c´est pas moi, je le jure pourquoi essaie-t-on de se faire passer pour moi?
pour une fois y en a un qui sait ce qu´il est
Mdr c´est bien d´avoir conscience de la réalité... A quand la suite Jim ?
Pour aujourd´hui sans doute . D´un autre côté, même s´il serait facile pour moi de poster une suite maintenant (j´ai déjà tout ce qu´il faut pour une longue suite^^), je veux encore continuer jusqu´à la fin du chapitre .
On verra .
Tati M´as-tu sérieusement cru assez stupide pour croire cet imposteur ?
En fait, je me demande si c´est vraiment une tendance de t´imiter... Personnellement, j´ai plutôt l´impression que c´est une seule et même personne qui cherche à se faire passer pour toi suous différents pseudos . Et bien il ou elle ferait bien d´arrêter, parce que personne n´est tombé dns le piège .
slt tt le monde je vien de finir de tt lire c géniale! c kan la suite?
tu est con JIM
o faite elle arive kan cette suite jaime bien les pouvoir de harry ki grandissent moi je veu une otre suite!! tout a fair O.K avec toi jimpotter c la meme personne!
jimpetter et ça se dit adulte
Tonks et bienvenue sur ma fic .
Voici la suite, qui est également la fin du chapitre, bonne lecture :
27
Un conseil d´Ami (suite et fin)
Mais Abel les attendait.
- Vous avez enfin terminé.
Ils sursautèrent tous les quatre ; Harry crut avoir une crise cardiaque.
- Professeur…
- Je vous attendais, vous quatre, pour notre dernière « séance d’entraînement à la défense contre les forces du Mal », déclara Abel. Nous allons tout de suite dans mon bureau.
Ils suivirent leur professeur en silence ; le cœur de Harry battait toujours à la chamade. Ils entrèrent dans le bureau d’Abel qui ferma la porte. Il se posta ensuite en face d’eux.
- Vous ne m’avez pas laissé le temps de vous parler à la fin du cours d’aujourd’hui, dit-il sur un ton grave.
Ils ne répondirent pas.
- Nous avons tous été bouleversés par ce qui est arrivé… enfin, plus ou moins. Je sais que certains élèves de cet école – dont vous quatre – étaient proches de Hagrid, poursuivit Abelforth ; surtout vous, Harry… Je n’ignore pas que c’est lui qui vous a ouvert les portes du monde des sorciers, et qu’il a veillé sur vous pendant six ans. Il a d’ailleurs toujours tenu à cœur les intérêts de Ron et Hermione, et je ne doute pas qu’il aurait également tenu à ceux de Neville, cette année, s’il en avait eu la possibilité.
Il y eut un nouveau silence, un peu plus long, et mille fois plus pesant.
Mais ce ne fut pas Abel qui le rompit, cette fois-ci.
- Abel… est-ce que nous pourrions… réfléchir ensemble au moyen de trouver le prochain Horcruxe ? demanda Harry. Si on en croit Dum… votre frère, il n’en reste plus que deux à détruire, dont un qui aurait pu appartenir à Gryffondor ou à Serdaigle. Mais je ne sais rien sur lui.
Il lança un regard grave et plus que déterminé à Abelforth qui le lui rendit.
- Je pense que ce soir, nous devons nous concentrer sur le sortilège que je veux vous enseigner, répondit-il. Et, même si mon conseil suivant va certainement vous sembler complètement fou et inapproprié en ce moment… sachez que vous devriez également oublier la recherche des Horcruxes pour le moment.
- Comment !? s’exclama Harry, choqué.
Il regarda les visages de Ron, Hermione et Neville, qui affichaient la même mine incrédule, avec les yeux et la bouche grands ouverts.
- Oh, bien entendu, si jamais vous croisez Nagini, vous pouvez le tuer, dit Abel avec un regard songeur qui rappelait irrésistiblement son frère, mais vu que sa proximité habituelle avec Voldemort font de lui le dernier Horcruxe à détruire – en imaginant qu’il soit bien l’Horcruxe en question – et que l’autre semble inaccessible en ce moment… Vous devrez vous engager dans une recherche bien plus périlleuse, si vous souhaitez retrouver cet objet dont vous ne savez rien, comme vous dites – car franchement, je doute que vous ayez la même chance absolument prodigieuse qu’avec la coupe. Pour cela, il vaut mieux que vous soyez libérés de vos emplois du temps de collégiens. Et les connaissances que vous acquérrez cette année vous seront très utiles, s’empressa-t-il d’ajouter, alors je vous déconseille de choisir la solution d’abandonner dès maintenant les études. Non, terminez votre septième et dernière année, puis consacrez-vous à votre combat ensuite.
Un long silence suivit cette déclaration. Harry réfléchissait intensément à ce qu’Abel venait de leur dire, et il se rendait compte qu’il n’avait pas réellement tort…
- Abel ? dit Hermione.
- Oui ? fit celui-ci.
- Est-ce que ça veut dire… que selon vous… nous devrions quitter l’Ordre du Phénix ?
Les trois garçons la dardèrent d’un œil étonné.
- Qu’est-ce que tu dis ? s’effara Harry.
- Si nous cessons de combattre activement les Mangemorts pour terminer cette année, il n’y a plus aucune raison pour retourner dans l’Ordre avant juillet prochain, expliqua Hermione, qui ne semblait pas très emballée par ses propres paroles.
- Mais…, marmonna Harry.
Il savait qu’il ne pourrait pas supporter d’être ainsi mis à l’écart de toute action.
Il tourna un regard offusqué vers Abel.
- Sachant que mis à part les Horcruxes, vos « missions » sont de toutes façons sensées se limiter à l’enceinte de l’école tant que vous y étudierez, je ne vois aucune raison pour que vous ne restiez pas membres de l’Ordre. Je dirais même que ça vaut mieux, car vous pourrez ainsi assister aux réunions et rester informés… plus exactement, sur ce qui se passe.
Rassuré, Harry se détendit légèrement, même s’il pensait toujours à Hagrid. Les trois autres parurent également un peu moins déprimés.
Abel sortit sa baguette magique d’une poche de sa vieille robe grise. Harry, Ron, Hermione et Neville suivirent son exemple avec ardeur.
- Bien entendu, dit Abel, tout ce que je viens de dire n’empêche pas que vous devez apprendre à combattre, et ce, le plus tôt possible. Je vais vous enseigner aujourd’hui un sortilège très puissant. En fait, c’est précisément pour ce sortilège que je souhaitais que vous amélioriez la puissance des autres sorts que connaissiez déjà. Il est capital que vous le connaissiez, mais vous devrez tous les trois ne vous en servir qu’en dernier recours.
Il les regarda tour à tour, sauf Harry.
- J’ai bien dit tous les trois, car Harry, lui, en aura besoin…
Il y eut un bref silence.
- Le sortilège que je veux vous apprendre aujourd’hui, est un sortilège mortel, déclara Abel d’un ton grave. Il est toutefois possible d’y survivre, mais il faut avoir énormément de chance ; ce n’est donc pas Avada Kedavra. Il s’agit du sortilège de la Foudre – la véritable foudre, aussi puissante que celle qui frappe certaines personnes depuis le ciel. Utilisé contre un être vivant, il tue presque à coup sûr, mais il faut une grande puissance et maîtrise magique pour le jeter convenablement.
Une ambiance solennelle régnait maintenant dans le bureau d’Abelforth. Harry se sentait très tendu. Il voyait enfin la finalité des cours d’Abel : il lui donnait le moyen d’en finir avec Voldemort.
- Vous noterez, dit Abel, qu’il ne s’agit en aucun cas d’un sortilège ayant un quelconque lien avec la magie noire. Contrairement à l’Avada Kedavra, il n’a pas été créé spécialement pour tuer, mais simplement pour faire jaillir la foudre de sa baguette. Je pense que cela vous convient mieux, n’est-ce pas ? demanda-t-il en se tournant vers Harry.
Celui-ci acquiesça d’un signe de tête.
Quelques minutes plus tard, ils se retrouvèrent à essayer de frapper de la foudre un mur, ensorcelé par Abelforth afin qu’il n’y ait pas de risque de l’abîmer ou de mettre le feu au bureau. Le professeur de défense contre les forces du Mal les encourageait :
- Allez-y ! criait-il. Pensez à ce pourquoi vous vous battez ! Mettez toute votre personne, toute votre âme dans votre baguette et votre bouche ! Ce n’est que comme cela que vous parviendrez à faire tomber la foudre !
Au bout de deux heures, ils avaient hurlé avec tant de frénésie et de rage la formule qu’ils avaient la voix complètement cassée et n’arrivaient plus à retrouver leur souffle. Ils avaient tous réussi à faire jaillir un peu d’électricité du bout de leur baguette magique, mais aucun éclair n’avait frappé le mur visé.
Ils décidèrent donc de faire une pause de dix minutes, complètement épuisés. Il était huit heures du soir et ils n’étaient pas encore descendus dans la Grande salle pour dîner.
- C’est bien, dit Abelforth en s’asseyant en tailleur à côté d’eux. Vous vous êtes bien lâchés, je vous félicite.
- Je n’en peux plus ! s’exclama Ron, le souffle court. Je n’ai jamais autant crié et agiter les bras de toute ma vie…
- Ça a du bon de se fatiguer, parfois, répondit simplement Abel. Harry, voulez-vous bien vous lever et essayer encore une fois ?
Trop fatiguer pour réfléchir, Harry se leva et pointa sa baguette magique vers le centre du mur.
- Tono Fulgurem ! s’écria-t-il avec vigueur.
Soudain, avec le bruit d’un coup de tonnerre, un éclair jaune électrique sortit du bout de la baguette et frappa le mur. Harry eut un sourire mêlé d’un étrange sentiment de fierté. Il avait l’impression de ressortir d’une de ces séances d’entraînement de Quidditch, épuisantes, mais qui portaient leur fruit.
- Félicitation, Harry, dit chaleureusement Abelforth.
- Comment est-ce que tu as fait ? s’ahurit Neville.
- Je ne sais pas… dit Harry, ce qui était parfaitement vrai –selon lui, en tout cas.
- Je n’en suis pas si sûr, dit Abel. Qu’avez-vous ressenti à l’instant, lorsque vous avez jeté le sortilège ?
Harry mit un certain temps à répondre, il trouvait la question étrange. Mais il s’aperçut que la réponse n’était pas si difficile à trouver…
- Je… J’ai eu l’impression de sortir d’un entraînement de Quidditch, répondit-il.
Ron et Neville restèrent bouche bée – ils avaient l’air incroyablement stupides, avec le regard de zombi que leur donnait la fatigue.
- Et j’imagine, dit Abel, qu’il s’agirait plutôt d’un entraînement particulièrement fatiguant, où l’on finit par n’agir que par instinct, n’est-ce pas ? Le genre de situation où l’on finit par ne mettre que la dose d’énergie nécessaire, et pas plus, où l’on fait instinctivement les bons gestes…
Il se releva et fit les cents pas dans la pièce.
- Voyez-vous, cette situation que l’on peut retrouver avec la fatigue – la bonne fatigue saine du sport, pas le sommeil –, est celle dans laquelle on se trouve également lors des vrais duels. Ces moments dont vous avez déjà une certaine expérience, dans lesquels vous n’avez pas le choix, dans lesquels vous devez réagir d’instinct pour survivre…
Il lança un regard furtif à Harry.
- … dans lesquels vous mettez instinctivement « ce que vous devez mettre » pour réussir vos sorts, acheva-t-il. Un véritable duel de sorciers, où l’on risque sa vie, réunit à la fois les pires et les meilleures conditions pour réussir les sortilèges de combats. N’avez-vous jamais remarqué comme vous réussissiez toujours mieux dans la pratique, dans la vie réelle, que dans une salle de cours ?
Il avait arrêté de marcher, et regardait maintenant Harry droit dans les yeux, on aurait dit que son cours ne s’adressait qu’à lui.
- Vous pouvez partir, à présent – il s’adressait cette fois à ses quatre élèves –, je n’ai plus rien à vous apprendre… à vous trois.
Cette fois, il n’avait plus regardé que Ron, Hermione et Neville.
- Mais vous, Harry… j’ai encore une dernière chose à vous apprendre, déclara-t-il. Nous en reparlerons à la rentrée… Bon appétit !
- Pourquoi est-ce qu’il continuerait à donner des cours à Harry, et pas à nous ? demanda Ron, légèrement révolté.
Ils descendaient maintenant dans la Grande Salle pour dîner. Abel, lui, était resté dans son bureau au deuxième étage. Harry ne disait rien.
- Il doit s’agir… de Voldemort, répondit Hermione à sa place. Il doit s’agir de lui en particulier, ajouta-t-elle.
Elle continuait à le regarder étrangement. Harry savait que ses amis s’inquiétaient pour lui, mais eux n’y pouvaient rien… c’était précisément pour cela qu’Abel leur avait dit de ne plus revenir, et il l’avait bien compris.
Il hocha la tête pour lui-même. Personne ne dit plus rien jusqu’au coucher.
Le lendemain, la neige était plus blanche et plus épaisse que jamais, et le brouillard hivernal, mélangé à la brume des Détraqueurs, empêchait une vision correcte du paysage dès que l’on souhaitait voir quelque chose au-delà de six mètres. Plus aucun élève – Hermione comprise – ne pensait aux devoirs à faire, le week-end était totalement consacré à la détente, que ce soit en se bombardant de boules de neiges dans le parc ou en s’enfonçant le plus profondément possible dans un fauteuil de la salle commune, près du feu.
Mais seulement trois jours après la prise d’Azkaban et l’ignorance qui laissait présager le pire au sujet du sort de Hagrid, Harry n’avait plus du tout le cœur à s’amuser.
D’ailleurs, il n’y avait pas que cela…
Le lundi suivant, il prendrait avec Ron, Hermione, et Neville, la Poudre de Cheminette pour se rendre au Terrier où il passerait les vacances de Noël. Mais il prenait un gros risque en allant passer les fêtes là-bas : celui de connaître une tension permanente qu’il ferait subir par la même occasion à toute la famille Weasley. En effet, Ginny se montrait toujours très froide à son égard, bien qu’elle ne l’évitât plus et lui accordait désormais de répondre à ses timides « Salut » ou « Bonjour ». Il n’avait cependant pas du tout envie de rester seul pour Noël. « Il faudra voir avec elle » se dit Harry.
Il avait entendu dire que Nott, Zabini, et tout le reste de la bande qu’il connaissait maintenant si bien resteraient à Poudlard pour les vacances, ainsi qu’un nombre assez surprenant d’élèves de Serpentard.
- Ils seront quasiment les seuls à rester ici pour Noël, alors les professeurs pourront sans doute les surveiller, dit Ron lorsqu’il lui en parla le samedi après-midi dans un fauteuil de la salle commune. Ne t’inquiète pas pour ça. Ou en tout cas, pas pendant les vacances de Noël ! dit-il le plus joyeusement possible en les circonstances actuelles.
Harry n’insista pas, et il fut surpris qu’Hermione – ou même Neville – ne cherche pas à poursuivre la discussion. Apparemment, ils avaient tous besoin de ces fêtes…
Le dimanche matin, Harry se décida à prendre Ginny à part. L’occasion lui en fut donnée assez vite, lorsqu’il la croisa à l’entrée de la volière – il ne savait pas trop quoi faire alors il était venu rendre une petite visite à Hedwige, et ce en toute innocence, sans la moindre idée derrière la tête… bien que la situation lui évoquât irrésistiblement Cho Chang.
- Salut Gi…
- Salut, Harry, dit Ginny sur un ton indifférent.
Et elle s’en alla.
- Ginny, attends ! Je voudrais te dire quelque chose…
- Si ça concerne…
- Non, ça ne nous concerne pas… directement, dit Harry.
- Alors fais vite, lança Ginny.
Harry eut l’impression d’avoir reçu un seau d’eau glacée, mais il se ressaisit.
- Ginny…
- Oui ?
- Tu sais que je passe les vacances de Noël chez toi, cette année ?
- Oui, et alors ?
- Et bien je me disais… Bon, écoute, je sais que tu m’en veux, et tu en as le droit, mais tu ne crois pas qu’on pourrait éviter… cette tension ?…
Ginny haussa les sourcils.
- Je ne te demande pas de te montrer gaie et souriante en ma compagnie, s’empressa d’ajouter Harry, seulement d’essayer… d’éviter… de glacer l’atmosphère comme un Détraqueur, quand je serai là. Seulement pendant les vacances.
Elle parut d’abord très étonnée, puis…
- D’accord, dit-elle.
Et elle fit un mouvement comme pour repartir mais elle se tourna finalement une dernière fois vers Harry.
- Tu sais, je ne voulais pas être désagréable, mais c’est toi qui refuses d’être entouré des personnes qui sont précisément celles qui devraient te soutenir, déclara-t-elle. Mais je veux bien « enterrer la hache de guerre » pour les fêtes.
Harry ne trouva rien à lui répondre, et elle descendit enfin les marches de la tour.
Albus Dumbledore
1846-1997
- Est-ce que c’était vraiment vous ?…
Il était encore sujet à de nombreuses interrogations ; si tout se passait bien, il aurait toutes les réponses le soir même.
Harry regarda sa montre : c’était l’heure. Après un dernier coup d’œil intrigué, il escalada la pente douce, monta les marches de pierre, franchit la double porte de chêne, grimpa les nombreux escaliers et entra dans la Salle sur Demande.
- Juste à l’heure, dit la voix de la directrice.
Il s’assit entre Ron et Hermione.
- Bonsoir, chers amis, entama le professeur McGonagall sur un ton d’outre-tombe. Autant en venir directement aux faits : j’ai de mauvaises nouvelles à vous apprendre. Comme vous le savez, Azkaban a été reprise dans la nuit de lundi à mardi.
Elle s’interrompit : personne ne fit de commentaire.
- Comme il y a quatre mois, nous avons à déplorer une masse de morts probables, reprit McGonagall d’une voix dont elle semblait s’efforcer de contrôler le tremblement ; le chiffre est à peu près le même… environ cent cinquante. Et…
Elle prit une profonde inspiration.
- Nous avons également à déplorer la disparition de trois membres de l’Ordre du Phénix.
- Comment ? s’exclama Dedalus Diggle, choqué.
- Oh my God ! s’épouvanta Fleur.
Harry partageait leur surprise, ainsi qu’une bonne partie de l’assemblée. Mrs Weasley avait mis la main sur sa bouche. Seuls quelques uns avaient l’air au courant.
- Je pensais qu’il n’y avait que Ha… qu’une seule personne, fit observer Mr Weasley.
- Malheureusement, il y en avait trois. Sturgis et Hestia s’étaient rendus ensemble là-bas pour une raison que j’ignore, déclara McGonagall. Nous ne leur avions pas demandé de surveiller Azkaban, mais il semblerait qu’ils aient découvert quelque chose et qu’ils n’aient pas eu le temps de nous prévenir…
Sturgis Podmore et Hestia Jones avaient en effet été chargés d’obtenir des informations chez les êtres magiques susceptibles d’avoir rejoint Voldemort, comme les loups-garous ou les vampires.
- Quoi qu’il en soit, nous n’avons pas plus de nouvelles d’eux que de tous les pauvres malheureux qui ont eu la malchance de se retrouver là-bas… Bien entendu, vous savez aussi que Hagrid… était emprisonné. Par conséquent, nous avons bel et bien trois nouveaux amis… probablement morts.
Elle sortit son mouchoir de sa poche et s’essuya les yeux.
Harry n’en revenait pas : la nouvelle avait réussi à l´affliger davantage. Il ne se serait pas douté que deux autres personnes de son entourage – même s’il n’était pas très proche de Sturgis et Hestia – pouvaient être mortes – il ne parvenait plus à croire sérieusement en la possibilité de leur survie – en plus de Hagrid…
La réunion se déroula plus ou moins normalement – dans le sens où rien ne fut dit qui n’ait déjà été abordé pour Pré-au-Lard. La seule « nouveauté » était qu’entre dix et quinze Mangemorts, ainsi certainement qu’un certain nombre d’anciens prisonniers d’Azkaban, avaient probablement rejoint les rangs de Voldemort ; et encore, ce n’était pas si extraordinaire puisqu’ils se doutaient déjà que les Mangemorts étaient de plus en plus nombreux depuis l’épisode de Pré-au-Lard. Le bilan de la discussion fut que Voldemort prenait de plus en plus de pouvoir, un pouvoir qui n’avait plus rien en commun avec celui qui était le sien seize ans auparavant… et qu’il fallait à tout prix stopper cette menace.
Le regard appuyé du professeur McGonagall indiqua clairement à Harry qu’elle souhaitait le voir agir au plus vite. La présidente de l’Ordre ignorait sûrement qu’Abel avait convaincu son élève de ne plus s’occuper de Voldemort jusqu’à ce qu’il termine ses études… Mais cela importait peu puisque de toutes manières, Harry avait l’intention de lui parler.
Il souhaitait l’entretenir au sujet d’une demande qu’il aurait dû formuler depuis longtemps pour obtenir des réponses à toutes les questions qui avaient pu germer dans son esprit depuis le mois de juin dernier…
Il abandonna ses amis et se lança à la poursuite de la directrice qui avait déjà fait un sacré bout de chemin en direction de son bureau. Il la rattrapa enfin au milieu du couloir du deuxième étage.
- Professeur McGonagall !
Il se posta en face d’elle, hors d’haleine.
- Qui y a-t-il, Harry ? demanda McGonagall en levant les sourcils.
- Professeur… il faut que je vous demande un service… un immense service qui me rendrait vraiment…, commença-t-il sur un ton déterminé.
- … service ? suggéra Mcgonagall.
- Heu… oui.
- Et de quoi s’agit-il ?
- Je voudrais rester seul dans votre bureau pour… discuter avec le portrait du professeur Dumbledore.
Cette phrase fut suivie d’un long silence. Ils se regardèrent droit dans les yeux, et Harry sentit qu’une grande émotion se contenait dans les yeux de la directrice.
- Très bien, Harry, finit-elle par dire au bout d’un long moment, je vous l’accorde. Suivez-moi…
Elle se hâta de franchir les derniers mètres qui la séparaient encore de l’accès à son bureau, suivie de près par Harry.
- Fraternité magique, dit-elle à la gargouille de pierre qui barrait le chemin.
La statue fit alors un pas de côté en ouvrant ainsi le mur de pierre. Ils se laissèrent transporter jusqu’au sommet de la tour par l’escalier mobile en colimaçon qui frappa enfin le heurtoir de cuivre en forme de griffon.
Ils entrèrent tous les deux dans la pièce. La directrice contourna son bureau et sembla s’adresser au mur pendant quelques secondes, mais Harry savait parfaitement à qui elle parlait. Elle revint vers lui et dit :
- Je vous laisse, Harry. Je resterai dehors jusqu’à ce que vous ayez fini.
Puis elle sortit.
Harry contourna à son tour le bureau de bois et s’arrêta en face d’un tableau. La peinture représentait un vieux sorcier à l’air vénérable, muni de longs cheveux et d’une longue barbe argentés ; il portait une cape noire autour des épaules : Albus Dumbledore.
- Je me demandais quand est-ce que tu te déciderais enfin à venir me voir, Harry, dit ce dernier d’une voix chaleureuse.
- Bonsoir, professeur, dit Harry.
Il ne savait plus vraiment comment s’y prendre pour dire ce qu’il avait à dire. Il savait par habitude que tous les autres portraits d’anciens et anciennes directeurs et directrices de Poudlard, bien que faisant mine de dormir profondément, écoutaient attentivement, et cela l’embarassait.
- Bonsoir, dit Dumbledore.
Silence.
- Et bien, n’avais-tu donc rien à me dire ? s’étonna l’ancien directeur.
- Si… je…
Il décida de se lancer.
- Je dois vous parler de Rogue.
- Je m’y attendais un peu, soupira Dumbledore. Mais je dois dire que je m’attendais à ce que tu demandes bien plus tôt à Minerva de t’entretenir avec moi. Je pensais que tu voudrais déverser toute ta colère, ta rancœur, ce qui, somme toute, aurait été fort compréhensible.
Harry ne s’était pas attendu à ce que Dumbledore réagisse aussi calmement. Il ne sut pas quoi répondre.
- Je ne voulais pas venir, avoua-t-il sans parvenir à dissimuler le tremblement de sa voix.
- Je comprends…
Silence.
- Je…, bredouilla Harry, je n’ai pas eu le courage de…
- Je comprends très bien, répéta Dumbledore sur un ton apaisant. C’est un sentiment très humain, assura-t-il. Mais ce que je ne comprends pas, c’est ce qui t’a finalement décidé à venir me voir.
Harry fronça les sourcils.
- C’est vous qui m’avez parlé samedi dernier ! dit-il, surpris. C’est vous qui m’avez dit que… que vous aviez toujours confiance en… en…
Il avait du mal à prononcer cette phrase. En outre, il commençait à avoir l’impression de s’être trompé sur toute la ligne, et il se sentait de plus en plus idiot.
- Je puis t’assurer que je ne t’ai jamais revu depuis le jour où tu es entré dans ce bureau avec Minerva, peu de temps après la mort d’Albus Dumbledore.
- Pourquoi est-ce que vous parlez de vous à la troisième personne ? demanda Harry, de plus en plus déconcerté.
- Ce n’est pas de moi dont je parle, répondit le portrait sur un ton sérieux. Je ne suis pas Albus Dumbledore, mais seulement une image de lui animée par magie. Il est essentiel que tu comprennes la différence entre une personne – même quand elle est morte – et son portrait. Albus Dumbledore, le vrai, a continué son chemin. Il a rejoint le monde des morts, dont je ne sais rien, car je ne possède que les souvenirs de Dumbledore au moment où j’ai été créé, c’est-à-dire à l’instant même où Dumbledore a quitté ce monde. Comprends bien qu’être un portrait signifie bien moins de choses que d’être une personne. Je te donne peut-être l’impression de parler comme un être humain doté d’un esprit au moins aussi complexe que le tien, mais la vérité, c’est que je te parle comme Dumbledore l’aurait fait avec la personnalité qui était la sienne au mois de juin. Je ne suis qu’une copie.
Harry fut littéralement ahuri par cette déclaration. Il pensait être venu discuté avec Albus Dumbledore, ou du moins – parce qu’il avait déjà envisagé tout seul la possibilité que le portrait d’un mort ne soit pas le défunt lui-même – quelqu’un pouvant lui apporter une aide réelle, des réponses…
- Dans ce cas, pourquoi est-ce qu’il faudrait que je vous parle ? questionna-il, énervé.
- Je t’ai déjà dit que je parlais comme l’aurait fait Albus Dumbledore, mes conseils sont donc aussi avisés que l’auraient été les siens, dit le portrait. Alors dis-moi, de quoi voulais-tu me parler ?
- Je vous l’ai déjà dit : de Rogue, répondit Harry. Mais je ne crois pas que ce soit très utile, finalement.
- Ce n’est pas mon avis, déclara le tableau d’un ton ferme. Si cela n’avait pas été important, tu ne te serais pas résolu à enfin venir discuter avec moi.
Harry pensa qu’il avait raison. Mais non seulement la raison pour laquelle il avait souhaité entendre le portrait lui paraissait de plus en plus stupide, mais en plus, la perspective de se confier à une sorte de machine magique capable de recréer les éventuels conseils de Dumbledore ne le réjouissait guère.
Mais de toutes façons, que risquait-il ? Dans le pire des cas, il n’aurait simplement pas toutes les réponses qu’il voulait…
- J’ai fait un rêve étrange, la semaine dernière, dit-il.
- Est-ce que par hasard, cela aurait un rapport quelconque avec ta cicatrice ? demanda le portrait de Dumbledore.
- Non… enfin, je ne pense pas… Est-ce que le professeur McGonagall vous a dit que je m’étais évanoui après avoir bu une potion ?
- Oh oui, elle m’a beaucoup parlé de toi, assura la peinture. Je sais qu’elle a surpris ta conversation avec Miss Weasley le jour de tes dix-sept ans, et qu’elle est au courant pour la prophétie qui vous concerne, toi et Lord Voldemort. Je sais également que tu as dû l’affronter à nouveau à Pré-au-Lard – et tu ne dois surtout pas te reprocher cet échec, il était parfaitement normal que tu ne puisses pas lutter contre Voldemort à ce moment-là –, que tu as vu ce pauvre Remus mourir alors qu’il était déjà devenu l’esclave de la volonté de Voldemort, et aussi que tu as brillamment repoussé le sortilège Doloris de Dolores Ombrage ainsi qu’une véritable armée de Détraqueurs, sauvant ainsi des dizaines de sorciers. Et j’ai également cru comprendre par moi-même que tu avais bien progressé dans la recherche des Horcruxes.
- Oui, confirma Harry, avec une soudaine et étrange fierté. Le médaillon de Serpentard et la coupe de Poufsouffle ont tous les deux été détruits.
- Je vous en félicite, toi, ainsi que tes amis Ron, Hermione et Neville, dit Dumbledore avec un sourire.Mais revenons à ce rêve, tu veux bien ?
Harry, légèrement honteux, raconta ce que le Dumbledore de son rêve avait dit. Le portrait parut très intrigué.
- C’est intéressant… murmura-t-il, songeur.
- Est-ce que vous pensez que ça pouvait être… le vrai Dumbledore ? interrogea Harry, hésitant.
- Ce n’est pas impossible, assura le tableau. Malheureusement, je crains que nous ne puissions jamais en être sûrs et certains… En tout cas, tu n’auras probablement pas la réponse… de ton vivant.
Harry ne répondit rien. Il savait qu’il se demanderait probablement toute sa vie s’il avait véritablement revu Albus Dumbledore…
- Toutefois, il y a quelque chose que je ne saisis pas, Harry.
Il leva la tête.
- Quel est le rapport avec le professeur Rogue ?
- J’ai confiance en Severus Rogue.
- Comment ? s’étonna le portrait.
- C’est ce que le Dumbledore de mon rêve a dit.
- Je vois… Et bien maintenant tout est clair, je ne suis plus du tout étonné que tu te sois décidé à monter dans ce bureau…
Il y eut un nouveau silence, plus pesant que les autres.
- Et bien je n’ai rien d’autre à rajouter, le personnage – ou la personne – de ton rêve à tout dit : j’ai confiance en Severus Rogue.
- Comment !? s’écria Harry, horrifié.
Non, cela ne pouvait pas être vrai, c’était complètement impossible…
- VOUS ETES FOU !!
Et sans tenir compte des exclamations indignées des autres portraits – ou de dédain de la part de Phineas Nigellus, un ancêtre de Sirius –, il sortit en trombe de la pièce circulaire, même s’il entendait la voix d’Albus Dumbledore l’appeler… Il dévala l’escalier en colimaçon et rejoignit au pas de course – en passant devant une McGonagall ahurie –, sa salle commune, son dortoir et enfin son lit où il espéra n’avoir fait qu’un nouveau rêve particulièrement stupide.
Il n’écouta même pas les questions de Ron, il ne pensait qu’à une chose : effacer ce qu’il venait d’entendre de sa mémoire.
bonne et longue suite. N´ai pas trop saisi la cassure entre ginny puis l´ordre. Enfin le tableau. Une copie, vraiment? Bizarre.
Super
Alors mes commentaires :
Bizarre que les Serpentard restent presque seuls à Poudlard, ça sent le mauvais coup xD
Le portrait : une copie? J´avoue ça me parait bizarre ^^ Moi je pencherais plutôt pour dire que c´est un fantôme dans un tableau
Ginny - Harry : Erf j´espère que tu vas m´arranger ça au plus vite sinon gare à toi
Harry n´admet toujours pas que Dumbledore ait confiance en Rogue, c´est bien dans la continuité de JKR
Super
Ah oui :
Sortilège de la Foudre, pas mal, mais la foudre doit être très dur à invoquer, surtout sans matéria ^^
Quelqu´un pourrait-il nous aidée avec booster sur HP
excellent!! vraiment c génial!!!!!!
jaime bien les pouvoir de Harry ki s´acroient!! vraiment il ne se rend compte de rien c géniale
Je viens de voir que tu avais mis une suite mais je n´ai pas eu le temps de la lire...ce sera demain parce qu´elle est merveilleusement longue, merci jimpoter!
Bonne nuit
slt tt le monde bon réveil?