pas mal du tout! Il va y avoir de l´action, chouette. J´ai relevé deux ou trois petites fautes mais ce n´est pas grave! Bonne continuation.
beaucoup .
Je ne suis pas certain que vous ayez la suite que vous espérez mais j´espère que ça ne vous dérangerait pas .
c´est vraiment super !! !
Tu m´inquiètes jim avec tes "j´espère que ça ne vous dérangera pas"
T´as intérêt à ce que ce soit d´énormes suites
Désolé ça fait longtemps que je ne suis plus venu ici. Je faisais le stage théorique BAFA.
Bravo, Jim ! Continue !
j´essaie de reprendre mon rytme habituel!
http://ventdebout07.skyblog.com/10.html
https://www.jeuxvideo.com/[...]38278-4-0-1-0-0.htm
https://www.jeuxvideo.com/[...]74836-6-0-1-0-0.htm
est-ce que la suite avance bien jim ??
Oui . Le début de la fin du milieu de ma fic avance bien .
Merci pour vous encouragement .
Préssés nous sommes
houlà c´est un peu compliqué tous sa !!
mais j´ai compris l´essentiel et j´èspère que tu auras assez vite une suite assez longue pour pouvoir poster
Bonjour je viens juste de lire cette fic par hasard
c´est super bien ecrit on dirait vraiment le style de JK Rowling.
remarque: Le sortilege Inertio est une idée bien trouvé mais j´ai pas comprit comment tu prouve que voldemort est aussi un sage parce que dans les bouquins on ne doute pas que dumbledore est un sage alors que voldemort c´est pas explicite
Soyez encore un peu patients, j´espère que je pourrai poster bientôt .
007nico56 Tout d´abord, bienvenue sur ma fic, de la lire et je suis content que tu aimes .
Pour le sortilège Inertio, c´est simple : pour ce qui est des fondateurs, ce n´est qu´une légende quasi-oubliée et sans oreuve : en fait, on n´en sait rien - idem pour Merlin ; pour Dumbledore, Abel le sait car c´est son frère et qu´il sait qu´il sait jeter l´Inertio ; il était probable que Harry en soit capable étant donné la prophétie qui le décrit comme l´égal de Voldemort.
Cela nous amène donc à ta vraie question : Abel sait que Voldemort est un sage pour 2 raisons :
- d´abord - dans l´histoire de ma fic -, certains sorciers qui l´ont affronté et ont eu la chance d´en réchapper ont pu voir l´Inertio, et je pense également a déjà dû affronter Voldemort durant la premierre guerre et a pu le constater ;
- ensuite, Voldemort étant sans aucun doute le sorcier l´un des sorciers les plus puissants qui aient jamais éxisté sur cette terre, il était plus que probable qu´il soit "classable" dans les Sages, catégorie de d´un nombre restreint sorciers d´élite à l´échelle de toute l´histoire de la magie.
Voilà, j´espère que ça répond à ta question .
Je rapelle que les Sages et l´Inertio n´existent que dans ma fic .
A la prochaine mes lecteurs adorés .
je viens de mettre une suite, et pour compenser le peu de publication de cette semaine, celle ci est plus longue!
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Voici la fin du chapitre 29 . Bonne lecture :
29
Une demeure aux
multiples facettes
Le lendemain, après avoir déjeuné dans une Grande Salle assez remplie pour les vacances – avec la fréquence des morts qui augmentait sans cesse à l’extérieur, les parents commençaient finalement à préférer savoir leurs enfants à l’abri, à Poudlard, que chez eux –, Harry, Ron, Hermione et Neville sortirent dans le parc et se mirent à attendre Abel près du portail, comme prévu. Mais ce dernier n’arrivait pas. Au bout de dix minutes, Ron s’impatienta :
– C’est pas vrai… qu’est-ce qu’il fait ? grogna-t-il. Il s’était déjà levé de table depuis cinq minutes quand on est sortis…
Même si elle n’osait pas l’admettre, l’expression agacée d’Hermione montrait qu’elle était entièrement d’accord avec Ron, et Neville avait l’air un peu fatigué d’attendre, tout comme Harry. Celui-ci espérait qu’Abelforth avait vraiment quelque chose d’important à faire…
Quelques longues minutes plus tard, ils virent leur professeur s’avancer à pas précipités vers eux. Apparemment, il venait du terrain de Quidditch. A chaque main, il tenait des…
– Des balais ? s’étonna Ron.
– Eh oui, Ron ! répondit Abel en s’arrêtant à quelques mètres d’eux, le souffle court. Si vous le voulez bien, c’est en balais que nous nous rendrons à l’endroit prévu… enfin où moi j’ai prévu d’aller.
Il s’interrompit quelques instants pour reprendre son souffle. Harry remarqua que parmi les balais qu’Abel avait apportés – il y en avait cinq, ce qui expliquait peut-être qu’il soit hors d’haleine – il y avait son Eclair de feu et le Brossdur 11 de Ron.
– Excusez-moi pour mon retard, reprit Abel, mais je devais vérifier quelques petites choses. Minerva a accepté de me donner la localisation des trois ruines découvertes par Kingsley. Je pense que la plus facile à atteindre est celle qui se trouve dans une plaine, dans une forêt qui prolonge notre bonne vieille Forêt interdite. Mais elle se trouve en dehors de l’enceinte de Poudlard. Si nous nous rendons là-bas, nous devrions trouver un manoir qui serait le « rez-de-chaussée » de l’ancien repère de Voldemort, d’après la description qu’ont faite vos frères, dit-il en se tournant vers Ron. Et vu que nous ne pouvons pas transplaner là-bas – je ne pense pas que l’un d’entre vous se soit déjà trouvé dans cet endroit –, j’ai pensé que le meilleur moyen de transport serait des balais de course… Est-ce que ça vous convient ?
Harry, Ron, Hermione et Neville acquiescèrent en silence. Harry se pencha et ramassa son Eclair de feu, ainsi que le Brossdur 11 qu’il remit à Ron.
– Dans ce cas, choisissez tous un balai et partons, dit Harry d’un ton décidé.
– Je prends mon propre balai, si ça ne vous ennuit pas, dit Abel en saisissant le manche d’un autre balai à l’aspect banal.
Une fois que Hermione et Neville se furent mis d’accord pour savoir qui aurait lequel des deux balais restants – il s’agissait des vieux modèles de l’école –, ils franchirent le portail puis décollèrent.
Abel et Harry menaient le groupe, côte à côte. Harry se disait qu’il aurait pu aller encore plus vite, mais malheureusement, seul Abelforth connaissait leur destination – du moins il l’espérait. De haut, ils pouvaient voir la Forêt interdite et le lac ; Harry crut même apercevoir le calmar géant faire prendre un bain de soleil de printemps à quelques unes de ses énormes tentacules. Harry ne pensait pas que la forêt de Poudlard était aussi vaste, mais il fut encore plus étonné lorsqu’il entraperçut la gigantesque masse d’arbres qui la prolongeait, en dehors du mur d’enceinte. Ils volaient vers l’ouest, avec, heureusement, le soleil dans le dos. Jamais Harry n’avait vu les montagnes qui entouraient son école d’aussi près – et pourtant ils s’en trouvaient encore éloignés d’au moins un bon kilomètre.
Au bout d’un petit quart d’heure à peine, Abelforth leur fit signe de ralentir. Ils firent plusieurs cercles au-dessus de la portion de forêt qu’ils survolaient afin de trouver l’endroit où ils étaient sensés atterrir. Après quelques instants de recherche, Abel cria :
– Par ici !
Ils le rejoignirent puis atterrirent au milieu, ou presque, d’une gigantesque clairière au terrain si parfaitement plat, qu’on l’aurait cru aplani d’une façon presque surnaturelle. Mais son véritable centre était déjà occupé par une demeure très imposante – mais en ruines. Les murs du manoir, à l’aspect très ancien, étaient entièrement composés de briques qui avaient pourtant une intense couleur rouge vif. Après avoir dissimulé leurs balais dans un buisson, tout en les désillusionnant, ils se mirent à contourner l’immense maison.
– Cet endroit est… bizarre, commenta Hermione, l’air impressionné.
Autrefois, ce manoir avait dû comporter plusieurs étages, pensa Harry, mais seul son rez-de-chaussée paraissait en parfait état. Seuls quelques pans de murs se dressaient encore au-dessus, et un l’ombre d’un toit semblait s’esquisser.
Ils finirent par tomber devant une grande porte de bois, peinte d’un rouge aussi vif que celui des briques, et à double battant. Ils s’approchèrent. Il y avait une poignée en or massif sur chacun des panneaux. Abel les saisit et tira, sans résultat. Il poussa sans plus de succès. Il essaya de faire tourner les poignées, qui ne présentèrent aucune résistance, mais cela ne servait à rien : la porte, elle, ne bougeait pas d’un millimètre. D’un mouvement résolu, il prit sa baguette magique et visa les poignées.
– Alohomora !
Rien de plus ne se produisit. Il soupira.
– Entrer est plus difficile que je ne l’aurais cru, compte-tenu de la facilité que nous avons eu à atterrir…, murmura-t-il.
– Il doit y avoir un moyen d’ouvrir cette porte, intervint Hermione.
– Eh bien je ne trouve pas ce moyen ! répliqua Abel, étrangement énervé.
– Nous devons réfléchir, répondit Hermione : ça ne doit pas être pour rien que l’on peut tourner ces poignées.
– Eh bien… vous n’avez qu’à essayer, Hermione, dit Abel. Vous êtes intelligente, donc vous devez être forte en énigmes…
– Je ne voulais pas dire que…, commença Hermione, les joues rosissantes.
– Ça ne fait rien, la coupa Abel avec un geste dédaigneux de la main. Examinez donc cette porte et dites-nous ce que vous en pensez…
Amusé, Harry vit une Hermione confuse s’approcher de la porte de la demeure, sous le regard d’Abel. Harry remarqua que, même s’il s’efforçait de le cacher, Abelforth paraissait plus qu’agacé. Etait-il vexé ? se demanda Harry. Cette supposition le laissait perplexe…
– Ces poignées ont des formes étranges…, marmonna Hermione, pour elle-même. Elles me rapellent des… Attendez une seconde, dit-elle à l’adresse des quatre autres.
Et sous leurs yeux, elle tourna les poignées de sorte qu’elles soient parfaitement symétriques. Puis elle tira la gauche de la première, ainsi la droite de la seconde, et les deux se rejoignirent alors automatiquement, comme une boîte qui se referme. A présent, les deux poignées n’en formaient plus qu’une seule, et les deux faces qui s’étaient trouvées cachées contre la porte, quelques secondes auparavant, se trouvaient maintenant à découvert, et formaient une statuette d’or, en forme de lion altier.
– Je dois avouer que je n’y avais pas pensé, dit Abel avec un sourire et un ton approbateur qui rassurèrent Harry.
– Ça alors…, murmura Neville, l’air impressionné.
Harry pensa qu’il exagérait peut-être un peu « l’exploit » d’Hermione.
– Ça ne servira à rien si je ne peux pas la tourner, dit Hermione. Et qui sait ce qui pourrait s’enclencher si je le faisais…
– Ce n’est pas ce que je voulais dire, répliqua Neville. Quasiment tous les murs extérieurs de la maison sont rouges vifs : il n’y a que ce lion qui est en or, et il ressemble comme deux gouttes d’eau à celui de Gryffondor – mais en relief.
Et en effet, d’après les souvenirs les plus récents de Harry, le lion altier des Gryffondor avait exactement la même forme que la poignée qu’Hermione venait de monter.
– C’est vrai, ça, dit Ron en s’approchant à son tour, l’air intrigué.
– En tant que directeur de votre maison, je confirme, dit simplement Abel.
Ses sourcils se froncèrent légèrement. Hermione, elle, ne semblait pas aussi convaincue que les autres.
– Vous croyez que Voldemort aurait fabriqué une maison aux couleurs de Gryffondor ? demanda-t-elle d’un ton hésitant.
– C’est impossible, répondit immédiatement Harry. S’il a lui-même construit – par magie – l’endroit où il habitait, il ne lui a pas donné les couleurs de Godric Gryffondor. C’était celui qui s’opposait le plus aux idées de Serpentard sur les enfants des Moldus. A mon avis…
Mais il s’interrompit : en réalité, il n’avait pas encore assez réfléchi à la question pour avoir un avis plus avancé sur la question, et ils n’avaient pas le temps pour cela.
– Peu importe, il faut continuer, déclara-t-il à l’adresse d’Hermione. Si quelque chose t’attaque quand tu ouvriras cette porte – si tu y arrives –, nous ne nous enfuirons pas en te laissant seule face à ça – même pas Ron, ajouta-t-il avec un sourire forcé.
Pendant une fraction de seconde, il crut apercevoir un infime tressaillement de sourire sur les lèvres d’Hermione, mais son visage avait immédiatement retrouvé des traits à cent pour cent sérieux. Ron, lui, parut légèrement embarrassé par les paroles de Harry.
– Très bien, dit Hermione en se retournant vers la ruine.
Elle saisit le lion d’or et il se laissa tourner dans le sens des aiguilles d’une montre. Un déclic se produisit, et lentement, dans un grincement qui leur aurait certainement donné la chair de poule en pleine nuit, la double porte commença à s’ouvrir. Leurs cinq baguettes levées, ils entrèrent dans le rez-de-chaussée du manoir. Ils n’eurent pas besoin de faire eux-mêmes de la lumière : les fenêtres éclairaient déjà une immense salle rectangulaire, aussi large et longue que la maison. Etrangement, il ne paraissait pas exister de pièce particulière à cet étage ; seulement un sol de bois poussiéreux et un plafond entourés des quatres murs du bâtiment. Et l’endroit était quasiment vide.
Cependant, au centre de la pièce, se trouvait un drap, d’un vert sale, qui semblait recouvrir un objet plat et rectangulaire d’au moins deux mètres de haut. Ils s’avancèrent et l’encerclèrent.
– Qu’est-ce que c’est ? demanda Ron.
– Aucune idée, répondit Harry à voix basse.
Cette forma lui évoquait quelque chose, mais il n’aurait pas su dire quoi.
– Vous croyez qu’on doit regarder ce qu’il y a là-dessous ? demanda Neville, hésitant.
– Il me semble que l’on ne saura rien sans cela, observa Abel.
– Dans ce cas…, dit Hermione, en levant sa baguette magique, d’une façon plus confiante. Je peux ?
Les quatre hommes acquiescèrent silencieusement. Hermione agita alors sa baguette et le tissu verdâtre s’envola au-dessus d’Abelforth avant d’atterrir en boule à quelques mètres sur le parquet poussiéreux. Harry avait maintenant en face de lui l’extrémité d’un cadre d’or, soutenu par un pied pourvu de griffes. Il se tourna légèrement à sa gauche, vers une Hermione immobile, complètement figée et toute pâle. Elle avait lâché sa baguette qui était tombée sur le sol.
– Qu’est-ce que tu as, Hermione ? demanda-t-il, très inquiété du comportement de son amie.
Hermione se mit alors à trembler tout en gardant les yeux rivés droits devant elle. Son visage se tordit douloureusement, et deux larmes coulèrent sur ses joues tandis qu’elle se plaquait la main droite sur la bouche.
– Hermione, qu’est-ce que… ? commença Harry en s’approchant d’Hermione sous les yeux ébahis des trois autres qui avaient eux aussi contourné le cadre d’or.
Il voulut voir ce qui bouleversait autant sa meilleure amie et entrevit le reflet d’un miroir avant de sentir deux bras se serrer autour de son cou et quelque chose de lourd se poser sur son épaule : Hermione s’était jetée dans ses bras. Elle le serrait en tremblant d’une peur inexplicable et pleurait à chaudes larmes sur sa robe.
– Qu’est-ce qui t’arrive, Hermione ? demanda-t-il avec toute la douceur dont il était capable, alors qu’il était complètement désarçonné, tout en posant une main apaisante dans le dos de la jeune femme.
Celle-ci tourna lentement son visage en arrière, en direction de Ron, qui échangea un regard stupéfait avec Harry.
– Excuse-moi…, murmura Hermione, en se décollant de ce dernier. Je suis vraiment désolée… C’est ce miroir, je…
Mais elle ne dit rien de plus et ramassa sa baguette magique sur le sol. S’éloignant à contrecoeur – en cet instant, l’état mental d’Hermione le préoccupait beaucoup –, Harry s’avança à gauche d’Abel qui examinait le miroir au cadre d’or. En haut de ce cadre, des mots avaient été gravés dans le métal : « Riséd elrue ocnot edsi amega siv notsap ert nomen ej ».
Mais même sans ces inscriptions, Harry n’aurait eu aucun mal à reconnaître ce miroir, qu’il n’avait pourtant plus vu depuis près de six ans.
– Ça par exemple…, murmura Abel. Le miroir du Riséd…
– Vous savez ce que c’est ? demanda Neville, mal à l’aise.
– C’est le miroir du Riséd, répondit Harry avant Abel. Quand nous étions en première année, Dumbledore en avait fait une protection pour la Pierre Philosophale…
– Mais sa fonction première consiste à montrer à celui qui se regarde dedans la chose qui le rendrait le plus heureux…, ajouta Abelforth en regardant Hermione, dont les yeux rougis fixaient le sol. N’aurait-il pas rempli correctement sa fonction ?… interrogea-t-il doucement.
Dans un léger état de choc, Harry ne parvenait pas à comprendre pourquoi Nagini s’était trouvé ici, et non près de Voldemort – et il préférait ne pas envisager que Voldemort se trouve à proximité… Mais dans l’immédiat, il fallait considérer que le serpent n’était plus qu’un tas de cendres et ne ferait plus le moindre mal à qui que ce soit. Il n’y avait plus qu’un Horcruxe à découvrir, et à détruire.
– Bon, finit par dire Harry, se décidant à réagir avant Abel. Il faut se réveiller, un peu, on ne doit pas rester là à attendre que les autres serpents reviennent chercher de la viande fraîche… Je propose qu’on retourne au-dessus et qu’on fouille les deux autres étages.
– Vous avez raison, Harry, dit fermement Abel en retrouvant ses airs habituels. Nous ne devons pas traîner trop longtemps ici et nous avons quelque chose d’important à faire, il me semble.
Menés par Harry, et Abel en second, ils remontèrent l’escalier humide et retrouvèrent la clarté des fenêtres du rez-de-chaussée, qui permettait toujours de voir la silhouette cachée du miroir du Riséd. Harry se demanda de nouveau avec appréhension comment cet objet avait bien pu se retrouver dans cette maison, mais il ne fit qu’y jeter un bref coup d’œil avant de s’engager dans le second escalier, qu’ils gravirent un petit moment avant d’arriver dans une nouvelle pièce, de dimensions plus petites mais assez admirables malgré tout : le salon des Dursley aurait pu tenir au moins deux ou trois fois à l’intérieur.
Harry eut un drôle de choc quand il s’aperçut que le décor avait totalement changé : les murs de briques et le sol de pierre avaient été remplacés par du bois, et un bois à l’aspect très ancien, qui plus est. En effet, les murs et l’espèce de parquet poussiéreux étaient constellés de tâches claires qui avaient dû être causées par de l’eau. Il y avait des fenêtres, mais sans vitres, ce qui laissait l’entrée libre aux habitants de la forêt. Harry aperçut des toiles d’araignée et espéra de tout cœur que celles du prolongement de la Forêt interdite étaient de dimensions et d’un caractère différents que dans l’enceinte de Poudlard. En tout cas, d’après ce que laissaient voir ces ouvertures vers l’extérieur, ils se trouvaient dans une immense cabane construite dans les arbres, dans un endroit sûrement assez éloigné de la clairière de la ruine de briques rouges. Certains troncs d’arbres transperçaient même le sol et le plafond, comme des piliers naturels.
En sortant de l’escalier, ils avaient une porte à leur droite. Etant donné que la pièce dans laquelle ils se trouvaient ne semblait présenter aucun intérêt particulier, ils décidèrent de poursuivre leurs recherches et de franchir cette porte de bois. Le décor changea alors du tout au tout, aussi brusquement que la première fois : ils se trouvaient de nouveau dans une grotte de pierre, éclairée par des torches de flammes bleues fixées sur la paroi rocheuse. Elle était très semblable à celle du sous-sol, mais en proportions beaucoup plus importantes : le mur quasi-circulaire qui les entourait était d’une taille comparable à celle de la salle commune de Gryffondor. La température aussi avait changé en chutant brutalement, ce qui les fit tous frissonner, même Abel : on aurait dit que le froid du mois de décembre avait soudain décidé de revenir. Toutefois, ils ne subissaient peut-être pas ces mauvaises conditions pour rien.
En effet, à l’opposé de la porte de la cabane, reposait un chaudron d’argent massif. Une lueur verte, devenue, depuis quelques mois, très familère à Harry, provenait de l’intérieur.
– Je suppose que nous sommes passés dans la région montagneuse où se trouve la tour dont a parlé Kingsley, dit Abel, tout en grimaçant à cause du froid. Nous sommes sûrement dans un prolongement souterrain de la tour, sous la montagne…
Mais Harry n’écoutait pas. Tout en vérifiant qu’il n’y avait pas de trou ni la moindre autre chose anormale, dans la roche du sol, des murs, ou du plafond – il ne voulait pas revoir surgir des créatures appréciant la chair humaine –, il s’avança vers le chaudron. A l’intérieur, brillait un liquide qui dégageait une intense lumière verte, et Harry sut immédiatement, et sans le moindre doute, qu’il s’agissait à nouveau de la potion qui avait affaibli Dumbledore l’an dernier, et qui avait failli le tuer lui-même, il y avait quatre mois de cela. La potion de la Mort, d’après les dires du Dumbledore de son rêve…
– Tu sais ce que c’est, Harry ?… demanda Hermione à voix basse.
– Oui, répondit Harry d’un ton neutre. C’est la même potion que celle que j’ai bue dans la coupe de Poufsouffle.
– Donc c’est aussi…, commença Ron.
– … celle sans laquelle Severus Rogue ne serait jamais parvenu à tuer mon frère aussi facilement, acheva simplement Abelforth.
Il y eut un silence. Harry se pencha lentement sur la potion.
– Attention ! s’exclama Hermione, comme si elle avait eu peur qu’il tombe à l’intérieur du chaudron. On ne veut pas que tu retombes dans le coma…
Mais Harry ne l’écoutait pas plus qu’Abel. Son visage se trouvait juste au-dessus de la surface de la potion, dont la clarté éblouissait à présent ses yeux grands ouverts ; il retint ses lunettes sur son nez par précaution. Il avait l’impression que la lumière du liquide dégageait une force, une sorte de magie macabre qui aspirait l’énergie de son visage avec une lenteur infinie… Il avait également une sorte de pressentiment et, au bout de quelques secondes, l’étrange sensation que lui donnait la lueur mortuaire de la potion se transforma en picotements, puis en légère brûlure, au niveau de sa cicatrice.
Il se redressa brusquement. Plus qu’un pressentiment, il était désormais totalement – et bizarrement – certain d’une chose. Il se retourna vers ses amis.
– Cette potion contient de l’âme de Voldemort, déclara-t-il avec une conviction à toute épreuve.
– Quoi ? s’étonna Ron. Tu veux dire que c’est ça, le dernier Horcruxe ?
– Euh… oui, répondit Harry, soudain moins convaincu. Enfin… Je ne sais pas vraiment. J’ai l’impression qu’une petite partie de l’âme de Voldemort est diluée dans ce liquide – non, en fait, j’en suis sûr.
– Et comment pourrais-tu le savoir ? questionna Hermione, comme agacée par une affirmation aussi catégorique.
– Je ne sais pas, répondit Harry, un peu dépité. Mais… je le sens, c’est tout, dit-il.
Hormis Abelforth, aucun ne sembla satisfait de cette réponse – pas même Harry, qui était pourtant persuadé de ce qu’il avançait.
– Je pense que l’on peut se fier à vos intuitions, dit Abel d’un ton des plus sérieux. Vous dites qu’une partie de l’âme de Voldemort serait diluée dans cette potion ?
Harry acquiesça.
– Mais ce n’est qu’une très petite partie, ajouta-t-il précipitamment, pas comme… un Horcruxe.
– Dans ce cas… imaginons que Voldemort ait effectivement transformé une potion comme celle-ci en Horcruxe, dit Abel. Apparemment, Voldemort s’est servie plusieurs fois de cette potion dans sa vie – or il a soixante-douze ans, si mes souvenirs sont exacts. S’il avait transformé… disons, un verre de potion en Horcruxe, et qu’il en avait reproduit ensuite plusieurs litres supplémentairs – dont la potion qui a affaibli mon frère, celle qui a failli vous tuer et le chaudron que nous avons ici –, il est possible que le septième d’âme concentré dans un faible contenu au départ se soit dilué ensuite plusieurs fois jusqu’à donner l’impression qu’il n’y en a plus qu’une infime partie dans ce chaudron, vous ne croyez pas ?
Harry réfléchit un bon moment. Vu sous cet angle, il lui semblait soudain que l’hypothèse selon laquelle cette potion serait le dernier Horcruxe à détruire était très vraisemblable, tenant compte de son intuition. Mais un second pressentiment l’ennuyait : il n’arrivait pas à se persuader que le nom d’« Horcruxe » convenait à la potion.
– Mais si Voldemort en a utilisé plusieurs échantillons, peut-être qu’il en a gardé quelques uns sur lui, non ? fit judicieusement observer Neville. Il pourrait même en avoir dissimulé des gouttes un peu partout, aux quatre coins du monde, et on n’aurait plus aucune chance de détruire tous les Horcruxes !
Ron et Hermione semblaient partager les craintes de Neville ; Harry resta impassible.
– Nous sommes donc obligés d’espérer que Voldemort n’a pas fait une telle chose et qu’il n’a utilisé cette Potion-Horcruxe que pour protéger d’autres Horcruxes, admit tristement Abel. Ce ne serait d’ailleurs pas si extraordinaire que ça, vu sa légère tendance à vouloir faire les choses dans la grandeur, ajouta-t-il avec un brin d’optimisme.
– Donc, si je comprends bien, nous pouvons considérer que ce poison est vraiment le dernier Horcruxe de Voldemort ? demanda Hermione, d’une petite voix à peine crédule.
– Je pense, oui, dit Abel. Bien sûr, à moins que l’un d’entre vous ne soit prêt à boire tout le contenu de ce chaudron, je ne vois pas vraiment comment détruire ce type d’Horcruxe.
Harry, bien que ne sachant toujours pas pourquoi, et bien qu’ayant toujours la même étrange certitude qu’au début, ne partageait ni la confiance d’Abel… ni les craintes de ses amis. Même si cela aurait sans doute été très différent un ou deux mois auparavant, il ne pensait pas que détruire la portion de l’âme de Voldemort que contenait cette potion était un problème.
Tranquillement, il leva sa baguette magique puis toucha la surface du liquide.
– Qu’est-ce que tu fais, Harry ? demanda Hermione, inquiète.
Ne sentant aucune résistance, Harry immergea à moitié le bois de sa baguette magique, puis jusqu’au manche, en évitant à peine de toucher lui-même le poison.
– Arrête ! s’exclama Hermione, horrifiée. Ce n’est pas un jeu, tu pourrais mourir ! s’emporta-t-elle, presque paniquée, tandis que les autres observaient silencieusement, prêts à intervenir à tout moment.
Mais c’était inutile. Harry, sans même avoir prononcé, ou même s’être répété mentalement la formule, concentra légèrement sa volonté et libéra sans inquiétude le sortilège Inertio à l’intérieur du liquide. En quelques secondes, le vert fluorescent de la potion devint de plus en plus intense et de plus en plus blanc, jusqu’à obliger Harry à fermer les yeux. Il attendit encore quelques secondes pour les rouvrir, et constata alors que la potion, si lumineuse au départ, était devenue aussi transparente que de l’eau.
– Ce n’était pas si compliqué, marmonna-t-il avec un timide sourire, en se retournant vers les visages stupéfaits de Ron, Hermione, Neville et Abel.
– Le sortilège Inertio est vraiment une arme formidable…, déclara lentement ce dernier. Comme je le pensais, une fois maîtrisé, vous avez su d’instinct vous en servir utilement. Je crois que…
Mais il fut interrompu par un bruit de craquement. D’un même mouvement, ils se retournèrent tous les cinq vers le pan de mur le plus proche, qui, à la grande horreur de Harry, était en train de se fissurer.
– Qu’est-ce qui se passe ? demanda Neville, anxieux. La grotte s’effondre ou quoi ?
C’était également ce que craignait Harry, mais en y regardant bien, il remarqua que la pierre se fendait d’une façon… particulière. Les fissures dans la roche dessinaient les contours de symboles. Au bout de quelques secondes, de minuscules morceaux de pierre jaillirent de la paroi et Harry, à l’image de ses quatre compagnons, se protégea le visage de ses mains. Lorsqu’ils cessèrent d’être bombardés, Harry vit que les fissures qui entouraient ce qui avait semblé être des symboles s’étaient agrandies, et formaient désormais ce que, malgré sa maigre expérience, il croyait être des…
– Des anciennes runes…, murmura Hermione.
Elle s’avança et examina attentivement le mur de pierre.
– Ce sont des runes, comme celles que j’étudie à Poudlard, les informa-t-elle en se retournant brièvement vers les autres. Mais dans une langue différente, je crois.
– Mais pourquoi est-ce que ce truc s’est gravé tout seul ? demanda Ron, perplexe. Et comme par hasard, au moment où Harry a… où il a fait ce qu’il a fait à cette potion ? dit-il après un instant de réflexion, ne trouvant apparemment pas les mots appropriés.
– Ce doit être une sorte de message, dit Harry avant Abel. Un message qui doit s’insrire lui-même dans la roche… dans certaines conditions.
Il voyait ces runes qui s’incrivaient au mur, juste au moment où il détruisait ce qui semblait être le dernier Horcruxe, comme une confirmation de ses doutes.
– En tout cas, je n’ai aucune compétence dans ce domaine, déclara piteusement Abelforth. Pouvez-vous nous le traduire, Hermione ?
– Non, répondit Hermione d’un ton catégorique, c’est impossible. J’ai déjà dit que c’était une langue différente de celle que j’étudie.
– Qu’est-ce que tu racontes ? dit Ron, les sourcils froncés. Tu étudies les runes depuis presque cinq ans !
– A la base, les runes ne représentent pas une langue, mais un alphabet, répliqua Hermione avec froideur. Et moi, j’ai appris à traduire des textes qui sont écrits avec cet alphabet en anglais ancien, et pas dans la langue écrite sur ce mur. En plus, il y a des runes que je ne connais pas, ici… Mais il est possible que ce qui est écrit sur ce mur ait une importance capitale, pour nous…, ajouta-t-elle, anxieuse.
Elle parut hésiter encore quelques secondes, puis elle pointa sa baguette sur sa main gauche et fit apparaître un morceau de parchemin, sur lequel elle utilisa un autre sortilège pour reproduire avec sa baguette le texte écrit sur les murs. Puis elle plia la feuille qu’elle rangea dans une poche de sa robe.
– Eh bien… j’ai comme l’impression que nous avons fait le tour de ce que nous pouvions faire ou trouver ici pour l’instant, finit par dire Abel après un silence. Et nous pouvons dire que nos fouilles ont été plus que fructueuses, même si nous n’avons rien trouvé d’intéressant pour McGonagall et les autres… Je ne vois donc pas l’utilité de rester ici, ni d’y retourner avant que l’on ait trouvé un moyen de traduire dans notre bon vieil anglais ce texte qu’Hermione nous a copié, déclara-t-il.
Harry, Ron, Hermione et Neville approuvèrent. Ils retournèrent dans la cabane, puis dans le manoir, et ressortirent dans la clairière où leurs balais n’avaient pas bougé du buisson dans lequel ils les avaient cachés. Puis ils décollèrent et rentrèrent à Poudlard sans aucun autre problème.
Quand ils atterrirent dans un coin discret du parc, près du mur d’enceinte, ils arrivèrent largement à temps pour le déjeuner. Avec un malaise grandissant, Harry se disait que, en dehors du « bref incident » avec Nagini, tout avait été trop facile…
Une magnifique suite!!!! Je trouve que Abel à un comportement bizarre mais je pense qu´il faudra que j´attende la prochaine suite, voir plus, pour savoir si il lui arrive vraiment quelque chose!
En tout cas, c´était génial!
Vivement la prochaine suite!
Excellente suite poter!
Oulalala tu nous gâtes Jim
Bon évidemment, après un tel chapitre je me pose plein de questions
Qu´est-ce que Hermione a vu dans le miroir? Je penche vers elle et Ron ensemble, mais il doit arriver un truc à Ron
Qu´est-ce que ce miroir fout là? Sérieux hum, mais je sais que tu as préparé une bonne explication à tout ça
La potion est un Horcruxe? Mais ce n´est pas un objet glorieux ça Jim, alors que Dumbledore dit bien que hormis Nagini, ce sont des objets de valeur Oo
Le combat contre Nagini était facile, et Alberforth m´intrigue, toutes ces actions avaient un comportement anormale, tu l´as dit toi même au début, tous les mots que tu employais pour décrire son comportement ne sont pas normaux... Et puis il utilise Avada Kedavra... Nous verrons ça
Sinon Inertio et puis superbes descriptions
BRAVO Jim, j´adoooooooooooore
beaucoup à vous trois .
Fan (mais c´est aussi valable pour les questions que d´autres peuvent se poser) Lis (lisez tous, lol) bien la toute dernière phrase du chapitre .
Sinon, pour le miroir, ben euh... hum, vous verrez .