L'heure est venue ! Disponible cette semaine, FIFA 21 s'est laissé approcher par notre rédaction qui vous propose aujourd'hui son vidéo-test du dernier épisode en date de la célèbre simulation sportive d'Electronic Arts.
Script de la vidéo
FIFA 20 était malmené par les critiques, mais toujours aussi solide au niveau des ventes. FIFA 21 a donc une double tâche, celle de redorer une image écornée tout en gardant son statut de numéro un du marché. Y parvient-il ? Vous le saurez dans moins de trois minutes.
On commence par le contenu, qui a quelques bonnes et mauvaises nouvelles cette année. On regrette notamment le retrait des championnats chiliens, colombiens et de la série B italienne, et surtout la perte de licence de l’AS Roma, comme la Juventus l’an dernier, qui ont toutes les deux des noms et maillots fictifs. La présence de quelques nouveaux stades est quand même à noter, mais c’est surtout du côté des modes de jeux qu’il faut trouver un peu de réjouissance.
La carrière manager intègre maintenant un nouveau système d’entraînement et de développement des joueurs, le retour des prêts avec option d’achat et une simulation de match interactive. Des nouveautés qui en font l’une des versions, si ce n’est version la plus aboutie de ce mode dans l’histoire de FIFA, surtout que les quelques bugs de l’an dernier semblent avoir été corrigés. Du côté de FUT, plusieurs petits ajouts viennent gonfler la proposition d’ensemble : on peut désormais améliorer et customiser son stade, il existe de nouvelles façons de gagner des récompenses, le farming est réduit par certaines limites de matches et la refonte visuelle du menu est convaincante. On en oublierait presque la suppression de l’élément forme, une vraie bonne idée pratique. L’affinage du gameplay de Volta et les quelques nouveautés sympathiques de Clubs Pro semblent quant à elles bien légères en comparaison de FUT et de la carrière.
Comme chaque année, l’élément décisif, c’est le gameplay. On retrouve quelques bonnes nouvelles, comme des passes longues moins tranchantes et une réduction des contres défavorables, mais entre les gardiens bien trop laxistes et un système de duel et de collision pas encore convaincant, il y a aussi matière à être déçu. D’autant plus que l’équilibre général de FIFA 21 reste proche de celui du 20 et laisse encore bien plus la parole à l’attaque qu’à la défense, quitte à créer quelques frustrations en cours de match. Sur ce point, FIFA doit encore s’améliorer s’il veut redevenir la grande simulation qu’il a été.
Comme l’an passé, FIFA garde ses bonnes et ses mauvaises habitudes. On retrouve notamment un excellent mode carrière, un FUT qui continue de gonfler sa proposition et un contenu copieux. Mais sur le plan du jeu, quelques améliorations ne peuvent masquer une sensation générale toujours aussi riche en petits défauts : des collisions gênantes, des gardiens souvent aux fraises et un équilibre général toujours aussi favorable à l’attaque. Sans sombrer, FIFA 21 n’est pas l’épisode du renouveau et il aura fort à faire pour redevenir une simulation pleinement convaincante.
FIFA 21 sort le 9 octobre 2020 sur PC , PS4 , One et Switch et un peu plus tard sur Xbox Series et PS5 .