Gladiator 2 perd quelques batailles du côté des critiques, mais il remporte petit à petit la guerre du box-office.
Denzel Washington le remercie
Avec ses nombreuses publicités et le fait qu’il soit la suite d’un film particulièrement apprécié, Gladiator 2 était presque assuré de faire de bons chiffres dans les salles obscures. Selon Variety, Gladiator 2 aurait rapporté 55,5 millions de dollars en trois jours pour son week-end d'ouverture. Combiné aux recettes internationales des dix premiers jours, cela porterait le total cumulé du box-office mondial à 221 millions de dollars. Comme le précise le site, cela en fait un des succès les plus rentables de l'année. Ce n’est pas tout, il a en plus dépassé les recettes mondiales de 19 des 27 films réalisés par Ridley Scott, dont le film Alien sorti en 1979 (188 millions de dollars) et Blade Runner (39,6 millions de dollars). Il y a un autre record que le film bat.
Repéré par Espinof, Gladiator 2 devient le meilleur film de Denzel Washington au box-office américain. Son meilleur démarrage jusqu'à présent était “American Gangster” avec ses 43,5 millions d'euros obtenus, également réalisé par Ridley Scott, sorti en 2007. S'il maintient sa trajectoire, Gladiator pourrait même dépasser les 740 millions de dollars au box-office mondial, ce qui en ferait le film de Ridley Scott ayant rapporté le plus d'argent. Affaire à suivre.
Sauvé par le public
Gladiator 2 suit les aventures de Lucius, interprété par Paul Mescal, qui n’est autre que le fils de Maximums, héros du premier Gladiator. L’histoire fait suite à celle de Gladiator et met dans l’arène plusieurs personnages du premier film. Heureusement, pas uniquement à des fins nostalgiques. Comme nous le disions dans notre avis, le film apporte ce que le spectateur vient chercher, à savoir un spectacle sons et lumières violent, digne des mythes et légendes de l’Antiquité. Sur Rotten Tomatoes, le score du long-métrage est de 72%, ce qui est donc un peu moins bien que celui du premier film, qui est de 80 %. Les spectateurs, eux, semblent un petit peu plus convaincus que la critique, les évaluations s’élevant à 84 %, contre 87 % pour le précédent.