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Sujet : Fan fic: Spada

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Mastertony Mastertony
MP
Niveau 9
03 septembre 2008 à 01:08:39

Plus qu'un crime, il devrait aller en oblivion pour sa :( :rire:

Pseudo supprimé
Niveau 10
03 septembre 2008 à 10:58:23

arretez de upper, je croit tout le temps qu'il y a la suite...

Mastertony Mastertony
MP
Niveau 9
03 septembre 2008 à 13:13:45

Vien pas poster ici espèce de c**, tu vois pas que c'est une fic??? :sors: et ne revien plus!!

lemou2 lemou2
MP
Niveau 10
03 septembre 2008 à 14:15:39

Au moins , c'est direct , masterony :rire:

Mastertony Mastertony
MP
Niveau 9
04 septembre 2008 à 00:03:57

masterTony* t'a oublier le t

Mais s'il faut faire sa pour que les noobs arrête de poster... ben on le fera :oui:

Mastertony Mastertony
MP
Niveau 9
08 septembre 2008 à 23:32:57

Ah ce que j'ai hate qu'il poste... :up:

azote-reverse azote-reverse
MP
Niveau 10
09 septembre 2008 à 14:33:21

Ca ne sert à rien d'upper une fic, il faut attendre qu'ADLM revienne c'est tout.

watcha_68 watcha_68
MP
Niveau 10
09 septembre 2008 à 15:09:35

Je crois qu'on est repartis pour 1 an d'attente ^^

lemou2 lemou2
MP
Niveau 10
09 septembre 2008 à 17:09:44

arretez de remonter ! Je crois toujours que c'est la suite !

azote-reverse azote-reverse
MP
Niveau 10
10 septembre 2008 à 18:52:49

Ok =°

lemou2 lemou2
MP
Niveau 10
10 septembre 2008 à 19:55:05

Tu l'as remonté en disant ok ! :hum:

darkness-stone darkness-stone
MP
Niveau 10
10 septembre 2008 à 20:03:54

J'vais demander à astus de nettoyer :hum:

azote-reverse azote-reverse
MP
Niveau 10
27 septembre 2008 à 19:33:03

ADLM est mort :/

Mastertony Mastertony
MP
Niveau 9
27 septembre 2008 à 19:34:12

Non...non...non!!!!! :snif: snif2:

SonOfKhaine SonOfKhaine
MP
Niveau 10
27 septembre 2008 à 19:36:42

Mais arrêtez de upper putain !

darkness-stone darkness-stone
MP
Niveau 10
27 septembre 2008 à 19:47:50

Vous attendez un nouvelle année.

the_dark_bosmer the_dark_bosmer
MP
Niveau 10
27 septembre 2008 à 20:39:21

on se revoit en juillet 2009 les gars :fou:

SweetShadow SweetShadow
MP
Niveau 9
27 septembre 2008 à 23:12:34

J'ai eu une lueur d'espoir, je vous hais :diable:

Ange-de_la-mort Ange-de_la-mort
MP
Niveau 10
18 octobre 2008 à 19:27:15

14. Dans un mur.

Mes dernières semaines avaient été particulièrement chargées. La traque et le meurtre des membres de la Morag Tong occupaient tout le temps disponible de la confrérie noire de Balmora. Ceci soit dit, lesdits meurtres n’avaient rien de palpitant, les personnes travaillant pour la Morag Tong ne savaient guère se défendre, la plupart étant des salariés ordinaires devant nourrir leur famille.
Seuls les hauts responsables de la Morag Tong auraient été susceptibles d’être un défi intéressant, eux ainsi que le grand maître de la Morag Tong, Eno Hlallu, mais ces derniers étaient le problème principal que nous rencontrions dans notre travail d’extermination.
La Morag Tong fonctionnait, dans les grandes lignes, de la même manière que la confrérie noire. On pouvait éliminer autant de tueurs que l’on voulait, tant que le cerveau dans l’organisation était encore en vie, la Morag Tong continuerait à exister.
Tout le monde savait que le grand maître Eno Hlallu résidait dans le quartier général de la Morag Tong dans la cité impériale de Vivec, plus précisément dans les sous sols du quartier de l’arène. C’était dans l’optique de le réduire au silence que Rahine et moi nous nous y étions rendus il y avait quelques jours de cela armés jusqu’aux dents et bien décidés à en découdre, mais tout ce que nous avons trouvés ce jour là était un sanctuaire complètement désert et abandonné, avec d’évidentes traces de fuite. Eno Hlallu n’était pas un imbécile et se doutait que nous allions attenter à sa vie, il s’était donc caché quelque part.
A priori, Rahine et moi avions trouvé son geste puéril et stupide, comme un enfant se cachant sous un lit pour fuir le grand méchant loup. La confrérie noire avait des sources absolument partout et le retrouver ne nous aurait pris que quelques heures, c’est dans cette optique là que moi et ma compagne demi vampire nous étions séparés pour explorer toute l’île de Vvardenfel à la recherche de Eno Hlallu, qui vivait ses dernières journées.
C’était il y a cinq jours de cela, nous avions exploré chaque recoin possible de Vvardenfell, interrogé chaque personne susceptible de l’avoir aperçu et cherché dans chaque endroit qui aurait pu servir de cachette au grand maître. Il n’était absolument nulle part.
A priori, ce n’était rien de grave, mais en réalité, c’était absolument affolant. De toute son histoire, il n’y avait pas une seule cible que la confrérie noire n’avait pas réussi à trouver (pour ce qui était de l’élimination, le grand Nérévarine était l’exception). J’avais d’abord cru qu’il aurait pu prendre un bateau pour quitter le continent ou rejoindre Longsanglot en empruntant en portail, mais c’était stupide de ma part, une personnalité comme Eno Hlallu aurait été reconnu tout de suite. D’ailleurs, personne ne l’avait vu. Ni conducteur d’échassier, ni capitaine de navire aux docks de Vivec, ni dans les villes reculées de Sadrith Mora ni même dans le petit port de pêche de Seyda Neen qui était la dernière cachette ou point de fuite possible. Eno Hlallu avait, à proprement parler, disparu de la circulation, mais se trouvait encore en Vvardenfell, probablement à notre nez et à notre barbe. Rahine m’aurait envoyée un message par télékinésie si elle l’avait trouvé, mais il n’en était rien. Loup, lui, n’était pas encore de niveau suffisant pour s’attaquer à un tel gibier, et se contentant donc de tuer des exécutants ordinaires.
C’était donc plein de questions que je me trouvais dans l’échassier qui reliait Seyda Neen à Balmora. Il était temps que ma sœur noire et moi même passions à l’étape supérieure dans ce cas. Cette idée ne me réjouissait que partiellement mais elle était certainement nécessaire. Dans l’état actuel des choses, nous étions dans un mur.
Il était certainement un peu après six heures du soir, la lueur orange du soleil était moins violente qu’en pleine journée et il n’y avait pas de bâche pour protéger les passager des rayon, cela n’était pas nécessaire.
En parlant de passagers, j’étais, fait étrange, le seul dans la créature à ce moment de la journée, chauffeur excepté. Normalement, l’échassier était bondé de pêcheurs de Balmora allant pêcher vers Seyda Neen, de marins, de gens voulant aller s’amuser dans une grande ville, de contrebandiers ou même de pèlerins curieux d’aller voir le fameux endroit ou à débarqué le légendaire Nérévarine. Il n’y avait que moi et cela était un peu inhabituel.

- Nous sommes arrivés à Balbora, monsieur ! Il y a une petite tempête de sable alors faites attention !

Je quittai l’intérieur de l’échassier et payai le conducteur, qui portait une cape intégrale sur lui, le prix de la course, soixante drakes (j’avais effectivement eu le temps d’échanger une partie de mes septims contre des drakes, la monnaie locale). Je fus agréablement surpris par la vision de ladite petite tempête de sable. Le vent soufflait plus fort que d’habitude en envoyant des grains de sables partout. Des petites tornades de sable de la taille d’un petit enfant se formait à quelques endroits dans la ville que je voyais encore de loin. De ce que j’avais lu, cela devait être une tempête à un sur l’échelle de Dagoth. Au niveau maximum de dix, les vents de sable devenaient si violents que le corps étaient transpercé par les petits grains jusqu'à être dissous. Ce genre de climat d’enfer n’était trouvable que prêt de la montagne de Dagoth Ur, et le Nérévarine n’avait été nullement gêné lorsqu’il s’y était rendu pour en éliminer le faux dieu. Comme je l’avais dis plus tôt, tous les bâtiments étaient en pierre brute ou en terre cuite renforcée, et n’étaient aucunement affectés par le vent.
Je me dirigeai ensuite vers la ville basse de Balmora ou se trouvait notre sanctuaire, et je fus encore confronté à un détail étrange : il n’y avait pas le moindre commerçant en plein air alors que les rues en étaient toujours bondées, tempête ou pas. Certes, la visibilité était mauvaise à plus de cinq mètres, mais jusqu'à présent, cela n’empêchait jamais les marchands de vendre leur marchandises. Tout cela était un peu étrange, peut-être une fête ou quelque chose de spécial ?
J’allais donc devoir faire sans mon journal acheté à Jaïk, l’ennui était que j’avais extrêmement faim, ayant consacré l’ensembles de mes dernières journées à faire des recherches. Rahine n’était que peu douée en cuisine (elle insistait pour mettre des légumes dans chaque plats) je préférais manger en plein air ou dans les très nombreux restaurants ou auberges dans Balmora.
Même si il n’y avait pas vendeurs d’aliments en plein airs, rien ne m’empêchait donc de me rendre dans une taverne pour manger un morceau, elles ne pouvaient pas être fermées à cause de la tempête, celles ci se trouvant dans des bâtiments. Je tentai ma chance en me rendant au Verrou de la Chance, un établissement sympathique se trouvant lui aussi dans la ville basse.
Alors que je m’y rendais, la puissance de la tempête s’accrut et la visibilité diminua encore, si bien que je dus couvrir mon visage avec mon coude. Plus je marchais, plus je réalisai que tout était absolument désert, personne ne se promenait, il n’y avait apparemment pas âme qui vive dans le rues de Balmora, quelque chose ne semblait pas tourner rond du tout.
Une fois arrivé devant la taverne, je fus accueillis par une porte verrouillé et un message écrit sur une feuille de papier plantée sur la porte.

« (…) à la demande de la garde de Balmora, tous les établissements seront fermés en ce jour du (…) »

Voilà qui expliquait tout, du moins partiellement. La garde devait certainement fouiller tous les établissements à la recherche de Sucre de lune, une drogue très dure provoquant une addiction immédiate. Rahine m’avait dit que cela arrivait souvent.
J’étais donc obligé de retourner au sanctuaire, ce n’était pas plus mal car je commençais à être ennuyé de protéger mon visage du sable.
Je fis demi tour, mais sur le chemin du sanctuaire, je fus surpris de voir de la fumée dans une ruelle. La curiosité de voir une personne alors que tout était désert pris le dessus sur mon envie de rentrer. Je pénétrai dans la ruelle qui se trouvait entre deux imposants bâtiments de pierre et qui était à l’abri des sables. J’y trouvai un vieil homme impérial chauve, mais avec une longue barbe blanche et en train de faire griller des poissons au bout de brochettes sur un petit feu de bois. Je restai quelques secondes à l’observer. Il avait un énorme bac en bois remplis de poissons prêts à être grillés et mangés. Je m’approchai de lui et lui demandai si il était possible qu’il m’en vende un.

- Comment ?! vous voulez que je vous en lande un ?

Je répétai ma question au vieillard en criant pratiquement dans ses oreilles, mais à cause du bruit du vent et surtout à cause du fait qu’il était presque complètement sourd, il ne compris toujours pas.

- Parlez plus fort, ça ne sert à rien de me chuchoter dans les oreilles !

La faim prenant le dessus sur le bon sens, j’utilisai le mysticisme pour communiquer directement dans ses pensées comme le faisait Loup.

- Du poisson ? Je vous en prie, servez vous ! C’est fou, je ne vois pas vos lèvres bouger ! Prenez ça aussi, pour ne pas brûler vos mains.

Je remerciai le vieillard pour sa gentillesse alors qu’il me donnait un petit bâton taillé sur lequel je plantai immédiatement trois poissons que je mis à griller sur le feu.
Ils furent assez rapidement cuits et je me mis à les dévorer avec appétit, cela faisait deux jours que je n’avais rien avalé et j’en avais vraiment besoin. En quelques secondes je les avais terminés et j’en replantai trois autres.

- Ne mangez pas si vite voyons !

Je ne fis pas attention à la remarque du vieillard et lui demandai pourquoi la ville était aussi vide, que les gens restaient chez eux et que tout était fermé.
Le poisson crépitait sur le feu du bois, je pris ma deuxième brochette et commençai à la manger en écoutant la réponse du vieil homme qui se mit à rire comme si il c’était souvenu de quelque chose d’hilarant.

- Hein ? Ah, oui, c’est exact ! Hier la garde de la ville à fait une annonce grave ! Un criminel terrible et dangereux de la confrérie noire allait se rendre en ville aujourd’hui même en fin de journée, pour cette raison, toute les rues devaient être vides sous peine de danger de mort car Balmora pouvait se changer en champ de bataille et tout serait mis en place pour arrêter ce dangereux tueur mort ou vif! Suis-je bête, ça m’était sorti de la tête ! Ha ha !
J’avais instantanément arrêté de manger mon poisson et j’étais figé sur place, comme paralysé.

- … Ou peut-être que c’était avant hier, je ne suis pas sûr, vous savez, je suis vieux, mais je pense que je devrais rentrer moi aussi et je… Oh, ces messieurs sont avec vous ?

Je repris mes esprits et réalisai que deux gardes dunmer de la ville en armure lourdes apparaissaient de chaque extrémité de la ruelle, empêchant toute fuite possible.

Ange-de_la-mort Ange-de_la-mort
MP
Niveau 10
18 octobre 2008 à 19:27:54

Je me levai aussitôt et commençai à sortir une arme, mais un des soldats eut un bon réfléxe et plaça sa lame sous ma gorge, ce qui me força à baisser les bras.
Leurs armures, comme celles des terribles ordonnateurs, n’avaient aucun point vulnérable à partir les trous dans le casque par lesquels la personne pouvaient voir.
Il n’étaient pas aussi anecdotiques que les gardes impériaux de Cyrodiil. Ces gardes de ville étaient lourdement protégés et armés. Complètement pris de cours par le retournement de situation, le vieillard s’appuya contre le mur en respirant lourdement.
Un des gardes me parla de sa voix déformée par son casque intégral.

- Vous êtes suspecté d’appartenir à la confrérie noire ! Nous avons des preuves irréfutables de vos meurtres depuis deux semaines, vous avez été fortement identifié et la prime sur votre tête est énorme, suivez nous sans discuter, nous n’hésiterons pas à vous tuer !

Impossible.
J’éclatai de rire et leur demandai ce que c’était que cette histoire. Je ne pouvais pas être un meurtrier, et encore moins un tueur de la confrérie noire. Il devait y avoir une explication simple à tout ça et ils devaient faire erreur.
Le garde me coupa la parole.

- Tais toi vermine ! Orval Adris, ce nom te dit-il quelque chose ? Tu crois que tu pouvais lui faire ce que tu lui as fais sans que personne ne te voie ?! Maintenant tais toi et suis nous, c’est ta dernière chance !

Je soupirai et leur dis qu’au moins, je pouvais finir mon poisson, je ne risquais pas tuer qui que ce soit avec ça.
Le garde qui me menaçait avec sa lame grommela, mais un de ces collègues lui fit un signe de tête positif.

- Fais vite alors, et pas de mauvais coup, je t’ai à l’œil !

Je le remerciai et mangeai les deux poissons restants sur ma brochette aussi vite que possible sans faire attention à la lame contre ma gorge ou aux trois autres gardes prêt à me mettre en pièces au moindre mouvement dangereux et fis un léger soupir repus lorsque j’eus terminé.

- Maintenant suis nous, tu vas devoir répondre à beaucoup de questions, chien de la confrérie noire.

Je ne fis pas un geste et leur demandai si par hasard ils étaient nouveaux dans le métier de garde.

- Tais toi et avance ! Ecoute moi, vermine, c’est ton d…

Cette fois, ce fut à moi d’interrompre le garde pour lui dire de m’écouter moi. Ils avaient fait beaucoup d’erreurs mais trois étaient particulièrement remarquables. La première était qu’ils ne m’avaient pas tué immédiatement, car j’étais, comme il l’avaient dit, un dangereux membre de la confrérie noire.
Le garde me menaçant avec son épée commença à s’exciter et à demander à ses collègues si il pouvait me tuer sur le champ, mais ceux ci insistaient sur le fait qu’il me fallait vivant si possible.
Je continuai en disant que leur seconde erreur aura été de me laisser manger, car j’aurais été incapable de faire quoi que ce soit affamé.
Mais la dernière erreur, peut-être la plus grande de toute ?
Je pris la baguette pointue qui me servaient de brochette dans ma main gauche et la plantai dans le trou par lequel le garde me menaçant pouvait voir à travers son armure, il bascula en arrière et je lui replantai ma brochette dans l’autre œil.
Leur plus grande erreur aura été de me laisser quelque chose en main qui puisse me servir d’arme.
Complètement aveugle, le garde qui me menaçait frappait dans le vide mais je m’étais déjà baissé pour éviter qu’il ne me coupe la gorge.
Les autres soldats avaient dégainés leur armes et se mirent à courir vers moi, je jetai ma baguette sur un d’entre eux qui le reçu dans l’œil droit et tomba à genoux en criant. Immédiatement après, je pris le vieillard par le bras, le lui tordis dans son dos et me plaçai derrière lui, dos contre le mur.

- Arias, Vvex ! Vous allez bien ?!
- Je vais tuer ce bâtard ! Je vais le tuer ! Il a pris mes yeux !
- Ecoute ! Tu crois que prendre un otage va te permettre de t’en tirer ? La ville est à nous !

Je fis un signe accablé avec ma tête et dis au garde que je n’avais pas la moindre intention de m’encombrer d’un otage. Avec ma main libre, je frappai sur le torse du vieillard avec mon poing. Il cracha du sang et commença à souffrir d’une attaque cardiaque.
Je leur demandai ensuite ce qu’ils préféraient, sauver un innocent, ou tuer un criminel ?

- Misérable petit…

Je jetai sur le gardes le corps du vieillard et ils durent jeter leur armes et s’y mettre à deux pour l’attraper en douceur
J’en profitai pour enfin sortir des aiguilles empoisonnées de mes manches et les jeter dans les trous de leur armures. Pris de violentes douleurs, ils se mirent à se rouler au sol en me criant que ce n’était pas terminé tandis que je quittai la ruelle en courrant.
Il était inimaginable que je tue un garde, je devais me contenter de les mettre hors combat, ensuite, Rahine s’occuperait de réparer les choses en altérant quelques souvenirs et tout rentrerait dans l’ordre. En tuant l’un d’entre eux toute réparation aurait été impossible et j’aurais été recherché en Vvardenfell pour toujours.
Le sanctuaire étant très proche, j’y arrivai en un rien de temps. J’ouvris la porte de la maison abandonnée et y pénétrai. Je repris mon souffle quelques instants.
J’avais été découvert, vu, on m’avait reconnu et il y avait une prime sur ma tête. C’était la toute première fois que cela m’arrivait et cela me faisait assez drôle.
A priori, tout cela était bien sûr un coup de Eno Hlallu.
La trappe cachée menant au souterrain abritant le sanctuaire était déjà ouverte et je me dis que cela voulait dire que Rahine était déjà arrivée. J’avais besoin d’une bonne nuit de sommeil.
Alors que je m’engageais sur le long escalier descendant dans les profondeurs de la terre, je réalisai qu’encore une fois, quelque chose n’allait pas du tout. Normalement éclairé par des lumières bleues, le sanctuaire était cette fois ci complètement éteint. Il y avait un grand bruit de fracas dans l’écho de la caverne souterraine, pourtant, je continuai à descendre.
Une fois arrivé à la moitié de l’escalier, je m’arrêtai. Lorsque le garde disait que la ville était à eux, il n’exagérait pas. Le sanctuaire de Balmora était en train de se faire mettre explorer et démolir par une dizaine de gardes. Parmi eux, je pouvais voir avec horreur un ordonnateur, ce n’était pas qu’une petite tentative d’arrêter la confrérie noire, cette fois ci, l’affaire était allée jusqu’aux ministère de la justice dans la cité de Vivec.
Je fus sortis de mon choc lorsqu’en j’entendus les voix d’en bas crier et pointer du doigt dans ma direction. Tous les gardes se mirent à s’engager sur l’escalier de pierre pour me rejoindre.
Stratégiquement, c’était l’endroit idéal pour me battre seul contre plusieurs ennemis, mais la question ne se posait pas face à tant d’adversaires, et j’avais un moyen de fuir.
Je tournai les talons et courus aussi vite que possible pour remonter vers la surface. Leur lourdes armures les empêchaient de se déplacer aussi vite que moi.
Une fois arrivé dans la maison abandonnée, je bloquai la trappe à l’aide de poutres. Ca ne me donnerais que quelques secondes de plus pour rejoindre l’échassier et m’enfuir de ce piège.
Une fois la trappe bloquée, je me ruai vers la porte, mais elle s’ouvrit lentement. Je freinai aussitôt et me mis en garde. A ma grande surprise, ce ne fut pas à des ordonnateurs ou des gardes que j’eus à faire, mais à un impérial ne portant pas la moindre armure et habillé normalement.
Il secoua les bras devant lui pour me faire comprendre qu’il n’avait pas de mauvaise intentions et il me parlait comme si j’étais un enfant en colère.

- Du calme ! Du calme ! Voilaaa, écoutez moi. Je m’appelle Gaston Vant, je suis soldat à la caserne impériale de Balmora. Je vous ai suivi depuis deux semaines à la suite d’une demande anonyme. Que vous soyez un tueur ordinaire ou un membre de la confrérie noire –ce dont je doute fortement d’ailleurs-, vous êtes un citoyen de Cyrodiil. Si vous vous rendez auprès de moi, je peux vous garantir que vous serez envoyé dans une prison impériale pour y être aidé et non pas dans une de ces horribles et monstrueuses prison dunmers. Vous n’avez aucune chance de vous en tirer autrement, croyez moi, c’est ce que vous p…

Le trappe fut transpercée d’un seul coup par le poing d’acier de l’ordonnateur, il était temps pour moi de prendre une décision.
Je tendis la main vers Gaston et il me la serra en souriant et en me tapant sur l’épaule amicalement.
L’ordonnateur émergea de la trappe et très rapidement il fut suivi par tous les soldats qui se trouvaient dans le sanctuaire de Balmora.
Visiblement très contrarié par le fait que je sois tombé entre les mains de la justice impériale plutôt que la sienne, il se mit à parler à monsieur Vant.

- Rendez le nous. Il appartient à la justice du seigneur Vivec.

La voix monocorde et mécanique faisait battre le cœur de Gaston à toute allure, il bégayait et était mort de peur, pourtant il tenta de parler même si il chuchotait à peine tant la présence de l’ordonnateur. Il serrait ma main et mon épaule très fort pour se calmer.

- D… des gens de votre espèce ici, monsieur l’or… l’ordonnateur ? N… navré mais il n’est pas votre re…ressort de…

- Rendez le nous. Il appartient à la justice du seigneur Vivec.

L’ordonnateur se mit à marcher lentement vers Gaston, à chacun de ses pas, le sol tremblait. Sa respiration rauque à travers son casque envahissait tout le silence.
Je cassai le poignet de Gaston en tournant ma main sur elle même, fis un tour sur moi même pour lui déboîter le bras et mis ma lame de tanto sous sa gorge. Cela n’arrêta pas l’ordonnateur qui continuait son avancée mécanique vers nous sous le regard des gardes de Balmora qui n’osaient pas discuter ou communiquer avec leur chef.
Je criais alors que si je tuais un soldat impérial ici et maintenant, et en présence d’un ordonnateur, alors cela entraînerais de graves tensions entre impériaux et dunmers, et par conséquent la colère du seigneur Vivec.
L’homme dans l’armure s’arrêta. En mentionnant le nom de son maître, j’avais bouleversé les quelques restes esprit dénué de conscience individuelle et complètement lavé. Que Vivec soit mort ou vivant importait peu, les ordonnateurs ne pouvaient plus être reprogrammés aussi facilement.
Les gardes de Balmora commençaient à s’agiter et je dus leur crier de se tenir tranquille. Ils allaient me laisser partir ou l’impérial mourrait, et dans l’heure le roi Helseth Hlallu recevrait une lettre disait que sa mort était entièrement due à l’incapacité des gardes de la ville. Voulaient-ils s’attirer la colère du roi, oui ou non ?
Pris de cours par ma répartie, les gardes restèrent immobiles, mais l’un d’eux me dis que je n’arriverai jamais à quitter Balmora. Je lui dis qu’on allait voir ça.

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