrigue, mon cher Jim, ca vaut bien le coup d´attendre même si ca tarde...c´est absolument super! :ok:

tati11 tati11
MP
Niveau 10
31 mars 2007 à 00:02:45

euh... rien a ajouter au commentaire de Lupe. C´était plus court mais toujours aussi intriguant! Bonne continuation et :bravo:

Dragonn1 Dragonn1
MP
Niveau 10
31 mars 2007 à 03:05:42

Une bonne suite :) Encore une autre maintenant :noel:

ventdebout59 ventdebout59
MP
Niveau 8
31 mars 2007 à 03:40:38

rien à ajouter!
c´est du super!

neith12 neith12
MP
Niveau 8
31 mars 2007 à 12:00:47

bravo c´est génial !!

Fandesoad88 Fandesoad88
MP
Niveau 10
31 mars 2007 à 12:05:06

Tout d´abord, quelque chose que j´adore chez toi, plus on va vers la fin de la suite, plus le suspense augmente, même si c´est frustrant voire très frustrant de ne pas avoir directement la suite, ça nous donne vraiment envie de lire la suite, et ça tu le fais très bien. Et j´aime beaucoup car comme quand je lis HP, j´ai du mal à m´arrêter, on se dit un chapitre et je dors, et en fait on peut en lire trois-quatre :rire:

Sinon, comme je l´ai dit à la suite précédente, Alberforth commence à m´inquièter. Même si la McGonagall de cette suite ne m´a pas trop plu par sa sévérité habituelle, Alberforth ne m´a pas vraiment plus, et son comportement m´intrigue (tout comme Harry ce qui laisse supposer que tu vas cultiver - pour reprendre un terme de delta - ce point-là ^^).

Tout comme Harry le pense, je ne crois pas que la potion était un Horcruxe, déjà avoir deux Horcruxes dans un même endroit me parait très improbable, même si Nagini était ici par hasard. Voldemort est trop intelligent pour ne pas laisser deux fragments de son esprit proches l´un de l´autre :p)

Bravo Jim :content: Continue, j´adore toujours autant :bave:

jimpoter jimpoter
MP
Niveau 10
31 mars 2007 à 13:21:58

:merci: beaucoup chers lecteurs, je suis content que ça vous ait plu :ange: .

Fan :d) :merci: à toi aussi :-))) . Par contre, il y a un point qui m´agace : tu dis toujours Alberforth, alors qu´on écrit et dit ABELforth (pas Alber...). Ce n´est pas un élément de ma fic, mais un nom de l´oeuvre de JK Rowling, ne l´écorchez pas tout le temps :rire: .

Allez, au revoir :ange: .

Fandesoad88 Fandesoad88
MP
Niveau 10
31 mars 2007 à 15:43:07

Oups :o))

Pour les amateurs de statistiques :ok:

http://82.233.203.205/stats/1/11304/7/index.html

wipeouteur wipeouteur
MP
Niveau 9
31 mars 2007 à 22:45:05

Bravo, Jim ! C´est super ! Le mystère, l´agacement, l´impatience, le doûte, tout pour faire désemparer le lecteur.

wipeouteur wipeouteur
MP
Niveau 9
31 mars 2007 à 22:45:58

Je suis en train de penser, Ventdebout, je lis aussi ta fic et elle est très bien.

jimpoter jimpoter
MP
Niveau 10
01 avril 2007 à 18:47:13

Bonne lecture :ange:

30
Runes et Riséd (suite)

Les vacances de Pâques s’écoulèrent assez tranquillement, dans une ambiance satisfaisante de travail ponctué de repos réguliers. Certes, Harry aurait préféré passer plus de temps avec Ginny, mais il ne pouvait pas se plaindre. La reprise des cours signifiait le début du troisième trimestre de sa septième et dernière année à Poudlard, et l’échéance avant les ASPIC approchait dangereusement. Il lui paraissait également très étrange de se dire qu’il n’avait plus que trois mois à passer dans l’enceinte de l’école de sorcellerie.
Non seulement ils devaient s’affranchir de ce qu’on pouvait maintenant appeler une « chaîne de montagnes » de devoirs mais, en plus, ils commençaient déjà les révisions draconiennes de chaque matière qu’ils avaient poursuivie après leur cinquième année. Ils passaient souvent des heures à la bibliothèque ou dans la salle commune – et ils étaient loin d’être les seuls –, à revoir sept ans – ou cinq pour l’arithmancie et l’étude des runes – de notes sur cinq matières pour Harry et Ron, trois seulement pour Neville, même si cela lui semblait très difficile malgré tout, et sept pour Hermione. Ce n’était heureusement pas encore à ce point-là, mais Harry pressentait déjà le retour de l’ambiance tendue des BUSE.
En tout cas, il trouvait déjà légèrement agaçant le fait de ne jamais avoir la sensation d’avoir terminé son travail scolaire. De temps à autres, pour se détendre, il faisait une petite sieste au pied du hêtre sous lequel ils avaient passé tant d’heures, avec Ron et Hermione. Quand il y songeait, cela lui rappelait que la situation entre ses deux meilleurs amis était plus ou moins encourageante. En tout cas, désormais, ils se parlaient ; mais toujours sans aucun signe d’amitié, plutôt comme deux étrangers qui discutaient d’un ton courtois. Ce n’était donc pas parfait, mais Harry, Ron, Hermione et Neville pouvaient de nouveau marcher et parler comme un groupe d’amis ordinaire, et sans la moindre gêne, sans le moindre refroidissement de l’atmosphère.
Harry savait que cette légère évolution avait quelque chose à voir avec ce qu’Hermione avait vu dans le miroir du Riséd ; et il n’y avait pas de doute que cela concernait Ron, vu le regard qu’elle lui avait jeté à ce moment-là. Mais il n’avait pas demandé à Hermione ce qu’elle avait vu dans le miroir, et il ne comptait pas le faire. Il avait l’impression que cela aurait été trop indiscret, même pour sa meilleure amie.
En tout cas, Harry remarqua vite que le comportement de cette dernière n’avait pas changé qu’avec Ron, surtout après la reprise des cours. Au debut, il avait eu l’impression qu’Hermione éprouvait moins de plaisir à répondre aux lettres d’Anthony Goldstein, qui était rentré chez lui pour les vacances et qui tenait absolument à rassurer quotidiennement sa petite amie en lui écrivant qu’il était toujours en vie. Mais Hermione semblait se lasser lentement de cette correspondance. Et lorsqu’elle revint dans la salle commune de Gryffondor, la veille de la rentrée – d’après ce qu’elle avait raconté, Anthony avait insisté pour qu’ils passent l’après-midi de son retour ensemble –, on aurait vraiment dit, à son visage brusquement fatigué – et ce juste après un dernier sourire rayonnant pour Anthony, à travers le trou du portrait de la Grosse Dame –, qu’elle s’était forcée à paraître de bonne humeur au cours des dernières heures. Mais elle avait alors simplement dit qu’elle avait besoin d’une bonne nuit de sommeil.
Les cours reprirent donc, après deux semaines plus ou moins paisibles. Le troisième trimestre commença avec un cours de défense contre les forces du Mal qui annonçait des choses fort intéressantes. Ils avaient terminé le trimestre sur les créatures maléfiques, ainsi que celui sur la magie noire, et ils allaient maintenant passer à l’étude, théorique et pratique, des méthodes de défense magique les plus poussées que devait connaître tout sorcier sortant de sept années complètes au collège Poudlard. Abel leur annonça qu’ils allaient apprendre des maléfices, des contre-maléfices, ainsi que certains rituels et potions – avec l’appui des cours du professeur Slughorn, pour ceux qui étudiaient toujours les potions magiques. Mais le plus intéressant, aux yeux de Harry, fut lorsque le professeur de défense contre les forces du Mal déclara que dans les prochains jours, il pratiqueraient intensivement les duels de sorciers, afin de pouvoir se défendre et utiliser avec une efficacité maximale les sortilèges qu’ils avaient déjà appris, ainsi que ceux qu’ils allaient bientôt apprendre.
Harry en était ravi pour deux raisons : d’abord, ces entraînements supplémentaires lui permettraient d’améliorer sa technique, sa rapidité et ses réflexes, pour ce qui était de jeter les sorts qu’il fallait au bon moment, et pour tout ce qui relevait d’une action intelligente ; mais en plus de cela, ces séances de duels lui permettraient peut-être d’affronter Théodore Nott, voire Blaise Zabini ou Pansy Parkinson – Crabbe, Goyle et Millicent Bulstrode avaient tous trois un an de retard –, dans un combat régulier, à l’issue duquel personne ne pourrait lui reprocher de les avoir battus à plate couture par une série de maléfices appris en cours… Cette idée le réjouissait d’avance, même s’il n’était pas du tout certain qu’Abel lui en donnerait jamais l’occasion.
Les jours et les semaines passaient dans un rythme de travail très soutenu, et ce pour tous les septième année. Les Gryffondor de dix-sept ans ou plus se laissaient maintenant entraîner par Hermione et suivaient ses conseils, dans la crainte d’échouer à leurs examens. Désormais, les bandes d’amis ou les couples qui souhaitaient passer du temps ensemble le faisaient non plus en s’amusant dans le parc ou dans la cour, mais bien en révisant, faisant leurs devoirs, s’appuyant et se faisant réciter sans cesse les grandes lignes de leurs sept années d’études. Et Harry découvrit avec un certain plaisir que ce rythme de vie lui convenait.
Il était poussé et entraîné dans la masse du travail, des cours, des devoirs, des révisions ; mais aussi des entraînements de Quidditch, deux fois par semaine. Tout ceci ne lui laissait guère de temps libre dans la semaine, ni pendant le week-end. Il voyait exclusivement Ginny lorsqu’il pouvait se permettre de relâcher un peu son propre travail, pour l’aider dans le sien, s’autorisant un petit baiser de temps à autres. La nuit, dans le court laps de temps qui s’écoulait entre le moment où il se mettait en position de dormir, dans son lit à baldaquins, et celui où il s’endormait pour de bon, il rêvait vaguement d’une plage isolée, loin de tout, où il ne ferait ni trop chaud, ni trop froid, et sur laquelle ils pourraient rester allongés aussi longtemps qu’ils le voudraient avec Ginny, et s’embrasser… D’un autre côté, il devait reconnaître que la rareté des instants qu’ils pouvaient passer ensemble, et profiter réellement l’un de l’autre, renforçait le bonheur qu’il pouvait éprouver dans ces moments-là. Finalement, il se sentait parfaitement heureux dans cette situation – ou plutôt, cela aurait été vraiment parfait si les nouvelles sinistres du monde extérieur ne leur rappelaient pas la réalité chaque matin.
La situation ne changeait pas réellement ; elle restait identique à ce qu’elle était – le travail actif de chaque subdivision du ministère de la magie, en particulier des Aurors, le renforcement incessant de la protection du Chemin de Traverse, de Londumor, de Ste Mangouste, du ministère (on ne parlait pas beaucoup de Poudlard, ce qui laissait penser que Scrimgeour comptait beaucoup sur les défenses mystérieuses dont avait parlé le professeur McGonagall) et, bien sûr, malgré cela, la fréquence des meurtres, disparitions, baisers de Détraqueurs, et autres attaques de l’armée de Voldemort –, c’était la même atmosphère, mais en pire… Harry se tenait tout prêt, prêt à acquérir les dernières connaissances que Poudlard pouvait encore lui procurer, à faire preuve de ses capacités durant ses ASPIC, puis à accomplir totalement la prophétie qui avait tant marqué sa vie. Mais il l’avait bien compris, il ne le ferait pas parce que la prophétie le disait, il le ferait pour lui-même, parce que lui le voulait ; il voulait tuer Voldemort de sa main autant que ce dernier souhaitait la mort de Harry…
Celui-ci savait déjà, depuis plusieurs mois maintenant, où il trouverait la force de le faire. Il lui manquait seulement la technique, la technique pour pouvoir combattre et toucher efficacement son adversaire avec cette puissance… Désormais, presque à chaque cours de défense contre les forces du Mal – car ce cours était encore loin de se résumer à un seul domaine –, Abel regroupait ses élèves deux par deux pour une séance de duels. Il les observait tout d’abord, puis les stoppait (parfois difficilement), leur expliquait comment corriger tous les défauts qu’il avait repérés, et leur demandait de recommencer, et ainsi de suite.
Même si la puissance des sorts de Harry dépassait sans aucun doute celle de tous les autres, il s’aperçut rapidement qu’il lui arrivait d’être battu par la méthode de certains – notamment d’Hermione et, à sa grande surprise, de Ron. A chaque cours, Abel semblait vouloir à tout prix obliger ces deux derniers à se mettre ensemble, et on pouvait dire que cela portait ses fruits. Au début, Ron, bien que se défendant jusqu’au bout, se faisait toujours battre à plate couture par la rapidité d’une Hermione très enflammée et agressive. Mais il se mit à progresser très vite, avec, au fond du regard, le même ressentiment qu’Hermione ; et après quelques semaines, ils rivalisaient furieusement tous les deux, ne parvenant jamais à se départager réellement – chaque victoire de l’un étant toujours compensée par une de l’autre –, et provoquant ce qui aurait pu ressembler, de loin, à un feux multicolore. A côté de cette concurrence ouverte, Harry profitait des duels qu’il faisait tour à tour avec ses deux meilleurs amis pour progresser lui aussi à une vitesse de plus en plus fulgurante.
A la fin du mois de mai, une véritable élite de quatre personnes, d’un niveau plus ou moins égal, s’était formée dans la classe : Harry, Ron, Hermione… et Nott. Derrière eux, il y avait une demi-douzaine d’élèves, pour la plupart d’anciens membres de l’A.D., dont Ernie Macmillan et Neville, qui étaient sans aucun doute les plus travailleurs du groupe. Et enfin, il y avait les autres (dont Pansy Parkinson), qui éprouvaient encore quelques difficultés pour assimiler correctement certains conseils pratiques du professeur Abel. Blaise Zabini, lui, représentait une sorte « d’élément inclassable », situé entre le groupe de Harry et celui de Neville.
– Vous pouvez être fiers de vous, déclara solennellement Abelforth, le dernier vendredi de mai. Même pour ceux qui ont encore des difficultés, vous avez un niveau en défense contre les forces du Mal qui dépasse largement celui des autres années. Je ne dis pas non plus que ce sera suffisant ces temps-ci, mais… ça pourra toujours être utile, au cas où, dit-il d’un ton très sérieux. En tout cas, vous avez tous le niveau de sorciers qui vont se lancer dans la vie magique active. Nous avons donc terminé le programme d’étude de défense contre les forces du Mal que j’avais prévu pour vous cette année, annonça-t-il après un court silence. La semaine prochaine, je vous laisserai réviser à votre guise, et vous pourrez me poser toutes les questions et me demander toutes les précisions dont vous aurez besoin. Si vous le souhaitez, nous pourrons essayer de jeter le sortilège du Patronus – il y eut des exclamations enthousiastes – mais ce ne sera bien entendu pas la priorité de ces dernières heures de cours. Vous avez vos ASPIC à préparer, et je vous souhaite bonne chance pour vos dernières révisions.
Il y eut quelques « Merci, professeur », prononcés par politesse.
– Je voudrais également souhaiter bonne chance aux équipes de Quidditch de Gryffondor et de Serpentard, ajouta-t-il avec un accès de gaieté inhabituel. Pour le dernier match de la saison, j’attends un affrontement régulier, n’est-ce pas ? Que le meilleur gagne ! dit-il joyeusement.
En effet, le lendemain matin, à onze heures, aurait lieu la finale de Quidditch de l’année, qui opposerait de nouveau Serpentard à Gryffondor, comme cela s’était produit quatre ans auparavant. La semaine dernière, Serdaigle était passé en tête du championnat, en battant l’équipe de Poufsouffle par deux cents points à cent vingts. D’après ses calculs minutieux, Harry savait que pour que sa maison remporte la coupe de Quidditch pour la quatrième année consécutive, l’équipe de Gryffondor devrait remporter au moins cent soixante points, et ce avec au moins cent points d’avance sur le score de Serpentard. Cela ne devrait heureusement pas être trop difficile, vu l’excellent niveau que tous ses joueurs – et lui-même – avaient maintenu lors des derniers entraînements. Il était, bien entendu, particulièrement fier du talent de Ginny ; et Ron lui-même ne semblait pas ressentir de réelle appréhension
Après le match, ils n’auraient plus qu’une semaine de cours et de révision, et il prévoyait que le rythme de travail serait plus intensif que jamais et ce, avec de très courtes pauses… Ensuite, viendraient les deux semaines sur lesquelles s’étaleraient les épreuves d’ASPIC, mais Harry préférait penser à l’instant présent plutôt que de se laisser envahir par un stress inutile. Il se coucha en se concentrant sur les stratégies qu’il avait mises en place, avec ses joueurs, pour le match contre Serpentard.
Le lendemain matin, il était levé à huit heures, même s’il s’était réveillé bien plus tôt, tout comme Ron, Dean, ainsi que le reste de l’équipe. Ils prirent leur petit déjeuner en silence, puis rejoignirent les vestiaires pour revêtir leur robe rouge. Harry se tourna alors vers ses six coéquipiers.
– En tant que Capitaine, dit-il, je devrai faire un discours, mais… il sera court… je crois.
Tous se turent et le regardèrent, attentifs.

jimpoter jimpoter
MP
Niveau 10
01 avril 2007 à 18:52:17

– Ces dernières semaines, notre équipe est devenue très forte, poursuivit Harry, et pour cela, nous devons déjà être fiers de nous, et nous dire que nous pouvons le faire, déclara-t-il d’un ton solennel. Malgré cela, je voudrais que nous gardions tous à l’esprit que le match pourrait être bien plus difficile que prévu. L’équipe de Serpentard peut être redoutable quand elle le veut vraiment, et nous savons qu’ils ne reculent pas devant les coups bas (il y eut des chuchotements approbateurs). Alors ne vous dites pas d’avance « C’est du gâteau ». Je ne dis pas ça pour vous démoraliser, au contraire. Nous avons un très bon niveau, c’est vrai, et gagner la coupe ne devrait a priori pas être trop difficile – il suffit de marquer au moins un but et que j’attrape le Vif d’Or avant que Serpentard ne prenne trop d’avance –, mais ce que je veux vous dire c’est que, même si nous sommes favoris… Donner le meilleur de vous-même dans ce match ! lança-t-il d’une voix forte en balayant son équipe d’un regard flamboyant.
Ginny, qu’il regarda en dernier, lui rendit ce regard avec un grand sourire radieux. Les visages étaient enthousiastes, et tous semblaient prêts à montrer ce que les Gryffondor avaient dans le ventre.
– Allez Gryffondor ! s’exclama Harry en levant le poing, emporté par une frénésie qui n’était pas du tout désagréable.
– ALLEZ GRYFFONDOR ! répondirent ses joueurs à s’en casser la voix, et ils eurent du mal à ne pas être tous pris de fou rire dans cette ambiance quasi-euphorique.
Harry était plutôt satisfait de son discours, même s’il n’avait peut-être pas été très adroit… En réalité, il avait essayé de répéter ce qu’il se disait à lui-même en pensant au jour, peut-être prochain, où il devrait affronter Lord Voldemort pour la dernière fois. Bien sûr, pour ça, il n’y avait aucun doute que ce serait très difficile… mais qu’est-ce que cela pouvait bien faire ? Il n’aurait qu’à suivre son propre conseil, et donner le meilleur de lui-même jusqu’au bout.
Très déterminé, il entra sur la pelouse sous les cris de la foule en effervescence. Au centre du terrain, douze joueurs firent cercle autour de Mme Bibine, la boîte qui contenait les quatre balles de Quidditch, et les deux Capitaines – Harry, et Miles Bletchley, le gardien de Serpentard.
– Serrez-vous la main, ordonna sèchement Mme Bibine.
Harry et Bletchley échangèrent une longue – et douloureuse – poignée de main. Le gant de gardien de Bletchley lui écrasaient les doigts, mais Harry tint bon et ne relâcha sa propre pression que lorsque Bletchley, voyant sans doute au regard sévère et appuyé de Mme Bibine qu’il ne fallait pas en faire trop, desserra lui-même ses doigts.
Les joueurs enfourchèrent leurs balais. Mme Bibine ouvrit alors la boîte d’un grand coup de pied, et libéra le Vif d’Or et les Cognards ; puis elle enfourcha son balai à son tour, et lança le Souaffle dans les airs. Les quinze balais décollèrent aussitôt.
– Ça, y est, le match commence enfin ! Et Ginny Weasley s’empare déjà du Souaffle et fonce vers les buts de Serpentard ! dit Michael Corner, qui avait été de nouveau choisi comme commentateur. Non, attention ! s’exclama-t-il soudain.
Tout en ratissant le terrain à la recherche du Vif d’Or, Harry se retourna vers les buts adverses et vit avec horreur un Cognard se diriger droit vers le visage de Ginny, qui lança la balle juste à temps en direction de Dean, avant de recevoir le Cognard au niveau de la poitrine, sans avoir pu l’éviter. Mais au même instant, le second Cognard faillit atteindre Dean, qui laissa retomber la balle rouge, que Demelza Robbins rattrapa au dernier moment, de façon inespérée. Les supporters de Gryffondor poussèrent d’abord une plainte, puis des cris admiratifs – et inversement dans les tribunes de Serpentard.
– Ça va ? cria Harry, qui s’était approché de Ginny, immobilisée dans les airs.
– Cherche le Vif d’Or ! lui répondit celle-ci avec colère. ATTENTION !
Harry parvint juste à temps à éviter un Cognard envoyé par Crabbe, puis il donna un grand coup d’accélération dans son balai pour revenir dans le jeu. Ginny, bien que l’air mal en point, fit de même, et Harry n’en était pas du tout rassuré.
– Serpentard ouvre le score ! s’écria alors Michael Corner, sous les huées des trois quarts de la foule. Dix à zéro en faveur de Serpentard !
Apparemment, l’action de Demelza avait échoué. Au bout d’une minute, Harry remarqua que les deux Cognards, qu’ils aient été envoyés par des batteurs de Gryffondor – qui semblaient pourtant bien viser leurs cibles – ou de Serpentard, attaquaient toujours des joueurs de son équipe, et jamais ceux de l’équipe adverse. Et à cause de cela, malgré la résistance farouche des Gryffondor, Serpentard avait marqué quatre nouveaux buts.
– Serpentard mène, cinquante à zéro ! disait Corner. Allez, Peakes et Coote, il serait temps que vous leur envoyiez quelques Cognards, à eux aussi !
Harry donnait toute la puissance de son Eclair de Feu et toute sa concentration, pour repérer une trace du Vif d’Or. Il jetait également de temps à autre un coup d’œil à Harper, l’attrapeur de Serpentard. Il écoutait aussi vaguement le commentaire.
Apparemment, c’était de nouveau Ginny qui avait le Souaffle… mais elle fut encore atteinte par un Cognard, et il y eut des cris terrifiés. Mais avant d’avoir eu l’idée de regarder dans quel état se trouvait sa petite amie, Harry aperçut un éclat doré, au loin… le Vif d’Or… Non, c’était trop bête, pensa-t-il pendant une fraction de seconde, ils pouvaient encore gagner la coupe si jamais ils marquaient ne serait-ce qu’un petit but…
– Urquhart marque ! Soixante à zéro pour Serpentard !
A l’instant même où il entendait cette annonce, qui lui paraissait terrible en cette seconde, il vit Harper se diriger tout droit vers le centre du terrain, où se trouvait le Vif d’Or… Il ne pouvait plus attendre, c’était trop tard…
Harry donna alors toute la puissance de son Eclair de Feu. Tout allait bien, il était encore le plus près… Mais il entendit un son de fusée derrière lui. Il savait ce que cela signifiait : un Cognard le poursuivait.
Harry arriva alors à son but, et parvint à saisir le Vif d’Or ; mais il sentit alors une douleur fulgurante au niveau de son avant bras droit qu’il sentit se casser… Le Cognard l’avait frappé, et le Vif d’Or s’échappait de sa main droite inerte. Mais il le rattrapa à temps de sa main gauche, puis se sentit basculer vers le sol… Il saisit le manche de son balai avec son pouce et son index, ses autres doigts serrant toujours fermement la balle dorée qui se débattait, et donna toutes ses dernières forces pour redresser son balai avant d’atterrir très brutalement sur la pelouse.
Il se trouvait maintenant face contre terre, son balai sous lui. Il avait l’impression qu’un de ses genoux s’était ouvert en heurtant le sol, et il avait également mal au nez. Il entendit alors des cris, ainsi que le coup de sifflet de Mme Bibine, signe que ce court mais pénible match était bien fini.
Tandis que la masse des élèves et des professeurs descendait des gradins pour envahir le terrain, Harry se retourna difficilement sur le dos et se redressa, sous l’œil préoccupé de Mme Bibine, qui avait atterri, tout comme les autres joueurs.
Mais il ne voyait pas Ginny.
– Comment vous sentez-vous, Potter ? demanda Mme Bibine d’une voix inquiète.
– Moi, ça va, répondit faiblement Harry. J’aurai juste besoin que Mme Pomfresh me rafistole un peu…
– Ca va, alors, elle était déjà sur le stade au cas où, dit Dean Thomas. Elle est en train de soigner Ginny.
– Comment va-t-elle ? demanda immédiatement Harry, que Mme Bibine obligea à rester assis d’une ferme pression sur l’épaule. Qu’est-ce qui lui est arrivé pour que les gens crient comme ça ?
– Eh bien… elle a failli tomber de son balai quand elle a été touchée par le deuxième Cognard, lui répondit Dean, d’un ton un peu embarrassé. Mais elle s’est rattrapée avant, s’empressa-t-il de rajouter en voyant le regard horrifié de son capitaine, et elle était en train d’atterrir quand tu es tombé. Mais ne t’en fais pas, ça va aller, elle a juste quelques côtes fêlées. Ce n’est rien pour Mme Pomfresh… Ah, regarde ça ! Elle arrive avec Ron !
Et une demi-heure plus tard, ils se trouvaient tous dans la salle commune de Gryffondor à fêter la victoire. Le baiser que Harry avait échangé avec Ginny n’avait certes pas pu être aussi spectaculaire que celui de l’an dernier, mais l’ambiance n’en était pas moins chaleureuse et euphorique. Et pourtant, ce matin-ci, la coupe de Quidditch ne fut pas emmenée dans la salle commune de Gryffondor. En effet, même s’ils avaient gagné le match, le score était de cent cinquante à soixante, avec quatre-vingt-dix ponts d’avance sur Serpentard. Or, pour gagner la coupe, l’équipe de Gryffondor aurait dû l’emporter avec un score minimal de cent soixante, et ce, avec cent points d’avance sur Serpentard…
Après des calculs minutieux, le professeur McGonagall avait alors annoncé dans la stupéfaction générale que trois équipes, Gryffondor, Serdaigle et Serpentard, avaient gagné exactement le même nombre de points si l’on additionnait les scores de tous leurs matches. Cette année, ces trois maisons remportaient donc la coupe de Quidditch en même temps, et comme Gryffondor avait conservé le trophée pendant cinq ans d’affilée, et Serpentard les neuf années précédentes, c’était Serdaigle qui s’était finalement vu accorder le privilège de garder la coupe, jusqu’à la fin de cette année scolaire, et durant tout le premier trimestre de l’année prochaine. Viendraient ensuite les tours de Serpentard, puis de Gryffondor.
Les Serpentard avaient voulu discuter – sans succès – cette décision mais, bien qu’abasourdi, Harry l’avait tout de suite acceptée, et Abel, le directeur des Gryffondor, avait encouragé tous les autres élèves de sa maison à en faire de même. Cette situation paraissait plutôt étrange – cela devait faire des siècles que plusieurs maisons n’avaient pas remporté la coupe de Quidditch en même temps –, mais ils s’en accomodaient, et la fête fut aussi bruyante que si Gryffondor avait été la seule équipe victorieuse du championnat.
– C’est quand même bête. Un seul petit but et on était les seuls à gagner la coupe…, répéta pour la troisième fois Ron, dont le visage euphorique contredisait totalement les paroles.
– C’est à cause de ces…, dit Jimmy Peakes en prononçant un flopée de jurons.
– … de Cognards, acheva-t-il. On pouvait les envoyer dans n’importe quelle direction, ils attaquaient toujours notre équipe et jamais les Serpentard. Il était impossible que vous jouiez correctement avec ça ! s’exclama-t-il avec colère, en regardant Ginny, Demelza et Dean.
– J’avais failli marquer, pourtant, répliqua Ginny, piquée au vif. Si seulement cette saleté de Cognard ne m’avait pas frappée à ce moment-là, on aurait pu avoir une victoire totale, au lieu de partager avec Serpentard…
– Personne ne sait ce qui est arrivé aux Cognards ? demanda Hermione, assise à côté de Harry.
Anthony lui avait proposé de faire la fête dans la salle commune des Serdaigle, mais elle avait catégoriquement refusé, prétextant qu’il était du devoir d’un préfet-en-chef de donner l’exemple, et qu’aucun élève n’était sensé se rendre dans les salles communes des autres maisons.
– Non, répondit Harry qui, en tant que capitaine, tenait directement ses informations du professeur de vol. Mme Bibine à dit qu’ils n’avaient apparemment subi aucun sortilège…
– Impossible, dit immédiatement Seamus Finnigan, à côté de Dean.
– Je sais, c’est très bizarre…, marmonna Harry. Mais bon, reprit-il soudain d’un ton plus enjoué, même si nous devons partager la coupe, nous l’avons quand même gagnée, et n’oubliez pas que nous n’avons pas fait de match nul contre Serpentard. Alors, fêtons la victoire ! s’exclama-t-il en levant bien haut son verre de bièraubeurre.
Les mines des joueurs devinrent alors plus joyeuses, et la fête battit son plein toute l’après-midi, puis jusque tard dans la soirée. Les cinquième et septième année avaient complètement oublié leurs révisions. Finalement, Anthony Goldstein avait convaincu Hermione de passer le reste de la journée avec lui, dans des recoins inconnus du château…
Harry, lui, malgré ce qu’il avait dit, continuait de penser au comportement inexplicable des Cognards. Bien sûr, il avait déjà connu une situation semblable, en deuxième année ; mais il n’y avait alors eu qu’un seul Cognard ensorcelé, qui avait poursuivi uniquement Harry, et que Dobby avait trafiqué pour le protéger… Mais cette fois-ci, c’étaient les deux Cognards qui s’étaient acharnés sur tous les joueurs de Gryffondor. Et il ne pouvait plus s’agir de Dobby : quelqu’un en voulait véritablement à son équipe, il le savait.
Bien entendu, Harry avait déjà un coupable tout trouvé, le même qu’il tenait pour responsable de la décharge qu’il avait subie pendant le match contre Poufsouffle. En rentrant au château, dans la foule des élèves, il avait aperçu Nott, de loin, en train de discuter avec Zabini. Tous les élèves de Serpentard avaient paru de très mauvaise humeur après l’annonce de McGonagall, mais pendant une fraction de seconde, Harry avait croisé le regard de Nott, et il aurait juré avoir décelé un tressaillement de sourire sur ce visage qu’il détestait…
Il avait déjà décidé qu’il en parlerait à McGonagall lors de la réunion de l’Ordre du lendemain, mais il savait pertinemment qu’il n’avait toujours pas la moindre preuve, et que ce serait donc probablement inutile… En s’enroulant sous sa couverture, ce soir-là, il se fit la promesse qu’un jour, il coincerait Nott.

FandeJimpoter FandeJimpoter
MP
Niveau 3
01 avril 2007 à 19:07:36

Waouuu jim tu décris toujours aussi bien :content:
Sérieux tes descriptions, ta manière d´écrire me fait tellement penser à HP que j´ai l´impression de lire un vrai bouquin :bave: sauf que je suis sur mon lit :(

Sérieusement, même si cette suite est dénuée d´actions, ça fait plaisir de lire ça, on voit vraiment que Harry est encore au collège Poudlard, qu´il pense à ses études c´est super.

Et évidemment, c´est grillé d´avance, Ron et Hermione qui se battent en duel, c´est génialissime comme méthode de rapprochement Jim :-d Quelle bonne idée :-)))

Sinon Nott, t´es définitivement mort :bave: :( Jim t´as intêret à le faire souffrir ce salaud :content:

Excellente suite comme à ton habitude Jim :bravo:

Dragonn1 Dragonn1
MP
Niveau 10
01 avril 2007 à 21:14:44

Ouaissss :noel:

Excellente suite :noel:

On compte sur toi encore jim :noel:

On veut une autre suite! :noel:

lupeleloup lupeleloup
MP
Niveau 6
01 avril 2007 à 22:07:22

WOW!...quelle suite!...on a revisé à fond, on sent l´angoisse qui precède les examens...et moi j´ai presque mal au bras après le match contre Serpentard... :cool:
J´ai adoré la remise de la Coupe des Maisons...une belle lecon d´équité, qui ne fait aucun mal de nos temps! :content:

jimpoter jimpoter
MP
Niveau 10
01 avril 2007 à 22:20:54

:merci: à vous. Je suis content que ça vous ait plu, je n´en étais pas certain, vu le manque d´action :lol: (quoique, le Quidditch était peut-être burtal... :o)) ).

Lupeleloup :d) :merci: pour ton com :ok: . Mais je voudrais éclaircir un point : c´est la coupe de QUIDDITCH des Quatre Maisons qui a été donnée; je ne parle pas encore de la coupe des Quatre Maisons qui est décernée le dernier jour de l´année, et qui met en jeux tous les points que les professeurs donnent ou retirent aux élèves durant l´année :ok: (et qui prend en compte les résultats du Quidditch, c´est vrai :-))) ).

Ca me fait bizarre d´approcher la fin de cette fic... mais bon, il reste encore pas mal de suites à poster :p) .

:ange:

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